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Ils sont très bien ces petits.

Envoyé par Marcel Meyer 
25 février 2009, 14:21   Ils sont très bien ces petits.
Une étude des journaux scolaires écrits par les lycéens en 2008 montre un conformisme total avec l'idéologie dominante de l'Empire du bien. Si les rédacteurs de ces articles sont représentatifs de leur génération, cela nous promet des lendemains qui chantent. C'est dans Valeurs Actuelles.
Un passage m'a, à ce propos, tiré l'oeil :

Ils soulignent avec indignation les violations des droits de l’homme en Chine et en Russie, jugeant révoltant que l’Occident continue à traiter avec des pays aussi abjects, juste parce que le premier possède des dollars et l’autre du gaz.
25 février 2009, 15:19   Re : Ils sont très bien ces petits.
"Des études ont été réalisées montrant à quel point les journalistes sont peu représentatifs de la population"

On a eu chaud!
Utilisateur anonyme
25 février 2009, 18:46   Re : Ils sont très bien ces petits.
Imaginez ces chers lycéens livrés à eux-mêmes sur une île déserte, après un accident d'avion par exemple. On pourrait en faire un bon roman.
Lecteur d'un de ces journaux lycéens, j'ajouterai quelques nuances. D'abord, ce genre de journal est rédigé par quelques-uns, non par tous, et les pages sont remplies d'appels à la participation du plus grand nombre, ce qui montre que le plus grand nombre ne s'en mêle pas. Il est de bon ton dans les classes, chaque fois qu'un numéro paraît, de le tourner en ridicule et de prendre le professeur à témoin de la mauvaise qualité du produit. Les rédacteurs sont souvent typiques, du moins là où je travaille : ce sont des jeunes gens qui ont assimilé plus intimement que les autres la moraline officielle, dans leur famille "cultivée" (au sens Télérama du mot), qui participent parfois à des groupements politiques lycéens inspirés par certains professeurs d'un certain syndicat (que j'appelle le Syndicat), et qui portent de discrets signes vestimentaires de cette appartenance. C'est une minorité maîtrisant le langage des valeurs reconnues par la population adulte du lycée, et la jeune "culture" opaque de leur génération. Ils se présentent aux élections de représentants lycéens. La majorité, elle, me semble dotée d'un cuir plus épais, et d'une solide indifférence à tout ce que les professeurs disent et prêchent. Je ne suis pas sûr qu'elle sache toujours faire la différence entre le fait enseigné et le prêche, et tout risque parfois d'être rejeté en bloc par les moins passifs d'entre eux. Le succès des filières scientifiques dans mon lycée pourrait s'expliquer (en partie seulement) par là : les professeurs de sciences ont l'air plus attachés à l'objectivité du fait et moins enclins à donner des leçons de morale à temps et à contretemps.
Vous demandez combien, Cher Henri, pour « famille "cultivée" (au sens <i>Télérama</i> de l'expression) » ? Je suis très intéressé.
Très cher, très cher! Mes fioles d'eau du Léthé coûtent beaucoup plus cher que l'eau de Lourdes.
Je confirme le suivisme affligeant des élèves qui dénoncent sans cesse le nazisme dans leurs copies, comme s'il était encore temps de lutter contre lui : ils en voient des résurgence partout. Le raciste c'est toujours l'autre. Le mal s'appelle J-M Le Pen, même s'ils sont incapables de citer un propos ou un acte qui justifie une telle qualification : ils récitent encore et encore la soupe idéologique médiatique que l'école charrie et fait boire jusqu'à ce qu'ils n'aient plus faim pour autre chose.
Je crois me souvenir que c'est la loi Jospin (JO du 14 juillet 1989) qui, outre les IUFM, la communauté éducative, la centration sur l'enfant, l'équipe pédagogique, les sciences de l'éduc, etc., oblige les établissements ou les rectorats à financer ces journaux scolaires, comme elle oblige l'Etat à financer les "syndicats" d'élèves (FIDL et UNEL ?) - l'argument avancé étant, si je me souviens bien, que l'école était désormais, Jospin, Rocard et Mitterrand l'ayant décidé, démocratique et qu'il fallait qu'elle ait les instruments de la démocratie : presse, syndicats, conseils de toute sorte. Ces journaux n'ont pas d'autre raison d'être que une loi voulue pour faire table rase de l'école de la République et de la culture, et ils ne prospèrent que par l'impôt.
