Le temps de l'oubli

Hier, les citoyens de l'Uruguay ont voté à la fois pour élire leur Président (le candidat de gauche, ancien guerillero, a manqué de peu l'élection au premier tour) et se prononcer sur l'effacement de la "loi de l'oubli" (à savoir un texte qui interdit les poursuites judiciaires relatives à la dictature).

Les Uruguayains ont dit "non" à des poursuites, "oui" à l'oubli. A mon sens, ils ont fait preuve de maturité. La réaction d'Amnesty International au vote libre et démocratique d'un peuple n'est pas encore connue.


El 52,64 por ciento de los uruguayos rechazó este domingo en referéndum derogar la Ley de Caducidad que data de 1986 e impide enjuiciar a los ex militares y policías por sus abusos cometidos durante la dictadura en el país que se prolongó entre 1973 y 1985, una opción que defendió el 47,36 por ciento de los ciudadanos.

El candidato del Frente Amplio, el ex guerrillero tupamaro de 74 años, José Mújica, calificó de "decisión misteriosa" el rechazo de los uruguayos a anular la Ley de Caducidad en una entrevista al programa argentino cada Mañana de Radio 10.

Mújica admitió reconocer que hay cierta contradicción en los resultados de las elecciones generales del pasado domingo y el resultado del plebiscito para ver si los uruguayos aceptaban derogar la polémica Ley de Caducidad dado que los resultados no fueron en el mismo sentido.

Oui, c'est vrai, pourquoi n'en parle-t-on jamais, ici, de l'Uruguay ? Il ne fait pas de doute que les participants de ce forum liront ce message et une multitude d'autres (à venir) comme l'occasion d'une clarification et d'un approfondissement de la question uruguayenne...

Bien cher Zendji, on apprend toujours de l'étranger, vous savez...

J'apprends moi-même qu'il existerait une question uruguayenne...


Du point de vue du fond, je note qu'en Europe on se complait en lois mémorielles et que la prescription disparaît peu à peu du Code pénal.

Les Uruguayains nous donnent-là une leçon : il faut laisser les morts enterrer les morts.

Allons Jmarc, je vous asticotais un peu... j'adore ça (un peu trop).

Soit dit en passant, vraiment en passant, j'ai toujours trouvé que l'arroseur (supposé) prenait son rôle bien plus au sérieux qu'il n'y avait d'affectation de sérieux chez l'arrosé (supposé).

Sont-ce des propos de jardinier ?...

Zendji m'a tuer...