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What a pity !

Envoyé par Éric Veron 
26 mars 2009, 23:53   What a pity !
« Le romancier François Weyergans a été élu jeudi à l'Académie française par 12 voix sur 24 (23 suffrages exprimés, un vote blanc) au troisième tour de scrutin. Il a devancé Didier Van Cauwelaert (cinq voix), François Taillandier et Catherine Hermary-Vieille (deux voix chacun) et Renaud Camus (une voix). »
27 mars 2009, 00:09   Re : What a pity !
Quel dommage pour Renaud Camus mais Weyergans est une pointure. Je partage avec lui une grande admiration pour l'un des plus grands cinéastes français: Robert Bresson.
Utilisateur anonyme
27 mars 2009, 07:20   Re : What a pity !
Les voix obtenues aux 3 tours sont les suivantes :
Jean-Claude BARREAU : 0 voix, 0 voix, 0 voix
Michel BOREL : 0 voix, 0 voix, 0 voix
Renaud CAMUS : 3 voix, 3 voix, 1 voix
Catherine HERMARY-VIEILLE : 4 voix, 2 voix, 2 voix
Olivier MATHIEU : 0 voix, 0 voix, 0 voix
François TAILLANDIER : 3 voix, 2 voix, 2 voix
Pascal THOMAS : 2 voix, 1 voix, 0 voix
Didier Van CAUWELAERT : 5 voix, 7 voix, 6 voix
François WEYERGANS : 7 voix, 8 voix, 12 voix
Bulletins blancs : 0 voix, 1 voix, 1 voix
Bulletins blancs marqués d’une croix
Utilisateur anonyme
27 mars 2009, 11:04   Re : What a pity !
Le Goncourt de Weyergans était d'une nullité absolue.
Les honneurs s'attribuent maintenant en raison directement inverse à la qualité.
Bravo Renaud Camus !
27 mars 2009, 14:00   Re : What a pity !
La qualité de sa langue écrite et la connaissance que l'écrivain en a devraient être les critères, pas le succès. Weyergans ne me semble pas un styliste inoubliable et je ne le connais pas comme fin grammarien. Il me semble que Renaud Camus et François Taillandier, par leurs écrits, manifestaient ce souci de la langue qui justifiaient qu'ils eussent leur place sous la coupole.
28 mars 2009, 12:42   Re : What a pity !
François Weyergans est un âne [ excuse moi, mon bon Lulu ] ; François Weyergans ne sait pas par quel bout on tient un crayon ; François Weyergans est laid ; François Weyergans sent mauvais ; François Weyergans est un intrigant ; François Weyergans en crève de n’être pas un Ôteur plus gros que papa ; François Weyergans veut plaire à maman ; François Weyergans est un minus ; François Weyergans est un vrai con ; François Weyergans est reconnu par les cons ( et aussi par ce cher Florentin qui est trop bon avec les créatures) ; François Weyergans a volé la place de Renaud Camus. Ce n’est pas bien et ça m’agace un peu.
28 mars 2009, 13:17   Ericsan
Bien cher Eric,


Seriez-vous d'origine normande ?
Utilisateur anonyme
28 mars 2009, 13:21   Re : Ericsan
François Weyergans est belge.
28 mars 2009, 13:26   Re : What a pity !
Que faites-vous, cher Eric, du 41ème fauteuil ?
28 mars 2009, 13:37   Re : What a pity !
Vous m'y faites penser, cher jmarc, la souche maternelle de notre famille est en Normandie. Excusez moi, tous, pour l’ « excuses-moi » que j'avais laissé passer.
28 mars 2009, 17:27   Absolution
Recevez la mienne, bien cher frère, pour cette weyergânerie...

Mes amitiés à Lulu (a-t-il résisté à la burle ?).
29 mars 2009, 10:26   Re : What a pity !
Causeur :

Surprise : l’Académie française élit un écrivain !

