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"Débat" sur l'identité nationale : le point de vue du CRAN.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
01 novembre 2009, 16:14   "Débat" sur l'identité nationale : le point de vue du CRAN.
01.11.2009 NouvelObs.com

Patrick Lozès. (Président du CRAN)

Identité nationale ou "francisation" obligatoire des "divers" ?



Je suis favorable au débat sur l'identité nationale, mais sous certaines conditions (Cf chroniques précédentes).

Cependant en l'absence d'indications claires sur le déroulement de ce débat qui doit commencer le 2 novembre, on se perd en conjectures.

Je souhaite par exemple connaître les dispositions prises par le gouvernement pour que ce débat ne se transforme pas en injonction à la francisation pour les "mauvais citoyens" que seraient les nouveaux arrivants.

Au fond, je préfère m'assurer que ce débat sur l'identité nationale ne deviendra pas un "tribunal" où une partie des citoyens serait jugée par une autre partie.
Le débat qui commence concerne toute la société française sans exception, et ne doit pas servir à la définition d'une citoyenneté à plusieurs vitesses... où la charge de l’action pour se fondre dans une identité française prédéfinie reposerait asymétriquement sur les personnes tenues pour originairement étrangères. Nous nous éloignerions gravement du principe d’égalité.

En effet, il n'y a pas de notion d'antériorité dans le concept de citoyenneté.
Il n'y pas de français plus français que les autres !

Il n'y a pas en France des "Français de souche" qui auraient des droits supérieurs ou un devoir de "francisation" envers les "nouveaux citoyens".

En France, tous les citoyens ont les mêmes droits et les mêmes devoirs.
Saisissons, tous ensemble cette occasion pour définir ensemble non pas la France d'hier, mais la France de demain.
01 novembre 2009, 21:07   L'économie d'un débat inutile
Je propose d'appeler "franciens" tous ceux qui vivant en France n'ont pas d'autres aspirations que d'y jouire des droits que cette condition leurs confère ; et "français" ceux qui persistant dans l'illusion d'un héritage culturel, s'obstinent dans l'amour de leur Patrie. Ainsi j'ai la prétention de pouvoir faire gagner du temps à tout le monde.
A la manière de "francilien" pour qualifier les habitants de l'Ile-de France.
Je soutiens la proposition de Philippais.
On ne peut qu'approuver, pourtant la question demeure.

Jadis, enfin, aussi longtemps que la mémoire des générations récentes s'en souviennent, étaient Français l'homme, la femme, prêt(e), dans l'heure à se dresser contre le Boche. Je vous assure que c'est ainsi que le berger des Landes, le maçon d'Antibes, l'ouvrier couvreur dans le 19ème arrondissement, le chauffeur de taxi du 11ème, le mineur de Decazeville, le garçon vacher du pays de Crau, le ramasseur de noix ou d'olives dans la Drôme, se sont connus Français: en prenant le train en uniforme pour aller arrêter le boche, puis, un peu plus tard, le Fellagha, le Viet.

Enfin qu'est-ce qu'un Français? Cette question n'a point d'entre-nous pour être posée. Elle n'a que des contre-eux. Voilà, à vrai dire qui est sain, qui est réjouissant. En Israël, apparemment, c'est ainsi: quand Tsahal n'avait pour affronter la menace que du matériel pompidolien (Mirages III), on n'existait plus que tendu, que suspendu à tel jeune de 23 ans qui définira la patrie en abattant 21 Mig égyptiens ou jordaniens en un après-midi de sortie en juin 1967, en octobre 1973.

La France est cela: un Israël un peu plus profond en histoire institutionnelle, mais tout aussi indéfinissable autrement que dans et par la bataille, tout aussi fragile que la victoire que l'on attend de son champion. La Marseillaise, hymne du pays, dit tout ça très bien. La Marseillaise pourrait être l'hymne israélien tant il énonce ce fait, ce paradoxe, et cet invincible fait national.
02 novembre 2009, 02:17   L'orgueil
Il y a quelque chose de révoltant dans l'idée que l'on serait défini exclusivement par nos ennemis.
Je ne comprends pas cet empressement à leur accorder tant d'importance, et à ne se vouloir d'être que réactif.
Et la fierté de qui se choisit tel qu'il en a le goût, qu'en faites-vous, cher Francis ?
Utilisateur anonyme
02 novembre 2009, 09:48   CARTE VITALE.
Je propose d'appeler ces "Français" qui n'aiment pas la France mais désirent seulement d'en profiter le plus rapidement et le plus facilement possible les "Vitaliens".
Article dans La Croix, particulièrement piteux.

