Le site du parti de l'In-nocence

vote algérien des doubles nationalitaires à Marseille

Envoyé par Ostinato 
Ils étaient si nombreux qu'on a dû évacuer un bureau de vote. Tout le monde était très fier de voter à ce que présentait le journal d'information. Tous les interviewés de dire combien ils se sentaient algériens. L'un d'entre eux a synthétisé en une phrase ce qui apparaissait à l'écran. "Je suis Marseillais, je suis Français, mais mon pays c'est l'Algérie".
En voilà un sur qui, dans le système Francis, il faudra tirer.
Utilisateur anonyme
05 avril 2009, 09:35   Re : vote algérien des doubles nationalitaires à Marseille
En voilà un sur qui, dans le système Francis, il faudra tirer.

Mais non, que ce CPF se rassure, il pourra compter encore longtemps sur ce sentiment de culpabilité qui est planté tel une épine paralysante dans le pied du "de souche".
Selon les autorités consulaires algériennes, il y aurait 750.000 Algériens et binationaux inscrits sur les listes électorales des Algériens vivant en France.

Hier, j'ai vu sur Euronews un petit reportage sur ces élections présidentielles. On y annonçait que cela concernait « plusieurs dizaines de milliers d'individus ». Ce grossier mensonge qui se donne l'inélégance de ne pas en être un littéralement est sans doute dû à la volonté de ne pas affoler les populations. Pour faire pire qu'un journaliste, il n'y a qu'un moyen : en mettre deux.
Les images et les paroles des Algériens étaient, elles, très révélatrices et assez affolantes, du moins dans le journal télévisé que j'ai regardé. Je crois que c'est BFM.
Utilisateur anonyme
05 avril 2009, 10:13   Re : vote algérien des doubles nationalitaires à Marseille
D'ailleurs, à chaque fois c'est le même engouement - non ?
Là ça semblait mieux encore.
Utilisateur anonyme
05 avril 2009, 10:31   Re : vote algérien des doubles nationalitaires à Marseille
Oui, c'est mieux parce qu'ils sont de mieux en mieux intégrés...
Ah cela fait plaisir de lire ceci :
"Installé en France depuis une vingtaine d'années, Ramdane soutient qu'il ira voter, le 4 avril, dans les locaux du consulat d'Algérie à Paris. Pour qui ? Pour Bouteflika, répond-il sans la moindre hésitation. "Je suis fier de lui. Il a fait deux mandats et réalisé beaucoup de choses pour l'Algérie. Il nous a rendu notre fierté", annonce-t-il. Mais, lorsqu'on demande à Ramdane s'il envisage de rentrer au bled pour profiter des bienfaits de ce pays rendu fier, fort et beau par Bouteflika, sa réponse est sans appel. "Ma vie est en France. Je n'ai pas l'intention de retourner en Algérie. Je suis bien ici."

_____________________________________________________________
Article
ALGÉRIE - La présidentielle n'emballe pas les Algériens de France

Le 9 avril, les Algériens se rendront aux urnes pour un scrutin sans surprise. Le président Bouteflika devrait être reconduit dans ses fonctions. Le quotidien El Watan est allé à la rencontre de compatriotes du côté de Barbès, le quartier mythique des Maghrébins de Paris.

"Si Bouteflika veut bien me pistonner auprès de son ami Sarkozy pour qu'il me délivre une carte de séjour, je voterai pour lui avec les deux mains. Sinon, makench el vote (pas de vote)..." Debout en face de la station de métro Barbès-Rochechouart, Mehdi, 34 ans, arpente matin et soir le trottoir pour vendre des cigarettes Marlboro made in Algeria à 2,50 euros le paquet, contre 5 euros dans les bureaux de tabac. Originaire de Belcourt, ce jeune homme, en situation irrégulière en France depuis une dizaine d'années, avoue ne porter aucun intérêt à l'élection présidentielle du 9 avril. "A quoi bon voter ? De toutes les façons, ce sont toujours les mêmes qui gouvernent l'Algérie depuis l'indépendance. Bouteflika ou un autre, c'est kif kif..."

