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Pensée de Pierre Dac

Envoyé par Virgil Waldburg 
21 janvier 2009, 12:00   Pensée de Pierre Dac
Pierre Dac, héros des deux guerres, eut ce mot prémonitoire :
"Si la France n'était pas ce qu'elle est, c'est-à-dire la France, tous les Français seraient des étrangers."
Nous y voilà !
Utilisateur anonyme
21 janvier 2009, 15:27   Re : Pensée de Pierre Dac
La même vérité pour d'autres pays européens, comme les Pays-Bas qui viennent de poursuivre en justice Geert Wilders.
Le parti des traîtres grossit.
21 janvier 2009, 15:36   Re : Pensée de Pierre Dac
Pour illustrer la déliquescence en cours je remets en ligne deux petits contes sur l’Air du Temps que les anciens liseurs connaissent déjà.

Conte «francais»
Des personnes immigrent vers un autre pays dans lequel on leurs offre des conditions de logement, d’alimentation, de soins médicaux et de scolarité d’un niveau inconcevable dans les pays d’où ils viennent. Il n’est pas rare que tous ces avantages qui pour les autochtones ne s’obtiennent qu’en travaillant dur, leurs soient fournis gratuitement. Dans le pays d’accueil ces immigrants prennent part à des émeutes au cours desquelles ils saccagent des biens et mettent la vie de personnes en danger. Pour justifier ces désordres dans le pays vers lequel ils sont venus sans y être invités les nouveaux arrivants déclarent qu’ils souffrent de pauvreté et de misère sociale.
Les dirigeants du pays d’accueil acquiescent aux désidératas des émeutiers et s’empressent de leurs accorder encore plus d’avantages sociaux.

Conte «américain»
Un ami américain me raconte l’histoire suivante. N’appréciant que modérement les programmes proposés par les chaines de télévision il évite autant que faire se peut de perdre son temps devant son téléviseur. Néanmoins il allume une fois par jour son appareil de TV pour prendre connaissance des dernières nouvelles et des prévisions météologiques.
Pendant ce court laps de temps il n’est pas rare qu’il soit obligé d’ingurgiter des clips publicitaires diffusés par le gouvernement fédéral et ses affidés. Ce matin là il doit subir un clip produit par une Association spécialisée dans la lutte contre les discriminations et le racisme. Pour faire vite les protagonistes de ce petit drame sont d’une part des étrangers en train de téléphoner et à la recherche d’un appartement à louer et parlant bien sûr avec de lourds accents étrangers et d’autre part la loueuse - une desouche cad une femme américaine blanche (anglo) à la voix désagréable qui leur explique que le logement a été entretemps loué. Ensuite on voit un autochtone – homme blanc bien de sa personne - portant le nom de Wellington (ce nom fait apparemment bien rire les américains car il sonne comme un gag ) téléphonant à son tour et se renseignant sur la disponibilité de cet appartement et auquel notre desouche de femme annonce aimablement qu’il peut bien sûr tout de suite emménager. Le clip finit par le rappel aux étrangers que les services de l’administration fédérale se tiennent à leur disposition pour les aider à poursuivre tout acte discriminatoire perpétré par des desouches.
La remarque finale de mon ami: a-t-on jamais vu dans l’histoire l’exemple d’un peuple qui aurait payé pour promouvoir sa propre servitude et son propre déssaisissement?
Utilisateur anonyme
21 janvier 2009, 16:17   Re : Pensée de Pierre Dac
Rome ...
( En fait on paye pour éviter d'avoir à faire des sacrifices dès maintenant, et après moi le déluge.)

(Je vous ai répondu aussi dans le sujet sur les voeux Rogémi, je ne sais pas si vous l'avez vu)


Dans l'émission C dans l'air, un maire tenait ces propos extraordinaires : " en fait l'ecole et la cantine des sans papiers, il faut bien les payer, donc ce sont les classes moyennes de ma commune qui les payent " voulant dire par là que l'Etat ne fait rien ;
et ce même maire s'offusquait aussi que l'on arrête les parents sans papiers pas loin de l'école.
Il n'avait pas bu, non.
Mais bon, si ce n'était que l'école, il y a toujours de l'espoir avec l'école,
mais 30% du coût des mosquées surtout, qui lui n'apporte absolument rien, sauf aux ennemis de la France.
Utilisateur anonyme
21 janvier 2009, 17:06   Re : Pensée de Pierre Dac
A l’occasion de ce premier commentaire, qu'il me soit permis d'adresser par la magie des câbles et des ondes, depuis le quartier de la Concorde à Paris, mes plus vives salutations à tous les lecteurs et membres de ce forum de si grandes sagesse et exigence.

L’exemple du conte américain censé illustrer les méfaits de la politique de diversité à tout crin me laisse un peu perplexe.

Tout le monde (au moins ici) en est convaincu, réclamer plus d’élus ou de fonctionnaires « issus de la diversité » est aussi déplacé que de réclamer plus des mêmes ayant tel groupe sanguin ou mesurant moins de x centimètres.

On ne voit pas le rapport et il ne devrait pas y en avoir : la République doit élire ses représentants et recruter ses agents uniquement en fonction des qualités et compétences démontrées ou supposées des candidats.

Mais il en va tout autrement concernant la location d’un appartement : les qualités attendues d’un locataire doivent-elles être autre chose que le respect scrupuleux du contrat (de location) ?

De la même façon, n’est-on pas légitime à répondre au mari qui réclame une femme médecin (exclusivement) pour accoucher son épouse, que les qualités attendues d’un médecin sont uniquement la possession du diplôme et le respect scrupuleux du code de déontologie ?

Même raisonnement pour la femme qui réclame des horaires particuliers pour la piscine, la mettant à l'abri du regard des hommes etc...

Prenons garde à ce que les mauvais arguments ne chassent les bons...
21 janvier 2009, 19:16   Re : Pensée de Pierre Dac
Citation
Mais il en va tout autrement concernant la location d’un appartement : les qualités attendues d’un locataire doivent-elles être autre chose que le respect scrupuleux du contrat (de location) ?

Vous plaisantez j'espère car j'ai, en tant que propriétaire, le droit de choisir qui bon me semble et le respect scrupuleux d'un contrat de location n'est pas le maximum mais le minimum qu'on a le droit d'attendre d'un locataire.

Je ne vois pas pourquoi une loi m'imposerait un locataire dont la tête ne me reviendrait pas.

Le scandale est qu'un citoyen de race caucasienne n'a aucun recours auprès d'aucune HALDE en cas de refus venant d'un propriétaire et croyez-moi il y a des millions de bons francais de souche à qui on a refusé une location pour les raisons les plus arbitraires.
Utilisateur anonyme
21 janvier 2009, 21:37   Re : Pensée de Pierre Dac
Je ne comprends pas bien votre propos Rogemi.
La liberté du propriétaire de choisir à sa convenance son locataire existe en principe bien entendu et personne ne la conteste (il n'est pas interdit de préferer louer sa chambre de bonne à une petite étudiante de province à forte poitrine, plutôt qu'à un nord-africain trapu et velu, ou le contraire si vous préfèrez...héhéhé).
Mais d'abord cette liberté doit s'exercer "avec tact et mesure" et peut dans certain cas tomber sous le coup de la loi (vous ne pouvez pas mettre dans l'annonce : "africains s'abstenir" sinon couic, vous êtes bon comme la romaine et Louis Schweitzer ne vous ratera pas).
Vous ne pouvez pas le dire non plus, ni le laisser entendre.
Vous n'êtes donc pas complètement libre de choisir.
Personnellement, cette législation là me paraît inspirée par un bon principe visant à préserver l'ordre social (cet ordre là vaut-il mieux qu'un désordre ? je vous laisse le soin de répondre), et ce même si je préfère la petite bretonne au tunisien musclé.
Notez au passage qu'il y a de plus en plus des seconds et de moins en moins des premières (c'est comme les nourrices du Morvan, maintenant à Château-Chinon il y a le premier et le plus important établissement d'enseignement supérieur des sciences islamiques en Europe à ce jour, l'IESH, bref).
Autre chose est que le quidam exogène soit ou non en situation régulière, mahométant, traficant, etc... dans ce cas la loi doit s'appliquer avec fermeté (ne cherchez pas ce que ça veut dire, le dernier exemple de "loi appliquée avec fermeté" en France remonte aux années 50, certains "forumeurs" s'en souviennent-ils ?).