La loi Jospin a 20 ans. Il faut être aveugle pour ne pas en voir les tares. Or, il ne s'est pas trouvé un seul homme politique qui ait proposé d'en annuler les pires dispositions.
26 février 2009, 14:56   Re : Ils sont très bien ces petits.
Je crois me souvenir que, en fait, tout avait commencé quand les lycéens avaient manifesté pour dénoncer la violence dans les établissements scolaires et pour demander une présence ... policière à l'intérieur des établissements. Sidèration des médias et de la gauche au pouvoir devant cette revendication obscène venant d'une jeunesse que l'on croyait acquise depuis 68 à la haine de l'odre et du flic . Je me souviens des contorsions comiques de certains articles du Monde pour expliquer cette attitude réactionnaire et noyer lepoisson. Sidèration donc, mais de courte durée, le temps que les médias et la gauche se donnent le mot : ignorer cette revendication initiale des lycéens. En effet, il n'en fut plus jamais question. Moyennant quoi, l'habile Jospin qui n'avait pas oublié les leçons de la stratégie trotskyste, y alla de son "Je vous ai compris" et proposa à ces pauvres lycéens entourloupés par les syndicats et les inévitables groupuscules gauchistes, grisés par l'importance que leur donnait la presse, ce qu'ils n'avaient jamais songé à demander : plus de démocratie dans les établissements scolaire. La demande de sécurité tomba dans les oubliettes où elle est restée puisque plus personne ne s'en souvient.
Vous arrive-t-il de frontalement leur dire cela ("vous récitez encore et encore la soupe idéologique médiatique que l'école charrie et fait boire jusqu'à ce que vous n'ayez plus faim pour autre chose"). Avez-vous déjà tenté ces paroles fortes sur eux ? Dans l'affirmative qu'ont-ils fait ? Ont-ils baissé la tête en se curant l'ongle du majeur de la main gauche à l'aide de l'ongle de l'index droit et gardant cet air contrit se sont-ils montrés disposés à entendre de vous une suite à ces paroles ? Dans la négative, à quels risques vous exposeriez-vous à leur livrer crûment votre pensée comme vous le faites ici pour nous ?
On peut répondre à cette question en pédagogue. J'entends par là que si je dis frontalement à une classe "vous récitez la soupe idéologique...", mon message, émané d'un professeur, sera reçu comme de la soupe idéologique, puisqu'un professeur le prononce. Il appartiendra, à leur sens, au grand ensemble des discours moralisateurs, dont ils savent d'expérience qu'ils sont rusés, qu'ils appellent en apparence à la révolte et à la fonde intellectuelles et en réalité à leur contraire, à l'embrigadement. Si donc je disais la vérité frontalement, je risquerais non seulement des ennuis administratifs (j'en ai connu, uniquement en cas de répétition obstinée), mais je ne serais même pas entendu. Je ne l'ai pas été les rares fois où je me suis risqué à leur transmettre ce message, sous le coup d'une émotion. Si d'aventure j'avais été entendu de certains, le risque eût été trop grand de refaire Le cercle des poètes disparus, à savoir de risquer l'encensement et le phénomène de coterie entourant un gourou plus ou moins subversif. Il aurait aussi fallu en avoir le charisme, d'ailleurs. Plus essentiellement, contre la culture du martyre professoral, j'objecterai que l'Eveil, le regard critique d'ensemble sur cet endoctrinement, ne peuvent venir que d'individus qui se mettent à penser malgré le groupe. Il faut un retrait, un repli dans une certaine solitude choisie, conditions qu'une classe ne remplit pas ni ne favorise. Tout au plus le professeur peut-il fournir à chacun les instruments nécessaires à cet Eveil, dans l'espoir que quelques-uns s'en saisissent. A ce compte-là, le plus syndiqué des "enseignants" transmet sans le savoir des textes précieux, inexpurgeables, mais lisibles uniquement par qui éprouve le désir d'y voir plus clair. Ce désir est individuel.
Tout au plus le professeur peut-il fournir à chacun les instruments nécessaires à cet Eveil, dans l'espoir que quelques-uns s'en saisissent. A ce compte-là, le plus syndiqué des "enseignants" transmet sans le savoir des textes précieux, inexpurgeables, mais lisibles uniquement par qui éprouve le désir d'y voir plus clair. Ce désir est individuel.

