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Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
23 octobre 2009, 18:56   Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
Lisez l’appel de David Barbaud, professeur d’histoire-géographie, à tous les professeurs pour soutenir l’enseignant agressé à Juvignac, mis en examen pour avoir défendu sa famille contre un élève. Puis signez la pétition de solidarité pour demander au président de la République, au ministre de la Justice et au ministre de l'Éducation nationale de faire cesser immédiatement les poursuites contre lui.
Utilisateur anonyme
23 octobre 2009, 18:59   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
23 octobre 2009, 19:01   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
Soyez-en remercié. Et n'hésitez pas à faire circuler !
23 octobre 2009, 19:03   Pétition
Bien cher amis,


Je serais vous, j'y regarderais à deux fois.
Utilisateur anonyme
23 octobre 2009, 19:03   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Il ets vrai que l'esthétique du blog en question ne plaide pas en sa faveur...
Utilisateur anonyme
23 octobre 2009, 19:32   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
bien chers amis,

Je ne comprends pas bien. Il y bien eu mort d'homme ? N'est-il donc pas normal que le professeur soit poursuivi... pour être acquitté lorsque la justice aura reconnu les circonstances ! Je ne peux me prononcer sur le chef d'inculpation, mais ne faut-il pas que la justice reconnaisse au nom du peuple français la teneur (je n'ose écrire "la valeur") de son geste ?
Enfin je vous prie de m'excuser, mais je pars en vacances, et si vous me faites la courtoisie de me répondre je ne pourrai le faire en retour avant une bonne semaine - autant dire (pour un forum) jamais.

cordialement,

P.S. Professeur moi-même, je trouve troublant de justifier la solidarité par le métier de ce professeur. C'est au nom de valeurs (courage ? instinct de survie ?) que je me sens solidaire, et non parce que c'est un "collègue". Je vise ici les sources de l'appel et la pétition.
23 octobre 2009, 19:42   Opinion
Bien cher Jean-Markert,


Il est assez probable qu'il n'y aura pas de procès (si du moins l'affaire est ce que les gazettes nous en disent, chose sur laquelle je ne me prononcerai pas en ces jours où l'on reparle de l'affaire Gregory) mais un non-lieu, ce qui revient au même.

Par ailleurs, le professeur en cause n'a pas été mis en examen pour avoir défendu sa famille (ce n'est pas un délit en France, et encore moins un crime) comme dit dans le message, mais pour avoir volontairement donné la mort à une personne.

Enfin, je trouverais étrange qu'on reprochât à M. Sarkozy, à longueur de forum, toutes sortes d'empiètements et d'horreurs diverses, et qu'on lui demandât dans le même temps d'user de son influence, et ce de façon officielle, auprès d'un juge d'instruction.
Utilisateur anonyme
23 octobre 2009, 20:02   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
Drôle d'idée de limiter la pétition aux professeurs.
Utilisateur anonyme
23 octobre 2009, 20:37   Élémentaire mon cher Saïd
Ayant vu Michel Leeb il y a deux jours dans Douze hommes en colère au Théâtre de Paris (on peut s'en dispenser, les acteurs jouent bien mais ils jurent comme des charretiers toutes les trente secondes, le film est nettement mieux) je me demande tout à coup si on ne pourrait pas procéder de la même façon et rechercher ce qui pourrait innocenter notre jeune ami Saïd.

Nous avons donc : un homme mis en examen qui a tué + deux témoins de famille de l'homme mis en examen + le tué. On doit tout d'abord observer que les morts ne parlent pas et que les témoins sont acquis à la thèse du prévenu, puisqu'ils sont de sa famille. Ensuite, on notera que celui qui a tué exerçait une autorité sur la victime et avait un âge sensiblement plus avancé. En troisième lieu, le mort était seul, en face, ils étaient trois. Ajoutons que le mort était pauvre et que, bien qu'originaire d'un milieu défavorisé, il était méritant puisqu'il avait réussi, à force d'efforts, à atteindre la première année de sociologie. Voilà déjà le décor planté pour progresser vers la Justice.

Je me souviens d'une histoire des Maîtres du Mystère où deux époux se réconcilient au dépens d'un maître chanteur amant de la femme. [Je ne dis pas que c'est le cas, mais si j'étais l'avocat de la partie civile - la famille de Saïd - j'essaierai de creuser dans cette voie.]

