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Ne peut-on plus rien dire ?

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
02 janvier 2009, 22:31   Ne peut-on plus rien dire ?
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"Valeurs actuelles".

Les nouvelles censures
On ne peut plus rien dire

Laurent Dandrieu , le 02-01-2009


Procès, pétitions, concerts d’indignation, appels à la vigilance : difficile aujourd’hui d’exprimer une pensée forte sans s’exposer à ces formes subtiles de censure qui jouent sur l’intimidation et la peur. L’actualité en fournit des exemples à un rythme incessant.

On peut plus rien dire : en 2005, le titre de la chanson de Didier Bourdon, qui, avec les Inconnus, avait quinze ans auparavant donné de salvateurs coups de pied dans la fourmilière du politiquement cor­rect, avait sonné comme une évidence. Depuis, les choses ne se sont pas améliorées. La liberté de parole semble se rétrécir comme une peau de chagrin, soit en raison d’une pénalisation du débat (lire aussi en page 52 l’article de Frédéric Valloire sur les lois mémorielles), soit parce que la parole libre, comme nous l’explique Jean-François Kahn (lire notre entretien page 10), devient scandaleuse à force d’avoir perdu l’habitude de l’entendre, soit parce que les clercs de l’idéologie dominante, comme l’expérimente quotidiennement Éric Zemmour (lire notre entretien page 13), manient avec un talent consommé l’art de l’intimidation morale.


Du coup, soit on pense comme tout le monde parce qu’on a oublié qu’il est possible de penser autrement, soit on se cache, par crainte du ridicule ou par peur : c’est ainsi que tel grand comédien, dont on imaginait que sa renommée le mettrait à l’abri des pressions, laisse entendre à demi-mot qu’il juge ridicule l’agit-prop des intermittents du spectacle, mais ne veut surtout pas qu’on l’écrive : « Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Vous voulez que je me fasse massacrer ? »

Il n’est pas jusqu’aux bouffons du roi qui en perdent leur insolence. Certains sketches de Pierre Desproges, à les réécouter vingt ans après, semblent avoir été prononcés sur une autre planète, où l’on ne vivrait pas en permanence, comme sur la nôtre, dans la hantise de franchir une invisible ligne jaune, d’autant plus redoutable qu’on ne sait pas trop qui l’a fixée, ni où elle se trouve. Un sketch des Inconnus comme les Envahisseurs, qui en 1991 avait fait rire la France entière, serait certain aujourd’hui de déclencher la fureur des ligues de vertu. Didier Bourdon en convient : « On aurait des difficultés à refaire certains sketches des Inconnus aujourd’hui. On ne nous l’interdirait pas directement, mais on nous ferait comprendre avant que ça n’est peut-être pas le bon moment, qu’on pourrait peut-être faire ce sketch plutôt dans une prochaine émission… Il y aurait des conseils “amicaux”. Le problème avec le politiquement correct, c’est qu’il n’est jamais tout à fait dénué de fondement : on vous dit “En ce moment, il vaut mieux éviter de heurter telle ou telle sensibilité”, etc. Même au cinéma, si on voulait tourner une comédie un peu corrosive, on aurait certainement du mal à trouver le financement. »

Si les humoristes ont du mal à plaisanter, intellectuels, penseurs, journalistes et hommes politiques sont évidemment soumis à des contraintes bien plus pressantes. L’actualité des dernières années ne manque pas d’exemples de ce rétrécissement de la liberté de parole, toujours sous couvert d’humanisme, de respect et de tolérance. Passage en revue, arbitraire – et, bien évidemment, très loin d’être exhaustif.

