Le site du parti de l'In-nocence

Le Président Sarkozy aurait procédé à une nomination inquiétante

Envoyé par Ostinato 
Selon le site israélien "DESINFOS.COM" :

Un chargé de mission inquiétant

Par David Ruzié, professeur émérite des universités, spécialiste de droit international


vendredi 2 janvier 2009

Nul n’étant mieux placé pour parler de lui-même, c’est le sénateur UMP Philippe Marini, qui a indiqué, mardi dernier, à l’AFP que le président Sarkozy lui avait confié une mission « d’étude, d’analyse et de contacts" sur le Proche-Orient ». C’est ce que nous indique la consultation du site Internet de ce parlementaire, par ailleurs rapporteur général de la commission des finances.

En revanche, le site officiel de l’Elysée ne confirme pas cette mission.
Nous n’avons aucune raison de mettre en doute les compétences de cet « honorable parlementaire » - pour reprendre une expression consacrée – dans le domaine économique, eu égard aux fonctions d’inspecteur des finances qu’il a précédemment exercées.
Pas plus d’ailleurs que nous ne prendrons en compte l’échec cuisant de sa candidature récente à la présidence du Sénat.
Nous laisserons, également de côté, l’impact produit par certaines de ses propositions, jugées surprenantes, faites au cours du débat sur la loi de finances pour 2009.
A la limite, nous nous permettrons de nous interroger sur le caractère judicieux du choix fait par le Chef de l’Etat, quand on sait que le sénateur-maire de Compiègne est, au Sénat, président du groupe d’amitié France-Syrie et du groupe France-Arabie saoudite et pays du Golfe.
Certes, la première de ces responsabilités peut, effectivement, constituer un atout dans la mesure où il devra notamment "accompagner l’évolution des relations franco-syriennes", particulièrement en regard du processus de "retour à la stabilité au Liban".
A défaut d’avoir connaissance officielle de la lettre de mission reçue par Monsieur Marini, on s’en tiendra aux précisions qu’il a lui-même données.
S’il est vrai que le choix de ce spécialiste des questions économiques et financières peut être judicieux pour étudier les opportunités d’investissements des pays de la région, notamment via leurs fonds souverains en articulation avec celui mis en place par la France, il n’est pas certain, en revanche, que son « positionnement » actuel, sur le plan international, l’habilite à traiter l’autre aspect de sa mission, à savoir suivre, également, « l’évolution des "contextes" israélo-palestinien et israélo-arabe ».
Certes, cette mission lui aurait été confiée avant l’actuelle offensive israélienne sur la bande de Gaza, mais les déclarations, sur les derniers événements, qu’il a faites – telles qu’elles sont reproduites sur son site, sous la forme d’une dépêche de l’AFP – nous paraissent choquantes.
Evoquant l’intervention israélienne à Gaza, M. Marini a estimé que "personne dans le monde moderne ne peut accepter la loi du talion, qui est encore moins acceptable quand un mort d’un côté en vaut des centaines de l’autre".
Et d’ajouter "le Hamas, s’il n’est pas irréprochable, est néanmoins une organisation politique qui a gagné des élections pluralistes et en tant que tel, fait partie du jeu régional".
S’agissant de la référence à la loi du talion, nous considérons qu’indépendamment du fait qu’elle traduit une méconnaissance totale de la signification réelle de cette règle de la Bible, elle constitue également une allusion perfide à la place que tient la Bible dans la tradition juive, donc dans la culture israélienne.
Et s’il est vrai que l’opération israélienne s’inscrit dans le cadre d’une action de légitime défense, il est évident que le but recherché n’est pas de tuer des Palestiniens parce qu’ils sont Palestiniens – ce qui constituerait un crime contre l’humanité – mais de détruire les infrastructures militaires et politiques d’un mouvement terroriste, qui laisse se commettre – sinon même les ordonne – des crimes de guerre contre la population israélienne.