Mais là où j'ai du mal à vous suivre, c'est que vous vous plaignez en même temps des exigences imposées à des candidats locataires caucasiens (mais pas seulement je présume) par certains méchants propriétaires.

Pas très logique avec votre propos précédent non ?

Sur le fond, notez bien que sur cette question comme de nombreuses autres, ce sont les "bons principes" du droit qui nous conduisent à un monde que l'on peut qualifier par certains côtés d'atroce...

J'aurais préféré une vraie invasion, avec l'armée et tout...
Utilisateur anonyme
21 janvier 2009, 21:56   Re : Pensée de Pierre Dac
Bien d'accord avec Rogemi mais convenons qu'aujourd'hui, la règle, c'est de nous imposer des têtes qui ne nous reviennent pas.
21 janvier 2009, 23:27   Re : Pensée de Pierre Dac
Citation
cet ordre là vaut-il mieux qu'un désordre
Cher(e) Agrippa,
En voulant mettre de l'ordre là où il devrait laisser les gens s'arranger entre eux l'Etat pour des raisons bassement électorales (les locataires sont plus nombreux que les propriétaires) crée le désordre.

Savez-vous qu'en France il y a des centaines de milliers d'appartements qui restent vides parce que les propriétaires ne veulent plus les louer par peur de ne plus pouvoir en chasser les locataires en cas d'impayés.

Que des propriétaires aux revenus modestes sont contraints d'accepter des locataires qui restent des années dans leur bien sans payer de loyers parce que les tribunaux refusent d'emettre des arrêtés d'expulsion.

Citation
Mais là où j'ai du mal à vous suivre, c'est que vous vous plaignez en même temps des exigences imposées à des candidats locataires caucasiens (mais pas seulement je présume) par certains méchants propriétaires.
Tout candidat à location francais de souche ou pas s'est vu refuser la signature d'un contrat de location pour un objet qui lui plaisait et qu'il pouvait même payer. Mais si ce francais n'appartient pas à une minorité visible il n'a aucun recours juridique contre ce qu'il pourrait éventuellement considérer comme un refus arbitraire.

Pourquoi deux poids deux mesures ?
Utilisateur anonyme
21 janvier 2009, 23:31   Re : Pensée de Pierre Dac
Il y a deux intérêts qui peuvent être opposés :
d'un côté il parait abusif et absurde, lorsque des contrats imposent des relations proches, de ne pas pouvoir choisir ses partenaires en fonction de ses affinités,
d'un autre côté, il est dangereux que des personnes, du seul fait d'un critère qui n'est pas en relation directe avec le contrat, se voient refuser des prestations qui leur sont nécessaires : un travail , un logement, un bien ...
22 janvier 2009, 16:30   Re : Pensée de Pierre Dac
A propos du conte "américain", la ou le WASP est tout sauf "de souche" ! Les seuls qui peuvent se dire "de souche" sont les Amérindiens dont le sort devrait nous faire réfléchir : ils furent très acceuillants dans un premier temps et ne tardèrent pas à être dépossédés de tout, de leur terre, de leur culture et de leur passé, puisque l'Amérique est désormais réputé un pays WASP et une terre découverte en 1492, donc officiellement vide.

Le Basque, le Breton, le Bourguignon peut revendiquer, comme l'Apache ou le Cheyenne, des générations d'ancêtres reposant sous la terre qu'il occupe.
Nos immigrés parfois s'assimilent et viennent eux aussi nourir la terre qu'ils ont choisi pour leurs descendants ; parfois se font enterrer là où ils jugent qu'est leur terre. Dans ce dernier cas, il ne faut pas compter qu'ils aient inculqué un amour vibrant pour une terre qui ne mérite même pas de recevoir leur cadavre !

Les Africains (puisque c'est d'Afrique que vient la plus grosse pression à l'entrée) sont à l'Europe ce que les WASP furent à l'Amérique. D'abord on s'installe, puis on élimine (symboliquement ou physiquement) ceux qui étaient là, ensuite, on explique que tout se vaut, enfin on oublie qu'il y eût d'autres gens avant soi !
La semaine de la diversité n'est pas autre chose que ce mouvement en marche !
22 janvier 2009, 17:49   Re : Pensée de Pierre Dac
Citation
A propos du conte "américain", la ou le WASP est tout sauf "de souche" ! Les seuls qui peuvent se dire "de souche" sont les Amérindiens dont le sort devrait nous faire réfléchir : ils furent très acceuillants dans un premier temps et ne tardèrent pas à être dépossédés de tout, de leur terre, de leur culture et de leur passé, puisque l'Amérique est désormais réputé un pays WASP et une terre découverte en 1492, donc officiellement vide.

Quelle tromperie!

C'est de la pure propagande, un conte de fées qui nous est raconté depuis que les communistes et leur affidés sont aux manettes dans la salle des machines politico-culturelle.

Et le pire c'est que tout le monde y croit mordicus.

Les tribus indiennes étaient (à quelques exceptions près) toutes belliqueuses et d'une cruauté inimaginable et surtout en guerre perpétuelle les unes contre les autres. Quand vous tombiez dans les mains d'une tribu indienne autant dire que vous alliez subir les pires tortures et vivre un martyre avec la garantie de mourir à petit feu.

Résumé:
Si les amérindiens ont été battus c'est que les WASP étaient plus fort qu'eux et qu'ils furent surtout emportés massivement par des maladies infectieuses et par une consommation abusive d'alcool.

Alors votre comparaison, cher Virgil, me semble être des plus douteuses.
Utilisateur anonyme
22 janvier 2009, 18:15   Re : Pensée de Pierre Dac
Les Africains (puisque c'est d'Afrique que vient la plus grosse pression à l'entrée) sont à l'Europe ce que les WASP furent à l'Amérique.

Heureusement que le fil est placé sous les auspices de Pierre Dac, cela relativise un peu les choses !
22 janvier 2009, 23:46   Re : Pensée de Pierre Dac
Je n'ai jamais dit que les Amérindiens étaient tous pacifiques. Ils n'étaient pas non plus tous bélliqueux. Ils ont en effet été vainucs par plus forts qu'eux. Ils ont surtout, dans un premier temps, été victimes de leur naïveté, comme en témoigne l'accueil fait un peu partout à M. de Soto, qui ne leur voulait que du mal et qui leur laissa en prime des maladies. Pour les autres, plus en Nord, ce fut un peu la même chose : naïveté, division des tribus et maladie eurent vite raison d'eux.
Il n'en reste pas moins que les WASPs se pensent comme les aborigènes (ceux dont les ancêtres sont de l'endroit), ce qu'ils ne sont pas et qu'ils avouvent facilement dès qu'on les cuisine un peu sur leur ascendance.
En France, c'est devenu un peu la même chose, mais inversé : les Français de souche cherchent tous à se dire d'ailleurs, non plus de Bretagne, de Bourgogne, du Dauphiné, du Maine, du Limousin, mais de je ne sais quelle contrée lointaine à l'Est ou au Sud. C'est chic d'avoir ses racines ailleurs : voyez la semaine de la diversité !
Quand les membres d'un peuple se rêvent d'ailleurs, c'est que ce peuple n'existe plus. Il est prêt à être remplacé sur son territoire !
23 janvier 2009, 09:37   Re : Pensée de Pierre Dac
Cher Virgil, je suis d'accord avec vous, même s'il est vrai que les Indiens, comme le rappelle Rogemi, savaient se montrer horriblement cruels.
Utilisateur anonyme
23 janvier 2009, 09:41   Re : Pensée de Pierre Dac
Je ne suis pas sure qu'en Amérique du Sud, la conquête n'ait pas été facilitée par le fait que des populations ont vu dans les nouveaux venus, des alliés possibles contre les empires qui prélevaient chez elles, les victimes des sacrifices humains à grande échelle.
23 janvier 2009, 10:18   Re : Pensée de Pierre Dac
Citation
Amérique du Sud, la conquête n'ait pas été facilitée par le fait que des populations ont vu dans les nouveaux venus, des alliés possibles contre les empires

