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Ilan Halimi

Envoyé par Érik Kjørvel 
10 juin 2009, 14:45   Ilan Halimi
Un entretien avec David Mascre pour son dernier livre sous-titré "Réflexions autour du meurtre d'Ilan Halimi"

[www.les4verites.com]

L4V - Bonjour David, Vous venez de faire paraître un important livre consacré à l’affaire Ilan Halimi. Dans ce livre, intitulé « Des barbares dans la cité » (2) vous vous attachez notamment, après avoir rappelé les faits, à analyser les conductions sociales, idéologiques et anthropologiques qui ont permis la production de ce meurtre. Vous resituez notamment ce meurtre dans un contexte plus global qui est celui d’un délitement de la France et de ses valeurs. Ce délitement moral et social touche-t-il spécifiquement la banlieue, la périphérie ou est-il un phénomène plus global qui touche en réalité la France dans son ensemble ?

David Mascré :
Il touche me semble-t-il l’ensemble de notre pays. La France comme plus généralement une majorité de sociétés occidentales sont aujourd’hui effectivement confrontées à un authentique processus de délitement social.

Ce processus de délitement social, qui s’accompagne d’une perte des repères moraux et d’un éclatement des cadres normatifs, ne concerne pas seulement la banlieue – même s’il prend en certaines cités de banlieue une forme paroxystique nettement caractérisée et de ce fait plus aisément identifiable qu’en d’autres zones habitées - mais l'ensemble du territoire national. Nous assistons un peu partout en France aujourd’hui à une atomisation du lien social, à un délitement des solidarités organiques traditionnelles et du même coup à une explosion des actes délinquants et criminels.

Cette atomisation du lien social s’exprime sous des formes multiples et sur des plans très différents. Certains de ces plans ou de ces niveaux sont très médiatisés, d’autres sont très largement méconnus et passent pour l’essentiel inaperçus de nos contemporains.
Je me contenterai ici d’en citer quatre, deux relatifs à nos rapports intergénérationnels, deux relatifs à nos rapports interterritoriaux.

Sur le plan intergénérationnel j’évoquerai deux exemples diamétralement opposés – celui que nous nouons avec nos ascendants et celui que nous nouons avec nos descendants - mais en réalité extrêmement proches par le traitement que nous leurs réservons et de ce fait extrêmement révélateurs du rapport que nos contemporains nouent avec le temps.

Commençons par la fin de vie. Nous laissons mourir nos vieillards dans la plus parfaite indifférence. Nous nous empressons dès lors qu'ils deviennent un peu gâteux ou impotents de les fourguer dans des maisons de retraite où nous les laissons – avec la plus parfaite bonne conscience - dépérir dans la plus complète solitude et le plus parfait dénuement. Nous attendons impatiemment leur fin en considérant qu'ils n'ont plus rien à nous apporter et que leur existence est devenue pour tous un fardeau. Nous nous attachons même dans certains cas à accélérer leur fin – jusqu’à les priver de ce moment pourtant humainement et relationnellement décisif de l’agonie - dès lors que nous jugeons leur santé suffisamment dégradée pour ne plus autoriser la poursuite d'une vie jugée par nous décente, c’est-à-dire conforme à nos standards de confort moderne et petit-bourgeois.

A l’autre bout de la chaîne, la situation n’est guère plus reluisante. Nos jeunes femmes, tout juste parturientes, n’ont pas même le temps d’être devenues mères qu’on les invite déjà poliment, quand on ne les presse pas instamment, de confier leur enfant à une nourrice ou de le déposer dans une crèche. Il existe aujourd’hui une pression de plus en plus forte, liée aux médias et au mode de vie promus par nos sociétés, pour spécialiser les activités et rompre les solidarités générationnelles naturelles. Cette pression montante pousse les parents à se débarrasser de leurs enfants et réciproquement les enfants à se détourner de leurs parents. Par l’instauration de la crèche à trois mois ou de l’école maternelle dès deux ans, nous favorisons l’éclatement des familles et la rupture transgénérationnelle en même temps que le délitement du rapport sexué homme/femme fondé sur la complémentarité père/mère.