Le fait qu’heureusement les pertes en vies humaines du côté israélien soient limitées, n’exonère en aucune façon le Hamas, dès lors que la terreur que provoquent les lancements incessants de roquettes sur la population civile est de nature à provoquer des dégâts psychologiques permanents et irréversibles.
Et pour en revenir au reproche de « disproportion » allégué par Nicolas Sarkozy lui-même, il nous semble toujours inapproprié, car, de fait, compte tenu de la nature des crimes de guerre commis par les lanceurs de roquettes, avec l’aval du Hamas, sinon sur les ordres de ses chefs, la riposte israélienne ne pouvait pas prendre une autre forme.
On ne répétera jamais assez que les « dégâts collatéraux » sont inévitables dès lors que, volontairement, les tirs de roquettes sont déclenchés à partir de zones habitées, où le Hamas installe, d’ailleurs, ses infrastructures, sans parler du fait qu’il n’hésite pas à utiliser des lieux de culte ou d’enseignement pour programmer ses activités criminelles.
Ce n’est donc pas en terme de « proportionnalité » exprimée mathématiquement qu’il faut raisonner dans le cas présent, mais en terme de « retenue », car, compte tenu de ses capacités de destruction, l’aviation israélienne s’efforce, effectivement, de limiter les dégâts.
Que l’on pense à certains bombardements intervenus sur des villes entières durant la seconde guerre mondiale….
Par ailleurs, le brevet de respectabilité décerné, par ailleurs, au Hamas est encore plus choquant que l’article de l’ancien directeur du département Afrique du Nord-Moyen Orient au Quai d’Orsay que nous dénoncions ici-même, il y a peu de temps (Le Quai d’Orsay et l’oubli du devoir de réserve)
Car, il ne s’agit pas des élucubrations d’un « chercheur », ancien directeur au Quai d’Orsay, mais d’un chargé de mission par le président de la République.
Cette allusion à des élections pluralistes nous fait penser – de sinistre mémoire – aux conditions dans lesquelles le parti nazi est arrivé au pouvoir en Allemagne.
Et ce n’est pas parce que les démocraties européennes ont failli à l’honneur, à l’époque, en ne réagissant pas, lorsqu’il en était encore temps, à la montée en puissance d’Hitler, que pareille faute doit se reproduire de nos jours.
Ne pas tirer des leçons de l’histoire ne constitue plus seulement une faute, cela peut devenir un crime.
Pour notre part, nous n’irons pas jusqu’à dire, déjà, que Nicolas Sarkozy a choisi son camp, mais le choix de certaines personnes pour le conseiller nous paraît, pour le moins, inquiétant.
C'est bien lui qui avait fait cette proposition de déduction fiscale des pertes financières liées à la crise des subprimes digne d'un canular de 1er Avril ?
Inquiétant... encore plus que d'habitude !
Les événements qui secouent cette région du monde depuis plusieurs jours devraient nous inciter à remettre sur le métier la question de la technique, en l'occurrence celle des armes. Il semble que les ennemis d'Israël soient des manches, en matière de technologie et de maîtrise des armements. Voilà un constat réjouissant. Les Arabes, qui font excellente figure en mathématiques, en sociologie, presque en philosophie, sont des veaux, des bras cassés, des manches de pioche en technique militaire. Israël, que le Bon Dieu semble avoir placé là pour nous en apporter la certitude à chaque fois que ses ennemis les plus proches s'échauffent sur leurs gachettes, recommence ce mois-ci la généreuse démonstration que la vénération d'Allah et la maîtrise technique des hostilités sur le terrain ne font pas bon ménage. Merci Israël.

Je vous l'ai dit à propos du Japon (pays à petite croissance démographique) et de ses robots: la technique sauvera la civilisation face à la prolifération/prolétarisation des ventres analphabètes, des fichus, des bâches, des proclamations ronflantes selon lesquelles le monde appartiendrait aux croyants à grande gueule et à encore plus grande impatience face à l'humilité qu'impose la technique.