C'est peu dire qu'à Barbès, comme sans doute partout en France, ce scrutin présidentiel ne suscite guère d'enthousiasme chez les électeurs (776 000 personnes) de la communauté algérienne. Tout le long du boulevard de la Chapelle, où s'alignent magasins d'alimentation générale, boucheries, cafés et gargotes, boutiques de vente de téléphones, de DVD et de cassettes audio, rien n'indique qu'on vit à l'heure de la campagne électorale. Seuls signes extérieurs qui indiquent que l'on est à l'écoute de l'actualité algérienne, une dizaine de posters de Bouteflika. Evidemment, à Barbès comme dans les petites et grandes contrées d'Algérie, on n'échappe pas à la règle de l'affichage sauvage. Ici, en dehors de Bouteflika, point de salut. Exit les Louisa Hanoune, Fawzi Rebaïne, Djahid Younsi et Mohamed Saïd, ceux qu'on appelle les "lièvres"... Mais, à bien regarder, la présence du président candidat est réduite à une stricte figuration. Trois posters collés sur le portail d'une résidence, deux autres scotchés sur le mur d'un immeuble, un autre sur la devanture d'un café, un autre sur la vitrine d'un magasin et un dernier scellé sur un poteau électrique.

Cela n'empêche pas Ramdane, 40 ans, gérant d'un commerce, Le Bazar de l'alimentation, d'afficher le poster de Bouteflika sur la vitrine de son établissement, au milieu des sacs de semoule importés du pays, de narguilés et de boîtes de dattes Deglet Nour. c Assis à côté de lui, son frère Smaïn est d'un autre avis.

Lui n'ira pas voter parce qu'il ne croit plus aux promesses du président. "Il m'a déçu lorsqu'il a modifié la Constitution pour s'offrir un troisième mandat", explique Smaïn. "Bouteflika a fait son temps. Il devrait laisser la place aux jeunes. L'Algérie a besoin d'hommes nouveaux. Regardez les Américains. Ils ont élu un jeune Noir âgé de 47 ans. Pourquoi sommes-nous obligés de supporter encore un président âgé et malade ? On en a marre des vieux, place aux jeunes." Au 27 de la rue Charbonnière, une ruelle qui longe le boulevard de la Chapelle, on fredonne un autre air. C'est ici que les partisans du président ont ouvert une permanence électorale. A l'intérieur de ce petit réduit, qui appartient au patron d'une boucherie de Barbès, une dizaine de personnes, des gens d'un certain âge pour la plupart, prennent le thé en discutant de l'actualité du bled. A l'intérieur de cette permanence, on distribue volontiers un prospectus vantant les mérites des deux mandats de Bouteflika.

Un vieux chibani, avec casquette "Votez pour Bouteflika" vissée sur la tête, fait le majordome. "Il faut aller voter le 4 avril prochain", nous dit-il d'un ton péremptoire. "Surtout, il faut voter Bouteflika. C'est l'homme qu'il faut pour le pays." Mais bien sûr… Posters du chef de l'Etat par centaines, drapeaux algériens, petites affiches et pancartes, les murs de cette permanence sont tapissés d'effigies à la gloire du président. Il faut croire qu'à Barbès, comme ailleurs dans l'Hexagone, les supporters de Bouteflika disposent de moyens. De beaucoup de moyens. D'où viennent les subventions ? Qui paie ? Motus et bouche cousue.

Samy Ousi-Ali
El Watan
Utilisateur anonyme
06 avril 2009, 12:40   Re : vote algérien des doubles nationalitaires à Marseille
Mais, lorsqu'on demande à Ramdane s'il envisage de rentrer au bled pour profiter des bienfaits de ce pays rendu fier, fort et beau

M'enfin, la question est stupide puisqu''ils ne rentrent JAMAIS !!!...
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter