Le site du parti de l'In-nocence

Service public ?!

Envoyé par Henri Rebeyrol 
19 octobre 2009, 20:04   Service public ?!
Prendre le train régulièrement (ou essayer de le faire), c'est-à-dire recourir aux services de la SNCF, "société nationale", jouissant d'un monopole sur les transports de voyageurs par le rail, et "service public" qui fait la fierté des délégués syndicaux, c'est faire presque chaque semaine une étrange expérience anti-cratylienne, du moins pour ce qui est de deux mots de "service public" : les choses qu'ils désignent vraiment sont si éloignées de leurs signes que l'on est en droit de se demander si ces mots ne sont pas empruntés à une langue étrangère.
En un mois et demi, pas un seul des trains que j'ai dû prendre n'est parti ou n'est arrivé à l'heure. La moyenne des retards, quand le train n'a pas été supprimé et remplacé par un autocar, a été d'une heure, et cela tantôt pour des raisons obscures, tantôt parce que le contrôleur désigné n'avait pas pris son service à l'heure (une heure d'attente (et de retard) : un train ne peut pas partir sans contrôleur !!!), tantôt à cause d'un accident sur un passage à niveau (les deux voies restant bloquées, le TGV a été remplacé par un autocar, 2 h de retard au moins), tantôt par un orage trop violent, tantôt par un glissement de terrain consécutif à de fortes pluies, tantôt par une défaillance technique (à Marseille, panne électrique, puis deux ou trois heures plus tard du "vandalisme" : quatre heures de retard)...
A cela, on peut ajouter les toilettes sans eau ou sans papier ou bouchées ou fermées (on ne sait pourquoi) ou toujours ouvertes (la porte ne fermant pas)...
En revanche, il suffit de manquer son train pour faire l'expérience enfin, mais à son détriment, de l'efficacité diabolique du "service public" : on vous retient 3 euros sur le billet que l'on vous rachète, on vous vend un nouveau billet au prix du jour (alors que vous avez peut-être eu 30 ou 40% de réduction en l'achetant trois semaines à l'avance), on vous fourgue une nouvelle réservation. Les "agents" du "service public" sont dressés au juste prix, toujours plus élevé. Mais demander qu'un retard d'une heure ou de deux heures vous soit compensé, on vous répond : "ce n'est pas de notre faute" ou "on ne rembourse pas les retards sur les lignes régionales", etc.

En bref, pas de service ou un service déficient et une cupidité dont auraient honte les capitalistes les plus cyniques.

Il en va de même de La Poste. C'est un excellent service public à condition de ne pas recourir à ses services, sinon de loin : surtout, ne jamais se rendre au guichet (c'est 20 à 30' de perdues); préférer le courrier électronique au courrier papier; la Banque postale rend d'excellents services sur internet : pas d'attente, les opérations se font en un clin d'oeil; la carte bancaire et les DAB dispensent de faire la queue au guichet pour retirer de l'argent...

En bref, les services publics, c'est bien, à condition de ne jamais recourir à leurs services. Je me demande aussi si cette utopie (des services sans public ou un public payant sans service) n'est pas le rêve secret de tous les agents syndiqués du service public.
Utilisateur anonyme
19 octobre 2009, 20:37   Re : Service public ?!
Le seul service public qui fonctionne à peu près bien en France, c'est celui du fisc. Il n'est cependant pas considéré comme un service public, ce qu'il est pourtant. Imaginons que l'administration fiscale fasse la grève générale (ou mieux, que quelques uns des principaux centres informatiques contenant des milliards de milliards de données soient pulvérisés en une nuit), comment les administrations de l'Etat fonctionnerait-elles ? Et les collectivités locales ? Et la paye des fonctionnaires ? C'est le service public qui commande tous les autres.

Réjouissons-nous, il est toujours à l'heure.
19 octobre 2009, 22:27   Re : Service public ?!
Dans le libre journal de ce soir, sur Radio Courtoisie , un invité rappelait la proportion de "colis perdus", chaque année, par les services de La Poste.

Notons au passage que les défenseurs passionnés (ils ne manquent pas) du "service-public-de-qualité-à-la-française-que-le-monde-entier-nous-envie" s'emeuvent rarement de ce genre de contre-performance...
19 octobre 2009, 22:47   Hasard
Bien cher Jean-Yves,


Vous croyez aux coïncidences quand un M. Padieu écrit dans La Croix ?
20 octobre 2009, 08:47   Service à rendre
Je ne sais pas si j'appartiens à la catégorie des défenseurs du "service-public-de-qualité-à-la-française-que-le-monde-entier-nous-envie" ou si j'évolue dans une heureuse bulle statistique, mais, utilisateur régulier et constant de la Poste, tant pour l'achat que la vente de livres par correspondance, j'en suis satisfait. J'ai toujours reçu ce qui m'était adressé et, d'une grande quantité d'envois que j'ai eu l'occasion de faire depuis deux ans, deux paquets seulement se sont égarés, dont l'un m'est finalement revenu. J'ajoute qu'on peut se faire une idée sur la question en consultant les "notes" des usagers de Priceminister ou autres sites de ventes "entre particuliers".