Sans ses alliés amérindiens les espagnols auraient mis beaucoup plus de temps pour conquérir le continent. Il suffit de lire le livre de Victor Davis Hanson "CARNAGE ET CULTURE Les grandes batailles qui ont fait l'occident " dans lequel il traite des combats menés par Cortès pour s'emparer de l'empire aztèque.

Cortès obtint l'aide massive des tribus asservies qui voulaient se libérer du joug aztéque.
23 janvier 2009, 10:44   Re : Pensée de Pierre Dac
Je pensais à l'Amérique du Nord.
J'aurais pu parler de l'Argentine qui a vidé sa terre de toute trace de peuple autochtone. Un Argentin de souche aujourd'hui porte un nom basque, gênois ou galicien, parfois français ou béarnais.
Demain, Durand ne sonnera peut-être plus français, faute de Durand et à cause d'autres noms, plus nombreux, sonnant autrement.
C'est ainsi et un peu triste.
23 janvier 2009, 10:50   Re : Pensée de Pierre Dac
Ce que vous dites, cher Virgil est vrai pour les Patagons, peuple fragile et peu nombreux, mais pas les Quechuas qui vivaient plus au nord : Atahualpa Yupanqui en descendait.
23 janvier 2009, 11:08   Re : Pensée de Pierre Dac
Les Fugiens furent mêmement supprimés. Ce que Virgil occulte: les pratiques génocidaires existaient sur ces terres (du Yukong à la Terre de Feu) bien avant l'arrivée des Européens. Les guerres indiennes en Amérique du nord avaient d'abord été des guerres entre Indiens, l'arrivée des Européens étant d'emblée perçue par certaines tribus comme une opportunité d'alliance nouvelle contre leurs ennemis héréditaires, opportunités que les Européens s'empressèrent d'exploiter. La carte des rivalités territoriales franco-anglaises en Amérique du nord s'est longtemps superposée à celle des territoires de tribus amérindiennes ennemies (les Hurons faisant alliance avec les Français; les Iroquois avec les Anglais etc.)
23 janvier 2009, 11:16   Re : Pensée de Pierre Dac
Les Améridiens n'ont en effet rien à envier aux Européens pour ce qui est de s'entretuer et de se supprimer de la surface de la terre où ils sont. Mon propos n'était pas de dénoncer quiconque (je n'ai jamais trouvé que dénoncer servît à quoi que ce soit, surtout des décennies ou des siècles après les faits).
Mon propos est le suivant : le remplacement d'un peuple par un autre dont parle si bien Renaud Camus et auquel nous assistons en Europe (les Européens étant les remplacés) est déjà arrivé, avec les Européens comme remplaçants, en Amérique, surtout du Nord. Ce remplacement ayant eu lieu, on entend ici et là, aux Etats-Unis, cette pseudo-vérité (que j'ai souvent entendu lorsque j'y vivais) : nous les Wasps, les vrais Américains, contrairement aux autres (latinos, Noirs, Asiatiques, les Juifs, les catholiques... (je vivais dans le Sud)), oubliant qu'immigrés, leurs ancêtres l'avaient été.
C'est le moment où le mot "hôte" change de sens. Je pense que Renaud Camus illustrerait merveilleusement ce qui nous arrive en ce moment d'exemples tirés de l'histoire américaine. Ce site est un peu celui des derniers Mohicans, qui savent qui sont submergés, au moins idéologiquement.
23 janvier 2009, 11:26   Re : Pensée de Pierre Dac
Pardon mais même ce que vous dites ici - cette constestation de la revendication d'authenticité et d'ancienneté, d'appartenance, de lien et de primauté des WASP sur le sol américain par rapport à d'autres catégories d'Américains - reste discutable. Les WASP sont arrivés après les Amérindiens certes, mais qui a mis en valeur cette terre, vous rétorqueront-ils, qui a fait qu'après leur installation définitive, les arrivants tardifs n'eurent ni à défricher, ni à risquer leurs vies dans la pacification des territoires, dans la construction des lignes de chemin de fer, etc. L'humanisation (relative mais quand même) du territoire amércain n'est ni le fait des "Latinos", ni celui des Juifs d'Ukraine, ni des Asiatiques mais bien largement l'oeuvre des WASPS, ce qui les fonde bel et bien à une revendication d'identification avec ce pays. Celui qui dirait "Les vrais Américains sont ceux qui ont humanisé (voire civilisé) l'Amérique" n'aurait pas tort.
23 janvier 2009, 11:36   Re : Pensée de Pierre Dac
L'Amérique était déjà en partie défrichée, en tout cas à l'Est. Pour la suite, il est évident que les tribus, souvent nomades, ne défrichaient pas. Ce que firent les colons, ce fut de massacrer les bisons, les Indiens et d'enlaidir tant d'endroits magnifiques, sans s'enraciner pour autant.
Les seuls enracinés, aux Etats-Unis, vous les trouvez dans les Etats du Nord-Est (en gros les 13 du début) et dans le Sud profond. Là, se trouvent des familles installées depuis longtemps, qui ont le souci du paysage, de protéger la terre pour les génréations à venir, etc. Ailleurs, notamment en Californie, au Névada... c'est une fuite en avant : on exploite et on part ! Cela, les Wasps l'ont fait avant les autres. Mais je le regrette.
Au moins au Sud, en dépit des travers de la population (ignorance partielle, racisme persistant, etc.), l'hospitalité est une vertu, car la terre est un héritage à transmettre. Même chose au Nord-Est.
23 janvier 2009, 11:45   Re : Pensée de Pierre Dac
Votre analyse est juste, mais elle ne fait que définir en creux ce qu'est la Frontière américaine (on exploite, au besoin on saccage, et on pousse plus loin, on ne fait que passer) par rapport aux Etats où s'est implantée la civilisation.

Revenons à votre parallèle: les cpf, s'il est possible que dans l'avenir ils parviennent numériquement à se substituer aux "de souche" ne sauraient en aucun cas produire une revendication parallèle à celle des WASP américains, à savoir "la terre, le pays, la nation appartiennent à celui qui les humanise et les civilise". Je crains donc que, sous cet angle, votre montage en parallèle ne soutienne pas la critique.
23 janvier 2009, 12:16   Re : Pensée de Pierre Dac
Cher Virgil,

Votre comparaison est totalement fallacieuse et je vais vous expliquer en deux mots pourquoi.

Les WASP avaient des siècles d'avance sur les amérindiens qui vivaient quasiment à l'age de pierre ou presque. Le décalage temporel entre les anglais et les tribus indiennes était énorme.

L'immigration/invasion dont nous sommes les témoins a lieu entre une civilisation avancée à tous les points de vue et des arrivants en provenance de pays largement en retard et baignant dans la misére la plus noire.

