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Communiqué n° 833 : Sur les déboires judiciaires de ressortissants français à l’étranger

Le parti de l'In-nocence est surpris et choqué par la nouvelle conception — telle qu'elle se diffuse dans l'opinion publique du fait des médias — du rôle protecteur de l'État à l'égard des ressortissants français à l'étranger lorsque ceux-ci ont maille à partir avec la Justice des pays dans lesquels ils se trouvent. Il semblerait que l'État et le gouvernement, voire le président de la République en personne, aient désormais pour mission d'assurer dans tous les cas la liberté et le rapatriement des Français condamnés à l'étranger, qu’ils soient innocents ou pas, au motif que les lois sont souvent plus sévères en dehors de nos frontières, ou que les conditions propres aux pays qu’ont librement choisi de connaître ces ressortissants français diffèrent sensiblement des nôtres. On se souvient de l’exemple récent et particulièrement scandaleux des responsables de l'association l'Arche, qui avaient enlevé des enfants à des familles tchadiennes parfaitement constituées pour les présenter comme des orphelins à des parents français en mal d'adoption. D’autres ponctuent régulièrement l'actualité, comme celui de Mlle Florence Cassez, condamnée au Mexique pour trafic de drogue et complicité d'enlèvement.

Le parti de l'In-nocence conçoit parfaitement que des personnes qui auraient été condamnées injustement ou seraient incriminées à tort reçoivent toute l'assistance concevable de leur pays. Il ne sait pas ce qu'il en est du cas de Mlle Cassez. Mais il trouve du plus haut ridicule que la condamnation de cette personne soit présentée en France comme une insulte à la France et au chef de l'État, non pas au motif qu'elle serait innocente mais pour la seule raison qu'elle est française. Il rappelle son attachement au respect scrupuleux des règles d’usage et de droit propres à chaque pays, et souhaite voir s’appliquer en toutes circonstances une éthique de la responsabilité.
Je me souviens du film "Midnight Express" sorti en 1978 (Il s'agissait d'un citoyen américain coupable mais confronté à des conditions de détention inhumaines) fondé sur des faits réels survenus de 1970 à 1975, ainsi que de la condamnation à mort de la jeune française Béatrice Saubin en 1982, qui elle a toujours clamé son innocence. Une jeune française est actuellement détenue en République Dominicaine pour la même accusation, mais l'affaire est beaucoup moins médiatisée que celle de Florence Cassez.
Les lois sont en effet souvent plus sévères en dehors de nos frontières. Il est souvent difficile de faire la part des choses, et de savoir pourquoi les médias se concentrent sur tel cas et ignorent tel autre.
cette lettre de Cristina Ríos Valladares qui dit avoir eu à faire à Florence Cassez, ayant été selon elle otage de Cassez et son fiancé co-auteur de sa séquestration, sur laquelle je ne me risquerai à produire aucun commentaire, n'ayant pas connaissance suffisante du dossier, mais qu'il faut lire.

A noter par ailleurs que vos remarques sont justes et fondées sur la "sévérité" et la corruption généralisées de certains systèmes judiciaires dans les griffes desquels sont tombés certains de nos compatriotes, je pense en particulier à Michael Blanc qui croupit dans une geôle indonésienne depuis des années et dont l'innocence, hélas, est bien réelle (la police balinaise, une des plus vénales au monde, compte dans le riche éventail de ses pratiques criminelles celle qui consiste à vous arrêter pour détention de stupéfiants, en se réservant le soin de réunir contre vous les preuves matérielles dont elle a besoin, et de ce chef vous faire écrouer sans jugement, avant d'engager avec vous de longues, très longues, très incertaines négociations pécuniaires susceptibles de conduire à votre libération et ce pour autant que vous sachiez vous montrer discret sur le sort qui vous accable, ce que n'ont su comprendre à temps le malheureux Michael et sa mère):


Cristina Ríos Valladares: Florence Cassez es secuestradora, no víctima

A la opinión pública:

Mi nombre es Cristina Ríos Valladares y fui víctima de un sucuestro, junto con mi esposo Raúl (liberado a las horas siguientes para conseguir el rescate) y mi hijo de entonces 11 años de edad. Desde ese día nuestra vida cambió totalmente. Hoy padecemos un exilio forzado por el miedo y la inseguridad. Mi familia está rota. Es indescriptible lo que mi hijo y yo vivimos del 19 de octubre del 2005 al 9 de diciembre del mismo año. Fueron 52 días de cautiverio en el que fui víctima de abuso sexual y, los tres, de tortura sicológica. El 9 de diciembre fuimos liberados en un operativo de la Agencia Federal de Investigación (AFI). Acusados de nuestro secuestro fueron detenidos Israel Vallarta y Florence Cassez, esta última de origen francés, quien ahora se presenta como víctima de mi caso y no como cómplice del mismo.

