Petite Marine deviendra grande.

Superbe conférence de presse de Marine Le Pen !

Accessoirement je la trouve d’une grande beauté intérieure, irradiante, et d’un charisme évident : une grande française !, mais ceci, hélas (enfin je parle pour moi), ne suffira pas pour obtenir la victoire aux prochaines élections. Pourtant, je crois bien que nous sommes en train d’assister à la mise en place de bataillons pour une autre étape, plus lointaine, décisive, et qui ne manquera pas de se présenter à nous lorsque la comédie du "vivrensemble" tournera au drame. Cette femme courageuse sera-t-elle notre dernier rempart face à la catastrophe ?


C'est ici :

Je ne suis pas mitterrandiste, loin de là, mais le coup d'opportunisme qu'elle a fait au détriment du ministre de la culture a achevé de la déconsidérer à mes yeux.

mais le coup d'opportunisme qu'elle a fait au détriment du ministre de la culture a achevé de la déconsidérer à mes yeux.


Et les nombreux coups d'apportunisme que la classe médiatico-politique a fait, et continue de faire, au détriment du FN ? En politique il me semble qu'il est parfaitement raisonnable, qui plus est lorque l'on est exclu de la scène médiatique, d'être opportuniste.

Il me semble que ce discours reprend (je ne dis pas qu'il s'en inspire) beaucoup des thèmes qui sont développés par le PI.

C'est un discours clair et qui propose de prendre au mot une initiative gouvernementale. On serait bien surpris du contenu des "cahiers de doléances" suggérés par Marine Le Pen, s'ils venaient à être ouverts dans les lieux publics, à la régulière.

Il n'y a rien � redire � ce discours qui, comme l'�crit Orimont, reprend des th�mes importants trait�s ici. Toutefois, une consultation me para�t difficile en raison des perceptions innombrables de cette notion d'identit� nationale. Il serait souhaitable de trouver des formules ramass�es, claire et parlantes.

Cher Florentin, vous avez un drôle d'accent...

On serait bien surpris du contenu des "cahiers de doléances" suggérés par Marine Le Pen, s'ils venaient à être ouverts dans les lieux publics, à la régulière.

N'ayons aucun doute là dessus, comme d'hab, rien ne sera fait à la régulière...

D'ailleurs, pour certains la question est (presque) déjà réglée : Martin Hirsch : « Je ne me sens pas pas directement concerné par ce débat (…) parce que les gens avec lesquels je travaille n’ont pas de problème d’identité nationale », a-t-il déclaré sur BFM. « Je trouve que la France n’a pas de problème d’identité »

L'accent, le timbre de voix intéressent beaucoup le musicien en moi mais quand le clavier fait des siennes, cher Francmoineau, je n'y puis rien. A moins que vous me trouviez complaisant, tout d'un coup, par rapport à un mouvement dont la représentante tranche avec les dérapages du passé ? Je suis pour que tout le monde puisse s'exprimer. En l'occurrence le thème dont on parle apparaît comme une opportunité démocratique. Le temps est révolu de faire la fine bouche au moment d'en prendre plein la gueule.

Le temps est révolu de faire la fine bouche au moment d'en prendre plein la gueule.


D'accord avec vous, cher Florentin, c'est ce que je me tue à répéter (bien maladroitement) à longueur de fils... Espérons seulement qu'il y ait comme une contagion, c.a.d. que la "solution Le Pen" entre dans la phase qui la conduira au pouvoir (rêvons un peu).

"L'humanitarisme et la peur font partie des facteurs de dissociation des peuples. Ces sentiments sont sans excuse pour qui prétend gouverner." G. Le Bon, L'art de gouverner.

J'avoue avoir imaginé qu'un rapprochement avec le F.N. pourrait être possible une fois que l'hypothèque Le Pen (père) serait levée. Mais je suis comme Bernard Lombard : l'affaire Mitterrand m'a fait rechuter dans l'anti-front-nationalisme primaire...

Mouais, l'affaire Mitterrand... Frédéric M. a d'ailleurs fait savoir que c'est un honneur pour lui de ne pas retrouver l'une de ses idées (ses idées ?) dans le discours de Marine Le Pen ...

C'est exactement cela : à chaque fois où je pense qu'un rapprochement est possible, le FN met les pieds dans le plat et gâche tout...

(Point de syntaxe : "où" n'est certainement pas correct, mais que dire ?)