[www.la-croix.com]

Le débat tel qu'il est encadré par les bien-pensants s'annonce même pire que celui que dénonçait à l'avance l'excellent communiqué n° 923. Concrètement, le faux débat entre « ceux qui estiment que le seul fait de poser la question est scandaleux, d'une part, et en face d'eux ceux qui considèrent que l'identité française tient tout entière dans les seuls droits de l'homme ou dans la devise de la République » se ramène à ceci : d'une part les minorités qui estiment que le débat est l'occasion de revendiquer encore plus de droits (ou de passe-droits) au nom du respect de leur identité, et en face ceux qui mettent en garde contre la tentation que la majorité ne réclame à son tour qu'on respecte son identité.

Du bon côté, cependant, on peut relever l'impression de panique qui se dégage de l'article (le débat « ouvre la porte à toutes les surenchères », etc.). Comme si le journaliste craignait qu'on n'ait ouvert la boîte de Pandore, que le faux débat ne découle sur un vrai débat, bref que le pays réel, qui ne s'exprime pour le moment qu'en privé (et de préférence derrière des portes closes) et sur internet, investisse le débat public.

Je crois que le moment est bien choisi pour nous faire entendre. Je pense que je vais consacrer quelques soirées aux débats publics qu'on nous promet, et aussi à écrire des lettres. Je vais commencer par écrire à La Croix en exigeant que le journal défende l'identité catholique de la France, au lieu de nous enquiquiner avec les griefs et les revendications de catégories sociales autodéfinies ou imaginaires.
Utilisateur anonyme
02 novembre 2009, 13:16   Re : "Débat" sur l'identité nationale : le point de vue du CRAN.
Concrètement, le faux débat entre « ceux qui estiment que le seul fait de poser la question est scandaleux, d'une part, et en face d'eux ceux qui considèrent que l'identité française tient tout entière dans les seuls droits de l'homme ou dans la devise de la République » se ramène à ceci : d'une part les minorités qui estiment que le débat est l'occasion de revendiquer encore plus de droits (ou de passe-droits) au nom du respect de leur identité, et en face ceux qui mettent en garde contre la tentation que la majorité ne réclame à son tour qu'on respecte son identité.

Parfaitement résumé.

L'identité, etymologiquement parlant, c'est, je crois, "ce qui rend singulier". L'identité d'un peuple serait donc ce qui le rend incomparable et irremplaçable (notamment par d'autres peuples). Mais ce qui (me) frappe le plus, dans ce faux débat, c'est l'absence totale de conscience ethnique chez les "de souche" sensés nous "représenter" (UMPS) . On les dirait touchés par une sorte de maladie mentale associant pathologiquement l'oublie des ancètres et le mépris du passé, tandis qu'"en face" la conscience ethnique (pour ne parler que de celle-ci) n'a de cesse de s'exacerber... Mais bon, je suppute que M. Guaino nous prépare déjà un très beau discours.
02 novembre 2009, 13:25   Re : L'orgueil
Certes, cher Alain. Je regardais hier soir un reportage sur les as de l'aviation israëlienne. En 1967 et 1973, des pilotes de la chasse israëlienne ont accompli des exploits dignes des grandes épopées, face à un ennemi multinational, parfois (la Jordanie) disposant d'un solide armement et de pilotes entraînés par des experts de la Royal Airforce. Il apparaît clairement que ces héros nationaux, qui sont entrés dans la légende moderne de la nation israëlienne, ont fait cela pour ça: fortifier l'âme de la nation, cependant que les gains purement militaires de ces combats furent faibles. Sans cet ennemi, et les éclatantes victoires "sportives" acquises avec cet éclat désormais légendaire, il aurait manqué une dimension vitale à cette nation.
02 novembre 2009, 17:11   Le Pseudo Débat
Un phénomène, marginal, mais capital, qui me frappe à propos de ce débat, c'est à quel point il n'est mené qu'entre "pseudos". Dans quel état de civilisation vivons-nous, dans quelles peurs, pour que personne, ou presque personne, n'ait le courage de s'exprimer sous son nom, son nom de famille, son patronyme, et non pas son prénom comme des enfants, ce qui ne vaut pas mieux que l'horrible "pseudo" ? Je crains que l'Internet tant dénoncé par Alain Finkielkraut, et qu'en général je défends comme je peux, ne soit gravement responsable sur ce point. N'est-ce pas lui qui a le plus gravement contribué à l'instauration de cette horrible, infantile et lâche société des "pseudos" (rien que cette horrible mot...), qui est un bel emblème de la fausseté des échanges et de la dégénérescence de la parole dans le monde où nous croupissons ? Et quelle sinistre ironie que le débat national sur l'"identité" ait lieu presque exclusinement entre les "Pascalou", les "Linette", les "Lucky Luc" et les "Paraclet" ! Que vaut l'avis de "Pascalou" ? Une opinion qui n'est pas signée n'est rien.
Un phénomène, marginal, mais capital, qui me frappe à propos de ce débat, c'est à quel point il n'est mené qu'entre "pseudos".