Mais, patience, les pourfendeurs du "service-public-tas-de-branleurs-et-de-voleurs-pourris-par-les-syndicats" n'en ont plus pour longtemps à souffrir. La privatisation devrait en venir à bout mais je voudrais attirer l'attention des liseurs sur une conséquence assez peu souvent évoquée de la disparition du service public car c'est tout un pan de notre patrimoine "conversationnel" qui risque ainsi de s'éteindre, faute de pouvoir rognonner coutumièrement sur les fonctionnaires.

De plus, il ne faudrait pas négliger l'impact sanitaire (et donc économique) qu'aurait sur certains la soudaine privation de l'épanchement de bile anti-fonction publique dont les plus récentes études ont montré tout l'intérêt dans la régulation du métabolisme. Il parait donc souhaitable de maintenir une branche de la fonction publique, qui serait mise au service des rouspéteurs pour ainsi dire patrimoniaux afin qu'ils ne soient pas trop brutalement privés de l'objet de leur ire.
20 octobre 2009, 09:46   Re : Service public ?!
Cher Orimont, il ne s'agit ni de rouspéter ni de pourfendre (j'ai d'autres chats à fouetter), mais de s'interroger sur la bonne foi des soi-disant défenseurs du SPDQALFQLMENE, qui semblent ne se soucier de ce dernier que lorsqu'il est question de le "privatiser".
20 octobre 2009, 10:47   Abondance de biens
Bien cher Orimont,


Vous nous écrivez :

"De plus, il ne faudrait pas négliger l'impact sanitaire (et donc économique) qu'aurait sur certains la soudaine privation de l'épanchement de bile anti-fonction publique dont les plus récentes études ont montré tout l'intérêt dans la régulation du métabolisme. Il parait donc souhaitable de maintenir une branche de la fonction publique, qui serait mise au service des rouspéteurs pour ainsi dire patrimoniaux afin qu'ils ne soient pas trop brutalement privés de l'objet de leur ire."


Je ne pense pas cela nécessaire, car il y aurait double emploi. En effet, ce rôle d'exutoire est parfaitement exercé par les immigrés, qui sont, comme chacun sait :

- de nature démoniaque,

- coupables de tous les maux passés, présents et à venir,

- nombreux (trop nombreux, forcément trop nombreux) et de plus en plus nombreux, et encore plus nombreux que quand j'ai commencé le message,

- sournois ou forts en gueule, suivant les situations,

- vampires de l'aide sociale et refuseurs d'emplois,

- et d'autant plus mauvais qu'ils sont plus sombres (sans doute pour être moins bien distingués dans la nuit, car ce sont de plus des créatures lucifuges).
20 octobre 2009, 11:12   Re : Abondance de biens
les duettistes Jmarc et Orimont dans leur célèbre numéro : je suis contre ceux qui sont contre ceux qui sont pour et contre ceux qui sont pour ceux qui sont contre. .
20 octobre 2009, 11:26   Re : Abondance de biens
J'avoue ne pas bien discerner dans le message de notre bien cher jmarc la part du sarcasme de celle de la naïveté.
A moins qu'il ne s'agisse d'humour ?
20 octobre 2009, 11:40   Hasard et nécessité
Bien cher Francmoineau,


Je me borne à lire la chronique des faits divers qui nous sont exposés sur ce forum. C'est ma principale source d'information sur le thème. Comme le débat de fond est remplacé par cet étalage (ces faits se ressemblent souvent mais, comme nous risquons de les oublier, on nous les rappelle sans cesse, nous venons même d'avoir droit aux malfaisances charentaises), je croyais plaire en suivant le sens du courant.

Relisez ces fils, et dites-moi si les conclusions que j'en tire, il est vrai sarcastiques, ne sont pas celles qui viennent à l'esprit, à croire, à leur lecture, qu'il n'y a pas en France un seul immigré décent.