Oui Jmarc !, c'est un FN sympa qu'il nous faut ! - Le FNS ?

Citation

« une de ses idées (ses idées ?) »

Zendji, si je puis me permettre, je trouve votre unilatéralisme aprioristique assez fatigant.

Bien cher Zendji,


Je me fiche qu'un parti ou un dirigeant soit "sympa". M. Sarkozy n'est pas "sympa" et j'aime bien sa politique.

Ce que je demanderais au Front national, c'est d'être décent. Concrètement de :

- s'abstenir de toute déclaration sur le Moyen-Orient (dès qu'il en parle, c'est pour dire du mal d'Israël et sombrer dans la palestinophilie). Il peut en revanche discourir sur tout le reste de l'Asie, sur les trois Amériques, sur l'Europe, sur l'Afrique, sur l'Océanie, sur l'Antarctique et sur les îles éparses ;

- s'abstenir de toute évocation de la période allant du 31 décembre 1932 au 9 mai 1945 ;


- s'abstenir de tout commentaire sur les moeurs des personnes dès lors qu'elles ne font pas l'objet de poursuites pénales, et plus généralement se contenter de mettre de l'ordre dans les affaires publiques et non dans la vie des particuliers.


Si ces conditions sont réunies, je ne vois aucun obstacle à ce que la droite conservatrice discute avec lui, notamment des questions relatives à l'Auvergne et aux Auvergnats.

Tout de même... Mettre en balance la cosidetta "affaire Frédéric Mitterrand" avec la tentative d'élargir le débat sur "l'identité nationale" à l'ensemble de la population française, et cela en des termes si proches de ceux du P.I, me parait disproportionné et la couleuvre à avaler plus ver de terre que couleuvre, comme qui n'accepterait pas l'aide d'un sapeur-pompier pour évacuer un appartement en flammes parce qu'il aurait fait une faute de français en se présentant.

Toutefois, pour reprendre les figures de style de Florentin, on peut toujours préférer s'en "prendre plein la gueule" que renoncer à faire la "fine bouche" et, sur le Titanic, s'identifier de préférence au petit orchestre de chambre, balayé par la vague mais digne jusqu'au dernier mouvement.

Bien cher Orimont,

En ce qui concerne le Titanic, avant que l'orchestre ne soit dans la situation que vous décrivez, il y avait un bateau, des passagers, un capitaine, un équipage et des icebergs.


Je ne me sens pas une vocation de violoniste aquatique, aussi je préfère que le capitaine évite les icebergs, encore faut-il que l'équipage ne consacre pas son énergie à lui tirer dessus mais aide plutôt à la navigation.

C'est ce que je demanderais au FN : comprendre que le temps de l'incantation est fini, que la période où le jeune cheval rue sans arrêt est terminée, que le romantisme de l'extrême droite a sa place dans les poubelles de l'histoire, et que l'avenir qui permettra d'éviter les icebergs auvergnats ne peut se construire qu'avec les conservateurs.

Pour ce faire, se concentrer sur les points essentiels et non mordre quand l'occasion se présente.

Le petit orchestre du Titanic n'est qu'une métaphore, moins encore peut-être, une simple image, celle d'individus qui préfèrent ne pas tenter de se sauver plutôt que déchoir (un autre personnage, dans le film, refuse de revêtir un gilet de sauvetage qu'il estime tenue grotesque, indigne de lui, s'installe dans un fauteuil et reçoit une vague de plein fouet, qui l'avale.)

Vous évoquez, cher Jmarc, l"'incantation", le "jeune cheval qui rue" et le "romantisme d'extrême droite", toutes choses qui, précisément, me semblent absentes de CE discours de Marine Le Pen (je n'ai pas pris connaissance de ses autres déclarations.)

Mis je n'ai pas parlé de CE discours, je parlais en général.

Le FN dit beaucoup de choses qui ne sont pas stupides, mais il dit aussi un certain nombre d'énormités dont il devrait se débarrasser.

Pauvre P. I. coincé entre un Zendji frontiste et un jmarc sarkozyen...

"Mais je n'ai pas parlé de CE discours, je parlais en général."

Ah ! Le démonstratif en capitales s'imposait donc car, justement, c'est de ce discours que je parlais, à propos duquel je pensais qu'on pouvait se prononcer. J'observe simplement que c'est une prise de parole qui pouvait donner lieu aux sempiternels "dérapages" et que ceux-ci ont été évités.