Cette pression médiatique liée à la diffusion toujours plus marquée du paradigme consumériste hédoniste au sein des sociétés occidentales se traduit par la revendication toujours plus affirmée par les parents d’un droit à voir son enfant pris en charge par l’Etat et les structures socio-éducatives dès le plus jeune âge.

Au plan territorial, le délitement de nos sociétés et la perte de repères de nos contemporains sont tout aussi patents.

Aujourd’hui en France, des villages entiers se meurent faute de vie sociale et de rapports humains durables entre les groupes d’individus. L'intensité des relations sociales a considérablement diminué. Les occasions de se retrouver et de raviver la flamme de la convivialité et du partage collectif se sont estompées. Les solidarités traditionnelles ont considérablement diminué. Les lieux mêmes où s'exprimaient cette convivialité naturelle (cafés, bars, petits commerces, églises, places de marché) tendent à disparaître.
Quand ils ne disparaissent pas, ils sont dénaturés, vidés de leur substance, transmués en quelque chose de totalement contraire à ce qui fondait et définissait leur mission originelle (églises transformées en lieu d'animation culturelle ou d'exposition artistique provisoire, palais privatifs de l'aristocratie transformés en musées publics destinés à égayer une plèbe inculte).

Des maisons sont pillées, des personnes violentées sans même que leurs voisins ne s’en aperçoivent ou ne réagissent. Même si elle est moins visible et perceptible qu’ailleurs, il existe dans nos campagnes une grande détresse psychologique, humaine et relationnelle. Par bonheur, il reste encore les marchés, les clubs sportifs et le tissu associatif pour maintenir dans nos campagnes un semblant de vie sociale et permettre aux individus de tisser encore quelques liens sincères et parfois pérennes. Mais ceux-ci tendent souvent à s’étioler ou à ne se réduire qu’à leur dimension la plus utilitaire et la plus banale.

Du côté de nos villes la situation est plus préoccupante encore. L'explosion démographique de nos villes sous le double effet d’un exode rural massif et d’une immigration jamais véritablement contrôlée ni pensée a conduit à une atomisation du lien social et à l'émergence d'une nouvelle forme d'individu : l'inculte déraciné. Cette figure moderne du barbare a été repérée et analysée par de nombreux écrivains et philosophes ces dernières années. Chez le citadin français, elle a pris la forme de l’homo festivus. Chez le banlieusard français, elle prend la forme du rappeur multiethnique. Le premier est un exemple particulièrement éclairant de ce que peut produire le mondialisme et l’hypercapitalisme financier. Le second nous fournit une illustration emblématique de l’effet induit par une sous-culture hypermarchande sur des populations déracinées et coupées de leur cadre historique de transmission.

Nous fabriquons à la chaîne des déracinés qui n’ont plus ni culture, ni repères, ni attaches linguistiques ou géographiques fermes. Ils ne parlent plus français mais un sabir, mélange de verlan, de français appauvri et d’expressions empruntées aux idiomes nationaux des pays d’origine. Ils ne savent plus quelles sont leurs attaches véritables et se cherchent dès lors des appartenances de substitution. Ils n’ont plus de culture de rattachement – l’école française n’en propose plus guère – et se cherchent dès lors des cultures de substitution (rap, techno, slam …) souvent marquées par le retour de gestes identificatoires stéréotypés (habillement, posture, langage) et de signes identificatoires directement inscrits sur les corps (piercings, tatouages, scarifications …). Enfin, ils n’ont pour l’essentiel comme repère commun que celui proposé par la sous-culture télévisuelle la plus pauvre.

C’est l’une des grandes leçons que je tire de ce livre. La télévision et les nouveaux médias, loin d'ouvrir les hommes à leurs semblables ont au contraire constitué un fantastique instrument de repliement des individus sur eux-mêmes, enfermant nos jeunes dans une relation autistique aux autres et au monde.