François Weyergans a été élu au troisième tour, de justesse, à l’Académie française, ce jeudi 26 mars. Weyergans est l’auteur, notamment, du remarquable Radeau de la Méduse, de Je suis un écrivain ou encore de Trois jours chez ma mère, prix Goncourt 2005. Même si l’on est un peu triste pour François Taillandier et Renaud Camus, également candidats, on se consolera en prédisant qu’ils ont toutes leurs chances pour les scrutins à venir : avec ce choix-là, les Immortels se reprennent à élire un écrivain qui sait écrire – ce qui devenait rare ces derniers temps. Non seulement les habits verts n’élisaient plus personne puisqu’il y eut jusqu’à huit sièges vacants en 2008, mais avoir écrit des romans ou des poèmes semblait même devenir un handicap. François Weyergans a été élu au siège d’Alain Robbe-Grillet, célèbre ingénieur agronome, et se retrouvera en compagnie de géopoliticiennes comme Hélène Carrère d’Encausse, manière de boussole qui indique toujours le sud, d’anciens présidents de la République centristes comme Valery Giscard d’Estaing, auteur d’un pastiche de Maupassant, ou encore de critiques littéraires qui se prennent pour Proust comme le karateka Angelo Rinaldi. Ce sont Michel Déon, Félicien Marceau, Michel Mohrt et Jean Dutourd qui, pour le coup, vont se sentir moins seuls.
Utilisateur anonyme
29 mars 2009, 17:04   Re : What a pity !
Mais cher Eric Veron, avez-vous lu Trois jours chez ma mère ?
Utilisateur anonyme
29 mars 2009, 19:56   Re : What a pity !
Non ? Moi bien ! Je l'ai revendu avec le sentiment d'avoir été escroqué.
Le récit d'un écrivain en panne d'inspiration, ce qui est encore un sujet, mais traité par un Weyergans sans la moindre inspiration ! Son inquiétude est pécuniaire, elle s'étoffe de détails sur ses masturbations en vis-à-vis avec une jeune admiratrice, rencontrée à une lecture de son œuvre, ses demandes d'avances sur roman inexistant, son désordre, sa culpabilité de n'être pas encore allé voir sa mère. Si je me souvient bien, même ce que promet le titre (excellent) n'a pas lieu, n'existe pas. C'est un livre de non-livre, comme un tableau blanc de non-peinture, qui vous pique 10 euros en vous prenant seulement plus que le temps d'un coup d'œil.
Trouvez-moi une belle page, une belle phrase !
29 mars 2009, 21:55   Re : What a pity !
Cher Obi Wan, c'est très précisément Trois jours chez ma mère qui fait l'objet de mon dégoût de ce sale type. Vous le dites mieux que je ne saurais avoir le courage de le faire.
29 mars 2009, 22:08   Re : What a pity !
Je crois me souvenir d'avoir lu jadis quelques bouquins de Franz Weyergans. J'en garde la très vague impression d'une prose bienpensante, édifiante mais saine. Le fils n'a pas été édifié mais semble tenir à édifier une Œuvre. Le Goncourt, l'Académie et les lecteurs comme cure de contrôle. Parlez moi de littérature.
Utilisateur anonyme
30 mars 2009, 12:12   Re : What a pity !
J'avais lu également Franz et François, un bon livre, avec une émotion provenant de l'effet de distanciation apparente du fils pour le père (ou ce que j'ai pris comme tel), approfondissant encore a contrario la réalité de son attachement.
J'ai participé figurez-vous à un Jury littéraire (le Prix Point de Mire des auditeurs de la RTB-F). On procédait par élimination. Le Jury s'est divisé en deux et pour en sortir , c'est un troisième qui a été primé, pas mauvais mais pas le plus fort des dix romans proposés. Une solution moyenne ménageant tous les dépits accumulés au fil des heures. C'est certainement ce qui s'est passé avec Weyergans, qui doit, si il a une once de lucidité, se taper la tête au mur en remerciant tous les Dieux, anciens, présents et à venir pour cette aubaine miraculeuse.
Comme quoi, cher Eric, les prix littéraires sont injustes pour la plupart, mais cela devrait être (justement !) à l'Académie de les "rattraper" !
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