Desde nuestra liberación mi familia y yo vivimos en el extranjero. No podemos regresar por miedo, pues el resto de la banda de secuestradores no ha sido detenida. Hasta nuestro refugio, pues no se puede llamar hogar a un lugar en el que hemos sido forzados (por la inseguridad) a vivir, nos llega la noticia de la sentencia de 96 años a la que ha sido merecedora Florence Cassez, la misma mujer cuya voz escuché innumerables ocasiones durante mi cautiverio… la misma voz de origen francés que me taladra hasta hoy los oídos, la misma voz que mi hijo reconoce como la de la mujer que le sacó sangre para enviarla a mi esposo, junto a una oreja que le harían creer que pertenecía al niño.

Ahora escucho que Florence clama justicia y grita su inocencia. Y yo en sus gritos escucho la voz de la mujer que, celosa e iracunda, gritó a Israel Vallarta, su novio y líder de la banda, que si volvía a meterse conmigo (entró sorpresivamente al cuarto y vio cuando me vejaba) se desquitaría en mi persona. Florence narra el “calvario” de la cárcel, pero desde el penal ve a su familia, hace llamadas telefónicas, concede entrevistas de prensa y no teme cada segundo por su vida. No detallaré lo que es el verdadero infierno, es decir, el secuestro.

Ni mi familia ni yo tenemos ánimo ni fuerzas para hacer una campaña mediática, diplomática y política (como la que ella y su familia están realizando) para lograr que el gobierno francés y la prensa nacional e internacional escuchen la otra versión, es decir, la palabra de las víctimas de la banda a la que pertenece la señora Cassez. Pero no deja de estremecernos la idea de que Florence, una secuestradora y no sólo novia de un secuestrador (con el que vivía en el mismo rancho y durante el mismo tiempo en el que permanecimos mi hijo y yo en cautiverio), ahora aparezca como víctima y luche para que se modifique su sentencia. Si lo logra o no, ya no nos corresponde a nosotros, aunque no deja de lastimarnos.

Esta carta es sólo un desahogo. El caso está en las manos de la justicia mexicana. No volveremos a hacer nada público ni daremos entrevistas de prensa ni de cualquier otra índole (nuestra indignación nos ha llevado a conceder algunas), pues nuestra energía está y estará puesta en cuidar la integridad de la familia y en recuperarnos del daño que nos hicieron. El nuevo vigor que cobró la interpelación de la sentenciada y el ruido mediático a su alrededor vuelve a ponernos en riesgo.

Gracias por su atención.

Cristina Ríos Valladares
Utilisateur anonyme
07 mars 2009, 10:08   Re : Pour aider à faire la part des choses...
"Il s'agissait d'un citoyen américain coupable "

Alors c'est bien fait pour sague.
Utilisateur anonyme
07 mars 2009, 10:42   Il s'agissait d'un citoyen américain coupable
Regardez "Midnight express" et vous changerez d'avis. D'ailleurs ce film eut un tel retentissement en 1978 qu'il aurait dû décourager tous ceux qui veulent dans un pays étranger faire passer à la douane quelque chose d'illicite.
Je réalise d'ailleurs qu'il ne fut tourné que trois ans après l'évasion de Turquie du protagoniste principal.
Sur les affiches du film était mentionné : "L'important est de ne jamais désespérer"
Ce que deviennent les ressortissants français quand ils s'en sortent.


Le cas Béatrice Saubin, décédée en 2007.

[www.lejdd.fr]
Que n'envoie-t-on certains chauds partisans de l'entrée de la Turquie dans l'UE visiter les geôles d'Ankara...
Il rappelle son attachement au respect scrupuleux des règles d’usage et de droit propres à chaque pays, et souhaite voir s’appliquer en toutes circonstances une éthique de la responsabilité.

La conclusion du communiqué 773 semblait pouvoir nous emmener vers d’autres positions.
...peut même plus rigoler...
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