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En offensant le genre humain

Envoyé par Éric Veron 
Le massacre des porcs en Égypte est accablant. Je n’ai pas osé regarder les vidéos qui nous sont proposées, relatives à la cruauté de la mise à mort de ces animaux. Hécatombe effroyable, inspirée, semble-t-il, par les Frères musulmans auxquels le pouvoir en place ne peut rien refuser et dirigée contre la minorité chrétienne copte. Bien évidemment, pas un seul cas de grippe porcine n’a été signalé. Ce carnage n’est-il pas le condensé de l’obscurantisme et de la violence, de la barbarie en action ? Je guette une réaction de l’admirable Élisabeth de Fontenay et je trouve la protestation des musulmans « modérés » bien timide.
On n'a pas fait mieux avec nos "vaches folles"...
Chère ostinato, c'était une folie mais les attendus de l'épisode égyptien me semblent encore bien plus sinistres. Bonne semaine à vous.
Chère Ostinato, vous avez raison de rappeler cet effroyable massacre à grande échelle. Au moins a-t-il été provoqué par une véritable épizootie dont on avait de très sérieuses raisons de craindre le passage à l'espèce humaine.
Utilisateur anonyme
18 mai 2009, 17:39   Re : En offensant le genre humain
Cher Eric,

Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :

« Le fils de Marie descendra bientôt parmi vous et jugera entre vous de façon équitable : il brisera toutes les croix et tuera tous les porcs qu’il trouvera sur son chemin. »

La phrase « il brisera toutes les croix » peut être prise au sens figuré ou littéral : la destruction des idoles et des croix, dans les églises, mais aussi l’interdiction de porter ou d’utiliser, à un niveau personnel, des croix comme symboles religieux. Ou encore, la destruction du mythe selon lequel Jésus fut crucifié par les Romains, à l’instigation des juifs. De même, la phrase « il tuera tous les porcs » peut aussi être prise au sens figuré ou littéral : peut-être ordonnera-t-il que soient tués tous les porcs afin d’en réduire ou d’en éliminer la consommation, ou peut-être imposera-t-il à nouveau l’interdiction faite par Dieu, depuis des temps immémoriaux[2], d’en consommer la chair, forçant ainsi les producteurs à se défaire de leurs bêtes. Deux des pratiques les plus répandues au sein du christianisme seront donc abolies, démontrant ainsi qu’à partir de ce moment, cette religion, telle qu’enseignée par les chrétiens modernes, ne sera plus applicable; cela marquera le retour de la religion telle qu’elle fut révélée au départ.


Puisqu'on vous dit que tout cela a un sens !
Cher Guillaume, je vous remercie du lien avec ce site que j'ignorais. Je vais l'explorer mais il m'a fallu un petit moment pour me décider à savoir si vous me jouiez un tour ou si c'était du sérieux. Toujours devant de pareilles écritures me revient cette question primaire : comment peut-on, mais comment peut-on adhérer, aujourd'hui, à de telles sottises ?
Il me semble toutefois utile, sur le thème de la condition animale, de balayer devant notre porte d'amateurs de viande quotidienne pour trouver toutes les offenses au genre humain qu'on veut dans la manière dont sont élevés, transportés et abattus, tout simplement traités, les animaux destinés à la consommation (et cela n'a strictement rien à voir avec cette abolition de frontières entre hommes et animaux, telle que certains la revendiquent.)
Le charcutier l'autre jour me vantait sa marchandise : le jambon était très bon car il s'agissait de porc breton. Je lui répondis, "c'est du porc concentrationnaire", car je gardais un souvenir négatif de l'élevage en Bretagne, aussi bien des poulets que des cochons. Je ne sais ce qu'il en est aujourd'hui. Toujours est-il que les plages des côtes d'Armor de la côte de granit, et les sites magnifiquess comme le cap Fréhel sont envahis d'algues vertes puantes, résultant du lisier de l'élevage intensif.
« Il me semble toutefois utile, sur le thème de la condition animale, de balayer devant notre porte d'amateurs de viande quotidienne [...] »
Tout à fait d'accord avec vous cher Orimont (et c'est pourquoi j'en appelais à Élisabeth de Fontenay) mais vous avez bien compris que ce n'est pas le thème de la condition animale que j'abordais ici.

Chère ostinato, vous touchez un point sensible ; les sites que vous mentionnez sont ceux de mon enfance : la baie de Saint-Michel-en-Grèves le long de laquelle j'ai filé la dernière fois, un foulard sur le nez ; l'estuaire de la Rance que je traversais jadis en doris et que je franchis désormais à pieds sur une solide banquise d'épinards (et, croyez-moi, ce ne sont plus des salicornes) ; et tant d'autres. Quelle pitié.
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