Internet donne désormais droit à la satisfaction quasi immédiate de toutes les pulsions les plus élémentaires. Et les jeux vidéo portent cette satisfaction en triomphe en en faisant le principe même de leur narration.

Le phénomène me paraît d’autant plus inquiétant que ces médias ont du coup eu tendance à prendre la place des anciennes institutions qui traditionnellement avaient eu vocation à assurer la transmission et la fabrication du lien social (école, paroisses, université, corps de métier).
L'université, pour ne prendre qu’un exemple, a aujourd’hui pour une large part perdu cette capacité qu’elle avait autrefois à faire se tisser des liens durables entre les individus. Une large partie du malaise universitaire actuel provient du reste de cette crise relationnelle qui fait que chacun est aujourd’hui enfermé dans un compartiment sans jamais s’adresser à son collègue de discipline ou au confrère de la discipline voisine – un peu comme ce que vivent ces habitants de cité qui passent sans les saluer devant leurs voisins, ignorants des drames et de la misère sociale qui se joue à leur porte.

Le délitement social, l’explosion des cadres familiaux, l’échec de la transmission, la faillite de nos systèmes d’éducation, la perte du rapport sacral aux générations précédentes (qui ne s’exprime pas du tout de la même manière dans les pays du Maghreb pour ne citer qu’un exemple géographiquement proche), sont des phénomènes globaux qui touchent toutes les couches de notre société et pas spécifiquement celles qui vivent en banlieue.


L4V – Face à la multiplication de ces phénomènes de violence, de nombreux Français semblent découragés et saisis par la tentation du repli sur soi. Pensez-vous qu’il est encore possible de réagir et de se ressaisir ?

Il est toujours possible de réagir et de se ressaisir. Mais il faut pour cela le vouloir. Je trouve sur ce plan les Français relativement apathiques pour ne pas dire éteints. Nombre d’entre eux semblent s’être accoutumés à cette violence désormais régulière et ne même plus y réagir. D’autres la constatent avec dépit mais avec un sentiment d’impuissance. Tout se passe comme si un puissant anesthésiant s’était abattu sur eux qui les empêchait d’avoir quelque réaction que ce soit.

La réaction est pourtant salutaire. Elle est un signe de bonne santé. Le seul problème est qu’elle suppose de disposer de deux vertus cardinales qui aujourd’hui font cruellement défauts à nos concitoyens : volonté et de courage. Elle suppose aussi de disposer de deux qualités d’esprit fondamentales : l'intelligence et la clairvoyance. Pour se sortir d'une situation difficile – drame familial, épreuve collective, tourmente politique - il faut être capable de l'analyser et de la comprendre. Il faut être capable d'en nommer les termes. Il faut donc être capable de se débarrasser des idéologies et des discours sophistiqués qui empêchent la saisie du réel et paralysent la désignation des faits. Il faut donc commencer par reconquérir le langage. Il faut pour cela savoir se réapproprier les mots. Il faut ne pas hésiter à en réinvestir la force performative en leur redonnant toute leur charge émotionnelle et en réassumant toute la richesse historique dont ils sont ontologiquement porteurs. Il faut être capable de se réapproprier la langue - notre langue - cette langue française dont la richesse, la finesse et la variété constituent sans aucun doute l’un des biens les plus précieux et l’un des héritages plus irremplaçables que l’histoire nous ait léguée. Il nous faut à l’inverse nous débarrasser au plus vite de cette novlangue artificielle que la technosphère, par médias interposés, nous impose chaque jour un peu davantage.

Il nous faut procéder à l’instar des idéologues qui, pour asseoir leur pouvoir et imposer leurs idées se sont toujours attachés à employer cette technique simple mais imparable : conquérir le langage pour dominer les esprits et manipuler les corps. Il nous faut retourner ces armes contre leurs propagandistes et à notre tour réinvestir le langage, pour reconquérir les esprits et ainsi libérer les corps.
Cette omerta du discours, cette paralysie de l’intelligence ne sont possibles que parce que pèse aujourd’hui sur les esprits un tabou majeur qui joue comme un dogme fondamental absolument intransgressible : le dogme de l’antiracisme. Celui-ci joue en effet comme un puissant anesthésiant, stérilisant l’esprit, castrant l’intelligence et sidérant les volontés. Il empêche nos contemporains de traiter la question des nouvelles formes de criminalité et de la montée en puissance de la barbarie objectivement, en se donnant les moyens de regarder la réalité en face. A bien des égards, le propos d’Alain Finkielkraut est ici d’une criante vérité : « l’antiracisme est devenu au vingt-et-unième siècle ce que le communisme fut au vingtième siècle ». Un puissant instrument de sidération des esprits et de castration des consciences.


L4V – L’analyse que vous proposez vous conduit à mettre en évidence le caractère désormais « banal » de ce type d’enlèvement qui ne constitue plus un fait isolé. Qu’est-ce qui dans le fonctionnement de nos sociétés explique cette répétitivité du délit et du crime ? Que devrions nous changer à nos règles politiques et sociales pour empêcher la reproduction de tels crimes ?

Il est impossible de répondre en une ligne à une telle question. Je m’attache dans mon livre, au long de 210 pages d’analyse, à donner les grandes lignes d’éclairage qui permettent de dégager quelques unes des voies susceptibles d’éviter la reconduction de tels drames et la répétition de tels crimes. Ces grandes lignes permettent de répondre partiellement à cette question. Mais pour y répondre pleinement il faudrait un livre entier. Ou plutôt un programme politique.

Les phénomènes de criminalité et de violence dont les médias nous relatent aujourd’hui les péripéties – et dont le meurtre d’Ilan Halimi ne constitue en quelque sorte qu’une illustration paroxystique – ne sont en un sens qu’une conséquence logique du retrait du politique de la vie de la cité au profit de l’économique. Le problème, c’est que ce retrait du politique, dans les cités, s’est accompagné, d’une émergence du crime organisé et d’une prolifération de la délinquance en bande. Le retrait du politique dans les cités, cela porte une nom : cela s’appelle les mafias. Les mafias ne sont pas un phénomène isolé du notre paysage économique et institutionnel. Elles en sont désormais dans un certain nombre de secteurs un acteur obligé. Dans l’économie de certaines banlieues, elles font partie intégrante du paysage.

Le problème, c’est qu’une fois installées, ces mafias sont extrêmement difficiles à déloger. La caractéristique d'un système, c'est précisément de faire système, c’est à dire de nouer entre elles en un tout unifié et cohérent chacune des parties d'un ensemble donné. Cette union n’est pas simplement conjoncturelle mais structurelle. Elle lie donc les parties les unes aux autres de manière indissoluble.

Le problème, c’est qu’une telle remise en cause supposerait de revoir à peu près tous les fondements de notre système. Il faudrait par exemple interdire le crédit usuraire. Redonner sa dimension sacrale aux missions d’enseignement et de transmission, en créant un corps d’enseignants et de transmetteurs (maîtres, savants, sages …) doué de privilèges mais aussi de responsabilités spécifiques. Sortir de la logique de fonctionnarisation de certaines activités qui relèvent spécifiquement de l’exercice de la souveraineté et des missions régaliennes de l’Etat (défense, affaires étrangères, justice, police) pour leur redonner tout leur lustre (prestige de l’uniforme, rites, codes, statuts dérogatoires) et faire prendre conscience aux citoyens de la noblesse qui s’attache à ces fonctions mais aussi de la gravité qu’il y a à en attaquer les principes ou les représentants. Pénaliser financièrement et juridiquement certaines professions fondées essentiellement sur l’exacerbation des pulsions primaires et la promotion du désir mimétique comme celles de publicitaires ou de fabricants de jeux vidéos. Mener une lutte sans merci contre les trafiquants de drogue … Vous voyez que la liste est longue.

