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Découverte de Renaud Camus

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
15 février 2009, 12:21   Découverte de Renaud Camus
Bonjour,
Je tiens tout d'abord à me présenter, Patrick Sansano, et vous précise que ma venue sur le présent forum est l'heureuse conséquence de la découverte de Renaud Camus. Je lisais et appréciais les journaux de Pascal Sevran, et il a mentionné son nom à plusieurs reprises. J'ai avec Pascal Sevran apprécié le genre du journal littéraire, et souhaité découvrir d'autres auteurs. J'avais le choix entre beaucoup d'auteurs disparus, Chardonne, Jouhandeau, Mathieu Galley et un contemporain, Renaud Camus. J'ai donc acheté "Le royaume de Sobrarbe" et en quelques jours, j'ai déjà lu 335 pages. Je me suis déjà avisé de la présence à la FNAC de Valence de "Rannoch Moor" et "Corée l'absente", que je ne vais pas tarder à acquérir tant les pages du journal 2005 défilent trop vite.
Dans ce journal, Renaud Camus y parle souvent de ses problèmes avec les éditeurs, dont l'éditeur toulousain PRIVAT. Cette maison a publié "De rire et de tendresse", une biographie d'André Bourvil, et le 7 septembre 2006, je leur ai expédié un manuscrit, une biographie de la comédienne Muriel Baptiste, préfacée par le comédien Christian Marin. Je fus refusé. Lorsque je lis le journal 2005 de Renaud Camus, et constate la façon dont un écrivain de talent et reconnu est traité, je ne m'étonne plus des refus successifs des éditeurs envers un inconnu.
Pour écrire cette biographie, je me suis adressé à des comédiens et réalisateurs qui ont travaillé avec Muriel Baptiste. Etant un parfait inconnu, j'ai été traité avec beaucoup de gentillesse. L'aide qui m'a été apportée par des personnalités aussi importantes qu'André Falcon n'était pas gagnée d'avance. Je reste encore stupéfait du nombre de personnalités connues qui, mises au courant de mon projet, m'ont confié leurs coordonnées personnelles, adresses et téléphones privés. La confiance existe encore.
Hélas, le monde de l'édition ne m'a pas réservé un tel accueil. J'ai contacté 47 éditeurs, et beaucoup d'entre eux m'ont retourné mon manuscrit sans avoir pris la peine d'ouvrir le pli. Ceux qui m'ont lu ne m'ont pas dit que mon travail était médiocre, mais que "Muriel Baptiste, ce n'est pas vendeur".
Nous sommes tombés dans un tel état de "déculturation" que n'importe quel participant à ces navrantes émissions de "télé réalité" peut sans problème publier sa biographie (sans commentaires) et qu'écrire sur celle qui fut Marguerite de Bourgogne dans "Les rois maudits" de Claude Barma en 1972 n'est pas vendeur.
Les éditeurs sont devenus des marchands, des hommes d'affaire, et lire que quelqu'un comme Renaud Camus connaît des problèmes avec eux (Il évoque même de nombreux silences à ses envois d'ouvrages), me conforte dans l'idée que je me suis faite du monde de l'édition des années 2000 dans notre pays.
J'ai fini par être publié à compte d'auteur, ce que je regrette aujourd'hui, car la diffusion de mon ouvrage est inexistante.
Redevenu lecteur, je découvre l'univers de Renaud Camus. J'envisage de lire tous ses journaux dans un premier temps, ce qui m'en prendra beaucoup. Ce sont des heures de plaisir qui m'attendent. Et surtout d'enrichissement, car il manie la langue française avec un talent, une dextérité que je lui envie beaucoup.
Nous avons tous un rêve, un impossible rêve. Certains voudront la fortune, épouser un mannequin, acheter un yacht, habiter le XVIe arrondissement de Paris, d'autres voudront devenir célèbre, chanter, écrire, se faire élire à un mandat politique.
Le mien pourra paraître bien singulier et étrange: j'aimerais qu'un jour, Renaud Camus écrive quelque chose sur Muriel Baptiste.
Je retourne à présent à la lecture du " royaume de Sobrarbe".
Il vous reste, cher Patrick S., à tenter de commencer à exprimer à vos contemporains, ici rassemblés, ce que vous avez à leur dire sans l'entremise de Muriel Baptiste. Certes, c'est difficile et c'est risqué, mais ces colonnes s'étant de bonne grâce ouvertes à vos épanchements, vous n'avez plus le choix de vous démettre sans vous dédire.
15 février 2009, 20:19   Re : Découverte de Renaud Camus
En plus, elle s'appelle Yvette : on nous ment !