Remarquez, à une chose malheur est bon : je retrouve avec plaisir le Parisien Libéré de ma jeunesse.
Cara sandra,

Duetto et petite musique, un forum en effet finit par figurer un petit orchestre de chambre, avec ses solos attendus et ses contre-attaques réglées. Prenez JGL, ses interventions sont de deux natures : ou il entre dans une épineuse question de langue et s'y révèle passionnant ou, s'il lance un sujet, c'est invariablement sur le thème du désastre universitaire ou, plus généralement du service public, dont les seules causes sont pour lui la main-mise idéologique des gauchistes. C'est un point de vue défendable, évidemment, mais qu'il exprime sans grande variété et comme il s'appuie souvent sur des anecdotes personnelles, je me sens autorisé à y aller des miennes propres qui, à l'occasion, ne délivrent pas les mêmes observations, en particulier à propos de la Poste. Qu'y puis-je si mes colis arrivent et que si, désormais, il m'arrive de poireauter au guichet c'est en raison de la quasi fermeture de la Poste de mon village laquelle, en 1990, ouvrait tous les jours et donnait du travail à deux employés ? On peut regretter à perte de vue le service public des années cinquante mais n'y a-t-il pas lieu de se demander aussi si, à cette époque, il y avait le même trafic ferroviaire à organiser et si une telle quantité de voyageurs prenait le train tous les jours ? Il se trouve que j'ai pris le train plusieurs fois ces derniers temps, contrairement à mes habitudes. Qu'y puis-je si je n'ai pas eu à m'en plaindre plus que de raison ? De plus, à tort ou à raison, je perçois chez JGL une répulsion viscérale contre tout ce qui touche de près ou de loin au syndicalisme et si je ne manque pas de réagir, c'est que ce rejet sans nuance me semble quelque peu injuste.

Quant à Zendji, je l'ai déjà écrit, son espèce de jubilation à ne produire en tout et pour tout que des articles de journaux ou des vidéo destinées à bien nous fourrer dans le crâne "une bonne fois pour toutes" (ce qui ne l'empêche jamais d'y revenir) que nous sommes cuits, foutus, que nos prépuces ne tiennent qu'à un fil, que la chevelure de nos femmes n'en a plus pour longtemps à prendre l'air, qu'il est vain de croire à un quelconque retournement, qu'on ne saurait que tomber plus bas et plus bas encore, cette espèce de rengaine masochiste, oui, ce grincement sonore enlève du goût à ma fréquentation de ce forum.
Cher Orimont,
vous n'allez pas priver le forum de vos précieux messages ? Ah, là, là, le coup de blues automnal...
20 octobre 2009, 18:19   Faits divers
De mon côté, j'ai tenté de me corriger de certains Travers, bien connu de certains liseurs. Je suis sensible à l'idée de "revue" qui pourrait assez bien correspondre à ce forum.

Certains faits divers sont exemplaires et intéressants.

L'affaire du drapeau de Roubaix illustre bien une chose nouvelle, du moins que je ne connaissais pas. Celle des béquilles aussi. En revanche il n'est pas nécessaire (du moins de mon point de vue) de porter à la connaissance de la terre entière toute agression conduite avec des béquilles plombées.
20 octobre 2009, 19:01   Re : Service public ?!
Cher Orimont,

Je suis un excellent client de la SNCF, à qui j'achète pour près de 3000 euros de billets de train par an. Si tous les Français - en particulier les défenseurs du service public - avaient comme moi une "attitude", comme on dit, "citoyenne", comme on dit, la SNCF ferait des bénéfices colossaux, avec lesquels j'ose supposer qu'elle améliorerait les services qu'elle rend.
Je suis aussi un excellent client de La Poste, n'ayant pas d'autre banque que la Banque Postale - qui est, je le précise, le seul secteur rentable de La Poste, laquelle perd de l'argent avec la distribution du courrier (il y en a de moins en moins) et des colis (la concurrence d'UPS et autres entreprises est très forte). Autrement dit, je peux me targuer de participer, bien plus que tout autre citoyen, au financement des services publics (sans parler des impôts directs et indirects). Je me sens donc autorisé, en tant que citoyen et client, d'exiger que le service public auquel je m'adresse rende effectivement le service qu'il fait payer. S'il était gratuit, je ne dirais rien. Les syndicalistes devraient d'abord se montrer soucieux de la qualité des services rendus au public. Or, je constate l'inverse. Ils se foutent du "service public"; et aux plaintes des usagers/clients/citoyens, ils opposent leur catéchisme de sacristie : apparemment, ça les aide à vivre. Au moins, pendant ce temps, ils ne pensent pas au suicide.