Tant que la technique règnera en imposant aux hommes l'humilité de l'apprentissage, nous règnerons, nous vaincrons; les grandes gueules, les fiers, les outrés, les impatients à faire balayette de nous, seront à chaque fois déçus, grosjean comme devant face à notre patience, notre humilité, notre maigreur docile à l'apprentissage, à l'application têtue, ne comptant que sur elle, avec l'aide d'un Dieu bienveillant mais lointain, lequel, se plaçant si loin de nous, prouve par là qu'il nous fait confiance, au fond.
02 janvier 2009, 21:31   Arabes et armées
Bien cher Francis,


Il est notoire qu'à part quelques populations très spécifiques, les armées arabes sont des nullités.

Parmi ces populations spécifiques, notons les montagnards marocains, les bédouins en général et surtout les Druzes, qui sont par définition fidèles au pouvoir légitime (ceux d'Israël complètent avantageusement l'IDF, et ceux du Golan sont tranquilles mais arborent ostensiblement des drapeaux syriens. Sagement, les Israëliens les laissent tranquiles).
"Tant que la technique règnera en imposant aux hommes l'humilité de l'apprentissage, nous règnerons, nous vaincrons"

Oui Francis, sauf qu'en France "les grandes gueules, les fiers, les outrés" sont déjà ici chez eux, et nous, plus vraiment ici chez nous. En clair, derrière la maîtrise et la supériorité technique il y a le patriotisme israélien (la volonté de durer, de transmettre un "chez soi" ) sans lequel n'importe quelle puissance militaire n'aurait que peu (enfin beaucoup moins) d'effet.
03 janvier 2009, 00:01   Supériorité technique
Bien cher Pascal,

Francis me paraît être totalement dans le vrai. Quelles que puissent être les nuisances actuelles des hordes sauvages qui brûlent voiture sur voiture, il me paraît évident qu'en cas de très gros problème, ces gangs balbutiants (il faut voir ce que sont de vrais gangs en Amérique latine ou en Amérique du nord) seraient écrasés en quelques heures par une armée professionnelle, même à un contre dix. Une armée professionnelle dispose de capacités de feu et surtout d'une organisation irremplaçable, et d'une formation tout-à-fait spécifique.

Prenons le cas du Brésil, que je quitte demain : les gangs des favelas sont très fortement armés, et nombreux en effectifs. Cela étant, ces armes puissantes sont d'une utilité très limitée, leurs utilisateurs (pardonnez-moi les termes techniques) n'ayant pas de doctrine d'emploi, et en fait ne sachant pas s'en servir.

Toujours dans le cas brésilien, lorsqu'il y a intervention de forces style BOPE, les gangs sont confrontés à un combat sans issue (et comme les balles volent de partout, il n'y a pas la possibilité pratique d'organiser des marches blanches pour faire cesser la violence).

Je ne sais par exemple si vous avez vu le film "A cidade de Deus". Un des enjeux est le recrutement par un gang d'un ancien militaire professionnel, car il sait se servir des armes et coordonner des équipes.
Oui, l'armée professionnelle est une grande Chance Pour la France.
03 janvier 2009, 00:57   Et n'oubliez pas...
La gendarmerie !
03 janvier 2009, 07:50   Le moteur arabe
Qu'on y songe un instant: les pays arabes producteurs de pétrole, les émirats, qui comptent parmi les pays les plus riches de la terre (en PIB, en balance commerciale) et qui ont tout intérêt, et c'est un euphémisme, à promouvoir l'automobile et ses usages, n'ont jamais été fichus de fabriquer un modèle d'automobile à essence. Il y a des voitures américaines, européennes, coréennes, japonaises, russes, chinoises et même malaisiennes - il n'y a pas de voiture de constructeur arabe ! (en tout cas pas à ma connaissance)

Ce fait anodin, en soit invisible, aveuglant, qui passe inaperçu, dit tout ce qu'il y a à dire sur la technique, la vieille technè gauloise (Toynbee) tant décriée dans nos rangs, et qui devrait être vue comme une véritable Chance pour l'Occident.
Cher ami,

