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Merde à l'écologie

Envoyé par Gérard Rogemi 
06 juillet 2009, 00:10   Merde à l'écologie
Ah que voilà un article réjouissant ...

Merde à l'écologie

LE MONDE | 04.07.09

Jusqu'à maintenant, il faut bien le reconnaître, l'écologie, je m'en foutais complètement. La fonte des glaces, les oursons qui se noient, la couche d'ozone poinçonnée de partout, l'avenir de mes petits-enfants irradiés et la nourriture pesticidée... Sincèrement, je dormais bien avec.

J'avais bien essayé de prendre conscience de ma responsabilité d'être humain, mais en réalité, ma responsabilité d'être humain, j'avais plutôt envie de lui dire d'aller se faire fondre, comme sa soeur, la banquise.

Tout cela ne faisait de mal à personne, puis l'écologie nouvelle est arrivée, pas celle des marguerites et du foin, l'écologie majuscule, la sérieuse, la consciente de..., la responsable de..., celle qui pèse en politique, celle sans qui l'apocalypse serait pour demain matin.

Je suis resté sur mes positions, je me suis rapproché des zones industrielles, j'ai mangé du maïs muté, j'ai aérosolé ma maison, mais j'ai bien senti que je n'étais plus aussi libre de mon inconséquence, l'écologie, on avait plus le droit de s'en foutre. On a d'ailleurs plus droit de se foutre de rien.

Pourquoi ? Parce que la morale.

Pris entre les mâchoires du bien et du mal, le destin de l'inconséquent est d'être mastiqué. L'écologie l'a bien compris, la morale est une arme de construction massive. Après des années de présence virtuelle, et prenant exemple sur de glorieuses réussites antiques, elle se désigne désormais comme l'incarnation du bien commun (le bien commun se définissant comme le bien que l'individu ressent mal). Incarner le bien commun impose des concessions à la tolérance et un détour obligatoire par les chemins de la culpabilité.

Morale et culpabilité partagent siamoisement leur espace.

Le culpabilisateur laïque est la grande figure du monde contemporain. Par un étrange glissement, l'intolérance a quitté sa soutane. Après des siècles de dévalorisation orchestrée par saint Augustin et ses disciples, autour du péché originel qui fit de nous des êtres de faute, nous révélant que le geste le plus anodin, comme croquer une golden dans un jardin, pouvait entraîner une catastrophe collective éternelle, la culpabilité est sortie des églises.

Le monde laïque, qui depuis la révolution a forgé son identité dans la lutte contre le satan religieux, a récupéré son arme la plus nocive. La faute individuelle engage le reste du monde.

Observons l'évolution de la lutte antitabac. Quel a été l'argument fondamental qui a réglé le destin de nos frères fumeurs martyrisés ? Le tabagisme passif. Le fumeur tue. L'homme au clopeau constitue un danger pour autrui, passant passif inhalateur de volutes. C'est la révélation de la responsabilité collective du futur cancéreux qui a eu la peau de son filtre.

L'écologie applique le même système de culpabilisation de l'individu que l'on retrouve partout dans notre société, une vraie pandémie d'hyper-responsabilisation qui écrase l'homme aspirant à l'humilité de n'être toxique que pour lui-même.

On le sait, la morale est l'impôt perçu par la collectivité sur la liberté de l'individu. Lorsqu'elle nous force à respecter les Dix Commandements, ça va. Je ne suis pas pour le massacre de mon prochain et le respect du père et de la mère me paraît recevable, depuis que j'ai des enfants. Mais Dieu a-t-il écrit sur les tables de l'Arche d'alliance "Tu ne pollueras point ta planète" ? Non. Donc, pas de zèle.

La laïcité se fondamentalise, autour de thèmes qui sont devenus aussi sacrés que les reliques rapportées des croisades : la nature, la santé... Elle a ses adorateurs, elle a ses hérétiques. Son bras séculier s'abat lourdement sur le quotidien de ceux qui n'aspirent qu'à respirer un air qu'elle n'aura pas purifié. Elle a trouvé dans l'écologie son armée d'inquisiteurs, pas plus rassurants que les premiers.

Les avez-vous bien regardés, ces protecteurs de notre avenir qui prolifèrent autour de nous comme des mousses, ces flics sans uniforme qui radarisent notre liberté ?