Cette méthode, admirablement décrite ici, est celle des maîtres taoïstes (induire l'Eveil, avec une belle majuscule, ne rien transmettre, susciter seulement). Mais dites-moi, si l'on y regarde de plus près, cette méthode qui consiste à "créer les conditions" de l'éveil, ne s'apparente-t-elle pas justement à ce qui est souvent mis à l'index dans ces colonnes comme "pédagogisme", "centralité de l'apprenant" ? Ne voit-on pas ici réapparaître, là où on l'attendait le moins, la doctrine UIFM qui consiste à mettre l'élève en condition plutôt qu'à lui transmettre directement un savoir utile sur le monde ?

"On vous manipule, on vous fait réciter de la soupe médiatico-idéologique", cette déclaration, après tout, ne contient-elle pas un savoir authentique sur l'état social où nous sommes plongés ? Et ce savoir ne mérite-t-il pas d'être transmis cru et nu aux intéressés ?

Le risque de faire "Cercle des poètes disparu". Si la vérité fait des adeptes, est-ce bien là un risque ? Un risque pour qui ? et lequel au juste ? celui de se faire expulser de la Matrice E.N. ?
Je crois que le sage indien est encore plus exigeant que le maître taoïste. Il ne cherche pas à susciter l'« Éveil », il attend, pour accepter un élève, que l'éveil soit déjà bien creusé. Un des lieux communs de la littérature indienne (du moins de l'infime petit morceau dont j'ai connaissance) est l'histoire du sage ne trouvant pas à qui transmettre son savoir... (On comprend peut-être mieux le « où se cacherait-on » de l'anecdote que je relatais récemment...)
Je tiens beaucoup à l'existence de l'E.N., non seulement parce qu'elle me fait vivre, ce qui n'est pas rien à mes yeux, mais parce qu'elle ne se limite pas à ces fonctions d'endoctrinement que l'on a raison de souligner. Elle a beaucoup d'autres tâches que d'autres qu'elles accompliraient plutôt mal.

Transmettre le savoir "cru et nu" de cet endoctrinement? Mais si personne ne le reçoit? S'il est inutile à ceux qui l'ont déjà, et qui se servent de l'école à leurs propres fins, et inaudible à ceux qui ne l'ont pas et seraient incapables de le recevoir?

Pédagogisme, centralité de l'apprenant, etc, sont des mots qui ont perdu leur sens en devenant des slogans. Enseigner revient toujours, pour le professeur, à "se décentrer" en se demandant si le message sera reçu et à quelles conditions. Faire des cours magistraux est de moins en moins faisable dans nos conditions concrètes, et rêver d'y revenir me semble aussi naïf que n'importe quelle utopie gauchiste. Comme je ne suis membre d'aucun parti, la perspective de me rapprocher de l'esprit IUFM ou de m'éloigner de celui du P.I. ne me remplit pas d'effroi, je dois l'avouer. Enfin, c'est doter la vérité d'une force persuasive qu'elle n'a pas que de croire que sa seule énonciation, sa seule profération, suffiraient à l'imposer à tous : ce genre de phénomène, comme l'attestent de nombreux récits, ne fait que provoquer désarroi, confusion et scepticisme. Il faut du temps à la vérité pour s'imposer.
Utilisateur anonyme
28 février 2009, 21:07   28 février : deux écoles
Saint Romain (28 février)