Au fait, Philippe Joron, le professeur mis en examen, commence un article par cette phrase : "L’une des composantes essentielles de l’approche idéelle ou pragmatique de la réalité sociale est par évidence le complexe délimitation/confrontation qui organise notre rapport au quotidien et à ses imaginaires constitutifs, qui les structure dans ses élans d’appréhension et de compréhension." Franchement, peut-on être innocent et capable d'une telle phrase ?

Pour en revenir à Douze hommes en colère c'est probablement l'oeuvre la plus perverse que je connaisse, toutes ces misères faites aux diptères pour aboutir à la remise liberté d'un assassin... Comment que je te l'aurais grillé le suspect.
Utilisateur anonyme
23 octobre 2009, 20:54   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
Si Sarkozy ou l'un de ses ministres intervient ce sera uniquement pour calmer le jeu (c.a.d. réconforter la famille (et la communauté d'appartenance) de ce pauvre Saïd). Etonnant, d'ailleurs, que les "refrés" et autres "zinkous" de feu Saïd n'aient encore rien saccagé... ?
Utilisateur anonyme
23 octobre 2009, 21:08   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
Ajoutons que le mort était pauvre et que, bien qu'originaire d'un milieu défavorisé, il était méritant puisqu'il avait réussi, à force d'efforts, à atteindre la première année de sociologie. Voilà déjà le décor planté pour progresser vers la Justice.

Très drôle, cher Agrippa. Cependant n'oublions pas l'appartenance ethnique, la religion, bref le parcours tout parsemé de discriminations de ce malheureux Saïd...
Utilisateur anonyme
23 octobre 2009, 21:24   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Moi je pense qu'une plaque de rue Saïd (au moins symbolique)... Et puis une marche silencieuse... Et peut-être quelques incendies de véhicules, et aussi de bibliothèques, d'écoles (à commencer naturellement par la fac de socio), mais dans la dignité, hein, dans le respect, pour Saïd, qui aimait tellement jouer avec les bidons d'essence.
Utilisateur anonyme
23 octobre 2009, 21:33   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
SAID : MORT POUR RIEN. - Ca vous va, comme ça, mon cher Chatterton ?...
Utilisateur anonyme
23 octobre 2009, 21:47   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
L'esthétique du blog, ou de la pétition ?
"Ajoutons que le mort était pauvre et que, bien qu'originaire d'un milieu défavorisé, il était méritant puisqu'il avait réussi, à force d'efforts, à atteindre la première année de sociologie. Voilà déjà le décor planté pour progresser vers la Justice. "

"Moi je pense qu'une plaque de rue Saïd (au moins symbolique)... Et puis une marche silencieuse... Et peut-être quelques incendies de véhicules, et aussi de bibliothèques, d'écoles (à commencer naturellement par la fac de socio), mais dans la dignité, hein, dans le respect, pour Saïd, qui aimait tellement jouer avec les bidons d'essence."

Ne rions pas trop vite ! il n'est pas dit que ce que vous avez écrit par moquerie ne finisse par correspondre pas à la la rélité.
Un cas comparable, médiatisé, avait été présenté à la justice anglaise il y a quelques années. Un homme avait surpris un cambrioleur chez lui. L'autre l'avait attaqué, au pied de biche et au couteau; la scène se passant dans le garage et le propriétaire n'étant pas homme à se laisser impressionner, il s'était saisi d'un grand tournevis et le combat au corps à corps s'engagea. L'empoignade dura une bonne heure, les deux protagonistes roulant même jusque dans la cave. Le propriétaire finit par tuer son homme, pour ne pas en être tué. On le vit plus tard devant les caméras, défiguré, le bras en écharpe, déprimé (sanglotant) et risquant cinq à dix ans de prison. Le dilemme est donc le suivant: soit se faire tuer, soit tuer et aller en prison. Telle est la justice: vous avez le droit de vous faire tuer, pas celui de tuer.
"Ne rions pas trop vite !"

Au contraire, bien au contraire, il faut rire de plus en plus vite, dans l'instant de bon sens qui dure à peu près ce que duraient les "interludes" à la télévision.
Citation
Le dilemme est donc le suivant: soit se faire tuer, soit tuer et aller en prison. Telle est la justice: vous avez le droit de vous faire tuer, pas celui de tuer.