L’affaire Gouguenheim, ou quand la pétition remplace la discussion. Après Olivier Pétré-Grenouilleau, traité de « complice des négriers » et de « négationniste » et victime d’un « harcèlement moral » selon Françoise Chandernagor, pour avoir écrit que l’esclavage fut aussi pratiqué par les Africains et en terre d’Islam, c’est au tour d’un autre paisible historien, Sylvain Gouguenheim, de tâter de la diabolisation. En 2008, ce professeur d’histoire médiévale publie aux éditions du Seuil Aristote au mont Saint-Michel, un livre consacré aux « racines grecques de l’Europe chrétienne ». Il y prend savamment à rebours la thèse communément rabâchée selon laquelle l’Occident n’aurait sauvé son héritage antique que grâce aux Arabes et revalorise le rôle de Byzance et des moines occidentaux. La thèse, qui n’est pas neuve, aurait dû susciter le débat. C’est l’invective qui en tint lieu. Le Monde, qui avait d’abord rendu compte favorablement d’un livre « précis, argumenté, fort courageux », fait machine arrière en relayant « l’émotion d’une partie de la communauté universitaire » devant un travail dicté « par la peur et l’esprit de repli ». Suivent deux pétitions de confrères, qui accusent Gouguenheim de « racisme culturel » et de révisionnisme. Télérama dénonce ses « thèses islamophobes » ; sur Internet, on lui prête des liens fantasmatiques avec l’extrême droite… Conclusion de Max Gallo : « Dès lors que l’on n’est pas tout à fait d’accord avec la doxa, avec ce qui règne, même quand on est un médiéviste indiscutable, il devient dangereux de faire de l’histoire. » Et plus encore d’émettre un jugement critique sur Mahomet, comme l’a expérimenté le philosophe Robert Redeker, contraint à vivre dans la clandestinité depuis le 21 septembre 2006, deux jours après avoir publié dans le Figaro une tribune où il qualifiait le fondateur de l’islam de « maître de haine ». À coups de menaces de mort, les islamistes ont semblé vouloir lui donner raison.



Patrick Iafrate
Catholiques anonymes, ou l’opinion interdite. Thierry Bizot le confessait récemment dans son livre Catholique anonyme (Seuil) : « Bien des fois, j’ai été jusqu’à renier mon appartenance à cette religion qui a bercé mon enfance ; je m’en suis même ouvertement moqué, avec ironie. » Dans le secteur de la communication et de la télévision où officie ce producteur, il ne fait pas bon se dire catholique : « Dans le milieu dans lequel je vis, un catholique est ridicule, grotesque, risible, naïf, coincé […] il a les idées courtes et les ongles sales. » Et dans le débat public, quand vous êtes communiste, libre-penseur, anticlérical, partisan du relativisme moral ou de la société sans Dieu ni maître, il est parfaitement légitime d’exprimer vos opinions, et de les laisser vous dicter vos prises de position publiques : ça s’appelle alors “être fidèle à soi-même”. Si vous êtes chrétien, vous devez garder cette opinion pour vous, et en aucun cas tenter de “l’imposer aux autres” – ainsi François Bayrou, refusant de « mélanger » son engagement politique et son engagement chrétien, confine-t-il le second à la sphère privée. L’affaire Vanneste, ou l’art de transformer une opinion en délit. En décem­bre 2004, un amendement à la loi instituant la Halde (Haute autorité de lutte ­contre les discriminations et pour l’égalité) visait à renforcer la protection des homosexuels. Refusant de voter ce texte qui risquait d’assimiler toute critique d’un comportement homosexuel à de l’“homophobie”, le député CNI Christian Vanneste déclarait en janvier 2005 que l’homosexualité est un comportement « moralement inférieur » (terme qu’il regrettera par la suite) à l’hétérosexualité parce que ne contribuant pas à la survie de l’espèce humaine. Attaqué par diverses associations homosexuelles, et devenu une sorte d’incarnation médiatique de l’intolérance rétrograde, il est condamné en première­ et deuxième instance pour “injures en raison de l’orientation sexuelle”. Condamnation annulée en novembre 2008 par la cour de Cassation, qui estime que ses propos n’ont pas dépassé « les limites de la liberté d’expression ». Sur le site Mediapart, Robert Ménard et Pierre Veilletet dénoncent le « néo-pharisaïsme » des bonnes consciences qui « se seraient mieux accommodées d’un recul de la liberté d’expression que du soupçon d’avoir manqué à la cause anti-homophobe ». Déplorant ce jugement, Jacques Lizé, président de SOS Homophobie, une des associations plaignantes, a d’ailleurs déclaré qu’il ne va pas « dans le sens de l’Histoire ». Christian Vanneste continue à mettre en garde contre le terme “homophobie”, dont le flou artistique laisse la porte ouverte à toutes les censures.