La seule comparaison licite serait celle avec la fin de l'empire romain où une civilisation raffinée se trouva confrontée à des hordes barbares qu'elle fut incapable de contenir.
23 janvier 2009, 14:19   Re : Pensée de Pierre Dac
Civilisation qui était raffinée, mais qui est décadente.
23 janvier 2009, 16:33   Re : Pensée de Pierre Dac
Cher Rogemi vous avez raison mais Virgil n'a pas tort. A l'heure de l'équivalence des cultures et de l'exaltation des différences on vous rétorquerait que la civilisation des immigrants européens, d'ailleurs souvent fort pauvres eux aussi, était différente mais non supérieure à celle des Indiens. Personnellement je crois à la supériorité de la civilisation occidentale mais je trouve légitime la volonté des peuples, dans leurs pays d'origine, de préserver la leur si arriérée soit-elle à nos yeux. On ne peut nier que les Indiens aient été ces peuples originels du continent américain et qu'ils ont été directement ou indirectement les victimes des immigrants européens . Aujourd'hui, les chercheurs d'or pauvres venus du Brésil qui, entre autres, envahissent l'Amazonie sans égards pour les populations indigènes dont elles détruisent l'environnement et qui en meurent, sont-ils très différents des pauvres immigrants européens venus chercher fortune en Amérique sans égards pour les Indiens ou des pauvres Africains venus chercher fortune en France sans égards pour les "de souche" ? Indiens, Amazoniens, et bientôt "de souche", nous sommes tous des indigènes spoliés ; mais à nous, on ne nous reconnaîtra pas le droit de nous plaindre.
23 janvier 2009, 16:39   Re : Pensée de Pierre Dac
Premièrement, cher Rogemi, comparaison n'est pas raison.
Deuxièmement, les Améridiens étaient très divers et la plupart étaient très loin de vivre à l'âge de pierre comme vos préjugés, votre ignorance ou votre indifférence vous le font croire. D'ailleurs, sans eux, les Pilgrim Fathers n'auraient pas survécu à leur premier hiver. Le fameux "Thanksgiving" était une fête célébrée par la plupart des tribus de la région pour fêter la fin des moissons et des vendanges et remercier la nature d'avoir été généreuse pendant la belle saison.
Ce sont les Amérindiens qui leur ont appris quoi cultiver et comment, quoi élever et comment. Leurs techniques d'agriculture, d'élevage et, ici et là, leur architecture, étaient loin d'être primitives.
Je ne crois pas que nous pûssions être comparés avec l'Empire romain, car l'Europe, quoique rêvant d'une restauration d'une forme d'empire, est un espace fragmenté, divisé où les égoïsmes nationaux empêchent d'affronter vraiment les vrais problèmes internationaux avec la puissance qui serait la sienne si elle était unie.
L'Europe est surtout une nostalgie lointaine de tous les empires défunts. Le nouvel empire est de l'autre côté de l'Atlantique : là est l'unité.
23 janvier 2009, 16:41   Re : Pensée de Pierre Dac
Cher Francis Marche,
Dans certains quartiers, les Français de souche ne sont plus les bienvenus. On leur fait comprendre que les choses y sont désormais différentes... Génréralisez le cas à tout le territoire, attendez quelques années (une vingtaine), et nous verrons si mon inquiétude est fondée (c'est plus une inquiétude qu'une prophétie).
23 janvier 2009, 16:45   Re : Pensée de Pierre Dac
Cher Cassandre,
Pourquoi ce futur ? Entendez-vous qu'il soit permis aux Basques, aux Bretons, aux Limousins, etc. de se plaindre d'avoir vu leur langue disparaître, une partie de leurs coutumes, de leurs belles fêtes, de leurs manières propres d'habiter leur pays (je pense à l'architecture traditionnelle et aux manières traditionnelles de diviser la terre) ? Entendez-vous qu'il soit permis aux Français de se plaindre de la médiocre qualité du français qui leur est imposée par des hordes d'incultes élevés au rang d'artistes de la diversité ?
C'est dès maintenant que nous n'avons que le droit de nous taire !
23 janvier 2009, 16:59   Re : Pensée de Pierre Dac
"C'est dès maintenant que nous n'avons que le droit de nous taire !"

Je n'ai pas voulu avoir l'air trop pessimiste, faire comme si les jeux étaient définitivement faits, mais je crains, en effet, que vous n'ayez raison.
Utilisateur anonyme
23 janvier 2009, 17:08   Re : Pensée de Pierre Dac
Pourquoi ce futur ? Entendez-vous qu'il soit permis aux Basques, aux Bretons, aux Limousins, etc. de se plaindre d'avoir vu leur langue disparaître, une partie de leurs coutumes, de leurs belles fêtes, de leurs manières propres d'habiter leur pays (je pense à l'architecture traditionnelle et aux manières traditionnelles de diviser la terre) ?

Franchement, Virgil, j'ai l'impression que vous mélangez tout : la situation que vous décrivez ici est-elle vraiment liée à l'immigration ? Sont-ce les nouveaux WASP venus d'Afrique qui ont imposé sur le sol basque ou breton leur langue et leurs coutumes, en cantonnant les autochtones dans des réserves ?
23 janvier 2009, 17:34   Re : Pensée de Pierre Dac
Cher Virgil,

Pour l'heure, et espérons-le pour encore longtemps, c'est nous, les indigènes, les naturels du Bordelais, de Provence, du Berry et de Savoie, qui avons la cavalerie sonnante et roulante et, quand on l'appelle, sonnant et roulant. Ca aide.
23 janvier 2009, 17:56   Re : Pensée de Pierre Dac
Citation
Deuxièmement, les Améridiens étaient très divers et la plupart étaient très loin de vivre à l'âge de pierre comme vos préjugés, votre ignorance ou votre indifférence vous le font croire. D'ailleurs, sans eux, les Pilgrim Fathers n'auraient pas survécu à leur premier hiver. Le fameux "Thanksgiving" était une fête célébrée par la plupart des tribus de la région pour fêter la fin des moissons et des vendanges et remercier la nature d'avoir été généreuse pendant la belle saison

Cher Virgil,
Bien sûr que le niveau de développement des tribus amérindiennes était divers et qu'entre les nomades des grandes plaines et les peuples habitant la côte est il y avait un gouffre mais il n'en reste pas moins que premier hiver ou pas la vague d'immigrants en provenance d'Europe aurait pu uniquement être arrêtée par une civilisation disposant d'une organisation d'un degré de complexité similaire à la notre.

Or, les tribus indiennes n'avaient même pas conscience d'appartenir au même peuple !
Utilisateur anonyme
23 janvier 2009, 19:05   BAA (Black African Animist)
"Les WASP sont arrivés après les Amérindiens certes, mais qui a mis en valeur cette terre, vous rétorqueront-ils, qui a fait qu'après leur installation définitive, les arrivants tardifs n'eurent ni à défricher, ni à risquer leurs vies dans la pacification des territoires, dans la construction des lignes de chemin de fer, etc."

