L'Islam en Autriche (article du Monde)

Une thèse de doctorat sur l'enseignement de l'islam crée un tollé en Autriche
Vienne Correspondance
22 % des professeurs de religion musulmane dans le secondaire rejetteraient la démocratie



Le contenu d'une thèse doctorale sur l'enseignement de la religion islamique ébranle l'Autriche. Sur les quelque 400 enseignants de l'islam, 22 % rejetteraient la démocratie. Ce n'est certes que le travail d'un étudiant, mais la presse s'enflamme, le personnel politique monte au créneau, on demande la tête du président de la communauté islamique. Après cinq jours de tempête, la ministre de l'enseignement, Claudia Schmied, calme le jeu en passant un pacte avec la communauté : l'enseignement de la religion islamique sera désormais contrôlé par l'Etat autrichien.

L'islam est une des treize religions reconnues depuis l'annexion de la Bosnie par l'Empire austro-hongrois en 1912. A ce titre, elle est enseignée depuis 1982 à environ 40 000 élèves de secondaire de confession musulmane. Les enseignants rétribués par l'Etat sont nommés par la Communauté islamique autrichienne, responsable du programme et de l'élaboration du matériel pédagogique.

L'Etat autrichien a-t-il fait preuve d'un trop grand laxisme en accordant à cette religion les mêmes prérogatives qu'à d'autres ? La thèse de cet étudiant à l'institut de pédagogie de l'université de Vienne, Mouhanad Khorchide, lui-même de confession musulmane et enseignant de religion, a mis le feu aux poudres.

Sur les 210 enseignants ayant répondu à son questionnaire, 22 % rejetteraient la démocratie, jugée incompatible avec l'islam, 29 % tiendraient pour impossible de s'intégrer dans la société autrichienne sans perdre son identité religieuse, 28 % considéreraient qu'être européen et musulman est une contradiction.

Les données dont la presse autrichienne s'est emparée et repue sont explosives, aptes à fourbir une guerre de religion. Pourtant les résultats de l'étude sont plus contrastés, voire contradictoires : malgré les craintes de perte d'identité, 77 % des interrogés se considèrent comme partie intégrante de la société autrichienne, 86 % ne pensent pas que les musulmans devraient rester entre eux pour conserver leur identité et 73 % seraient partisans du développement d'une identité musulmane européenne, selon le magazine Falter, à l'origine de la diffusion de l'étude.

L'énoncé suggestif des questions suscite par ailleurs des interrogations sur sa valeur scientifique. Son principal mérite est de mettre le doigt sur les carences de la gestion de l'enseignement par la Communauté islamique. Jusqu'à 2003, aucune inspection n'a eu lieu.

Pour apaiser le débat, le ministère de l'éducation a passé un pacte avec la communauté islamique, le 2 février. Il institue un contrôle nouveau sur l'enseignement de la religion islamique et met celle-ci au défi de se rénover.

Dix jours, plus tard, il est suivi d'effets. Un enseignant accusé d'avoir diffusé un appel au boycottage de magasins juifs a été radié. La polémique a fait resurgir un débat enterré : celui du remplacement de l'enseignement religieux communautaire par un cours d'éthique pour tous. L'église catholique autrichienne n'y voit aucune urgence.

Laurence Monnot

Tout d'abord, je tiens à remercier Renaud camus pour avoir exhumé cet article qui pose des questions fort intéressantes malgré un style et des approximations lamentables.

Cette dame gâche en partie le sujet et force le lecteur à se reporter à des sites germanophones.

Un exemple :

L'islam est une des treize religions reconnues depuis l'annexion de la Bosnie par l'Empire austro-hongrois en 1912. A ce titre, elle est enseignée depuis 1982 à environ 40 000 élèves de secondaire de confession musulmane.

Je crois comprendre, en lisant cela, qu'il y a treize religions reconnues en Autriche-Hongrie depuis 1912. Outre le fait que la Bosnie a été annexée en 1908 (elle était occupée depuis 1878), je vois mal quelles pouvaient être ces treize religions en 1912, et quel élément a fait qu'il ait fallu soixante-dix ans pour les enseigner.


Je note que l'article se termine par la pique habituelle à l'église catholique.

De quoi s'étonne t on :
la démocratie au sens où nous l'entendons est incompatible avec l'islam, un musulman ne peut voter que pour la charia et ses défenseurs, il ne peut pas être démocrate, il ne peut que voter pour une "démocratie" où tout le peuple vote pour la charia.

"au defi de se rénover" : on va réformer Dieu ...
Les musulmans diront que c'est à la démocratie de se rénover en devenant islamique.


"22 % rejetteraient la démocratie, jugée incompatible avec l'islam, 29 % tiendraient pour impossible de s'intégrer dans la société autrichienne sans perdre son identité religieuse, 28 % considéreraient qu'être européen et musulman est une contradiction. "

Evidemment, tout cela est logique, cohérent avec l'enseignement de l'islam.

"La thèse de cet étudiant à l'institut de pédagogie de l'université de Vienne, Mouhanad Khorchide, lui-même de confession musulmane et enseignant de religion,"

Voilà qui montre qu'il y a des "musulmans" honnètes, à défaut d'etre cohérents.

"Je crois comprendre, en lisant cela, qu'il y a treize religions reconnues en Autriche-Hongrie depuis 1912. Outre le fait que la Bosnie a été annexée en 1908 (elle était occupée depuis 1878), je vois mal quelles pouvaient être ces treize religions en 1912, et quel élément a fait qu'il ait fallu soixante-dix ans pour les enseigner."

C'est exactement la question que je m'apprêtais à poser.

" 28 % considéreraient qu'être européen et musulman est une contradiction. "

Au fond, ces gens-là sont raisonnables...

Pour information, j'avions trouvé ça sur Gougueule :

"L’Autriche a instauré un système à trois niveaux : concordat pour l’Église catholique, cultes reconnus et communautés enregistrées pour les autres religions.

Le droit autrichien en matière de liberté religieuse autorise actuellement 13 Eglises et communautés religieuses reconnues légalement à dispenser une instruction religieuse confessionnelle à l'école :
- l'Eglise Catholique,
- l'Eglise Luthérienne,
- l'Eglise Réformée,
- l'Eglise vieux-catholique,
- l'Eglise orthodoxe grecque,
- l'Eglise orthodoxe syrienne,
- l'Eglise arménienne apostolique,
- l'Eglise néoapostolique,
- l'Eglise Méthodiste,
- les Mormons,
- la communauté religieuse juive,
- la communauté religieuse islamique,
- la communauté religieuse bouddhiste.

Environ 900.000 élèves autrichiens suivent le cours de religion catholique selon les dernières statistiques, soit plus de 94 % de tous les élèves catholiques du pays."

La présence des Mormons dans cette litanie m'incline à penser que l'annexion de la Bosnie n'y est pour rien.

Les Mormons sont polygames, je trouve ça étonnant.

Les Mormons sont des Musulmans qui se sont rasés la barbe, portent des chemises blanches éclatantes de propreté mais deux tailles trop grandes et des pantalons en tergal noir luisant de crasse, ont plusieurs femmes qu'on ne voit jamais et se déplacent à vélo en pédalant le derrière très haut, à la façon des fidèles mahométans en prière à la mosquée, et toujours coiffés de petits casques de course cycliste ridicules qui doivent dans le privé leur tenir lieu de Songkok. Très souvent, ils sentent le lait-fraise et la chaussette fermentée.

Les pôvres!

Commentaire d'"islamisation.fr" :

"L'Autriche découvre l'eau chaude"