True
Vous êtes formidable, cher Francis. A supposer même que le tournevis en question — à portée de main — fut un modèle des plus courants, disons un cruciforme type Facom ACP-2x125, maniable, performant et perforant, que voulez-vous qu’il fît, cher Francis, face à un couteau et un pied de biche. Qu'il fît une bonne heure durant ! Ah ! Quel bonheur d’avoir un mari qui bricole ! Que l’agresseur fut un cas social, c’est une évidence, il n’y a que dans les bandes dessinées et dans les films de Sessixbilletsdemille qu’on avance d’une démarche chaloupée, les deux mains occupées. Vous rêvez, cher Francis et vous nous faites rêver mais ce « réel » dont vous nous régalez sans jamais le définir, exige qu’un pied de biche manié avec un tant soit peu de dexterité ( et pourtant à deux mains, bien sûr ) terrasse votre bourgeois en moins de temps qu’il en faut à Jmarc et Orimont pour échanger leurs répliques. Vous me direz que si le bourgeois se saisit du bédane de quatorze et connait l’art de la mortaise, il n’y a qu’un pas de celle-ci à la boutonnière…et vous retomberez encore une fois sur vos pattes, cher Francis.
Je n'ose interpréter votre apostrophe, cher Eric ? Cet épisode survenu il y a une dizaine d'année avait fait la une des tabloïds et le récit de ce "grand combat" à la Michaux était bien celui que je vous ai dit. Ce qui était frappant: l'homme sanglotait, son bras en écharpe, avec une mine contrite comme s'il regrettait sincèrement ne n'avoir pas lui-même péri dans cette lutte. On les avait véritablement trouvés tous les deux roulés dans la cave, l'un mort, l'autre à demi mort. Ce devait être un de ces tourne-vis à tige d'un bon pied de long. J'ai vu, de mes yeux vu, en Chine, à Kunming, en 1986, un chauffeur de taxi à qui un autre avait planté un tournevis dans la tête, ainsi, tituber en tentant de regagner son véhicule où j'étais son client. C'est sans doute en écho de cette scène que celle de l'Anglais amoché pleurant en prime time son homicide au tournevis m'avait si frappé. Le public anglais de l'époque aurait volontiers porté cet homme en triomphe. Les cambrioleurs en Angleterre n'hésitent pas à se transformer en meurtrier lorsqu'ils sont surpris.

La colère d'un homme chez lui, un bon tournevis à la main, peut faire reculer le pied-de-biche, le coutelas.
Utilisateur anonyme
24 octobre 2009, 09:25   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
A force de dégrader le sentiment de noblesse et de courage (défendre sa peau, défendre les siens) le Système en arrive à démoraliser les êtres. La morale (la vraie) exige la force de caractère individuelle, le sens de la responsabilité et du courage collectif, justement parce qu'elle violente ainsi les justifications intellectuelles... alors que la moraline que l'on nous propose - non, que l'on nous impose, n'est jamais qu'une affaire de niaiserie, de sentiment de culpabilité humanitariste, de pleurnicherie sur les vicissitudes humaines. La réponse à ce type de violence n'est déjà plus un problème de morale - c'est trop tard, mais de survie. Aussi nous avons trop facilement tendance à tomber dans les illusions du progrès, du "vivrensemble", du bonheur et du confort, quand brusquement la contre-colonisation nous confronte au vieux problème de la survie, c.a.d. de la conservation de l'être.
La politique, aujourd'hui, devrait être, et ce dans certaines conditions, un moyen d'assurer la survie (la nôtre).
L'esthétique du blog. Ça c'est un journal de professeurs ? Ne cherchez pas plus loin l'explication du drame (je ne parle pas du drame Saïd, je parle du drame de l'Éducation nationale). Si des professeurs peuvent envisager un seul instant de publier une chose pareille comme organe corporatiste, en somme, il n'y a vraiment plus aucun espoir (et je ne fais même pas allusion au dessin sur Gabriel Matzneff, abject).
24 octobre 2009, 11:25   Blog maudit
Bien cher Maître,


Je suis entièrement d'accord avec vous. Ce blog est fantastique, en ce sens qu'il appelle de façon véhémente au retour de certaines valeurs par des moyens qui les contredisent absolument.

Le dessin sur Matzneff est non seulement abject, mais en plus vide de sens.
Vous avez bien sûr raison, cher Francis, vous parlez de la folie, du tragique, du drame humain.
» le témoignage de Guillaume me font sortir de mes gonds

Moi aussi, il me fait sortir de mes gonds. Ensuite vient le temps de l'analyse.
(J'ai aussi été professeur dans des classes "difficiles", si cela peut nuancer mon propos à vos yeux.)
24 octobre 2009, 12:59   Gonds
Il est assez aisé de sortir de des gonds, c'est pour cela qu'il y a une éducation qui nous y remet.
24 octobre 2009, 13:02   Re : Gonds
Oui, l'éducation permet à chacun de retrouver son assiette.
Utilisateur anonyme
24 octobre 2009, 13:06   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
Nous ne nous faisons manifestement pas la même idée de l'abjection.
L'esthétique du blog. Ça c'est un journal de professeurs ? Ne cherchez pas plus loin l'explication du drame (je ne parle pas du drame Saïd, je parle du drame de l'Éducation nationale).