Quand la justice poursuit les cigares dans les médias. Inoubliable pour son rôle de postier en chef dans Bienvenue chez les Ch’tis, Kad Merad est amateur de cigares. Dans une interview à un magazine spécialisé, il a ainsi raconté qu’il appréciait « le cigare à l’apéro ». Grave erreur : la cour d’appel de Paris vient de condamner la publication à payer 5 000 euros de dommages et intérêts à l’association Droits des non-fumeurs pour “publicité directe ou indirecte en faveur du tabac”. Le journal avait eu le tort, selon la cour, d’associer le tabac « à une image positive, celle d’un acteur connu de cinéma ». Connaissant l’activisme judiciaire des modernes ligues de vertu, on voit mal comment ce type de jugement ne s’élargirait pas désormais au vin et à l’alcool. Il risque d’être bientôt impossible, sous peine

de poursuites, d’avouer dans la presse qu’on aime le gevrey-chambertin ou les armagnacs hors d’âge. Et pourquoi ne pas traquer aussi les amateurs de religieuses au chocolat, dés lors qu’on exhorte sans cesse les Français à ne pas manger « gras, salé, sucré » ? Dans la presse, la publicité aussi doit se plier au politiquement correct. Ainsi la marque de jeans Diesel a-t-elle été rappelée à l’ordre pour avoir osé représenter des personnages bronzés et souriants dans des paysages urbains transformés par le réchauffement de la planète (la tour Eiffel cernée de palmiers, etc.). Inadmissible aux yeux du très officiel Bureau de vérification de la publicité, pour qui « cette campagne banalise, voire relati­vise, le thème du changement climatique et va à l’encontre des nombreux efforts de mobilisation citoyenne engagés par les pouvoirs publics ». Un courrier a été aussitôt envoyé à la marque pour qu’elle renonce à sa campagne.

Éric Zemmour et les minorités invisibles. Comme Alain Finkielkraut après son interview au journal israélien Haaretz le 19 novembre 2005, où il se moquait de l’équipe de France de football censément “black-blanc-beur” mais « en réalité […] “black-black-black” », Éric Zemmour devra-t-il présenter ses excuses ? En affirmant, le 13 novembre 2008 sur Arte, qu’« évidemment », « les races existent », il a suscité l’indignation bruyante de ceux qu’il nomme « les professionnels du choquage […] qui font du maccarthysme de gauche ». Le Cran menace de saisir la justice, le Mrap ­alerte le CSA « au sujet des dérapages incessants de M. Zemmour ». Va-t-on interdire Zemmour de télé ?

De “diversité” en “technicien de sur­face”, le vocabulaire sous surveillance. Finis les balayeurs, les mendiants, les handicapés, les voyous : bienvenue aux techniciens de surface, aux SDF, aux personnes à mobilité réduite, aux “jeunes”. Adieu les Noirs, les Jaunes et les Arabes, tous fondus dans ce grand melting-pot des “personnes issues de la diversité” – comme si le fait de nommer l’origine de quelqu’un revenait à lui manquer de respect. Le syndicat des bouchers n’a pas manqué de se ­plain­dre, à l’occasion d’on ne sait plus quel fait divers sanglant, que les médias parlent d’une “boucherie”. Le respect des personnes et des communautés se marie mal avec celui du vocabulaire – et l’on sait bien que la censure du vocabulaire débouche toujours sur une cen­sure de la pensée. À force de ne plus donner aux choses leur vrai nom, on finit par ne plus les voir comme elles sont. Et c’est parce que nous ne sommes plus ca­pables de regarder la mort, comme le soleil, en face, que plus personne n’est, jamais, en danger de mort : c’est seulement le “pronostic vital” qui, lui, est “engagé”.

L’homme contre la Planète, ou le scientifiquement correct. C’est une affaire entendue : la responsabilité quasi exclusive de l’activité humaine dans le réchauffement climatique serait une vérité incontestable, unanimement partagée par la communauté scientifique. La Vérité qui dérange, exposée par le Nobel de la paix 2007, Al Gore, est devenue une vérité officielle. Dans Et si la Terre s’en sortait toute seule ?, le journaliste météo Laurent Cabrol relève : « Je cherche les radios ou les télés qui émettent, ne serait-ce que quelques secondes, des réserves sur les infos qu’elles donnent à propos du réchauffement. » Les opposants, fussent-ils scientifiques, sont traités en hérétiques. Claude Allègre, pourtant géochimiste, en a fait l’expérience : après avoir exposé son scepticisme dans l’Express du 21 septembre 2006, il s’est vu taxer, entre autres amabilités, de « négationnisme écologique ». Dans son livre Ma vérité sur la planète, publié en 2007 (Plon), il a dénoncé une « secte verte » dont la méthode est la peur. Opinion qui est aussi celle du président tchèque Vaclav Klaus, auteur en 2007 de Pour une planète bleue (pas verte) dans lequel il dénonce un « dogme trompeur », et par l’ancien chef du gouvernement espagnol José María Aznar, qui a dénoncé une théorie « scientifiquement dis­cutable » érigée en « nouvelle religion ».

Kleber Haedens, ou hors du centre point de salut. En décidant de donner à un collège le nom de l’écrivain Kleber Haedens, le maire UMP de La Garenne-Colombes, Philippe Juvin, ne s’attendait sans doute pas à créer la polémique. Haedens n’avait-il pas reçu le prix Interallié 1966 pour l’Été finit sous les tilleuls, et le Grand Prix du roman de l’Académie française en 1974 pour Adios ? Mais il fut aussi secrétaire de Charles Maurras pendant la guerre. Il n’en fallait pas plus aux représentants locaux du MoDem pour hurler au scandale, au prétexte qu’un écrivain donnant son nom à un collège doit être « irréprochable du point de vue des valeurs républicaines » (critère qui obligerait à rebaptiser une bonne partie des lycées et collèges, ni Montaigne, ni Racine, ni même Henri IV ne semblant avoir été des républicains farouches). Venu poser la première pierre du collège, Jean

d’Ormesson leur a répondu dans les ­colonnes du Figaro : « La littérature se moque bien de la politique […] Contre la bêtise et l’intolérance, je suis du côté du stalinisme, de l’anarchie, du trotskisme et de l’Action française. »

Ronsard, ou quand la littérature ­offense les seniors. En 2007, des plaintes déposées contre le “racisme” de Tintin au Congo décidaient un éditeur américain à renoncer à publier le livre… La même chose arrivera-t-elle bientôt à Ronsard ? Un rapport de la Halde, daté du 6 no-vembre 2008, se penchait sur les “Stéréotypes et discriminations dans les manuels scolaires”. Après nous y avoir appris que le simple fait de représenter un jeune homme qui « aspire au ­mariage avec une femme et à une famille hétéroparentale » constitue un odieux stéréotype « hétérosexiste », et déploré qu’on n’évoque pas les comportements homosexuels dans l’étude de la reproduction du rat, les auteurs, avec leur imperturbable sérieux, attirent l’attention sur les manuels de français : « Le poème de Ronsard Mignonne allons voir si la rose est étudié par tous les élèves. Toutefois, ce texte véhicule une image somme toute très négative des seniors. Il serait intéressant de pouvoir mesurer combien de textes proposés aux élèves présentent ce type de stéréotypes, et chercher d’autres textes présentant une image plus positive des seniors pour contrebalancer ces stéréotypes. » Sans doute faut-il se dépêcher d’en rire, car il se pourrait que nous ne tardions pas à devoir en pleurer.
02 janvier 2009, 22:35   Re : Ne peut-on plus rien dire ?
Devant Ronsard la Halde n'est qu'une petite crotte de rien du tout et elle le sait.
Apparemment les défenseurs de la liberté de parole veulent surtout l'affranchir de la syntaxe :