J'ai regardé un petit bout de cette vidéo, je n'ai pas pu davantage. Mon opinion est qu'elle est son père tout craché : avec un casque à panache trop grand pour elle, avec des mots trop gros pour son personnage. Comme son père, elle ferait dans sa culotte si on lui proposait la présidence de la République. Elle va desservir la cause que vous défendez. Je trouve l'enthousiasme joué du "chef de fil" fort exagéré.

Il vaut peut-être mieux se trouver entre M. Sarkozy et M. Le Pen que de n'être nulle part...

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Je veux bien, mais où ? c'est bien beau de dire qu'on est ailleurs, on se croirait au MoDem (appellation contrôlée)...

Vous voyez, ce n'est pas très compliqué : nous avons, de gauche à droite, Mme Buffet et MM. Mélanchon et Besancenot ; M. Cohn-Bendit et Mme Voynet ; Mlle Royal et Mme Aubry ; le PRG, dont j'ignore le leader ; le MoDem (j'ai des incertitudes sur sa localisation exacte) ; le vaste rassemblement des alliés de M. Sarkozy (du centre-droit au MpF) ; le Front national de la famille Le Pen. Il n'est pas besoin d'être un grand tigre de la localisation géographique pour dire où l'on est, tout de même...

"J'ai regardé un petit bout de cette vidéo, je n'ai pas pu davantage."

Il s'agit pour vous, apparemment, d'un problème d'interprète et, là-dessus, il n'y a en effet rien à dire. Je n'ai pour ma part jamais pu prendre au sérieux une seule seconde les si beaux discours de Nicolas Sarkozy, pendant la campagne présidentielle, à cause de l'orateur.

Liriez-vous le discours de Marine Le Pen, "sur papier", vous apparaitrait-il pertinent et mesuré ? Et si oui, qui verriez-vous le faire ?

Bien cher Orimont,

Je verrais très bien notre ami Zendji le lire...

Va bene, lasciamo perdere.

Mais que reprochez-vous à M. Sarkozy comme orateur ? d'être compris par les Français qui l'écoutent ?

Oh, vous savez, s'il fallait ne se fier qu'à la compréhension des discours par les Français, il me semble que les établissements Le Pen père et fille l'emporteraient haut la main (et spécialement dans CE discours.)

M. Sarkozy, pendant sa campagne, ne s'est pas, selon moi, soucié d'être compris mais s'est attaché à faire rêver les Français et il y est parvenu.

Rêve de campagne :

"Il faudrait le talent du Roland Barthes des Mythologies pour montrer, sans ironie facile, en quoi le thème de "La France qui se lève tôt" aura fonctionné comme un mythe de première importance tout au long de la campagne de M. Sarkozy. C'est une image qui possède l'indispensable vertu (pour un candidat) de ne pas s'adresser à la seule raison des électeurs mais de les toucher au cœur même d'une nostalgie qu'ils éprouvent pour une certaine innocence de vivre, une certaine simplicité, telle qu'ils se figurent ou se souviennent (sans doute légitimement) qu'elle a pu animer la société entre les années cinquante et soixante. Et parce que ce “lever tôt” est très majoritairement positif, foncièrement populaire et, plus largement encore, évocateur de commencement, d'aube, de marche en avant, d'humanité restaurée en somme, le piège rédhibitoire du passéisme est magistralement franchi. Sans craindre la ringardise, on peut s'abandonner à ce rêve du travail et du saut du lit que connurent nos pères, d'autant mieux que ce “lever tôt” n'est pas prêché par un barbon et qu'il y a en lui bien plus l'image d'un rajeunisssement que celle d'un pesant jeunisme.

Cette France qui va se lever tôt, se relever, encore fallait-il la déculpabiliser, lui donner à entendre que ce n'était pas elle qui, dans son for intérieur, son essence, avait choisi de paresser mais que ses aubes anciennes, de courage et d'ardeur, lui avaient été interdites, non par la marche du monde, les bouleversements techniques, les premières années de crise ou le “choc pétrolier”, mais par une clique d'hypocrites idéologues ouvrant à leur seul profit une funeste parenthèse, aisément repérable par la mise en relief de ses véritables aspects nocifs, une parenthèse qui, pour être telle, avait besoin d'une borne clairement identifiable : mai 68. Et voici qu'un homme énergique promettait de faire don de sa personne au pays pour refermer la parenthèse : mai 2007. Quarante ans dans le château de l'avachie au bois dormant, c'était à “liquider” (ici, peut-être, avec ce verbe, une petite erreur de casting lexical.)

Alors, chacun se réveillerait frais et dispos, un peu fourbu toutefois, comme au sortir d'un rêve, mauvais celui-là, mais prêt à se retrousser les manches. On se retrouverait dans cette “Rue Gamma” d'une publicité de lessive des années soixante dix, déjà décalée lors de son passage, fleurant déjà la nostalgie, avec ses petits commerçants pleins d'entrain s'apostrophant d'un trottoir l'autre, ou dans une chanson de Sophie Marceau des années quatre-vingt, encore plus décalée, comme si le candidat de “la France d'après” avait su éponger à merveille dans son électorat cet inextinguible regret d'un temps jadis et néanmoins si proche, sans jamais, au grand jamais, non seulement commettre l'erreur de le nommer, ce regret, mais en parvenant au contraire à le faire passer pour un moteur de l'action, un agent actif de l'avenir, du réveil. En metteur en scène de la chimère d'un “retour vers le futur” enchanté, M. Sarkozy s'est montré d'une habileté remarquable."
...

Mais, bien cher Orimont, c'est bien le problème des Le Pen père & fille : les gens les comprennent trop bien quand ils disent certaines choses...

Tout à fait d'accord avec Orimont.

Je viens de regarder la vidéo : sur la forme, l'intervention est assez médiocre, mais rien de grave ; sur le fond, le discours est juste et très proche de la doctrine du P.I., cela crève les yeux, en tout cas aucun parti (surtout pas l'UMPS) n'en approche autant.

Marine a besoin de mûrir un peu, certes elle ne sera jamais un grand tribun, mais cela n'est pas nécessaire : nous sommes un pays de gnous que les tribuns effraient. En revanche, elle peut devenir crédible pour contribuer à former le pont manquant entre la droite parlementaire et celle "du bout", seule condition du changement véritable, si toutefois les responsables de la première ouvrent un jour enfin les yeux (à court terme, c'est peu probable hélas, sauf à la faveur d'une résurgence d'émeutes à l'africaine ou d'actes terroristes islamistes).

Dans l'affaire Mitterrand, il ne faut pas oublier le plus important : Marine Le Pen a réussi un excellent coup politique et Frédéric Mitterrand a raté une occasion de se taire (on ne lui en voudra pas, c'est un amateur en politique). Il ne suffit pas d'écrire (mal) des âneries et puis d'en braire d'autres très fort, au point de craindre d'être dévoré tout cru par l'opinion et la redoutable et belle Ferrari, pour avoir raison.

Enfin, Marine Le Pen ne nourrissant pas d'animosité particulière à l'égard des diverses minorités qui composent notre société (homosexuels, Juifs, Auvergnats, immigrés, "vieux Français", Chrétiens, amoureux de l'orthographe etc.) je ne vois pas bien ce qu'on pourrait lui repprocher. Elle ne sera jamais présidente, elle le sait très bien, mais ses voix sont importantes, il faut absolument les récupérer et leur donner une fonction précise. Certes, il y a quelques vieilles choses malpropres au FN, et alors ? Quel parti n'en a pas ?

Pas de changement véritable sans main tendue à l'ensemble des composantes de la droite. Le petit buffle serait déjà avalé si le troupeau avait raisonné autrement.

» Je n'ai pour ma part jamais pu prendre au sérieux une seule seconde les si beaux discours de Nicolas Sarkozy...

Moi non plus. On voit maintenant le résultat : n'avions-nous pas raison ?

» Liriez-vous le discours de Marine Le Pen, "sur papier"...

Mais justement, il ne s'agit pas de savoir si certaines de ses idées peuvent être défendables, mais si cette fille peut les porter en tant que femme politique. Je dis que non, elle vient, pour moi, d'en donner la preuve. Je m'étonne beaucoup que l'on puisse admirer ici la bassesse de ses procédés. Je pense que certains sont aveuglés par la haine de sa victime.

comme qui n'accepterait pas l'aide d'un sapeur-pompier pour évacuer un appartement en flammes parce qu'il aurait fait une faute de français en se présentant.

Oui, c'est tout à fait ça, cher Orimont, hélas...

..................

Comme son père, elle ferait dans sa culotte si on lui proposait la présidence de la République.

Meuh bien sûr Bernard, son père est un froussard, un chiasseux (n'ayons pas peur des mots), comme sa fille... Par contre, en vous situant d'emblée sur un plan plus "intellectuel" vous pourriez être plus astucieux. Vous pourriez affirmer, par exemple, que les idées de JMLP sont déraisonnables, ne sont pas "saines", qu'elles ne peuvent germer que dans un cerveau déficient sinon malade, le tout avec un air bon enfant tout pénétré de sollicitude, évidemment.

J'oubliais : votre "récitation" est incomplète : Le Pen, c'est aussi un nazi, aussi un salaud, aussi le Mal, aussi un incapable, aussi une ordure... comme sa fille.

Le Pen, c'est surtout un antisémite.

Citation
Comme son père, elle ferait dans sa culotte si on lui proposait la présidence de la République.

Un homme qui, alors qu'il est jeune député et peut par cette simple qualification, et sans demander quoi que ce soit, échapper à la guerre d'Algérie, s'engage malgré tout dans la lutte armée au péril de sa vie, un tel homme développerait des troubles intestinaux à l'idée d'assumer la plus haute fonction publique ? Ce n'est pas crédible. Le courage physique est le courage ultime. Le courage politique - ou intellectuel - n'est rien en comparaison.

Ah oui !, merci cher B. C., JMPL est aussi un antisémite... j'avais oublié.

..........
Oui PHIX, de la race des grands guerriers le J.M. !

"Le Pen, c'est surtout un antisémite."

Il n'y a pas le moindre doute là dessus.

Au passage, il semble désormais que la lecture des "commentaires" de certaines vidéos aient une durée de vie très brève. Dans ceux qui suivaient ette vidéo, tout à l'heure encore mais plus maintenant, on en trouvait pour faire reproche à Marine Le Pen de ne pas faire allusion au "peuple élu", moyennant quoi elle était relégable dans le camp des "biens pensants", tandis qu'un autre "commentateur" voyait en elle, je cite de mémoire : "La vache que les sionistes ont décidé de lancer contre l'islam."

Ils sont forts, ces sionistes...

» Accessoirement je la trouve d’une grande beauté intérieure, irradiante

C'est terrible à dire, mais je préfère les brunes.

Votre fiche indique "Adolphe" comme le roman éponyme de Benjamin Constant.

Cela me rappelle un souvenir d'étudiant. Notre professeur de droit constitutionnel, par ailleurs conseiller politique de Michel d'Ornano, avait demandé si quelqu'un avait lu de Constant autre chose que l'Acte additionnel.

J'avais cité Adolphe innocemment et fait bien rire toute la salle au grand désespoir du professeur et à ma très grande surprise.

"Je venais de finir à vingt-deux ans mes études à l'université de Groningue. L'intention de mon père, ministre de l'électeur de **, était que je parcourusse les pays les plus remarquables de l'Europe. Il voulait ensuite m'appeler auprès de lui, me faire entrer dans le département dont la direction lui était confiée, et me préparer à le remplacer un jour. J'avais obtenu, par un travail assez opiniâtre, au milieu d'une vie très dissipée, des succès qui m'avaient distingué de mes compagnons d'étude, et qui avaient fait concevoir à mon père sur moi des espérances probablement fort exagérées..."

» Le courage physique est le courage ultime.

Vous devriez lire Astérix le Gaulois...

Quand même, se retrouver plutôt sur la droite de Jean-Marie Le Pen, ça fait une drôle d'impression...

Il reste que le jour où il a parlé de Le Pen, et dit que, s'il entrait à ce moment-là sur le plateau où il se trouvait, tous deux tomberaient dans les bras l'un de l'autre, il a été sympathique et courageux. « Fouteur de merde » était d'ailleurs nettement positif dans ses propos.

» Il reste que le jour où il a parlé de Le Pen, et dit que, s'il entrait à ce moment-là sur le plateau où il se trouvait, tous deux tomberaient dans les bras l'un de l'autre, il a été sympathique et courageux. « Fouteur de merde » était d'ailleurs nettement positif dans ses propos.

Dans mon souvenir, cela voulait surtout dire : « ce Le Pen n'est pas si dangereux que le portrait qu'on en fait dans les médias, dans le fond, il n'est pas grand chose » (cela ne peut même pas entamer une amitié de potaches).