[fr.wikipedia.org]

[fansdemurielbaptiste.kazeo.com]
15 février 2009, 21:19   Re : Découverte de Renaud Camus
« vous n'avez plus le choix de vous démettre sans vous dédire. »

Le choix ? Quel choix ? Vous voulez dire la possibilité, peut-être ? Il faut deux termes pour faire un choix.

(Vous voyez comme il est difficile d'émettre deux idées de suite sans faire de faute, mon brave !)
Utilisateur anonyme
15 février 2009, 22:09   Re : Découverte de Renaud Camus
J'ai l'angoisse de la faute. Surtout lorsque j'écris un texte assez long comme celui que l'on m'a demandé ici:
[www.theavengers.fr]

Le propriétaire de ce site m'a dit qu'il avait dû corriger des fautes de ponctuation. Certains ont l'angoisse de la page blanche, moi celle de la faute.
16 février 2009, 00:13   Angst
L'angoisse de la faute ? Ah, moi aussi, par exemple, Monsieur ! Et je suis travaillé par la mauvaise conscience que m'inspire mon incapacité chronique à répondre aux lettres et messages. Rien qu'a vous, par exemple, je crois bien devoir au moins deux réponses. Veuillez me pardonner.
Utilisateur anonyme
16 février 2009, 02:44   Re : Découverte de Renaud Camus
Internet a quelque chose d'irréel. J'ai posé il y a quelques minutes votre journal 2005, page 374, où vous parlez de Clermont-Ferrand, j'ai lu quelques pages de Jazz Magazine consacré ce mois aux 70 ans du label blue note, et j'ai repris mon ordinateur pour ajouter un article sur mon overblog Muriel Baptiste avant de m'endormir. Ma messagerie m'informe que sur ce forum où j'ai été bien inspiré de m'inscrire, une réponse m'attend.

Soyez assuré, Monsieur, qu'avec tous les travaux que vous menez de front, je me doute que vous ne pouvez répondre à tous ceux qui vous écrivent. Le temps n'est pas extensible.
Vous écrivez, page 367 du journal 2005 "Il m'arrive d'éprouver presque des angoisses à la pensée de tout ce que j'ai à faire". Et quelques pages auparavant "la somme des engagements pris ( )...paraît un défi à l'arithmétique du temps".

Je me demande en effet où vous trouvez tout ce temps pour écrire.

Vous vous trompez cependant un paragraphe plus haut ('Personne ne lit mes livres, personne n'en parle, je suis une espèce de mort vivant littéraire"). Beaucoup vous apprécient et il y a même sur facebook un groupe "Les amis de Renaud Camus".
16 février 2009, 10:46   Faute de ponctuation
Voici une question qui m'a toujours intrigué : celle des "fautes de ponctuation".

C'est un domaine, à mon sens, mouvant. Si on considère des auteurs reconnus à propos desquels les passions se sont éteintes, on voit que la façon de ponctuer est assez différente de l'un à l'autre.

Personnellement, sans être aucunement un auteur, je ponctue "fortement". Notez que, dans la phrase précédente, j'aurais pensé une construction " Personnellement, sans être aucunement un auteur je ponctue "fortement"" correcte, sans pour autant l'utiliser.
16 février 2009, 11:13   Re : Faute de ponctuation
Cher jmarc, voyez le magnifique Traité de la ponctuation française, de Jacques Drillon, c'est un véritable régal, à la fois savant et poétique, et qui dépasse largement le cadre étroit de l'énumération des règles pour s'ébattre dans le champ infini de la langue.
16 février 2009, 12:51   Re : Découverte de Renaud Camus
Je confirme: lire ce traité est un vrai plaisir.
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