Il est une exception à la règle que vous énoncez et qui, cependant, la confirme : c'est, en Egypte, l'aventure, assez surréaliste à dire vrai, de l'entreprise nationale de fabrication de véhicules à moteur auxquels a été donné le nom de Ramsès (au féminin : une Ramsès). Elle a commencé dans les années 1960, e régime établi par Nasser ayant décidé, au nom d'un nationalisme arabe mâtiné de maoïsme de pacotille ("compter sur ses propres forces"), que l'Egypte devait produire tout ce dont avaient besoin les Egyptiens : machines à coudre, réfrigérateurs, voitures, etc. L'entreprise est-allemande qui fabriquait les Trabant a construit une usine, fournit les machines, formé les ouvriers, proposé les modèles : voitures à traction arrière et dont le moteur à bruit de crécelle ou de moulin à café était refroidi par air. Les clients éventuels devaient attendre plus d'un an avant que la voiture qu'ils avaient achetée ne leur soit livrée. Ce fut un beau désastre économique et industriel.
Dans les années 1976-77, le régime de Sadate a confié à Fiat la fabrication sur place, dans les usines Ramsès, de petits modèles : Fiat 126 ou 127, l'objectif affiché est que chaque famille devait posséder une voiture bon marché. J'ignore ce qu'est aujourd'hui en Egypte la production de voitures FIAT.

Il a existé aussi au Maroc des ateliers de montage de voitures Renault, R 4 et R 12. Peut-être produisent-ils encore quelque chose. De même en Turquie et (Renault) en Iran (Peugeot). Mais les modèles fabriqués étaient (dans les années 1980-90) de si mauvaise qualité que les acheteurs leur ont préféré des voitures japonaises ou coréennes.
A propos de l'Egypte, les insuffisancs actuelles des pays arabes ne sont pas immémoriales. Les Egyptiens ont bâti les pyramides, mais aujourd'hui cet autre pays arabe, l'Algérie, fait construire les logements pour la population par des entreprises chinoises, ouvriers compris, alors que le taux de chômage est énorme dans le pays. La nomenklatura aurait-elle peur du "travail d'arabe" ? Ou bien souhaite-t-elle que la population émigre pour en recevoir les devises et peut-être exporter les nobles idéaux de l'islam.
"Oui, l'armée professionnelle est une grande Chance Pour la France."

Oui, d'autant qu'une part importante des nouveaux engagés sont des "cpf" (je crois même qu'il y a desormais des imams au sein de l'armée française... et s'il n'y en a pas encore, il y en aura bientôt).

Bien cher jmarc votre armée professionnelle sera de peu d'efficacité car, comme l'explique Virilio, la guerre classique et territoriale, à la Clausewitz (guerre entre nations, camp contre camp), est dépassée, et que la théorie de la défense anti-missiles a été en grande partie ridiculisée le 11 septembre. La menace n'est pas/plus là où on l'attendait. Et puis, si par malheur nous en arrivions à faire appel à cette armée professionnelle c'est que la France, la pauvre France, serait à deux doigts de rendre l'âme (car avant d'en arriver là on aura bien sûr tout essayé...).
«...alors que le taux de chômage est énorme dans le pays. »

Ah, c'est bien ce que dis. Souvenez-vous de la scène du cimetière, dans le pénible petit film. Le grand argument du Chance-pour-la-France face à la pauvre sous-chienne qui fleurissait ses tombes, c'est que « Vous connaissez le taux de chômage dans les quartiers ? » — l'implication étant que ce taux de chômage exceptionnel est la preuve absolue de l'injustice subie par les arabes et musulmans de France et l'effet direct du notoire racisme sous-chien. Mon hypothèse est que ce taux de chômage n'est que l'exact reflet des situations observées dans tous les pays arabes et musulmans, et spécialement au Maghreb. Les immigrés reproduisent exactement leurs sociétés d'origine, avec fort taux de chômage (et en effet qui serait tenté d'employer des gens qui se présentent comme des blocs de nocence virtuelle ou accomplie ?), rapide délabrement des lieux, promiscuité et incivilité, nettoyage ethnique à la première possibilité offerte...
D'autant que ces "cpf" de banlieues, à l'instar de leurs "refré" du "deblé", n'ont jamais été fichus de fabriquer un modèle d'automobile à essence !
Les jeunes algériens sont presque tous chômeurs
Le chômage touche 70% des jeunes

"Une explosion sociale se profile »
El Watan, 1 avril 2008
(mais ça n'est pas un poisson d'avril....)
L'Association algérienne pour la sauvegarde de la jeunesse (AASJ) appelle à l'organisation d'une rencontre nationale sur le phénomène du chômage.