Ce que je constate, c'est que les défenseurs les plus actifs des prétendus services publics sont justement ceux qui ne les utilisent jamais ou quasiment jamais, sauf les TGV sur les grandes lignes. Dans les trains, il n'y a pas de bobos, ni de journalistes, ni de bien pensants, mais des pauvres, des travailleurs, des étudiants (le vendredi soir), des familles, des vieux, des immigrés. Ce sont eux qui pâtissent du mauvais fonctionnement de ce service : trains annulés, grève à répétition dans les TER, retards homériques, saleté, etc. L'autre jour, sur le quai de la gare, des voyageurs, excédés par la paralysie du train en gare, ont exigé des explications des agents de la SNCF en uniforme, dont certains semblaient être des responsables : tous se sont défilés, ont quitté le quai et se sont enfermés dans un bureau.

Il est vrai que La Poste est un meilleur service public que la SNCF, parce qu'on peut s'en passer ou l'utiliser à distance, du plus loin possible : le courrier électronique plutôt que le courrier; les opérations bancaires de l'ordinateur personnel plutôt que du guichet; les automates plutôt que le guichet; les stocks d'enveloppes pré-timbrées plutôt que les timbres; UPS plutôt que La Poste, etc.
20 octobre 2009, 19:08   Re : Service public ?!
Les remarques pertinentes d'Orimont, auxquelles je souscris, devraient nous inciter à approfondir, à réfléchir à haute voix, si j'ose dire, afin de donner des arguments consistants à ceux qui lisent ces lignes, ne serait-ce qu'une fois en passant.
Cher Orimont, j'espère que vous n'avez pas pris ma petite vanne au sérieux ?
Je serais bien incapable de juger la SNCF vu que je ne prends jamais le train. Quant à la poste c'est selon.
20 octobre 2009, 20:44   Re : Service public ?!
Une chose est certaine, M. Bolacre, with all due respect, ne pratique pas les trains de la banlieue parisienne.
Non, bien sûr, je n'ai pas pris votre "petite vanne" au sérieux pour m'en offusquer - l'intitulé de ma réponse le dit suffisamment, j'espère - mais j'ai tout de même pensé, d'un point de vue général, à cet inévitable (et peut-être souhaitable, d'ailleurs) musique qui peut finir par s'installer sur un forum "à habitués", lesquels peuvent prendre l'allure d'un petit orchestre qui a ses auditeurs et s'écoute lui-même. Demeurerais-je le clavier ballant, si venant à lire quelque diatribe routinière contre "l'assistanat" ? On se doute bien que non, j'emboucherais ma clarinette. J'essaie de me gendarmer là-dessus et voudrais borner mes interventions au partage éventuel de lectures nocturnes.

Et puis, sur le thème de la relative perte d'appétit à l'égard de ces échanges d'écran, je reste vaguement sonné par la récente exécution d'une bien terrible partition en "Polanski-Mitterrand-tourisme sexuel" majeur et ses quelques 800 interventions (un record, pour le coup...), soldées par l'expulsion ou le départ de certains interprètes, ce que je regrette beaucoup.
Bien cher JGL,


J'ai du mal à me faire une opinion. Prenons deux exemples, en comparant les situations d'il y a quarante ans. Il s'agit de ce que j'ai personnellement vécu.


Tout d'abord, la question des communications. En 1969, la poste marchait très bien, le courrier arrivait à l'heure et était distribué deux fois par jour. C'est exact, cela allait bien mieux que maintenant. En 1969, décrocher (c'est le cas de le dire) une ligne téléphonique tenait de la gageure, et appeler depuis une poste relevait de la guerre de tranchée, alors qu'en Allemagne le service fonctionnait parfaitement.

Ensuite, celle des transports. En 1969, le luxueux Capitole vous amenait à Paris, et le train Castres-Toulouse était une horrible micheline qui attendait un temps infini que le train de Toulouse daigne apparaître à Lavaur, à cause de la voie unique. Aujourd'hui, les trains de nuit vers Paris sont une honte, le Capitole a disparu, mais Blagnac assure une excellente desserte, et les autorails vers Castres sont confortables et à l'heure (la voie est actuellement en travaux, elle me dément).


Alors, que dire ?
20 octobre 2009, 21:04   Re : Service public ?!
Ah non, egregio signor Fournas, je ne pratique pas et il se peut même que j'ai organisé ma vie pour ne pas pratiquer.
20 octobre 2009, 21:10   Trains parisiens
Bien cher Jean-Yves,


Vous souvenez-vous de cette époque où la ligne de Sceaux s'arrêtait au Luxembourg, où il n'y avait aucun transport entre la gare d'Orsay et celle d'Austerlitz, et où le Trou des Halles était justement en train d'être troué ?

Vous souvenez-vous du cauchemar des lignes 1 et 4 réunies ?

