Les sentences du Pélicastre

Superbe billet, ici :

[lepelicastrejouisseur.wordpress.com]

Merci, cher Didier, pour cet excellent article.

Citation
Comme toujours, tranquillement, sans haine et sans peur, je les regarde passer par la fenêtre. En riant

Moi par contre je ris jaune.

Ces derniers temps un certain nombre de blogueurs de très grande classe tels que the Hank's Nest, Chez Zyr, ou Le Pelicastre Jouisseur et d'autres sont apparus sur le devant de la scéne ouebmatique et je leur tire mon chapeau !

Un passage de ce texte bien senti m'a rappelé une émission animalière suivie il y a quelques temps et consacrée au panda. Il me semble que c'était en Chine. On apprenait que le peu d'entrain de cet animal, sa visible paresse, s'étendent jusqu'à l'activité de sa propre reproduction, ce qui ne facilite pas la tâche des hommes qui s'emploient à sauvegarder l'espèce, l'entourent de soins, en recueillent des membres dans de vastes jardins, à fin d'observation.

Un des zoologistes a eu une idée qui m'a semblé originale afin de réveiller les ardeurs de ces mâcheurs de feuille, assez pacifiques pour se laisser installer sans broncher devant un poste de télévision diffusant des images d'autres couple de pandas en train de copuler. Aux dires de cet homme inventif, on a noté, après un certain temps, l'indubitable activation d'élans amoureux entre les spectateurs des ébats d'écran de leurs congénères.

Intéressant en effet. Peu de choses m'irritent davantage que cette manie qu'ont les modernes, les Amis du désastre, les propagandistes de la doxa mondialiste-métissolâtre, de traiter de poltrons les rares qui osent se déclarer rétifs à la pensée-Bisounours (tomber de la pensée-Mao à la pensée-Bisounours, ça c'est du progrès !).

J'ai déjà dit plusieurs fois ici que non, absolument pas, ce n'est pas de la peur que je ressens, c'est de la consternation, de l'indignation, de la fureur. Nous, nous ne détournons pas le regard de la réalité, nous ne baissons pas les yeux devant les barbares, ceux de l'intérieur comme ceux venus d'ailleurs, nous sommes prêts à nous coltiner avec eux pour défendre notre civilisation, pour défendre la civilisation. Et ils le savent bien, les Bisounours, ils savent parfaitement lesquels, d'aux ou de nous font dans leur froc à l'idée d'affronter la réalité. Pardi. C'est bien pour cela qu'il font tout pour la masquer : "Le réel ne passera pas !"

Il leur faut du mouvement, l’impression d’avancer, pour surtout ne pas qu’ils s’arrêtent pour réfléchir à leur folie

ils savent qu’un temps mort dans leur chute les saisiraient d’effroi

Il y a certes, quant au fond, de bonnes choses dans la prose de ce pélicastre-là, cher Didier Goux, et il est beau d'encourager les bonnes volontés, mais je vous trouve tout de même bon garçon dans le commentaire que vous laissez près de son nid : "des accents camuso-murayiens", c'est un peu trop dire...

Les sentences du pédéraste quand même, n'est-ce pas un brin provoquant ?