Cher Renaud Camus, il me semble que le blog est assez représentatif du niveau général des professeurs enseignant en collège (je sens que je vais me faire des amis !), tant au niveau de l'écriture que de la conception « esthétique », comme vous dites.

Sur ce dernier point, l'amateurisme est une chose assumée, si j'ose dire, en pleine inconscience. Essayez donc d'initier des enseignants, fussent-ils blogueurs, à la notion de code typographique, en leur expliquant par exemple qu'il faut mettre des accents sur les capitales. Ils croiront d'abord que vous plaisantez. Puis ils vous prendront pour un maniaque, un original, un fou.

Lorsqu'on consulte les bulletins scolaires, désormais faits sur ordinateur, on constate qu'une proportion non négligeable d'enseignants ignore les conventions relatives à la ponctuation et met sans états d'âme des espaces avant et après les virgules et les points.

D'un autre côté, je ne suis pas sûr que le niveau ait jamais été très élevé.
Utilisateur anonyme
25 octobre 2009, 08:12   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
(Message supprimé à la demande de son auteur)
» Il faut ne pas y avoir eu recours pour songer à elles dans ces cas !

En revanche, je vous laisse imaginer une situation où chacun se fait sa justice de bande (jusqu'à la guérilla) au lieu d'agir, en l'amendant, sur la seule médiation possible dans une nation policée...
Utilisateur anonyme
25 octobre 2009, 10:52   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
La justice est au premier chef l'Etat dans sa fonction judiciaire, mais si l'on est victime d'un grand crime, il faut bien avouer que la justice de l'Etat est en général incapable de faire son office. Alors on peut être tenté de réclamer le triomphe de la vraie Justice, celle qui tient une balance entre ses doigts) et de presser soi-même un peu sur le fléau, quand c'est matériellement possible (cf l'affaire du cardiologue allemand enlevé). Certes, ce n'est pas une solution viable en société, il ne faut donc pas l'encourager. Mais toute autre justice est forcèment profondément injuste (celle des Etats mais aussi la divine, la plus injuste de toutes).
» mais aussi la divine, la plus injuste de toutes

Changez de religion !
Utilisateur anonyme
25 octobre 2009, 10:58   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
Dame, j'en avions justement point.
" [...] car, selon la judicieuse réflexion qu'en a faite, en lisant notre déplorable récit, M. Jay, dont nous aimons à citer l'autorité, "pour supporter les maux extrêmes, et, ce qui est digne de remarque, les grandes fatigues, l'énergie morale est bien plus nécessaire que la force physique, que l'habitude même des privations et des travaux pénibles. Sur cet étroit theâtre, où tant de douleurs se réunissaient, où les cruelles extrémités de la faim et de la soif se faisaient sentir, des hommes vigoureux, infatigables, exercés aux professions les plus laborieuses, succombèrent l'un après l'autre sous le poids de la destinée commune, tandis que des hommes d'un faible tempérament, qui n'étaient point endurcis à la fatigue, trouvèrent dans leur âme la force qui manquait à leur corps, soutinrent avec courage des épreuves inouïes, et sortirent vainqueurs de cette lutte contre les plus horribles fléaux. C'est à l'éducation qu'ils avaient reçue, à l'exercice de leurs facultés intellectuelles, à l'élévation de leurs sentiments, qu'ils furent redevables de cette étonnante supériorité et de leur salut.""

Alexandre Corréard - Jean-Baptiste Savigny - Le naufrage de la Méduse. (1821)
Utilisateur anonyme
25 octobre 2009, 11:51   Le radeau de l'Hamed use
Halla Akbar !
Utilisateur anonyme
25 octobre 2009, 14:30   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Ce n'était pas une réponse ad hominem, ne le prenez pas pour vous. Il me semble que je réagissais à une question dans l'air. Pardonnez-moi, mais pourriez-vous reformuler la « question posée » ?
Utilisateur anonyme
25 octobre 2009, 15:33   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
25 octobre 2009, 15:57   Un petit paragraphe à conserver !
Le tout de la part de personnes qui participent de populations que vous estimez à juste titre profondément illégitimes et malvenues, que seul un comportement d’hôte exemplaire pourraient rendre acceptables...