Originaire du haut Bugey, Romain s'initia à la vie religieuse vers l'âge de trente-cinq ans, dans un monastère du Lyonnais. Il le quitta bientôt, emportant avec soi la Vie des Pères du désert et les Institutions de Cassien, et il se dirigea vers l'est. Ce fut dans un endroit nommé Condat (aujourd'hui Saint-Claude), qu'il découvrit ce qu'il cherchait : quelques champs, des arbres et une fontaine. Ainsi oublié du monde et l'oubliant lui-même, il put partager son temps entre la prière, le travail manuel et la lecture.
Dans la suite, son frère Lupicin, devenu veuf, le rejoignit ; et plus tard sa sœur vint les retrouver ; de sorte qu'il y eût là trois monastères : Condat, Leuconne et la Beaume, respectivement dirigés par Romain, Lupicin et leur sœur. La règle qu'on y suivait s'inspirait de saint Basile, de saint Pacôme et de Cassien, défendant notamment l'usage de viande et prescrivant le travail des mains.
Le contraste était frappant entre saint Romain et saint Lupicin. Autant le premier se montrait débonnaire, autant le second avait tendance à proscrire toute indulgence. "Il faut choisir vos candidats et non point les ramasser, disait-il à son frère ; les sujets médiocres prennent chez vous la place des autres et nuisent à l'édification commune." Romain répliquait qu'il sied de faire confiance à tous, en attendant que la volonté divine se soit clairement manifestée. Du reste, qualités et défauts des deux saints composaient un mélange heureux, et Romain convertit souvent des religieux dont son frère désespérait."

Omer Englebert - La fleur des saints
Cher Henri,

Face à la vérité, deux voies s'offrent à qui la détient. La vérité pose à qui la détient un problème urgent qui est celui de sa diffusion. Deux voies s'ouvrent de part et d'autre de la vérité - chez ceux qui la connaissent et chez ceux qui l'ignorent encore. L'accession à la vérité, à la factualité (vous êtes des cancres enrobés de mensonge) pose un choix: comment va-t-on sortir du mensonge complice, du mensonge qui nous cimente; mille manières se présentent qui se ramènent à deux. La première école de la vérité est celle qui privilégie la prudence du plongeur soucieux de se ménager une décompression progressive qui ne produira dans son sang (son sens) aucune bulle qui lui paralyserait le cerveau et pourrait le tuer; la deuxième école est celle de la brutalité, du réveil (opposé à l'éveil de la première école), la brutalité du dire brut. Le taoïsme bifurqua, se scinda et s'ouvrit dans la Chine antique au Zen (bouddhisme Chan) qui était l'école de la brutalité: vous êtes des cancres, vous êtes des êtres obtus, conçus dans l'ignorance et vous ne méritez aucun maître car pour l'heure vous êtes trop bas, tel est mon enseignement à votre intention; vous êtes (vous vivez, vous créer, vous pouvez même être heureux) dans une bulle opaque dont on joue à votre insu, et vous ayant dit cela, vous en savez sur vous-mêmes autant que j'en sais, et sur le monde, guère moins que moi.

En quelques phrases, un savant comme vous pourrait récapituler, condenser, l'essentiel qu'il faudrait livrer à ces gosses pour en faire presque des égaux. Ces adolescents sont dotés d'un cerveau dont les capacités d'intégration, de calcul, d'appréciation, de corrélation, sont très abondamment supérieures aux nôtres; un ou une enfant de 11 ans possède déjà une capacité de concentration, d'attention et d'absorption supérieure à celle d'un quinquagénaire attentif. Que n'en profitez-vous ? Qu'est-ce qui retient un homme aussi savant que vous qui, à votre âge, qui est pratiquement le mien, pourrait déjà être mort, de faire de ces jeunes vos égaux, en quelque sorte en pouvant leur dire, à la fin d'une "livraison": voyez, à présent, vous en savez autant que moi; je suis à vous; à présent, je vous écoute...?