Je me rends compte qu'à ce moment-là le premier McDonald apparaissait (était-ce un McDonald ?) à l'angle de la rue Monsieur-le-Prince et du boulevard Saint-Michel...
Utilisateur anonyme
20 octobre 2009, 21:46   Re : Trains parisiens
Vous souvenez-vous des trains de banlieue qui conduisaient les foules à Nogent le dimanche ? Non, sans doute.


Mais Marcel Carné était là, en 1929, avec sa caméra. Une banlieue plus belle alors que bien des campagnes d'aujourd'hui.
Dans le même temps, revoyez Kuhle Wampe, de Slatan Dudow.
Utilisateur anonyme
20 octobre 2009, 22:45   Re : Prolétaires endimanchés
Très intéressant en effet, je ne connaissais pas ce film, merci, cher Jmarc (BiencherJmarc plutôt).
20 octobre 2009, 23:11   Re : Service public ?!
Vous en avez de la chance...

Pour le reste, je partage votre sentiment sur la prévisibilité des interventions des uns et des autres ; mais reconnaissez que vous-même, avec votre "rengaine" (et je vous le dis en toute sympathie, croyez-moi), sur les faux-travailleurs, les obsédés de la croissance et les maniaques du plein-emploi, vous n'êtes pas toujours des plus surprenants...
20 octobre 2009, 23:15   Re : Trains parisiens
Non Cher Jean-Marc, je n'ai pas connu ce temps-là...
21 octobre 2009, 02:11   Re : Trains parisiens
A l'angle de la rue Monsieur-le-Prince et du Boul Mich'je ne crois pas que c'était un McDonald, j'y voyais plutôt un chinois, voire un des premiers japonais du quartier. Plus tard, il y eut un grec. De fait, et comme il est fréquent pour les établissements au seuil duquel on accède par quelques marches, les changements de raison sociale furent fréquents ces années-là.
21 octobre 2009, 07:10   de la part du basson
jmarc écrivait:
-------------------------------------------------------
> Bien cher Jean-Yves,
>
>
> Vous souvenez-vous de cette époque où la ligne de
> Sceaux s'arrêtait au Luxembourg, où il n'y avait
> aucun transport entre la gare d'Orsay et celle
> d'Austerlitz, et où le Trou des Halles était
> justement en train d'être troué ?
>
> Vous souvenez-vous du cauchemar des lignes 1 et 4
> réunies ?
>
> Je me rends compte qu'à ce moment-là le premier
> McDonald apparaissait (était-ce un McDonald ?) à
> l'angle de la rue Monsieur-le-Prince et du
> boulevard Saint-Michel...

C'était un Wimpy... Ou bien y avait-il déjà concurrence ?
21 octobre 2009, 08:08   Ordralfabétix
"(...) mais reconnaissez que vous-même, avec votre "rengaine" (et je vous le dis en toute sympathie, croyez-moi), sur les faux-travailleurs, les obsédés de la croissance et les maniaques du plein-emploi, vous n'êtes pas toujours des plus surprenants..."

Je le reconnais bien volontiers, d'autant que cela ne me coûte qu'un "copié-collé" extrait de mon dernier message : "Demeurerais-je le clavier ballant, si venant à lire quelque diatribe routinière contre "l'assistanat" ? On se doute bien que non, j'emboucherais ma clarinette."
21 octobre 2009, 10:41   Re : Service public ?!
Je vous avais lu trop vite (ou trop tard).
22 octobre 2009, 07:54   Re : Service public ?!
Cher Jean-Marc,

A propos des services publics, mon point de vue n'est pas celui de la nostalgie. Je ne regrette pas ce passé, idéalisé, où les services publics fonctionnaient normalement, à la satisfaction du public. Il en va aujourd'hui, hélas, des "services publics à la française" comme du "niveau qui monte à l'école", de "l'insécurité qui n'est qu'un fantasme", "du meilleur système d'éducation au monde" (le français, évidemment), de "l'islam, religion de tolérance", de "l"immigration, chance pour la France", comme il en allait naguère de "l'URSS, paradis des travailleurs", de la "véritable révolution, celle qui se fait dans la culture en Chine", de la "révolution algérienne", etc., belles fictions de propagande ou, comme on disait des traductions de jadis, "belles infidèles", fabriquées par les media, les sociologues, les idéologues dans un seul but : nier la réalité, interdire de dire les choses comme elles sont, détourner l'attention ou l'intelligence vers des fariboles...
Utilisateur anonyme
22 octobre 2009, 08:54   Re : Service public ?!
Une chose est sûre, la notion de service public à la radio est encore très vivace : [url=
]la preuve[/url].
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter