le PS lance des "kebab débat"
Par LEXPRESS.fr, publié le 18/03/2009
L'initiative au nom insolite s'inscrit dans la politique du logement et du contre-plan de relance, présentée ce mercredi par le parti socialiste. L'idée? Organiser des rencontres de proximité dans les cités.
Le Parti socialiste a détaillé ce mercredi sa politique du logement dans le cadre de son contre-plan de relance et a annoncé qu'il allait
lancer des "kebab débats" dans les quartiers pour "écouter" et "travailler sur la question des droits de l'Homme dans les cités".
Il s'agit d'"organiser des rencontres de proximité d'abord pour écouter" et "pour travailler sur la question des droits de l'Homme dans les cités", a déclaré Marianne Louis, secrétaire nationale chargée de la politique de la ville, lors d'une conférence de presse.
Le terme "kebab débats" ne sera pas le nom définitif, a assuré Mme Louis relevant que dans les quartiers "il n'y a pas beaucoup de cafés mais il y a beaucoup de kebabs au pied des immeubles".
Elle a annoncé qu'"
une ou deux initiatives-test", sans en préciser le lieu, auraient lieu en avril "
pour voir quelles sont les questions qui remontent" et "
affiner notre discours". L'idée devrait être ensuite étendue en mai.
"Aucune expulsion en 2009"
Il faut "ramener le regard des militants politiques" sur les quartiers, a affirmé l'adjointe au maire d'Evry (Essonne) qui souhaite que le PS "se donne le temps de s'interroger en profondeur sur le sens de la politique de la ville".
Concernant le logement, Nathalie Perrin, secrétaire nationale, a demandé un "moratoire sur les expulsions" en 2009 face à la fin de la trêve hivernale, reprenant les demandes des associations. "Aucune expulsion en 2009", a-t-elle lancé, tout en proposant un "dispositif de compensation" pour les propriétaires-bailleurs.
Reprenant son plan de relance de janvier, le PS souhaite une "augmentation de 10% des allocations logement" et le "gel des loyers en 2009 sur les zones tendues". Pour les socialistes, il faut une "mise en chantier de 300.000 logements sociaux" (environ 2,5 milliards d'euros), mais aussi un "plan massif" pour le logement des étudiants et des jeunes travailleurs.