Ils pensent que le quidam est aussi dangereux qu'une usine nucléaire. C'est sur lui que tous les efforts doivent porter par une rééducation purifiante. Ce ne sont pas seulement des soixante-huitenaires prêcheurs, mais des jeunes gens concernés, énergiques, des bons petits qui pour nous sauver sont prêts à nous pourrir la vie avec une motivation éternellement renouvelée. Ils ne font pas peur, ils sont séduisants pour la plupart, rarement gros, rarement barbus, rarement de droite. Ce sont des braves gens.

Ils ont presque toutes les qualités, il leur en manque une, toujours, l'humour. Un écologiste avec humour intégré n'en est pas un. Le sourire trahit le transfuge. L'écologiste drôle s'occupe de son propre développement durable et pas de celui de la planète. Voir les dernières élections européennes.

Moi, ils m'attristent ces concernés par le futur. Ils croient dur comme fer que la pollution est leur ennemie. Verts de trouille, les écolos, et engagés à coeur battant pour la protection de la nature. Comme si nous la menacions, la nature. J'ai lu qu'à Tchernobyl, poussaient des champignons noirs qui transformaient les radiations en substance organique, qu'une requine blanche, dans un zoo, célibataire depuis trois ans avait accouché d'un bébé requin sans père.

Un clone spontané. La faible nature. La fragile, qui nous a attendus cinq milliards d'années pour rendre son dernier soupir. Elle doit bien rire de notre minuscule toxicité, la vieille infectée, immunisée à mort, par ses anticorps anti-humains.

J'ai toujours pensé que c'était la nature qui nous polluait, pas l'inverse. Elle aura notre peau, l'ingénue. D'ailleurs, elle a commencé, la pollution la plus menaçante pour l'atmosphère terrestre est la plus naturelle de toutes, les flatulences méthanisées de nos soeurs bovines.

Voilà. En tant que citoyen irresponsable, je sais que mon avenir est sans lendemain. Coupable de sérénité. J'inhale à plein poumon les gaz de ma planète. Au bout du compte, il se pourrait que l'air pollué soit le dernier air respirable.
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Ecrivain, médecin spécialisé en neurologie et licencié d'histoire à la Sorbonne, est l'auteur de deux romans aux éditions Grasset : "Blouse" (2004), "La Grande Garde" (2007), et d'un essai aux éditions du Regard "Maître Eckhart peint par Van Eyck". Il a publié en 2008 "L'Ami de jeunesse", roman qui met en scène la renaissance à la vie d'un psychiatre prénommé Antoine
Antoine Senanque
Article paru dans l'édition du 05.07.09
06 juillet 2009, 09:36   Re : Merde à l'écologie
Puisque le titre de votre message s'avance vers nous dans un certain ton, permettez-moi d'y faire réponse en nature, cher Rogemi:

on lit: Observons l'évolution de la lutte antitabac. Quel a été l'argument fondamental qui a réglé le destin de nos frères fumeurs martyrisés ? Le tabagisme passif. Le fumeur tue. L'homme au clopeau constitue un danger pour autrui, passant passif inhalateur de volutes. C'est la révélation de la responsabilité collective du futur cancéreux qui a eu la peau de son filtre.

Vous connaissez la réplique fameuse de je ne sais plus qui, faite à un fumeur actif qui lui demandait "ça vous gêne si je fume ?" - ça vous gêne si je pète ?
06 juillet 2009, 11:37   Re : Merde à l'écologie
Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi je trouve cet article jouissif.

Des expressions comme "destin de nos frères fumeurs martyrisés" ou "l'air pollué soit le dernier air respirable" ou encore "bien commun impose des concessions à la tolérance et un détour obligatoire par les chemins de la culpabilité" sont trés bien trouvées.