S'il faut compter avec la mise en valeur effective de la terre, rappelons tout de même la présence humaine de ceux qui "accompagnaient" les WASP dans leur travaux - à moins qu'il faille mettre l'adjectif "humaine" lui aussi entre guillemets, s'agissant des esclaves noirs.
Bien entendu cher Orimont, et je m'apprêtais à le faire. Ceux qui se font appeler "Afro-americans" furent comme les ombres laborieuses des colons blancs, et certains d'entre eux rappellent volontiers et avec raison qu'ils travaillaient et mettaient en valeur cette terre longtemps avant que n'y viennent la plupart des Blancs pour l'occuper au cours des deux derniers siècles.
23 janvier 2009, 19:32   Re : Pensée de Pierre Dac
Cher Rogemi,
Je vous arrête, ils n'appartenaient pas au même peuple !
Pas plus que les Germains, les Basques, les Gaulois et les Etrusques, jadis, ou que les Français, les Espagnols et les Finlandais aujourd'hui.
A moins que votre définition d'un peuple soit simplement génétique, mais alors c'est une autre histoire.
Ce n'est pas parce que c'est loin qu'on connaît pas que c'est tout pareil !
23 janvier 2009, 19:39   Re : Pensée de Pierre Dac
Je mélange tout car tout est mélangé.
Ce qui permet aujourd'hui de dissoudre le peu d'identité française qui avait réussi à s'inventer et à se diffuser dans la population depuis l'instauration de l'école obligatoire, c'est que celle-ci avait été imposée sur une première humliation (rendre le terroir (et ce qui va avec) insupportable, ringard...). Dès lors, j'ai le sentiment que ce qui restait, c'était le projet politique et la culture (celle qui existait bien avant l'école obligatoire et qui s'écrivait volontiers en français, même par ceux qui écrivaient une autre langue). Ce qui restait a commencé à être dilué dans les décennies 1970-1980 : la dissolution étant achevée, ou presque, nous sommes désormais solubles dans n'importe quoi, venant de n'importe où.
Les Amérindiens furent d'abord rendus ivrognes, ensuite abrutis, enfin acculturés, enfin rendus obsolètes.
Notre sort n'est pas très différent. Voyez la semaine de la diversité qui vante tout sauf la diversité indigène de la France, sur le cadavre de laquelle le projet politique et culturel français s'est fait. Il n'est question que de ceux qui viennent d'arriver et, à peine là, voudraient qu'on les félicite d'être là et de produire je ne sais quelle variété, slam ou autre sermon du jour.
Utilisateur anonyme
23 janvier 2009, 20:36   U.S.A.à la traîne
En ne retenant que la date de l'Indépendance (alors qu'en réalité on pourrait remonter encore plus loin), il aura donc fallu 233 ans pour qu'un homme rappelant par ses origines celle d'une des composante constitutive des Etats-Unis pour se hisser au pouvoir...

A cette aune la présence, par exemple, d'une Rama Yade dans le gouvernement d'un pays qui non seulement n'a jamais compté aucun Noir parmi ses composantes constitutives mais seulement une présence néo-africaine visible sur son territoire vieille d'à peine un demi-siècle, peut se vanter d'avoir fait preuve d'une extraordinaire bonne volonté et rapidité dans l'intégration de ces minorités.
23 janvier 2009, 21:10   Re : U.S.A.à la traîne
Citation
Je vous arrête, ils n'appartenaient pas au même peuple !

Attention, cher Virgil, je parle de conscience de soi, de décalage temporel, d'établissement de structure étatique, etc...

Pour faire face à l'invasion européenne et l'empécher il aurait fallu que les peaux rouges aient formé des ensembles unis ou du moins qu'une unification ait eu lieu au moins après que l'imminence du péril blanc ait été saisis dans toute son envergure.

De nombreux chefs indiens le comprirent mais ne purent en fait rien faire de déterminant pour s'y opposer.

Car cela présuppose une prise de conscience dépassant les préoccupations tribales locales face à un danger extérieur mettant à mal leur existence en tant que peuple !

Les pauvres amérindiens n'ont donc pas eu la moindre chance de s'en sortir ... c'est la vie !

Et vous voyez que votre comparaison avec le cours des événements actuels ne tient pas la route.
23 janvier 2009, 21:23   Re : U.S.A.à la traîne
Je ne crois pas Orimont, et il est presque certain que l'on ne peut établir de telles comparaisons. Rama Yade est d'origine sénégalaise et le Sénégal était une colonie, un élément de la sphère culturelle de la France bien avant ces cinq dernières décennies: les parents et les arrières-grands-parents de Rama Yade avaient appris à penser, à s'exprimer dans la langue de nos pères et de nos grands-pères. Ca crée des liens. Il y a une véritable communauté de pensée et de ressenti entre l'Afrique noire et la France à travers cette langue, très largement respectée en Afrique; le phénomène qui laisse perplexe est la dissolution de ce lien chez les jeunes Noirs nés en France, qui se donnent des airs de le contester, qui prennent des attitudes, qui rappent et se la jouent, en se retournant la casquette et en s'accrochant des chaînes au cou, Américains du Bronx. Rama Yade est plus africaine qu'eux en un sens: sa manière, son verbe, sont vieille France, responsables, posés, comme on dit en Afrique.
Utilisateur anonyme
24 janvier 2009, 10:11   Re : "Demain tout va changer" (chanson de Joséphine Baker)
Je suis d'autant plus d'accord avec Virgil qu'en matière de cruauté ce ne sont pas les indiens qui ont à donner des leçons aux WASP !. De toute manière, ce n'est pas la question et Virgil a en partie raison de nous comparer à ces Indiens qui ont accueilli avec bienveillance les immigrants blancs. Mais, en revanche, je ne comparerai pas les immigrants musulmans aux conquérants européens aux Etats-Unis. C'est d'ailleurs une contradiction que je décèle dans les discours de Cassandre : d'une part, elle relève toutes les insuffisances et incapacités des peuples arabes et, d'autre part, elle prédit que ces "nuls" vont nous coloniser et nous asservir. Je suis persuadé du contraire : dans mon entourage, les récentes manifestations pro-Gaza ont ouvert les yeux de beaucoup de monde. La prise de conscience est en marche et, je ne dis pas demain, mais dans la décennie qui vient, je suis persuadé que le discours creux sur la diversité ne sera plus qu'une vieille lune pathétique qui sera remplacé par celui de tu t'assimiles, tu travailles ou tu te tais. La génération "de souche" qui monte tient déjà ce genre de discours, d'une bien plaisante rudesse pleine de bon sens.
"en matière de cruauté ce ne sont pas les indiens qui ont à donner des leçons aux WASP"

Bien sûr que si. Le "raffinement", la minutie, l'acharnement qui caractérisaient les séances de tortures pratiquées par les tribus d'Amérique du Nord étaient sans aucun équivalent parmi les colons britanniques. Ceux-ci n'étaient certes pas des tendres mais ils ont été horrifiés par ces pratiques, de même qu'avaient été horrifiés plus tôt les Espagnols par les grands massacres rituels qui se pratiquaient souvent en Amérque centrale.
Claude Lévy-Strauss en parle un peu, par exemple dans les interviews par Georges Charbonnier récemment mis en ligne ici, pour rejeter le relativisme culturel, perversion de la précaution méthodologique qui est à la base de la démarche de l'ethnologue.
nous sommes désormais solubles dans n'importe quoi, venant de n'importe où.
Belle formule, cher Virgil...
(Cher Corto, quel est ce vent d'optimisme qui vous emporte ?)
Utilisateur anonyme
24 janvier 2009, 10:46   Re : Pensée de Pierre Dac
Il n'y a aucune contradiction.

L'islam ne valorise que la conquête, le mode de vie rythmé par l'islam est difficilement compatible avec l'agriculture, la façon de "réussir" valorisée par le coran est le butin ... l'islam oriente l'intelligence vers la guerre, et tue la réflexion sur la plupart du reste.
Utilisateur anonyme
24 janvier 2009, 10:57   Re : Vive le vent !
(Cher Corto, quel est ce vent d'optimisme qui vous emporte ?)

Après avoir lu tant de fois sur ce fil que tout est fichu, que nous sommes désormais solubles dans tout – que dis-je ? pratiquement déjà dissous –, spoliés, privés de nos accents, de nos fêtes, de nos coutumes, de nos langues, de nos campagnes, je dois dire que le vent que fait souffler Corto dans son message est fort rafraîchissant. Je me demande si l'on n'a pas trop tendance à confondre ici les Français avec l'image qu'en donnent les médias bien-pensants et ceux qui y paradent en permanence : si l'on prêtait davantage l'oreille à ce qui se dit (souvent avec l'accent) sur les places et dans les cafés de nos belles provinces à propos de nombreux sujets "brûlants", par exemple la sacro-sainte "diversité", on s'apercevrait sans doute que l'optimisme de Corto est loin d'être déplacé...
Ach, mais je ne demande qu'à le partager, cet optimisme, moi !
24 janvier 2009, 11:35   Re : Vive le vent Divers !
Moi aussi !
24 janvier 2009, 11:55   Re : Vive le vent Divers !
Citation
perversion de la précaution méthodologique qui est à la base de la démarche de l'ethnologue.