Je note au passage qu’il existe tout un ensemble d’actes barbares qui ne choquent plus aucunement nos sociétés mais passent au contraire pour autant de grandes avancées politiques, sociales et institutionnelles : la destruction de millions d’enfants non nés dans le ventre de leur mère en est une. L’élimination des vieillards impotents en est une autre. La réduction en esclavage de populations entières, au nom de la rentabilité financière et de la course au profit immédiat en est une troisième. En attendant peut-être demain le clonage à grande échelle des êtres humains, la commercialisation sans limite des organes humains, le brevetage généralisé des espèces vivantes.

Il existe dans nos sociétés des sortes de points aveugles qui font qu’elles ne voient même plus la barbarie qu’elles-mêmes génèrent.
Nous ne changerons donc nullement le système sans en revoir fondamentalement les bases idéologiques et morales. Nous ne le modifierons en rien si nous ne nous attaquons pas à son soubassement métaphysique, à ce que les philosophes appellent son assise ontologique.
Cela suppose de repenser de fond en comble notre système éducatif, notre système pénal, notre système judiciaire. Cela suppose de redéfinir sur des bases saines notre rapport aux générations (ascendantes et descendantes). Cela suppose de repenser sur des bases saines notre rapport à la filiation. Cela suppose de remettre sur pied les conditions d’une véritable transmission aussi bien des savoirs que des codes, des gestes et des règles morales qui seules fondent le vivre ensemble et permettent à la civilisation de prendre son essor
Utilisateur anonyme
10 juin 2009, 15:13   Re : Ilan Halimi
Pas très convaincant tout ça.
10 juin 2009, 15:34   Re : Ilan Halimi
Le diagnostic me paraît en certains points exact et en d'autres abstraitement apocalyptique, et les remèdes (ou solutions ou actions concrètes) me semblent inexistants ou incantatoires. Volonté Courage Dimension sacrale Repenser de fond en comble....
Utilisateur anonyme
10 juin 2009, 15:37   Re : Ilan Halimi
Il est toujours possible de réagir et de se ressaisir. Mais il faut pour cela le vouloir. Je trouve sur ce plan les Français relativement apathiques pour ne pas dire éteints. Nombre d’entre eux semblent s’être accoutumés à cette violence désormais régulière et ne même plus y réagir. D’autres la constatent avec dépit mais avec un sentiment d’impuissance. Tout se passe comme si un puissant anesthésiant s’était abattu sur eux qui les empêchait d’avoir quelque réaction que ce soit.

Non, c'est faux !, les Français réagissent puisqu'ils votent "écolo"...
10 juin 2009, 16:33   Ben dis donc !
Nos jeunes femmes, tout juste parturientes, n’ont pas même le temps d’être devenues mères qu’on les invite déjà poliment, quand on ne les presse pas instamment, de confier leur enfant à une nourrice ou de le déposer dans une crèche. Il existe aujourd’hui une pression de plus en plus forte, liée aux médias et au mode de vie promus par nos sociétés, pour spécialiser les activités et rompre les solidarités générationnelles naturelles. Cette pression montante pousse les parents à se débarrasser de leurs enfants et réciproquement les enfants à se détourner de leurs parents. Par l’instauration de la crèche à trois mois ou de l’école maternelle dès deux ans, nous favorisons l’éclatement des familles et la rupture transgénérationnelle en même temps que le délitement du rapport sexué homme/femme fondé sur la complémentarité père/mère.
Cette pression médiatique liée à la diffusion toujours plus marquée du paradigme consumériste hédoniste au sein des sociétés occidentales se traduit par la revendication toujours plus affirmée par les parents d’un droit à voir son enfant pris en charge par l’Etat et les structures socio-éducatives dès le plus jeune âge.


Ah joli ! Belle performance ! Peut-être qu'à présent on écrit des articles avec des contraintes oulipiennes : "Vous parlerez de la mise en crèche des enfants et de l'école maternelle à deux ans sans mentionner le mot "travail" ou "emploi".

"Vous voyez que la liste est longue." Pffff !
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