Invité du forum hebdomadaire du quotidien El Moudjahid organisé hier à Alger, le président du bureau exécutif de cette association, Mechti Yacine, affirme : « Une telle rencontre s'impose pour apporter des solutions susceptibles de résorber le chômage des jeunes en Algérie. » « Une explosion sociale se profile à l'horizon. Il faut se pencher sur ce problème avant qu'il ne soit trop tard », déclare-t-il. Pour lui, la question du chômage qui touche 70% des jeunes devra être examinée selon les spécificités de chaque région du pays. « On ne peut pas donner des solutions globales à ce phénomène d'autant que chaque région d'Algérie a ses propres spécificités. Dans le cadre de la rencontre à laquelle nous appelons, nous devons sortir avec des propositions qui prennent en considération cette diversité. On doit élaborer une plate-forme de propositions pour réduire le taux du chômage chez les jeunes », explique-t-il en critiquant, au passage, l'opération 100 locaux commerciaux par commune. Selon lui, la répartition de ces locaux est « très mal effectuée » dans la mesure où dans certaines régions « il n'y a même pas de preneur ». « Il y a des régions où ces projets n'auront aucune rentabilité », enchaîne-t-il. Beaucoup de secteurs, dont l'agriculture, la jeunesse et des sports..., ne prennent pas, estime encore Mechti Yacine, en charge la jeunesse. « 50% du foncier agricole ne sont pas exploités et il n'y a aucun investissement. Dans le secteur de la jeunesse et des sports, on constate également un manque flagrant en matière de formation des jeunes », ajoute-t-il. Intervenant par la même occasion, Karima Guemmache, avocate et élue à l'APW d'Alger, abonde dans le même sens. Tous les secteurs, précise-t-elle, doivent s'impliquer pour proposer des solutions concrètes en faveur de la jeunesse. Pour cela, explique-t-elle, il faut d'abord définir « les causes qui font que le chômage de la population jeune devient de plus en plus inquiétant ». Le phénomène du désœuvrement est la résultante, selon elle, de l'échec scolaire, l'exode rural, l'absence d'insertion des jeunes dans le monde du travail et l'exclusion, dont souffre la jeunesse algérienne. Ce qui complique davantage la lutte contre le chômage est, ajoute-t-elle, « l'absence d'outil statistique en mesure de fournir des données fiables sur le phénomène »
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Madjid Makedhi
Super !, v'là d'la future immigration choisie...
03 janvier 2009, 14:10   Armée professionnelle
Justement, bien cher Pascal, cette armée maîtrise fort bien les techniques de guerilla urbaine, et dispose d'un équipement spécifique (sans verser dans le grotesque, des équipements à vision de nuit lui permettant d'attaquer la nuit alors qu'elle n'est pas vue par l'adversaire, des dispositifs de brouillage qui rendent totalement inopérant tout système de mobiles, un excellent système de communication).
Quand on pense qu'il à fallu plus de 3 semaines au gouvernement français pour "calmer" les "cpf-émeutiers" de 2005... car avant toute chose c'est une question de volonté politique (que nos dirigeants n'auront jamais), plutôt que de moyens techniques, fussent-ils les plus performants.
"Le phénomène du désœuvrement est la résultante, selon elle, de l'échec scolaire, l'exode rural, l'absence d'insertion des jeunes dans le monde du travail et l'exclusion, dont souffre la jeunesse algérienne. Ce qui complique davantage la lutte contre le chômage est, ajoute-t-elle, « l'absence d'outil statistique en mesure de fournir des données fiables sur le phénomène »."