Qu'est-ce qu'un maître sinon celui qui parvient à cet exploit ne se faire l'égal de ses disciples sans ne rien retenir sous le coude de ce qu'il s'est mis en devoir de leur livrer ?
Votre message demande réflexion, cher Francis. D'abord, sur ce que l'on nomme vérité, en l'occurrence, la manipulation des jeunes esprits ignorants. La révélation du fait n'a pas ce caractère explosif et inouï, parce que l'ignorance est volontiers reconnue par les élèves que je connais, ensuite, parce qu'ils ont une longue expérience scolaire de la manipulation idéologique. Autrement dit, seuls vivent dans une bulle ceux qui le veulent bien, les rédacteurs de journaux lycéens, les militants, une infime minorité à qui l'on n'a pas grand chose à dire. Les autres, je crois, savent déjà tout cela, ont appris à trier d'eux-mêmes entre l'utile et l'accessoire, et un professeur qui leur dirait cette vérité, je crois, ne leur apprendrait pas grand chose. Bien sûr, ils portent la marque d'un endoctrinement, mais il n'est pas sûr qu'elle joue grand rôle dans la construction de leur personne. Autrement dit, on n'est pas en situation de détenir un savoir explosif face à un public qui l'ignore. Si tel était le cas, il serait criminel de composer et de finasser, en effet. Je crois les lycéens plus intelligents encore que vous ne faites, et je les présuppose mes égaux en ce qui concerne l'essentiel (et j'ai rarement été déçu, les plus obtus étant souvent les plus solides, les plus imperméables à la doxa). Je travaille ensuite avec eux à transmettre des savoirs, c'est-à-dire à parler d'autre chose, d'un sujet qui va nous occuper et qui n'est pas nous-même, ni l'école, ni notre relation, ni le mensonge global dont ils font l'expérience scolaire, dont ils savent intuitivement qu'il est le ciment de tout groupe humain. Je vous réponds tout cela à la fin d'un cours de plusieurs semaines sur Pascal, où j'ai testé leur résistance aux vérités les plus corrosives sur l'homme ; ils avaient déjà une idée de ce mensonge social que les Pensées décrivent, et il était intéressant de les voir réagir à leur façon à ces textes. Le groupe a été très scandalisé, et très intéressé par la "pensée de derrière", cette boucle décrite par la réflexion qui, après avoir décelé que tout est mensonge, en comprend la nécessité stratégique, tant que l'essentiel, à savoir le salut éternel, n'est pas mis en danger.

A ce sujet, puisque vous vous référez à des traditions religieuses asiatiques que vous connaissez bien, laissez-moi vous rappeler deux événements bibliques porteurs d'un enseignement qui me guide : dans l'Evangile selon Saint Jean, au chapitre VI-35, Jésus dit à la foule que si l'homme veut vivre, il doit le manger. Cette vérité n'est pas même reçue des disciples, qui ne restent avec lui que par fidélité à sa personne, et non parce qu'ils ont accepté et compris ce qu'il leur disait (VI-68). L'autre événement est relaté au livre de l'Exode (XVII-8), juste après l'indiscutable révélation de la protection divine qu'est la Sortie d'Egypte : le peuple si manifestement protégé de Dieu est attaqué par les Amalécites, qui doivent savoir qu'ils ont eu de chances de le vaincre. Heureusement que je ne suis en aucun cas chargé de révéler la moindre vérité de cet ordre.
Utilisateur anonyme
01 mars 2009, 09:15   Re : Ils sont très bien ces petits.
Messieurs, votre échange est passionnant. Tellement plus vrai, tellement plus évocateur parce directement issu de vos expériences (qui rejoignent la mienne) que les renvois à des articles clefs en main. Merci et bon dimanche à vous deux.
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