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Langue de bois.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
28 octobre 2009, 09:51   Langue de bois.
24/10/2009 (Libération)
Essai Langue de bois sauce piquante

Par MARINE TERTRAIS

Une histoire de la langue de bois
de
Christian Delporte
Flammarion, 324 pp., 21 €.

«Nous ne parlons pas pour dire quelque chose mais pour obtenir un certain effet», aimait à dire le ministre de la Propagande du IIIe Reich, Joseph Goebbels. Totalitaire ou démocratique, rhétorique ou politique, la langue de bois travaille à accumuler le plus grand nombre de lieux communs, de termes abstraits et de fausses évidences pour masquer les vérités peu avouables. L’affaire semble entendue, mais l’enquête de Christian Delporte, historien des médias, n’en est pas moins passionnante. Pas de doute, pour lui, il s’agit bien d’un art : celui du mensonge et de l’esquive, dont il retrace l’histoire depuis 1789 jusqu’à nos jours.

De Robespierre à Jean-François Copé, en passant par Staline ou de Gaulle, la langue de bois y est analysée et illustrée d’exemples sublimes. «C’est aux Français de décider. Je trouve qu’on est bien léger de décider à leur place», déclarait ainsi Jacques Chirac, en 1993. La même année, dans son Dictionnaire de la réforme, Edouard Balladur n’hésitait pas à écrire : «Toute politique de réforme a pour ambition de construire un avenir autre que le présent.» Quant à Jack Lang, alors ministre de l’Education nationale, on l’entendit clamer avec passion, en 1992 : «Ma plus belle récompense, c’est pouvoir faire le plus beau métier du monde.»

Ne pas choquer quitte à tomber dans la démagogie. Place au consensus. Le gouvernement ne change pas de politique, il s’adapte. Il ne subit pas la crise, il la contrôle. On évoque donc une «croissance molle», mais jamais la récession ! On ne parle pas d’expulsions mais des «reconduites à la frontière». Tout est une question de formule. Un mode de communication qui s’est institutionnalisé et étendu à toute la société : «Non, il n’y a pas de plan de licenciements, juste une restructuration de l’entreprise».
28 octobre 2009, 09:53   La langue
Bien cher Zendji,

Voudriez-vous dire qu'une langue parfaite quant à la forme pourrait être vide de sens ?
Utilisateur anonyme
28 octobre 2009, 10:11   Re : La langue
J'y pense : pourrait-on parler de "sens mou" ? comme d'autres parlent de "croissance molle"...
28 octobre 2009, 10:15   Dura lex
Ainsi donc, la rigidité de la syntaxe pallierait la mollesse du sens ?
28 octobre 2009, 23:23   Re : Dura lex
Jmarc, je suis persuadé que la perfection formelle est bien une impossibilité de douer de sens.
Pour en donner une image, la perfection de ce qui est parfaitement ordonné, agencé, délimité, fonctionne comme une clôture, un empêchement radical d'aller voir à l'extérieur de quoi il s'agit, or le sens est toujours rattachement à autre chose que ce dont on cherche le sens.
Il n'est donc rendu possible que par une mollesse de la forme, une imperfection, un bâillement par où le recours à l'autre fournit une justification, quand la seule imposition de la présence ne suffit pas.
28 octobre 2009, 23:28   Usual Suspects
Bien cher Alain,


Nous sommes du même avis.
28 octobre 2009, 23:36   Langues nouvelles
A ce propos, bien cher Alain, je suppose que vous parlez l'hébreu moderne. C'est, à ma connaissance, mais je me trompe peut-être, une langue reconstituée et à la syntaxe sans doute plus simple que l'hébreu classique.

Dans ces conditions, pourriez-vous me dire si l'hébreu moderne a une force d'évocation supérieure à celle de l'hébreu classique ?

La question peut sembler mystérieuse, mais je crois que plus une langue a une syntaxe simple, plus grand est l'emploi d'images frappantes.
29 octobre 2009, 00:41   Re : Langues nouvelles
Je n'ai vraiment pas cette impression, cher Jmarc, il n'y a aucune comparaison possible entre le souffle et le style de l'hébreu biblique, ou classique, hiératique, majestueux, et cette langue commode, fort maltraitée, souple mais pauvre, souvent informe, qu'est devenue l'hébreu moderne.
L'hébreu réinventé de Ben-Yehuda avait certes de la forme et une richesse syntaxique et de vocabulaire, mais il est passé par le moule de l'idéologie soi-mêmiste, il n'y a vraiment pas d'autre mot, de la simplicité et du naturel exigé par l'esprit du "Palmach", première mouture de l'Armée israélienne moderne, que rendait encore plus indigent et pratique le socialisme officiel de ces années.
Mais j'avoue que je ne lis guère en hébreu, sauf des journaux, aussi ma réponse est forcément partielle...
Fréquentant quelques forums israéliens, je me vois du reste souvent reproché quelques tournures jugées précieuses, alors qu'elles ne sont que correctes. On m'a même demandé hier, dans un forum consacré à la philosophie, de faire moins compliqué, de façon à ce que mes propos pussent être lus plus rapidement, par égard pour l'emploi du temps chargé de mon interlocuteur. La façon dont je l'ai envoyé balader était, elle, fort évocatrice.
Le mal est partout.
Rien qui pût là confirmer votre hypothèse en tout cas, le sens est aussi lâche que la forme.
29 octobre 2009, 01:36   Re : Langues nouvelles
Encore que, peut-être faudrait-il s'entendre sur le sens d' "images frappantes".
Or je m'aperçois que je ne connais finalement pas assez l'hébreu de façon approfondie, littéraire, avec une réelle pratique des textes classiques et modernes, pour vous donner une réponse qui ait quelque intérêt.
J'use de l'hébreu d'une façon prosaïque, sans trop m'en soucier, je le parle couramment certes, mais certainement pas avec le sérieux et l'attention qu'il mériterait (même ainsi, je crois le parler mieux que la plupart des Sabras qui ne connaissent que lui, c'est dire).
29 octobre 2009, 10:40   Re : Langues nouvelles
Jmarc, je suis persuadé que la perfection formelle est bien une impossibilité de douer de sens.
Pour en donner une image, la perfection de ce qui est parfaitement ordonné, agencé, délimité, fonctionne comme une clôture, un empêchement radical d'aller voir à l'extérieur de quoi il s'agit, or le sens est toujours rattachement à autre chose que ce dont on cherche le sens.
Il n'est donc rendu possible que par une mollesse de la forme, une imperfection, un bâillement par où le recours à l'autre fournit une justification, quand la seule imposition de la présence ne suffit pas.


Exemple : voilà un paragraphe parfaitement et très classiquement formé, agencé, délimité, sans mollesse ni baillement, qui fonctionne comme une clôture, et qui va en conséquence nous empêcher radicalement de trouver du sens hors de lui !
29 octobre 2009, 11:35   Re : Langue de bois.
Bien cher Alain,

En fait, deux littératures m'intéressent fortement, du point de vue linguistique, car elles sont écrites dans une langue assez proche de celle utilisée il y a trois mille ans (je pense aux littératures grecques et israélienne, les littératures asiatiques étant trop éloignées de mon univers culturel).

Lors de mes passages à Paris, je me rends parfois à la librairie sise en face de la pâtisserie Finkelstein, et je demande conseil aux vendeurs. J'ai ainsi découvert les enquêtes du commissaire Ohayon (je tiens en haute estime le roman policier comme moyen de comprendre comment une langue et un pays se pensent), que j'ai trouvées fort imagées, et le remarquable, à mon sens "Infiltration", parmi bien d'autres livres dont ceux de Meir Shalev (vous voyez-là ma passion pour le roman ethnologique).

Ne pratiquant pas l'hébreu, je ne puis juger si c'est l'oeuvre originale qui est plus imagée, ou si c'est la traduction qui est excellente.

Ce que vous dites, finalement, ne me surprend pas : vous-même appartenez à la catégorie intellectuelle, et vous n'usez de l'hébreu que de façon "utilitaire", si je comprends bien. Je me demande comment réagirait un Israélien "Sabra intellectuel (cela exsite-t-il ?)".

Dans mon idée, la culture en Israël est associée à l'image de deux maçons en 1949, se passant des briques et disant "Bitte schoen Herr Professor... danke schoen Herr Doktor...". Elle est incompatible avec l'image d'une sorte de langue minimale, c'est pourquoi votre réponse est pour moi d'un très grand intérêt. Je vais poster un message à propos de la Grèce, où pour moi la situation est totalement inverse.
29 octobre 2009, 21:56   Re : Langue de bois.
» Exemple : voilà un paragraphe parfaitement et très classiquement formé, agencé, délimité, sans mollesse ni bâillement, qui fonctionne comme une clôture, et qui va en conséquence nous empêcher radicalement de trouver du sens hors de lui !

Cher Francmoineau, voilà une excellente remarque.
Bien que je sois persuadé de n'avoir pas atteint là à la perfection. Et si par extraordinaire j'y suis parvenu, alors je raconte vraiment n'importe quoi, ce qui nous arrangerait bien.
Mais considérez par exemple un mot dont vous ne connaissez pas le sens ; censément, vous ne savez pas vers où vous porter pour l'utiliser correctement, c'est à dire que vous ne pouvez le rattacher à un autre mot dont la signification vous est déjà connue. Ce dernier est bien l'Autre qui est le garant de l'établissement du sens du premier qui vous fait défaut.
Dans les grandes lignes, le sens est ce que cela veut dire, mettant en branle un mouvement dans la direction du signifié : mais croyez-vous vraiment que ce signifié est donné d'emblée avec le signifiant (pardon pour ce jargon, mais il est pratique), faisant corps avec lui indissolublement ?
Bloquez cette possibilité de vous porter vers autre chose que l'objet que vous avez en face de vous, pour tenter d'en élucider le sens, ce à quoi il peut bien servir, ce dont il est supposé être le but, une image, une idée, une clé, une moralité, un enseignement, à quoi il renvoie, eh bien que voulez-vous, vous serez confronté à une sorte d'insondable.
Toues les définitions qui nous ont jamais été proposées d"un absolu relèvent de cette impossibilité de rattacher l'entité considérée à autre chose qu'elle-même, réalisant une immanence insensée et irréductible à toute forme d'extériorité. Vous avez là en germe l'idée de Dieu, c'est à dire de perfection.
Il n'est pas si facile que cela d'essayer de rendre sensible, donc sensée, une idée ; j'ai simplement voulu dire que la perfection formelle, entendue donc dans un sens esthétique, tendait à réaliser cet empêchement, et à produire un insondable dans son genre, c'est en tout cas une approche possible.
29 octobre 2009, 23:11   Re : Langue de bois.
Cher Jmarc, ce n'es pas très flatteur de l'avouer, après avoir voulu parler d'absolu, mais vous connaissez mieux la littérature israélienne que moi.
La raison en est simple, et parfaitement bête, ajoutez-y la paresse : je ne lis qu'en français, et parlant d'autre part parfaitement l'hébreu, il serait vraiment stupide de lire traduits en français des livres d'auteurs israéliens.

Les deux maçons dont vous parlez sont des "yèkim" ("yèkè" au singulier), c'est à dire des Juifs d'origine allemande, objets d'un léger persiflage en même temps que d'une certaine admiration en Israël (j'en suis un partiellement), pour leur qualités morales et intellectuelles. C'est une espèce en voie de disparation, leur descendance tendant de plus en plus à se fondre dans la masse générale et à perdre la spécificité de cette classe d'émigrants. Or cette "masse générale" est je crois caractérisée par des traits de plus en plus levantins, se manifestant par un relâchement généralisé de la Forme, une certaine nonchalence envers les notions d'ordre et de devoir, et par voie de conséquence un infléchissement de la langue parlée vers les accents et la sonorité de la musique arabe populaire. Ce sont bien sûr des généralités.
Toute la tension entre ce Juif allemand dont vous parliez et l'Israélien moderne commun peut être résumée dans le fait que l'un écoutait encore Beethoven et Mahler (et même Wagner), tandis que l'autre vous casse les oreilles, dans les autobus par exemple, avec les nasillements d'une musique dite "moyen-orientale" crachée par un téléphone portable. Or le second est très largement majoritaire.
Je ne sais vraiment si la haute appréciation en laquelle Renaud Camus tient "les Israéliens", en règle générale, pour leur qualité industrieuse, d'efficience et d'ingéniosité, correspond encore à la réalité. Vraiment pas.

Mais n'exagérons pas : il y a encore, il doit y avoir, des "Sabra intellectuels". En quoi cela consiste-t-il exactement, culturellement parlant ?
Vous m'en posez des colles, mon cher Jmarc... je vais tâcher d'y penser...
30 octobre 2009, 00:06   D'ici Eytan
Quoi, Taine et la théorie des climats ? Non, non, non, je ne peux pas y croire...
30 octobre 2009, 00:37   Re : D'ici Eytan
Euh, le climat, je ne suis pas certain, mais la population, qu'en faites-vous ?
La très grande majorité des Juifs séfarades israéliens vient quand même de pays arabes. Cela ne peut pas ne pas s'exprimer d'une façon ou d'une autre.
Savez-vous que dans la bouche de certains jeunes, de plus en plus nombreux, le qualificatif d' "Ashkenaze" a pris a peu près le sens de "bouffon" ?
Les Israéliens que vous célébrez si souvent, aux côtés des Hollandais, des Japonais ou des Allemands, sont dans une très, très large part, issus de l'immigration européenne, qui a fondé et construit le pays ; les prix Nobel, les as de la haute-technologie, les généraux légendaires et les auteurs des coups les plus tordus du Mossad, ce sont des gens qui appartiennaient encore à cet ancien Israël, dont l'esprit et les idéaux ont façonné le pays.
30 octobre 2009, 01:16   Re : D'ici Eytan
Qu'en est-il des Israëliens venus de l'ex-URSS ? On dit qu'ils modifient sensiblement l'ambiance du pays.
30 octobre 2009, 09:41   Re : D'ici Eytan
Oui, mais dans un sens dont il est assez difficile de prendre la mesure pour l'instant, enfin je crois.
Ce qui est certain c'est qu'ils constituent un frein à la levanftinisation dont je parlais.
On estime qu'une certaine partie d'entre eux, assez importante, sont non-juifs, ce qui pose d'autres problèmes. Parmi lesquels, de problèmes, l'alcoolisme et la criminalité.
Leur arrivée fut une chance inespérée pour les amateurs de charcuterie et cochonnailles.
Utilisateur anonyme
30 octobre 2009, 22:28   Re : D'ici Eytan
On estime qu'une certaine partie d'entre eux, assez importante, sont non-juifs, ce qui pose d'autres problèmes. Parmi lesquels, de problèmes, l'alcoolisme et la criminalité

Est-ce parce qu'ils sont non-juifs qu'ils sont alcooliques, et criminels ? J'espère avoir mal compris.
30 octobre 2009, 22:55   Re : D'ici Eytan
Absolument, cher Zendji, c'est bien ce que j'ai voulu dire.
Oh, écoutez, si on ne peut plus attribuer la responsabilité de tous les maux du monde à une partie bien déterminée de la société, où allons-nous, je vous le demande ?
30 octobre 2009, 23:25   Estimation
"On estime qu'une certaine partie d'entre eux, assez importante, sont non-juifs (...)"

Etre "non-juif" a-t-il une incidence quelconque sur l'attribution de la nationalité israélienne ? Sur quoi cette "estimation" s'appuie-t-elle ?
30 octobre 2009, 23:28   Juifs et non-juifs
Bien cher Orimont,

Je ne réponds pas à la place d'Alain, mais pour avoir lu bon nombre d'articles, je pense que tout juif a "droit au retour" et que beaucoup de Russes non-juifs ont allégué d'une prétendue judaïté pour immigrer en Israël.

Il ne me semble pas que se targuer d'une fausse religion soit très prometteur en général.
30 octobre 2009, 23:52   Re : Estimation
Tous les immigrants en provenance de l'ex-URSS ont reçu la nationalité israélienne à leur arrivée, la loi du Retour reconnaissant ce droit à toute personne de la famille (dans un sens assez large dont je ne connais pas exactement les détails) d'un juif attesté, c'est à dire une personne juive exclusivement par matrilinéarité.
Étant donné que les grandes vagues d'immigration furent avant tout provoquées par un semblant de regain d'antisémitisme dans la période de crise et d'instabilité qui suivit l'effondrement du bloc soviétique, ce fut également l'occasion pour nombre de non-juifs de profiter de l'aubaine et de se faire passer pour juifs, en arguant d'une parenté quelconque avec des juifs, ou même en falsifiant des documents.
N'oubliez pas que chaque migrant reçoit à son arrivée en Israël une aide importante de l'État, et qu'à cette époque les conditions de vie en Israël paraissaient bien meilleures et prometteuses que celles de l'ex-Grande-Russie.
31 octobre 2009, 00:26   Re : Langue de bois.
Voulez-vous dire, Cher Alain Eytan, que ce ne serait plus le cas ?
Utilisateur anonyme
31 octobre 2009, 00:43   Re : Langue de bois.
Je ne sais pas si les conditions de vie en Israël se sont dégradées, mais la Russie s'est relevée de façon extraordinaires pendant les huit années de présidence de Vladimir Poutine. Elle est définitivement sortie du règne des mafieux de la présidence de Boris Eltsine.
31 octobre 2009, 00:49   Re : Langue de bois.
Non, pas nécessairement : il semble en tout cas que la diaspora juive de l'ex-URSS (il y reste encore quelques Juifs tout de même) se sente plus sécurisée, économiquement et socialement.
En règle générale, le niveau de vie en Israël continue d'être bien plus élevé, je crois.
(Je navigue allègrement entre l'attribution ou nom de la capitale à ces pauvres Juifs qui n'en peuvent mais ; je préfère, quand l'autre possibilité n'est pas expressément requise, les considérer du point de vue de leur appartenance au Peuple.)
31 octobre 2009, 00:55   Imposture
Merci de votre réponse, cher Alain, mais je reste un peu sur ma curiosité. Que se passe-t-il si les autorités découvrent (et d'ailleurs, comment ?) qu'un individu s'est donné pour juif et ne l'est pas ?
31 octobre 2009, 01:04   Re : Langue de bois.
Cher PhiX, je puis en tout cas vous dire, selon les tableaux comparatifs gracieusement fournis par la Banque Leumi, qu'en 2006 le PIB en Russie était de 10.7 mille dollars par tête de pipe, contre 22.1 en Israël.
Permettez ce petit cocorico, après les acerbes critiques dont je ne cesse d'accabler ce pays...
31 octobre 2009, 01:21   Re : Imposture
C'est là l'objet, cher Orimont, d'une âpre lutte entre le ministère de l'Intérieur, tenu par un religieux orhtodoxe, qui veut expulser incontinent le faux juif, et les autres membres du gouvernement et la grande majorité de la population, qui préfèrent "arranger" la situation, par une conversion religieuse un peu accélérée, par exemple, ou bien plus simplement par l'attribution d'un simple permis de séjour, ou l'octroi d'un statut de résident quelconque.
Comment sont démasqués les imposteurs ? J'avoue que je n'en sais rien, probablement par une vérification plus poussée des documents fournis lors de quelque démarche administrative...
31 octobre 2009, 10:10   Re : Imposture
A ma connaissance, le droit au retour joue, ou jouait, dès que l'on pouvait apporter un indice plausible d'au moins un grand-parent juif. Cette règle, édictée très peu de temps après la fin du massacre par des Juifs essentiellement laïcs, répondait largement à la générosité avec laquelle les nazis eux-mêmes attribuaient la qualité de juif. Elle a souvent été combattue par les partis religieux qui réclament l'adoption de règles plus restrictives. D'autre part, les rabbins ne reconnaissent que la transmission matrilinéaire (ou la difficile conversion). En conséquence, on peut avoir la nationalité israélienne sans être reconnu comme Juif par le rabbinat (ce qui est aussi, par ailleurs le cas des Palestiniens israéliens, musulmans ou chrétiens).
Utilisateur anonyme
31 octobre 2009, 15:05   Re : Langue de bois.
le Produit Intérieur Brut n'est pas une mesure du niveau de vie et n'y est même pas obligatoirement corrélé. Le chômage et la misère de la population peuvent progresser alors que PIB augmente.
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