S.O.S Mamans - Journal de bord d'août 2009

Grâce au précédent fil ouvert par Rogemi (merci Rogemi) concernant le Forum Catholique, j'ai découvert, de fil en aiguille, l'Association S.O.S. Maman et son Journal de bord. Ce dernier est intéressant à plus d'un titre. Il expose les cas de prise en charge de jeunes femmes en détresse par l'Association. Curieusement, les cas évoqués concernent souvent des jeunes filles (Lola, Léa, Jessica) qui ont eu le tort de pousser l'ouverture à l'Autre (musulman) au delà du raisonnable.

Paradoxalement, cette association, au lieu de favoriser l'escamotage légal des effets indésirables résultant de ces désordres, déploie au contraire ses efforts pour les préserver et le pérenniser pour des raisons morales ("le crime de l'avortement peut être vaincu par la charité chrétienne"). Catherine Wihtol de Wenden approuvera sûrement cette contribution au métissage de l'Europe.

S.O.S Mamans - Journal de bord d'août 2009

Un paragraphe dans ce Journal est terrifiant :

"Oui, le rôle des 'mâles' est prépondérant. Ils ont perverti la femme: du miracle de l'engendrement humain qui, par la volonté divine, devait être un des plus beaux reflets sur terre de la Vie inter-trinitaire, ils ont fait un cauchemar. Les 2/3 des femmes sont aujourd'hui devenues de purs objets sexuels, des vaches à hormones, des cloaques de cadavres de bébés, des charniers de restes humains (une étude américaine a révélé que chaque avortement laisse dans l'utérus des 'traces' de chaque bébé lacéré en son sein – la plupart des avortements se fait par ‘curetage’ c’est-à-dire charcutage avec un couteau à scie !- , et que des femmes revenaient horrifiées des toilettes - excusez ce terme - après y avoir discerné un minuscule doigt ou d'autres restes de bébé...). Quant au dernier acquis de la mort, le RU 486, c’est pareil: ce sont encore majoritairement les hommes qui ont cyniquement 'délégué' à la femme (sous le prétexte pharisien qu'il faut lui laisser 'le libre choix') de procéder toute seule à l'avortement de son bébé, pendant que les médecins se lavent cyniquement les mains comme Ponce Pilate et vont boire une bière au bistrot. En fait – excusez encore ce terme! - c'est elle qui doit, chez elle à la maison, 'tirer la chasse' après avoir appliqué le RU 486. Voilà ce que surtout les hommes ont fait de la femme, de la Sainte Vierge Immaculée, de l'image de Dieu – la FEMME - que Dieu a voulu placer devant nous pour nous élever! Il n'y a plus de mots pour décrire ce qui se passe sous nos yeux. Relisons Genèse et Apocalypse ! Adam, pourtant dotée de force par le Créateur, a dénaturé Eve, chef-d’œuvre de la Création divine. En abusant de la pomme d’Eve, Adam s’est attaqué à Dieu – et retomba au néant, nain marqué homo."

J'ai toujours été frappé par la complaisance (j'allais presque écrire : la jouissance) dans l'évocation du moindre détail le plus sordide et le plus gore qui caractérise cette "littérature" anti-avortement. C'est vraiment très étonnant.

Je partage l'indignation de ce texte contre l'utilisation des femmes et le fait de leur faire porter le poids de la contraception et de l'avortement - les feministes essaient de faire comprendre que la contraception est aussi l'affaire des hommes - ,
je peux tout à fait comprendre que l'on s'attarde sur la destruction d'un corps d'être humain, aussi inachevé soit il - il vaut mieux cette inquiétude là et ces images là, que les politiques d'avortement obligatoires y compris tardifs, comme moyen de régulation de la population.

Ce qui me révulse dans les propos de certains opposants à l'avortement, c'est la culpabilisation des femmes, traitées en gros de marie couche toi là et de mères incapables.

Au-delà des caricatures faciles, cette question de l'avortement ne saurait se résoudre à une querelle "féministes" vs "grenouilles de bénitiers". Elle doit interroger chacun dans sa conscience, au même titre que l'euthanasie.

Les formules employées dans ce texte sont excessives mais il faut affronter la réalité de ce qu'est pour une femme (et son mari) de se rendre à une maternité pour "tuer" une jeune vie.

En France, l'avortement pour cause thérapeutique peut être accompli à tous moments de la grossesse, et bien souvent cette condamnation est décidée sur la foi de simples séries statistiques : "vous avez 1 chance sur 50 que...".

Citation
J'ai toujours été frappé par la complaisance (j'allais presque écrire : la jouissance) dans l'évocation du moindre détail le plus sordide et le plus gore qui caractérise cette "littérature" anti-avortement. C'est vraiment très étonnant.

Je ne pense pas qu'il y ait de la complaisance et encore moins de la jouissance dans ces témoignages. L'horreur décrite y est bien réelle et contraste avec ceux qui, femmes et hommes - vous avez raison d'inclure ces derniers dans cette irresponsabilité - refusent de l'envisager.