On vous parle
échelle, Professeur Phix. La biosphère est une portion infime, une pellicule, comme vous l'évoquez justement, qui a été très gravement perturbée par l'activité anthropique, quelles qu'aient pu être par ailleurs l'activité solaire ou tellurique, lesquelles se situent à une autre échelle.
Il n'est pas concevable,
il n'est pas scientifique, de supposer que les perturbations subies par cette pellicule n'aient pas d'incidence sur son statut, sa stabilité relative léguée à l'humanité depuis ses origines, et ce, répétons-le,
quels que soient les facteurs externes, solaires et telluriques, ayant une influence sur elle.
Les zones urbaines dans cette pellicule sont en extension croissante; or l'on sait, par des relevés de températures simples, que les zones urbaines sont plus chaudes que les zones rurales, dans ces conditions, veuillez si vous le pouvez, nous expliquer comment la température globale de cette pellicule ne tendrait-pas à s'élever indépendamment des facteurs externes que vous signalez ?