1ère vague du Baromètre de la diversité à la télévision

C'est ce bidule : Baromètre du CSA

On sait désormais scientifiquement qu'à la télévision apparaissent surtout à l’écran des individus :
- catégories socioprofessionnelles supérieures (cadres ou professions intellectuelles), avec une très faible place laissée aux inactifs (surtout retraités) et aux ouvriers ;
- blancs ("les non-blancs ne représentent que 1 locuteur sur 10, avec des tendances identiques en publicité et sur les autres genres de programmes. Seul le divertissement présente de bons résultats mais qui sont à mettre sur le compte des émissions musicales dans lesquelles les artistes sont plus souvent d'origines diverses") ;
- mâles("si la répartition hommes/femmes est respectée pour l’information, elle est très défavorable aux femmes pour le divertissement et les jeux").
- bien portants ("une quasi-totale occultation de la notion de handicap à l’antenne").

C'est curieux, on n'évoque pas la présence des Auvergnats (pourtant on sait que si "quand il y en a un ça va" en revanche "quand il y en a plusieurs, il y a des problèmes...").

- Et toi tu fais quoi dans la vie ?

- Un super plan, j'observe la diversité.

- Ah ouais ? Et ça consiste en quoi, je veux dire, concrètement ?

- Ben, je regarde la télé et je compte.

- Trop cool et tu comptes quoi ?

- Ben je compte les Noirs, les Jaunes, enfin , les non-blanc quoi, les petits, les gros, les gonzesses, les pauvres, les riches, tout quoi, je compte, je coche.

- Putain, c'est dingue, toute la journée?

- Ben oui, par rotation, un jour les non-blancs, un jour les femmes, voilà, dans les fictions, les séries, les pubs, tout quoi.

- Les fictions ? Tu veux dire les trucs d'imagination ? Je veux dire que les trucs d'imagination, normalement, c'est pas la réalité, par définition.

- Ah ? Ouais ? Ecoute, moi je me prends pas la tête, j'ai trouvé ce job, je mate et je coche, basta.

- Et ça te fais pas chier, à la longue ?

- Ah ben c'est comme tout, y a des avantages et des inconvénients, faut faire avec. Bon, des fois on se marre, à l'observatoire. Parce que non-blanc, par exemple, c'est vague des fois, c'est pas clair, sans déconner, y a des cas limites limites, faut pas faire de discrimination, tu vois, considérer comme blanc un mec ou une nana qui l'est pas vraiment, faut pas l'enfermer dans une catégorie tout ça.

- C'est clair. Et t'as pas peur du métissage ?

- Comment ça ?

- Ben oui, qu'est-ce que tu vas compter si y'a plus que des métis, à la fin ?

- ...

Il lui restera toujours la possibilité de passer le diplôme de "gestion de l’égalité, de la non-discrimination et de la diversité" à l'Université de Metz.

Magnifique ! Sur-murayesque !

Il lui restera toujours la possibilité de passer le diplôme de "gestion de l’égalité, de la non-discrimination et de la diversité" à l'Université de Metz.

Et il est créé par qui le diplôme d'université de non-discrimination ? Par Pascal Tisserant, maître de conférences en psychologie à Metz (université Paul Verlaine), spécialiste de psychologie sociale.

C'est le monsieur qui a signé le fameux rapport commandé par la HALDE sur les stéréotypes dans les manuels scolaires, qui a fait rire la France entière.

PLACE DES STÉRÉOTYPES ET DES DISCRIMINATIONS DANS LES MANUELS SCOLAIRES Rapport Final Réalisé pour le compte de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité
Sous la direction de Pascal Tisserant et Anne-Lorraine Wagner

Rapport de 207 grandes pages, qui s'achève sur ce paragraphe réellement sublime (je le trouve plus drôle à chaque fois que je le relis) :

Nous n’avons pas eu la possibilité, faute de temps, d’étudier les textes des manuels. En effet, certains textes pourraient contenir des stéréotypes. Par exemple, en français, le poème de Ronsard « mignonne allons voir si la rose » est étudié par tous les élèves. Toutefois, ce texte véhicule une image somme toute très négative des seniors. Il serait intéressant de pouvoir mesurer combien de textes proposés aux élèves présentent ce type de stéréotypes, et chercher d’autres textes présentant une image plus positive des seniors pour contrebalancer ces stéréotypes. Il est logique que pour intéresser les élèves au contenu des manuels ces derniers privilégient les illustrations mettant en scène des personnages les plus jeunes possible (compte tenu du contexte). Mais cela se fait au détriment de l’image des seniors

"La Défense est une vieille dame de cinquante ans, alors elle a besoin (ou il lui faut, je ne sais plus) un bon lifting" a déclaré M. Sarkozy fils.