Merci, Marcel, d'avoir souligné cette anomalie dont les conséquences, au long terme, ont été fatales.
24 janvier 2009, 12:01   Re : Vive le vent Divers !
Citation
C'est d'ailleurs une contradiction que je décèle dans les discours de Cassandre : d'une part, elle relève toutes les insuffisances et incapacités des peuples arabes et, d'autre part, elle prédit que ces "nuls" vont nous coloniser et nous asservir. Je suis persuadé du contraire

Vous oubliez, cher Corto, la submersion démographique qui pourrait avoir lieu.

Il ne faut pas oublier qu'au 6ème, 7ème et aprés les hordes arabes ont conquis des peuples beaucoup plus civilisés qu'eux.

Les chrétiens du Maghreb ont été génocidés en un temps très court et remplacés par des tribus en provenance de la péninsule arabe.
24 janvier 2009, 12:10   Re : Pensée de Pierre Dac
Plus parasiter que coloniser; ne pas confondre les Arabes et quelques princes-mécènes d'un passé révolu.
Utilisateur anonyme
24 janvier 2009, 12:33   Re : U.S.A.à la traîne
"(...) il est presque certain que l'on ne peut établir de telles comparaisons."

Vous avez raison, Francis. La comparaison spécieuse ne manque cependant pas d'une certaine séduction. Il arrive qu'on ne puisse résister à la tentation de l'embrasser.
24 janvier 2009, 16:52   Re : Vive le vent !
Permettez-moi de rester sceptique.

Au fond, cette impression repose sur l’idée que le peuple français a été entraîné vers le désastre malgré lui par une oligarchie faite de capitalistes avides de main d’œuvre docile et peu coûteuse et partisans résolus d’une mondialisation radicale, d’intellectuels soixante-huitards tenant l’Etat-nation pour responsable de la violence hyperbolique de la première moitié du XXe siècle et pressés de le jeter — la France moisie en tête — dans les poubelles de l’Histoire, et de cette nouvelle classe dirigeante formée par les journalistes, présentateurs de télévision, chanteurs de variétés et acteurs de cinéma, qui, ivres de pouvoir, d’argent et de moraline étouffent jour après jour le bon sens populaire dans leurs omniprésentes prescriptions tour à tour larmoyantes, pontifiantes et menaçantes.

Certes. Il existe du reste deux concepts sociologiques, issus de l’école fondée sur l’individualisme méthodologique (aucun rapport avec les minables idéologues du genre Wieviorka ou Wolton qui tiennent le haut du pavé de la sociologie médiatique), et qui donnent une base théorique solide à cette idée. Raymond Boudon les a exposés dans le discours qu’il a prononcé lorsqu’on lui a remis le prix Tocqueville et que l’on peut lire dans la dernière livraison de la revue Commentaire. Il s’agit de la « loi d’airain de l’oligarchie » et du « paradoxe d’Olson ».

La première, formulée par Roberto Michels, décrit le processus, qu’il postule comme inévitable, de formation d’une oligarchie dans toute organisation démocratique. Des mécanismes liés à la division du travail, à la professionnalisation de la direction politique et administrative, à la transmission des savoir-faire qui lui sont liés, à l’utilisation des ressources collectives, créent une bureaucratie de dirigeants professionnels à qui sa position et son entregent permettent de conserver mandats et responsabilités et de les transmettre. Ils sont alors en mesure d’imposer aux membres de l’organisation des décisions que ceux-ci n’approuvent pas. C’est Mancur Olson qui a expliqué comment. Il formule le paradoxe suivant : même lorsque les individus ont tout à gagner à agir collectivement, il arrive souvent qu’ils ne le fassent pas. Le grand groupe que forme la masse des adhérents d’une organisation ou des citoyens d’un Etat peut très bien rester inorganisé et ne jamais passer à l'action même si un consensus sur les objectifs et les moyens existe parmi ses membres, car ceux-ci ont tendance à appliquer la stratégie du passager clandestin, c’est-à-dire à compter sur les autres pour agir tout en comptant bien tirer profit des résultats de cette action. C’est pourquoi un petit groupe organisé, formé de gens motivés, rompus à l’action et à l’exercice de pouvoirs (dans notre cas l’oligarchie qui domine notre société), peut très bien imposer sa volonté au grand groupe. C’est en somme le phénomène que décrivait Richard Nixon lorsqu’il parla de « la majorité silencieuse ».

Ces mécanismes peuvent évidemment jouer. Je ne crois cependant pas qu’ils suffisent à expliquer l’acceptation par les peuples européens de la catastrophe démographique et civilisationnelle dans laquelle les a précipités l’oligarchie décrite ci-dessus. Les signes montrant une acceptation plus ou moins enthousiaste de l’idéologie qui est à la base du désastre par une très grande partie de la population sont trop nombreux. Décidément, je reste attaché à l’idée de la contradiction passant à l’intérieur de la personnalité de la plupart des acteurs de notre vie sociale que j’avais récemment formulée et que je me permets de rappeler ici. D’un côté, la société déteste l’oligarchie en place parce qu’elle la pousse vers un destin désastreux qu’elle n’a pas choisi, mais d’autre part, cette société est prisonnière de la vision du monde que lui impose l’oligarchie sous les auspices du Bien. Car le Bien semble réellement être le bien et l’est dans une large mesure ; et l’on n’arrive pas à faire la différence entre l’antiracisme éthique et l’antiracisme dogmatique, entre la nécessaire et bienfaisante égalité des chances et l’absurde, mortelle pour la civilisation, égalité des résultats, entre le rejet de l’oligarchie et celui de l’élite, et ainsi de suite. Cette idéologie, appuyée sur les remords et la mauvaise conscience de l’homme blanc, est intégrée sous la forme d’un magma niaiseux dans le surmoi collectif et écrase la conscience du réel.

Il est vrai que de temps en temps, un frémissement de réalisme est perceptible, comme aux Pays-Bas il y a quelques années ou en France lors de la dernière campagne présidentielle. Mais il suffit que Pym Fortuin soit assassiné ou que Nicolas Sarkozy revienne dans la ligne (et épouse la très-bien-pensante chanteuse de charme Carla Bruni) pour que les choses rentrent dans l’ordre du désastre. C’est pourquoi le combat essentiel, est aujourd’hui plus que jamais, intellectuel : seule une victoire sur ce front obligera la démocratie à rentrer dans son lit naturel.

Tout cela laisse entière une autre question, sans doute essentielle : nos peuples ont-ils encore la force vitale, la virtù, qui serait nécessaire à un sursaut ?
Utilisateur anonyme
24 janvier 2009, 17:19   Re : Pensée de Pierre Dac
Un grand merci à vous, Monsieur Meyer, d'avoir pris le temps et la peine de nous proposer cette synthèse claire et pertinente. Voilà qui donne à réfléchir.
Utilisateur anonyme
24 janvier 2009, 18:14   Re : Pensée de Pierre Dac
Dans le sujet Arthur, il a été débattu de la responsabilité "des Français" au delà de l'élite, et j'ai défendu l'idée que l'accord pour ce qui se passe, est bien plus large que les sommets de l'élite.

Ce qui rend la situation actuelle fort semblable à celle de Rome, est que toute la fragilité vient du choix d'un système économique qui finit par donner un immense pouvoir à des populations issues de civilisations moins avancées sur bien des plans, mais évidemment tout aussi intelligentes que les Romains.
24 janvier 2009, 19:12   Re : Pensée de Pierre Dac
Citation
Tout cela laisse entière une autre question, sans doute essentielle : nos peuples ont-ils encore la force vitale, la vertu, qui serait nécessaire à un sursaut ?

Bien que cette constatation soit en contradiction totale avec la ligne du PI, il me semble évident que la démographie exangue de l'ensemble occidental empêche tout sursaut viril.

A ce propos il faudrait que je trouve un texte en francais de Heinsohn qui est le grand spécialiste de la question.
24 janvier 2009, 20:49   Re : Pensée de Pierre Dac
Je remercie à mon tour Marcel Meyer pour ce point aussi clair que pénétrant.
Si je puis me permettre une remarque : le concept à bannir de nos discours, à mon sens, devrait être celui d'égalité qui, fût-elle des seules chances, est un concept arithmétique. Or, Aristote avait bien compris les dangers de l'arithmétique appliquée à la cité. Il lui préférait celui d'équité.
Il est conforme à l'équité qu'un élève intelligent ait les moyens de faire valoir son intelligence (moyens financiers notamment) et qu'un élève ne montrant aucune qualité ne soit pas poussé, sous aucune forme, dans la voie des études. Ce n'est juste ni pour lui, ni pour l'institution.
L'équité prescrit une nourriture différente à Milon de Crotone et à Pythagore : à Milon une bonne livre de viande bien rouge, à Pythagore quelques fleurs. La nature et la quantité des mets est conforme à leur régime et à leur besoin.
Parler d'équité, c'est parler des besoins des gens, non plus de leurs envies. Notre société perd trop de temps à débattre des envies des uns et des autres au lieu de s'intéresser aux besoins.
Nos élèves n'auront jamais une chanche égale de réussite : à cause des différences d'intelligence, de maturité, de milieu culturel, linguistiques, sociale, etc. L'égalité des chances est le nom qu'on donne à l'inégalité naturelle, intellectuelle, linguistique, culturelle, sociale, etc. prétendûment corrigée !
La loi ne rendra jamais les idiots intelligents. Mais nos socialistes le croient, et une partie de la droite pour ne pas avoir l'air sans coeur !
Utilisateur anonyme
24 janvier 2009, 20:57   Re : Pensée de Pierre Dac
"La loi ne rendra jamais les idiots intelligents." Il faut surtout veiller à ce qu'elle ne fasse pas le contraire, ce qui s'est vu.
Utilisateur anonyme
24 janvier 2009, 21:06   Re : Pensée de Pierre Dac
[insoumission.wordpress.com]

voici le texte de Gunnar Heinsohn, traduit par Pistache.

"Nous devons décréter qu’il n’y a qu’une catégorie de personnes qui peut compter sur l’aide du gouvernement, ce sont les gens mentalement ou physiquement handicapés. Personne d’autre ne devrait espérer de l’aide. Cela semble froid et cynique, mais les bases de nos systèmes sociaux ont été jetées au XIXème siècle, lorsque les familles avaient 10 enfants. Si leur père mourait à la suite d’une chute d’un échafaudage, il fallait bien que quelqu’un s’occupe de la famille. La situation actuelle est très différente.

Si vous allez en Australie, vous ne recevrez pas d’allocations pour vos enfants. Tout au plus bénéficierez-vous d’un petit dégrèvement fiscal. En revanche, un citoyen australien peut garder 80% de ce qu’il gagne en brut."

Ou celui là : : “Ce sont les bébés qui gagnent les guerres“.
[extremecentre.org]
24 janvier 2009, 21:35   Re : Tout va changer demain
La prise de conscience est en marche et, je ne dis pas demain, mais dans la décennie qui vient, je suis persuadé que le discours creux sur la diversité ne sera plus qu'une vieille lune pathétique qui sera remplacé par celui de tu t'assimiles, tu travailles ou tu te tais. La génération "de souche" qui monte tient déjà ce genre de discours, d'une bien plaisante rudesse pleine de bon sens.

Je partage votre sentiment, cher Corto. La plupart des gens font semblant d’être convaincus par ces discours pieux (jen connais beaucoup qui ne font même pas semblant!), j’ai aussi souvent cette impression chez les jeunes. Dans les campagnes (je me renseigne quand je retourne dans ma famille en Ardennes ou dans celle de mon mari du côté de Philippeville) dans nos belles provinces donc, pour reprendre l’expression d’Alexis, les populations rurales n’en croient ni leurs yeux ni leurs oreilles et cela gronde (rudement et sobrement, comme ils savent le faire) dans les foyers. Ils sont persuadés que nos dirigeants ont perdu leur bon sens (conviction qu’ils ils rangent aux côtés de leur méfiance à l’égard des politiciens en général) mais malheureusement, ils n’ont pas encore envisagé l’étendue du danger. Je suis persuadée qu’ils n’en sont pas loin. Cela viendra, espérons qu’il ne sera pas trop tard.
Je partage totalement l'avis d'Aline.

Il est clair que l'exaspération monte, et pas seulement chez les Français de souche : de nombreux maghrébins honnêtes, qui travaillent et souhaitent progresser, sont exaspérés par le discours victimaire et par la complaisance dont les malfaisants en cagoule bénéficient de la part de la gauche intellectuelle.
Utilisateur anonyme
25 janvier 2009, 00:20   Re : Pensée de Pierre Dac
Tant que cette insatisfaction ne se traduit pas par un programme économique cohérent, elle sera étouffée par le brouhaha des arrivistes et des extremistes.
25 janvier 2009, 00:39   Re : Pensée de Pierre Dac
Je ne comprends pas bien votre objection, cher Virgile. L'égalité des chances telle qu'elle était comprise et promue par l'école républicaine de jadis signifiait que l'on s'efforçait d'offrir à tout un chacun la possibilité de révéler ses talents s'il en avait et de recueillir les fruits de son travail s'il en fournissait en dispensant une instruction culturellement ambitieuse. Bien entendu, cela ne pouvait que très partiellement compenser l'inégalité créée par les différences d'éducation et d'héritage culturel qui étaient offertes selon les milieux d'origine des enfants et reposait sur une sélection draconienne. Tout de même, nous connaissons tous de nombreux exemples, célèbres ou non, d'enfants ayant brillamment réussi grâce à ce système.

Concernant l'exaspération qui monte, je ne demande qu'à y croire. Nous verrons bien, par exemple lors des prochaines élections.
25 janvier 2009, 01:05   Re : Pensée de Pierre Dac
L'égalité des chances, telle que conçue à l'origine, avait beaucoup à voir avec l'équité aristotélicienne, mais la culture passant, le mot restant, on y entend surtout le mot égalité.
Dans l'enseignement, on constate chaque jour la rancoeur des élèves face à l'inégalité réelle, celle des talents, du travail, et donc des chances.
Je préférerais, pour la clarté du débat, qu'il fût question d'une institution scolaire soucieuse d'équité, plutôt que d'égalité des chances, car c'est bientôt le mot "chance" qui n'est plus compris lui non plus. La chance n'est plus l'opportunité offerte, mais la bonne fortune. Il faudrait donc rendre idiots les intelligents (ne pouvant rendre intelligents les idiots), pauvres les riches (ne pouvant rendre riches les pauvres), incultes les cultivés (ne pouvant rendre cultivés les incultes)... et ainsi offrir à tous une égale chance à la réussite.
Les réformes successives faites avec pour élève étalon l'élève en échec répondaient à ce souci d'offrir non pas les mêmes chances (les mêmes opportunités), mais la même chance (le même parcours), de réussite. L'exigence ayant sombré, tout le monde passant et finissant par recevoir le Bac : objectif accompli. Mais, ce qui fut gâché, dans le mouvement, ce sont les authentiques chances qu'auraient méritées de recevoir les plus doués des élèves (riches ou pauvres). Les uns et les autres sont désormais malchanceux, d'une malchance très contraire à l'équité, mais conforme à l'égalité.
Les sorties furieuses de Pierre Legendre dans la dernière émission de vendredi répondent, je crois, à la même situation que celle que je décris.
25 janvier 2009, 01:08   Re : Pensée de Pierre Dac
Cher Marcel Meyer,
Mes parents, en partie illettrés (sans excuse) et jeunes parents, me nommèrent Virgil (sans "e") et Cyril (sans "le"), selon l'orthographe anglaise, dans les deux cas. Or, il ne parlait pas du tout anglais. Ils ignoraient simplement l'orthographe française de ces noms.
Moralité : ignorer l'anglais n'empêche pas d'ignorer aussi sa propre langue, en partie.
25 janvier 2009, 01:39   Re : Pensée de Pierre Dac
Ah, pardon : Virgil.

Je me rends, même si c'est avec un peu de réticence, à vos raisons. Va pour équité. C'est cependant dommage car opposer égalité des chances et égalité des résultats est éclairant pour l'anlyse de la folle dérive hyperdémocratique (© Renaud Camus).
25 janvier 2009, 11:13   Re : Pensée de Pierre Dac
Oui, merci à Marcel Meyer et à Virgil pour leurs obervations stimulantes.
Utilisateur anonyme
25 janvier 2009, 14:02   Re : 10 %
Combien de musulmans en France, cher Rogémi ? 6 millions - dont une partie est résolument laïque - , soit moins du 10% de la population. Alors je parie sur la prise de conscience et la réaction avant la submersion !
25 janvier 2009, 17:06   Re : 10 %
Citation
Alors je parie sur la prise de conscience et la réaction avant la submersion !

Ne nous voilons pas la face, cher Corto, la situation est grave mais pas mortelle.

Mais un optimisme béat n'est pas de mise car les émeutes de 2005 et les manifestations pro-Hamas de ces dernières semaines sont des signes sur le mur que nous devons lire avec discernement.

Entre nous je vous conseille de lire d'urgence le livre de Jean-Jacques Walter "Le Crépuscule de l'islam" dans lequel il soutient la thése que les soubresauts de l'islam ont lieu parce qu' il tente par la violence d'échapper au déclin.

Pour JJ Walter l'islam est un systéme politique justifié par une idéologie religieuse. Il développe une forme de sensibilité incompatible avec les valeurs occidentales fondées sur les libertés de penser et d'agir qui se répand aujourd'hui sur la terre comme une marée, et sape les fondements même de l'islam. La mondialisation pousse inexorablement l'islam vers son crépuscule.

La thése est séduisante et en grande partie vraie mais combien de morts avant que l'islam disparaisse ?
25 janvier 2009, 19:55   Re : Pensée de Pierre Dac
"La thése est séduisante et en grande partie vraie mais combien de morts avant que l'islam disparaisse ?"
Là est le problème, effectivement.
25 janvier 2009, 20:21   Re : 10 %
» Combien de musulmans en France, cher Rogémi ? 6 millions - dont une partie est résolument laïque - , soit moins du 10% de la population.

Et combien de musulmans en Inde, Corto ?
Réponse : 150 millions, environ 13,7 % de la population, dont une partie, évidemment, laïque. Il vous faudra donc vous habituer, face à l'islam, à vivre comme les Indiens, avec des problèmes semblables...
25 janvier 2009, 22:15   Re : 10 %
Ma fille a vécu 9 mois en inde il y a une vingtaine d'années. Des Indiens lui ont dit que nous étions fous en France d'accueillir tant de musulmans chez nous.
26 janvier 2009, 09:00   Re : 10 %
Citation
Il vous faudra donc vous habituer, face à l'islam, à vivre comme les Indiens, avec des problèmes semblables...

Les imbéciles qui accusent les Francais d'islamophobie devrait aller faire un tour en Inde car la haine qu'éprouvent les indiens pour les musulmans est immense.
Utilisateur anonyme
26 janvier 2009, 09:09   Re : Pensée de Pierre Dac
Le livre de Walter est interessant dans sa description du masque que l'on prend pour "avoir la paix", et qui finit par coller à la peau. C'est une hypothèse interessante pour expliquer l'annihilation de la culture précédent l'islam sous le joug de cette doctrine totalitaire.

La première génération de convertis ne croit pas à l'islam et s'applatit pour avoir la paix, mais l'impossibilité de tout discours contraire sous la pression du controle mutuel dans la oumma, fait que la génération suivante devient vraiment imprégnée des idées islamiques et seulement de ces idées là.

Je ne crois absolument pas à un "déclin fatal" de l'islam à cause de la mondialisation.

Les barbares étaient barbares, Rome était une civilisation "mondialisée", cela n'a pas empêché la barbarie de triompher et de détruire non seulement le pouvoir romain, mais quantité de techniques et de savoir, et le "confort" qui en résultait dans nombre de contrées durant des siècles, tant est fort la puissance de la volonté de pouvoir et de domination avant tout.
D'autant plus avec une doctrine comme l'islam qui valorise les sacrifices : l'attrait du confort moderne immédiat n'arretera rien.

Rien n'arrete la barbarie à part la volonté de la combattre, Ivan III n'a pas libéré la Russie du joug tatar par l'attrait de la civilisation, mais en attaquant Kazan.
26 janvier 2009, 09:12   Re : 10 %
Et si vous venez assez nombreux, nous vous construirons une jolie mosquée sur les deniers publics...
26 janvier 2009, 09:44   Re : 10 %
« Une [troisième] cause possible des conflits entre musulmans et non-musulmans met en jeu ce qu'un homme d'État, parlant de son propre pays, a appelé l'« inassimilabilité » des musulmans. Mais celle-ci fonctionne dans les deux sens : les pays musulmans ont des problèmes avec leurs minorités non musulmanes, tout comme les pays non musulmans en ont avec leurs minorités musulmanes. Plus encore que le christianisme, l'islam est une foi absolutiste qui confond religion et politique, et qui marque une séparation tranchée entre ceux qui font partie de <I>Dar al-islam</I> et ceux qui font partie de <I>Dar al-harb</I>. Par conséquent, les confucéens, les bouddhistes, les hindouistes, les chrétiens occidentaux et les chrétiens orthodoxes ont moins de mal à s'adapter les uns aux autres et à cohabiter entre eux qu'ils n'en ont à s'adapter à des musulmans ou à cohabiter avec eux. Les minorités ethniques chinoises, par exemple, détiennent le pouvoir économique dans la plupart des pays d'Asie du Sud-Est. Elles sont tout à fait intégrées dans la société thaïe bouddhiste et dans la société philippine chrétienne ; on n'observe quasiment pas de cas significatifs de violences antichinoises exercées par les groupes majoritaires des pays concernés. Inversement, des émeutes ou des violences antichinoises se sont produites en Indonésie et en Malaisie, qui sont musulmanes, et le statut des Chinois dans ces sociétés reste un sujet sensible et potentiellement explosif, ce qui n'est pas le cas en Thaïlande ou aux Philippines.
Le militarisme, l'inassimilabilité et le voisinage avec des groupes non musulmans sont des traits déjà anciens de l'islam, qui expliquent la propension historique des musulmans aux conflits. »

Samuel Huntington, <I>Le Choc des civilisations</I>, 1996 (Trad. ss la dir. de Jean-Luc Fidel, 2007, Odile Jacob, p. 293).
26 janvier 2009, 10:24   Re : 10 %
Citation
Je ne crois absolument pas à un "déclin fatal" de l'islam à cause de la mondialisation

La force de l'islam ne peut pas être niée et JJ Walter est, à mon avis, trop optimiste.
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