Rendre à Hugo...

Un petit jeu, pour conclure ces survols de Choses vues.
Laquelle de ces deux formules sort de la plume du père de L'homme qui rit :


"Le grand péril et le grand problème de la situation actuelle, c'est la nouveauté des choses aux prises avec la vieillesse des idées."

"Le grand péril et le grand problème de la situation actuelle, c'est la vieillesse des choses aux prises avec la nouveauté des idées."

Troublant, en effet — les deux semblent parfaitement soutenables. Je vote pour la 2 en me disant que si c'était la 1 vous auriez été moins tenté de poser la question.

Je vote également pour la 2 ; à moins que ... le génial bougre soit l'auteur des deux formules.

La deux.

Les deux, mon capitaine !

L'hugolienne pensée est bien la deuxième, on ne la vous fait pas.

Mais la première formule me semble mieux convenir au temps présent.

Bon ben à moi on me l'a faite, hein...

Trop tard pour la 3...

La 1 ou la 2, ce qui demeure, et de manière indéniable, c'est que M. Hugo (que j'ai peu lu), a connu certaines variétés d'émotions et, magari, d'extases...

Je suis bien content d'avoir gagné mais « les choses » peuvent-elles jamais être autrement que vieilles ? Quant aux idées nouvelles, il suffit d'écouter les comptes rendus du G20...