Je n'ose penser, cher Francis, que vous soyez un écologiste profond partisan de l'excommunication immédiate de tous les négationnistes de la doxa du catastrophisme qui régne sur nous actuellement.
06 juillet 2009, 14:51   Re : Merde à l'écologie
Ce n'est pas parce que des formules sont bien trouvées que les idées qu'elles expriment sont convaincantes. Il est relativement facile de masquer par ce genre de style ronflant (qui se veut plus ou moins murayen, j'imagine) la vacuité argumentaire d'un "coup de gueule" ; certains articles sur causeur.fr tombent par exemple régulièrement dans ce travers.
Cet article n'est rien d'autre qu'un appel à l'égoïsme irresponsable (curieusement, l'auteur se présente à la fin comme un "citoyen irresponsable" ; mais quelle est donc l'étrange cité dont les citoyens refutent la notion de bien commun ?), auquel je ne vois pas la moindre valeur. Mais peut-être ai-je un point de vue trop "moral"...
Utilisateur anonyme
06 juillet 2009, 15:09   « Je vais devant moi, sans m’occuper de mes arrières »
D'accord avec vous, l'égoïsme irresponsable doit céder, mais n'est-on pas allé trop loin en matière de lutte anti-tabac ? Par exemple, est-il normal qu'il soit interdit de créer un bar réservé aux fumeurs, dans lequel même le personnel accepterait de travailler dans un milieu enfumé ? Je ne le pense pas.
A Paris en 2009, on devrait pouvoir faire des choses aussi ordinaires que celles-ci :
- fumer un bon Havane en regardant un vieux western dans une salle de cinéma ;
- choisir des ribaudes d’un soir dans une maison ;
- manger de la cervelle d’agneau, de la baleine, de l'ours, boire de l’absinthe, fumer du haschish, manger de l'opium ;
- se vêtir de vraies fourrures, se parer d'ivoire d'éléphant...
- écouter le pétomane... ou aller voir un


lancer de nain...

Bref, la liberté quoi !
06 juillet 2009, 15:26   Re : Merde à l'écologie
J'ai trouvé cet article non pas jouissif mais poussif (je suis devenu allergique à la fumée du tabac et à l'odeur des fumeurs, à leurs mimiques, à leur présence dans mes parages). Et je souscris totalement à ce qu'en dit Fabien de Stenay ci-dessous.
06 juillet 2009, 17:28   Re : Merde à l'écologie
Citation
Mais peut-être ai-je un point de vue trop "moral"...

... ou trop religieux !

Je regrette mais cette défense de l'environnement est de la pure posture et cela sans vouloir vous froisser, cher Fabien de Stenay, car comme je le répéte depuis des années l'écologie est une nouvelle religion avec ses tabous et ses grands prêtres.

Sur le terrain du "bien commun" je ne vois rien de concret qui se fait. Tous les jours de l'année la surface macadamée ou bétonnée augmente, on déforeste, on brûle par milliard de litres du carburant dans les embouteillages. Jamais autant d'avions ont sillonné les cieux d'un continent à un autre. Le tourisme continue dans les pays du tiers-monde ses ravages. Il est devenu normal de partir en vacances à 15 000 km de chez soi. Le nombre de gens qui partent en Australie ou en Nouvelle-Zélande est énorme.

Etc... Etc ....
06 juillet 2009, 19:54   Re : Merde à l'écologie
> Sur le terrain du "bien commun" je ne vois rien de
> concret qui se fait. Tous les jours de l'année la
> surface macadamée ou bétonnée augmente, on
> déforeste, on brûle par milliard de litres du
> carburant dans les embouteillages. Jamais autant
> d'avions ont sillonné les cieux d'un continent à
> un autre. Le tourisme continue dans les pays du
> tiers-monde ses ravages. Il est devenu normal de
> partir en vacances à 15 000 km de chez soi. Le
> nombre de gens qui partent en Australie ou en
> Nouvelle-Zélande est énorme.
>
> Etc... Etc ....

Si vous voulez dénoncer par là l'hypocrisie qu'il y a à croire que le monde s'est converti au "développement durable", ou le fait que certains aspects de l'écologie peuvent passer pour une sorte de mode, je vous suis bien volontiers.
Mais je ne vois pas le rapport entre ce constat désespérant (auquel me ramène chaque JT juxtaposant un sujet préoccupé sur le climat, les ours polaires etc. et un autre sur les "bons chiffres" de la démographie, la "démocratisation" du tourisme aérien ou l'éventuelle relance de l'industrie automobile) et l'article précédent, qui ne dénonce aucunement cette hypocrisie mais nage dans le cynisme le plus basique. Ce cynisme n'est peut-être pas entièrement sans fondement, car l'observation des sociétés humaines ne rend guère optimiste, mais est-il bien constructif de s'y abandonner aussi complètement ?

Croyez-moi si vous voulez, puisque nous sommes paraît-il dans le domaine religieux, mais je vous affirme qu'il peut y avoir une défense de l'environnement qui ne soit pas "pure posture". Si le "greenwashing" ou la bonne conscience agaçante d'un YAB vous poussent à rejetter toute forme de discours (ou de programme) écologiste, c'est bien dommage, mais que vous voulez-vous que je vous réponde ? J'ai moi aussi l'impression de faire face à une posture...
Utilisateur anonyme
06 juillet 2009, 20:08   Re : Merde à l'écologie
Qui ici possède un 4x4 ? Qui ici prend l'avion plusieurs fois par an pour faire du tourisme ? Posons des questions concrètes.
Utilisateur anonyme
06 juillet 2009, 20:20   Re : Merde à l'écologie
Qui prend des douches tous les jours ?
Qui utilise des mouchoirs en papier ?
Qui mange de la vache ?
06 juillet 2009, 21:42   Avion et 4x4
Bien cher Alain,

Je prends l'avion sans cesse, mais je n'ai pas de 4x4...

Par ailleurs, je trouve le mot de Francis sur la gêne du tabac des plus pertinents..
06 juillet 2009, 22:17   Merci à l'écologie
Je roule en 4x4, hybride.

Je voyage intercontinentalement trois, quatre, parfois cinq fois par an MAIS je ne me rends pas au bureau le matin, mon bureau est sur Internet. J'économise ainsi des sommes colossales de molécules d'oxygène atmosphérique que mes voisins ou mes pairs ou mes concitoyens en général sollicitent matin et soir par leurs émissions de carbone embouteillées avec pour unique fin d'aller sourire et saluer de jour patrons et collègues en se faisant mutuellement plaisir d'être ensemble à faire semblant de s'aimer et de s'être utiles. Je vais à vélo, à pied, en transport en commun, parfois à moto, mais légère.

Mon bilan carbone personnel reste enviable, en dépit de mes voyages lointains.

Louis XIV, qui lui aussi faisait semblant, dépensait moins d'énergie, jusque dans ses fêtes somptuaires, par an, que l'employé modeste au volant de sa Clio bloqué sur le périphérique en chemin vers la compagnie d'assurance ou de service inutile qui lui assure sa pitance ordinaire. Le Périf': le Versailles du pauvre, énergétiquement.
07 juillet 2009, 11:07   Re : Merde à l'écologie
Je ne possède qu'une petite voiture citadine, que je n'utilise pas pour me rendre à mon travail, celui-ci ne situant qu'à un quart d'heure à pied de mon domicile. Je n'utilise pas l'avion. Je ne mange pas de la viande tous les jours, et de porc bien plus que de boeuf (que j'achète à un éleveur bio local).
Nous utilisons des couches lavables pour notre fille.
D'autres questions ? Je ne prétends pas être irréprochable, de toute façon.
Utilisateur anonyme
07 juillet 2009, 11:12   Re : Merde à l'écologie
Pardonnez-moi si j'ai donné l'impression de vouloir culpabiliser les animateurs réguliers de ce forum, tel n'était pas mon but. Je voulais seulement faire remarquer que l'écologie est un sujet trop souvent débattu de manière abstraite, et d'une manière qui presque toujours concerne les autres, et très peu soi-même.

En revanche, je ne vois pas bien ce que viennent faire ici ceux qui (les malheureux) sont obligés d'emprunter chaque jour le périphérique parisien.
07 juillet 2009, 11:35   Re : Merde à l'écologie
Ne vous excusez pas, cher Alain, votre question était légitime, car mettant le doigt sur le problème de décalage entre actes et discours que je soulignais moi-même en évoquant les JT (et auquel je suis conscient de ne pas échapper totalement, ne serait-ce qu'en tapant ces mots).

Sans vouloir me poser en donneur de leçon (position extrêmement désagréable à occuper, et susceptible de me valoir en retour le rappel de mes propres limites et contradictions), je rappellerai toutefois à Francis qu'un aller-retour transcontinental en avion émet à peu près autant de CO2 que l'utilisation moyenne que fait un Français de sa voiture sur une année complète. Il m'étonnerait donc qu'avec trois ou cinq voyages par an votre bilan carbone soit si enviable. Mais il s'agit plus d'une remarque que d'un reproche, car le fait de chercher à évaluer ce bilan (et donc certainement à le contenir, car l'évaluation seule n'a guère de sens) vous place d'emblée plus haut dans mon estime (que me voilà présomptueux de mettre ce critère sur le tapis, pensé-je en l'écrivant) qu'un "citoyen irresponsable" revendiqué.
07 juillet 2009, 14:05   Re : Merde à l'écologie
Depuis 45 ans cad depuis que j'ai commencé à un peu comprendre les choses qui se passaient autour de moi on nous annonce la fin de la forêt tropicale et la disparition imminente de la forêt amazonienne.

Elle est encore là comme d'ailleurs les forêts européennes ...

On va me dire va sur Google-Earth, idiot, et tu verras de quoi il en retourne.

Et moi je vous réponds si le défrichage de la forêt amazonienne met réellement l'humanité en danger pourquoi ne pas faire une mise en demeure au gouvernement brésilien ou périvien et faire le nécessaire, par exemple une intervention armée, pour arrêter ce massacre de l'environnement ?

Nous sommes soumis en permanence à une propagande éco-catastrophiste qui nous annonce la fin du monde ou la fin d'une tribu amazonienne qui aurait été génocidée par de riches exploitants agricoles brésiliens coupables d'avoir déforestés leur territoire.

Epuisant !
07 juillet 2009, 17:19   Empreinte écologique
En somme, monsieur Borda, vous nous demandez d'évaluer notre empreinte écologique (estimation de la superficie dont la terre a besoin pour subvenir à nos besoins : évaluation de notre influence sur l'environnement) ?

Si tout le monde vivait comme moi, il faudrait 2, 7 planètes pour subvenir aux besoins de tous. Et encore, j'ai un très bon score en "transports" !
08 juillet 2009, 19:17   Re : Merde à l'écologie
Moi, je me demande pourquoi Francis se doit de rouler en 4 x 4...
08 juillet 2009, 19:20   Tintin en Haute-Provence
C'est une bonne question Bernard. Si vous le voulez bien, nous nous la réserverons pour les chapitres suivants.
08 juillet 2009, 20:28   Parc auto
Pour mes petits déplacements (6 km) j'utilise un Ciao (noir). Pour les autres (25 à 100km), une 309 (rouge).
Parce que le pétrole est une ressource renouvelable, selon votre théorie, je crois... (hum...)
08 juillet 2009, 23:53   Ciao et 309
Bien cher Orimont,

Ne vous nommeriez-vous pas Julien, Julien Sorel ?

Par ailleurs, qu'est-ce qu'un Ciao ?
09 juillet 2009, 09:13   Re : Tintin en Haute-Provence
Ecoutez Bernard, le jour où l'on me proposera une voiture entièrement électrique à moins de 70000 euros, j'envisagerai de l'acheter; en attendant, le 4X4, qui était un caprice partagé lors de son acquisition, me sert, en principe, à rouler moins vite, moins juvénile, et donc à freiner la pluie des contraventions pour excès de vitesse qui encombrent régulièrement mon bureau; puisqu'il est haut, gros, et conçu pour les quinquas bedonnants, j'acquiers par réflexe mimétique la conduite du genre d'homme qui lui sied, du coup, par une sorte de loi d'entropie auto-régulante, j'économise. Vous percutez ?
Loin de moi l'idée de vous faire la morale, bien entendu, Francis, d'autant plus que des amis très chers ont eu la même idée que vous (avec en plus l'argument de la sécurité) , mais je suis curieux : quelle est la consommation de votre char, et en quel sens est-il hybride ? (Je roule dans une petite voiture, récente et très économique en carburant, qui me permet le 130 à l'heure sans problème, vitesse que j'atteins rarement, question de tempérament...)

L'idéologie à la mode la plus scandaleuse, à mon avis : le gros bus fumant (mais irréprochable « transport en commun »), chargé de 20 personnes et polluant comme 40 voitures dans les rues encaissées de Bruxelles !
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