On parle de quel pays, là ? L'exclusion, dont souffre la jeunesse algérienne : en Algérie ?
Mais oui, il s'agit bien de l'Algérie. Les jeunes sont "exclus" du marché du travail plus que les autres catégories selon El Watan.
Certes, certes, mais avouez que l'expression "l'exclusion dont souffre la jeunesse algérienne (en Algérie)" laisse pantois et ouvre des abîmes de plusieurs ordres.
Je pense que la sociologie française fait aussi des ravages à l'étranger...
Non, c'est qu'avant de nous les envoyer ici on les prépare, là-bas, à ressentir l'exclusion.
Quoi vous niez l'influence de nos théories universelles ?
Les Pieds- noirs ironisaient volontiers sur ce qu'ils appelaient "le travail arabe", le plus souvent bâclé, ni fait ni à faire. Mon beau-père, vieux Pied-noir, assurait que les musulmans n'étaient ni ne seraient jamais capables de fabriquer ne serait-ce qu'une épingle à cheveux. La réalité semble lui donner raison. Pourtant s'il y a, aujourd'hui, un peuple obsédé par le désir d'être considéré comme digne d'admiration, qui enrage de voir la Chine, l'Inde, Taïwan, lui damer le pion , sans parler du Japon, c'est bien le peuple arabe. Comment se fait-il alors, que malgré les fabuleuses richesses dont il dispose, il soit à ce point si peu capable de produire le moindre objet manufacturé, le moindre bâtiment, le plus petit monument digne de ce nom , même quand il s'agit des symboles les plus marquants de sa civilisation ? Je pense , par exemple, à cet "Alhambra" qu'un chef d'émirat pétrolier veut faire reconstruire à l'identique en plein désert. Il me semble que s'il y avait une entreprise par excellence où il y allait de la fierté arabe à confier le projet à un Arabo-musulman , c'était bien celle-là. Hé bien, pas du tout ! c'est à un français qu'il est fait appel. De même pour toutes les mosquées ostentatoires construites un peu partout dans le monde arabo-musulman. Elles ne sont jamais l'oeuvre de concepteurs, d'architectes, de maîtres d'oeuvres arabo-musulmans mais occidentaux ou, parfois, asiatiques. Et quand par hasard il arrive que l'on connaisse l'auteur de certains ouvrages d'art importants du monde arabo-musulman d'hier ou d'avant-hier, on apprend qu'il n'est jamais arabe et très rarement musulman, sauf s'il s'est converti in extrémis par opportunisme ou de force, comme le montre, par exemple, le livre du prix Nobel serbe : "Un pont sur la Drina", ou le fameux architecte Sinan, d'origine grecque chrétienne, converti de force à l'islam.
Peut-être parce-que les arabes ont été beaucoup des populations nomades ce qui ne prédispose guère à l'architecture et à la technologie ? De cette même caractéristique pourrait découler leur réputation de grande capacité en matière commerciale.
Je crois que pour parvenir à l'excellence il faut beaucoup de modestie.
"Je crois que pour parvenir à l'excellence il faut beaucoup de modestie."

En effet, et c'est une qualité qui manque cruellement aux arabo-msulmans, de même que la capacité à l'autocritique.
Mais ce que dit Ostinato, n'est pas faux non plus. L'islam, religion inventé par un bédouin pour des bédouins, prolonge éternellement la mentalité nomade même chez les personnes sédentarisées depuis des lustres.
Chères Cassandre, Ostinato, revenons à ce fort paradoxe: il est des dizaines de peuples sur la planète qui, encore en 2008, arrivent à vivre des ressources de leur sol (Brésil, Australie, Sud des Etats-Unis, Pérou, Argentine) et de leur domaine maritime. Or il n'en est qu'un seul qui grâce à Dieu (et grâce à nous), fait plus qu'en vivre en allant jusqu'à s'enrichir des ressources naturelles de son sous-sol -- le peuple arabe, dans son croissant dit fertile. Dès lors il n'est plus d'excuse de bédouinage et de déterritorialisation puisque nos fameux nomades essentiels sont les groupes humains, stricto sensus, les plus dépendants du sol qui soient, ceux existant le plus en dépendance de la terre, comme dirait Francmoineau, puisque seuls à s'en enrichir.