L'art (le Grand Art) de marcher sur des oeufs - bravo !
Utilisateur anonyme
25 octobre 2009, 16:00   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
25 octobre 2009, 16:20   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
Disons que comparé à vous je me sens l'âme... hum, comment dire ?... d'un charretier (si, si).
» vous êtes passager du fameux bus...

Deux fils s'entrecroisent, Didier : j'ai donné mon avis à ce sujet dans celui sur le "train sensible" ("actes malveillants, etc.")
25 octobre 2009, 20:09   Croisade
Comment, bien cher Didier, vous ne savez pas que la seule façon de faire est celle du Croisé ?

Fin du message supprimée par le rédacteur.
25 octobre 2009, 20:26   Re : Croisade
Jean-Marc, c'est une question sérieuse, qui se pose souvent et le plus concrètement du monde à de très nombreux Français. Et cela n'a rien de drôle. De plus, je crois que, dans un mesure assez large, elle met en jeu notre avenir.
Utilisateur anonyme
25 octobre 2009, 20:30   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
25 octobre 2009, 20:41   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
(Message supprimé à la demande de son auteur)
25 octobre 2009, 20:41   Question sérieuse
Bien cher Marcel,

Si les questions sérieuses étaient abordées sérieusement, cela se passerait infiniment mieux, j'en suis d'accord. Je me permets de vous suggérer de porter votre intérêt sur les successions de faits divers dont le forum est submergé.

Si vous admettez l'hyperbole, alors vous devez admettre, selon moi, l'impertinence. Tout mot qui tendrait à dire que les immigrés ne sont pas tous des démons récolte un tir de barrage. Que faire ? insulter, ou essayer de prendre cela à la plaisanterie ?

Nous avons un sujet sérieux, l'immigration, un sujet sérieux, les incivilités.
La France n'en sortira pas si on laisse le débat entre adorateurs de l'immigré quel qu'il soit et pourfendeurs des immigrés quels qu'ils soient. Je suis personnellement convaincu qu'une des raisons de l'absence d'appui de la majorité silencieuse est qu'elle ne veut pas être assimilée à ceux qui ont des position extrêmes. Ceci dit, on peut jubiler des heures sur le fait d'avoir raison seul contre tous.
Utilisateur anonyme
25 octobre 2009, 20:45   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
(Message supprimé à la demande de son auteur)
25 octobre 2009, 20:51   Place des messages
Bien cher Didier,


Vous êtes totalement libre de vos opinions. Lisant les messages de ce fil, je persiste à considérer que le mien y a sa place.
Utilisateur anonyme
25 octobre 2009, 20:57   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
(Message supprimé à la demande de son auteur)
25 octobre 2009, 21:06   Défaut technique
En effet, cher Didier, aux défauts de fond, je joins un défaut technique : je rédige un premier jet en tapant "à la ligne", je l'affiche et je le relis, et je biffe ce que je pense ne pas être approprié.
Didier, je n'ai jamais dit qu'il fallait simplement prendre le TGV et les taxis, vous déformez mes propos. Ne pas affirmer le problème résolu n'est pas exactement « ne pas répondre à la question ». J'ai dit qu'au lieu de se ravaler à un combat de bandes rivales, il fallait TRAVAILLER à construire une société policée : c'est une réponse à ce qu'il faut faire pour éviter la barbarie, (et non pour empêcher les ramiers d'abîmer mon chapeau). Bien entendu, c'est loin d'être acquis. Bref, il faut être un animal politique, et non un voyou répondant à d'autre voyous. Mais je vais arrêter de radoter comme un vieux sage !
25 octobre 2009, 21:10   Re : Croisade
» scrogneugneu

Jean-Marc, vous devriez aller dormir.
Utilisateur anonyme
25 octobre 2009, 21:12   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
(Message supprimé à la demande de son auteur)
25 octobre 2009, 21:17   Sérieusement
Mais je vous ai trouvé très sérieux et je suis tout à fait d'accord avec votre message de 15:33, et surtout sur ce que je pense être son point essentiel :

La question est coriace, disais-je, la ou les réponses qu’on peut y apporter m’intéressent au plus haut point – je n’ai pas d'avis pratique définitif à ce sujet : je ne sais pas, en toutes circonstances, ce que je ferais vraiment moi-même – car les problèmes qu’elle soulève de fil en aiguille touchent au cœur de la situation actuelle.