« ... la parole libre, comme nous l’explique Jean-François Kahn (lire notre entretien page 10), devient scandaleuse à force d’avoir perdu l’habitude de l’entendre... »

M. jmarc, heureusement, va sans doute nous expliquer qu'il s'agit là d'un merveilleux exemple d'invention verbale anacoluthique contemporaine, et il aura l'appui enthousiaste de Me Corto.
03 janvier 2009, 01:04   Faute de grammaire
Bien cher Maître, la tournure citée de M. Kahn est totalement fautive, car constituant une anacoluthe quadratique, ou double-anacoluthe.


On ne saurait en effet dire :

« ... la parole libre, comme nous l’explique Jean-François Kahn (lire notre entretien page 10), devient scandaleuse à force d’avoir perdu l’habitude de l’entendre... »


Mais bien :

« ... la parole libre, comme nous l’explique Jean-François Kahn (lire notre entretien page 10), devient scandaleuse à force d’avoir perdu l’habitude de s’entendre... » (anacoluthe simple).


Anacoluthiquement vôtre,


jmarc




Par ailleurs, quand je lis que des personnes sont favorables au "cigare à l'apéro", et en font l'apologie, je trouve qu'une simple amende est une répression trop douce. C'est le pal (non, à vrai dire, cela commencerait trop bien), non le bûcher qui doit attendre de pareils monstres !

Le cigare à l'apéritif ! pire encore, "à l'apéro" ! on aura tout vu !
03 janvier 2009, 01:24   Ne plus rien dire
Il est bien entendu évident qu'autrefois on pouvait tout dire et qu'on disait tout.

Je me souviens de la télévision de 1970, avec sa grande liberté d'expression et son extrême pluralité.

Idem, des déboires du "Condé", de RAS et de "La Religieuse".

Idem des déprogrammations en cascade des émissions pouvant parler de l'homosexualité (et du fait que l'homosexualité était toujours représentée par le couple, si j'ose dire, Jean-Louis Bory / Roger Peyrefitte, ni plus, ni
moins, et systématiquement flanqués d'un prêtre et d'un médecin).

Idem des descentes de police dans les lieux où la Chose Innomable était commise, si toutefois ces lieux n'étaient pas chers.

Idem des secrets de famille.

Idem du fait que l'inceste n'existait pas, et du fait que le viol n'existait pas non plus, car c'étaient des salopes de toute façon.

Idem du fait que l'avortement n'existait pas, et puis "c'étaient des affaires de femmes".

Idem du fait qu'on ne parlait pas de pronostic vital, puisqu'on mentait aux malades atteints de maladies mortelles, et de toute façon c'était pour leur bien.

Idem des "rue Thiers" qui furent débaptisées.

Idem du Général s'opposant à certaines candidatures.


Il est fort dommage que cette période de liberté, de libre expression générale soit disparue et qu'une chappe de plomb y ait succédé.
Utilisateur anonyme
03 janvier 2009, 10:53   Re : Ne peut-on plus rien dire ?
Quand la justice poursuit les cigares dans les médias.

Et avant de s'y livrer, faudra-t-il déclarer sur l'honneur, à l'instar de qui vous savez "Ceci n'est pas une pipe" ?
Utilisateur anonyme
04 janvier 2009, 00:22   Re : Ne plus rien dire
Merci de cet utile rappel, cher jmarc. Mais, entre les pessimistes obsessionnels qui se fouaillent les chairs à chaque minute d'un présent détesté, dans l'illusion idéalisée d'un passé qui n'a jamais été, et les contempteurs, pas forcément avisés, de l'anacoluthe dite "contemporaine", serez-vous entendu ?
Je commence à en douter. Ne plus rien dire, en effet.
04 janvier 2009, 17:30   Pessimisme
C'est cela, bien cher Corto, qui me pousse justement à intervenir : certes, il y a des choses qui se dégradent, et elles sont nombreuses. On ne peut cependant pas dire qu'il n'y a pas eu quelques avancées.
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