Dès lors l'argument du bédouin pauvre et libre qui ne saurait s'apesantir ni perdre son temps à la discipline technique ou à l'architecture ne tient pas debout. Ces gens sont les seuls à dépendre à CENT POUR CENT des richesses du sol ET des humains qui leur en achètent, leur en exploitent le produit. Le paysan auvergnat d'antan, celui actuel du Brésil ou du Niger, s'il a la chance de vivre des produits du sol et d'en commercialiser une partie, ne dépend à peu près jamais exclusivement de ce que donne le sol non plus que de la vente en intégralité de ces produits à l'export. Toutes les industries nationales du monde transforment pour le compte de la nation et la nation consomme au moins une partie de la production de ces industries, or ce n'est pas le cas chez les arabo-musulmans qui sont un peuple doublement dépendant: du sol qui leur donne sa manne noire et du reste du genre humain, prêt à mourir, à tuer pour cette manne. Cette folie, ce paradoxe économique inexcusable ne va pas durer parce qu'il ne peut durer. Autre bonne nouvelle. La deuxième de l'année encore très jeune.
Il faut compter avec le temps long M. Francis...et ne pas confondre "excuses" et explication partielle.
03 janvier 2009, 22:05   Celui actuel
Enfin, Francmoineau, faites quelque chose !
04 janvier 2009, 10:29   Re : Celui actuel
Cher Francis, là, vous maniez le sophisme. Bien sûr qu'ils dépendent à 100 pour cent de leur sol, mais pas de leur travail. Ils ne mettent pas ou très peu la main à la pâte, si j'ose m'exprimer ainsi. Ils se contentent d'empocher les bénefices d'un produit dont la découverte et les techniques d'extraction reviennent à d'autres qu'eux, et probablement, l'exploitation aussi. Il s ne font même pas l'effort, ne serait-ce que pour l'honneur, de chercher la moindre amélioration technique dans ce domaine. Ce sont des rentiers qui vivent du travail des autres, exactement comme l'ont toujours fait les peuples nomades, sauf que , aujourd'hui, ils n'ont plus besoin de la guerre pour ça.
04 janvier 2009, 10:44   Re : Celui actuel
Les monarchies du Golfe, rendues obèses par leurs épais matelas de pétrodollars, ne fabriquent absolument rien. Tout est importé, à commencer par la main d'œuvre : toutes ont des taux d'immigrés dépassant les 50%, immigrés soigneusement cantonnés dans le rôle de travailleurs étrangers admis à résider à titre strictement provisoire. Ceux de ces pays qui pensent le plus sérieusement à l'après-pétrole observent le cas de Dubaï qui est déjà entré dans cette ère, ses ressources pétrolières étant à peu près épuisées. L'émirat est pour l'instant resté prospère car les capitaux ont servi à construire une sorte de Disneyland associé à un gigantesque bazar de boutiques de marchandises détaxées, le tout reposant sur un nœud de communications aériennes fournissant la clientèle de passage. C'est évidemment fragile et, surtout, on voit mal cette solution se généraliser à toutes les monarchies arabo-pétrolières. Seule l'Arabie Saoudite possède une alternative solide au pétro-dollars : les hadji-dollars. Dores et déjà, les millions de pélerins, qui dépensent là-bas des fortunes, rapportent presqu'autant que le pétrole.
04 janvier 2009, 10:46   Re : Celui actuel
"les groupes humains, stricto sensus, les plus dépendants du sol qui soient, ceux existant le plus en dépendance de la terre, comme dirait Francmoineau"

Ah ? Je dirais ça, moi ?
04 janvier 2009, 10:54   Ceux existant
Pauvre petit oiseau... Ça c'est un coup bas...
Appeler le perdreau de l'année, comme dirait Alexis, "pauvre petit oiseau", en voilà un autre de coup bas.
04 janvier 2009, 11:29   Comme dirait l'autre
Magnifique coup à trois bandes, cher Francis ! et ce petit effet rétro !
Des amis musiciens de jazz sont allés faire une tournée de concerts en Arabie Séoudite pour les occidentaux qui exploitent le pétrole. Ils m'ont décrit la mauvaise grâce avec laquelle ils ont été accueillis par les douaniers arabes. Ces derniers leur ont tout simplement envoyé leurs papiers à la figure après vérification.
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