Autant dire qu’elle me semble "à creuser" et que je suis intéressé le cas échéant par l’avis de bien des participants de ce forum – sous réserve d’un dialogue sincère et véritable, cela va sans dire, sans naïveté ni faux-semblant.

Utilisateur anonyme
25 octobre 2009, 21:19   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Par un autre canal je tombe sur ces pages:
qui donnent à réfléchir.
(l'affichage est aléatoire, prendre l'ascenseur)
Utilisateur anonyme
28 octobre 2009, 09:13   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
C'est le langage des supporters de l'OM (cf "PSGCDPD").
Cher Didier Bourjon, j’espère que la discussion continuera et que vous recevrez des réponses variées de nombreux participants. Je suis une grande utilisatrice des transports publics, métros, trams et bus. A Bruxelles, des initiatives sont prises depuis quelques temps déjà par ces sociétés pour prévenir les incivilités, initiatives qui pour certaines d’entre elles pourraient prêter à sourire mais qui me paraissent à moi d’une efficacité redoutables quand elles sont appliquées avec zèle. Ainsi, sur certaines lignes de bus, des affiches demandent (entre autre) de saluer le conducteur. Les conducteurs saluent les premiers, chaque passager, individuellement. Certains – mais me croira-t-on ! – ne se contentent pas de ce premier salut mais crient « au revoir » à ceux qui descendent et à chaque arrêt. Le résultat c’est que tout le monde répond. C’est que dans les bus de ces conducteurs-là, comme par magie, les plus jeunes donnent leur place aux aînés et que parfois les dons de place s’enchaînent que c’en devient comique. L’autre jour, j’ai vu une dame d’un certain âge appeler un jeune homme (basané) - qui venait lui-même d’offrir sa place à une autre dame - en s’excusant d’avoir déposé son sac à côté d’elle…Qu’un conducteur dise à une vieille dame de prendre tout son temps pour monter, aussitôt chacun s’évertue à aider ladite vieille dame et en fin de compte s’instaure dans ce bus un climat des plus civils. L’amabilité entraîne l’amabilité, c’est vieux comme le monde, ce n’est pas un remède grandiose apparemment mais enfin, la surenchère d’agressivité ne mène à rien. Nous allons passer, Bernard Lombart et moi pour de « vieux sages » comme il dit. Ce serait regrettable pour l’image de la Belgique car je revendique le caractère un peu (et même beaucoup) « piqué » de mes compatriotes…
(Je n’ai pas dit qu’il n’y avait pas de barbares à Bruxelles, loin de là, simplement, je n’ai jamais eu à faire face à une bande.)
Ah, chère Aline, on aimerait tant que cela soit si simple !
Utilisateur anonyme
31 octobre 2009, 01:38   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
"des affiches demandent (entre autre) de saluer le conducteur"

Là je ne suis pas d'accord, si tout le monde salue par obligation, la valeur du salut s'éteint, les mauvais saluts chassant les bons en quelque sorte. Il vaut mieux que le conducteur puisse continuer à distinguer, entre les passagers, les rustres des bien élevés.
Utilisateur anonyme
31 octobre 2009, 15:59   Re : Solidarité avec le professeur agressé à Juvignac
Cher Agrippa vous avez raison dans l'absolu, mais il faut voir les choses dans le temps. je pense que les affiches sont nécessaires au début. Cela s'appelle une éducation.
Saluer le conducteur du bus ou du tram était naturel « avant » ! Il y a à présent toute une éducation à refaire comme le souligne Phix, si l’on veut éviter le « réensauvegement » qui nous guette. on salue le conducteur, on ne mange ni ne boit dans les transports publics, on ne téléphone pas, tout doit être réappris apparemment.
Il est dommage que ce qui relevait de la simple courtoisie doive à présent être « judiciarisé » car, je ne sais pas ce qu’il en est à Paris mais ici, les incivilités dans les transports publics (manger, boire, fumer, cracher, donner de la voix etc.) sont depuis bientôt un an, passibles d’amende administrative.
Exemple :
« De 75 à 250 € : perturber l'ordre, gêner ou déranger les clients, salir les installations, refuser de présenter son titre de transport, faire des graffitis, ne pas céder sa place assise aux personnes moins valides, personnes âgées, femmes enceintes ou qui portent des enfants, consommer de la nourriture... »
[www.stib.be]
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