Mais oui, Renaud Camus. Dans ce débat où les contre-colonisateurs manifestent un remarquable pragmatisme, face à l'apragmatisme de nos prétendues élites, perdues dans des généralités nébuleuses et incapables d'une seule action concrète, d'une seule action utile, dans ce débat, dis-je, les mal-pensants "de souche" font eux-mêmes preuve d'un indéniable pragmatisme en s'abritant sous des pseudonymes, puisque les opinions dissidentes sont réprimées pénalement et font l'objet d'une réprobation morale qui est peut-être plus infamante qu'une éventuelle condamnation pénale.

J'hésite à écrire le nom de Résistance, mais je ne sais pas pourquoi j'hésite. Nous sommes entrés en Résistance. Nous adoptons des identités d'emprunt.
02 novembre 2009, 17:42   aïe
Mais alors...Vous êtes VRAIMENT Renaud Camus ?
Il a fallu que j'entre sur ce forum pour prendre conscience de ce phénomène « marginal, mais capital » J'y vois à présent la quintessence de la « démocratie du ressentiment » L' Internet, n'est-ce pas l'histoire des langues d'Ésope ?
02 novembre 2009, 19:20   Résistance mon cul
Quelle identité peut avoir un pays dont les défenseurs n'en ont pas ?
Je ne comprends pas pourquoi on devrait se livrer pieds et poings liés à un adversaire qui dispose de moyens juridiques exorbitants, puisque le délit d'opinion est bien, aujourd'hui, une réalité. Ajoutez le risque tout à fait réel d'agression physique de la part de « fanatiques ».

D'autre part, l'anonymat littéraire a une longue tradition. Je ne vois rien de répréhensible au fait que Walter Scott signe ses romans « par l'auteur de Waverley ».
L'anonymat littéraire est d'une tout autres espèce et d'ailleurs Scott l'a fort peu pratiqué, ayant été fort illustre sous son nom pendant la plus grande partie de sa vie. Cet anonymat général est infantilisant et manque totalement de dignité. Quant aux prétendus risques ils sont tout de même bien limités, j'en suis la preuve, et céder devant eux augure mal du courage qu'il faudra bien tout de même témoigner un jour ou l'autre pour sauver, de notre peuple, ce qui peut l'être encore.
Qu'on me permette d'intervenir entre vous, ayant moi -même longtemps usé d'un pseudonyme, et même de plusieurs avant de signer de mon nom propre: il est des personnes dont le nom vaut désormais enseigne (je n'ai pas dit "fonds de commerce"): quand on a son nom en bandeau sur des livres vendus dans tout le pays, que l'on n'est pas loin d'être une vraie célébrité, signer de son nom n'expose pas à des représailles, qui je m'empresse de préciser ne sauraient être autres que professionnelles, voire sociales. Renaud Camus, quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, ne risque pas de perdre son emploi chez un employeur à cause de ses prises de position, du moins il ne le risque plus. Son nom, un peu à la manière de celui de Sartre à une époque, commence même à en protéger d'autres, c'est du moins mon impression.

Certaines personnes, dont l'occupation professionnelle se fait "au contrat" auprès de grandes institutions qui inclinent très fortement à une application rigoureuse du politiquement correct, peuvent voir retarder l'établissement de leurs contrats à postériori de manière indue et tout à fait inexplicable, il se trouve que cela est mon cas aujourd'hui, et que lorsque je spécule sur les raisons à ce phénomène, et en procédant par élimination, je n'en vois qu'une, qui est celle d'avoir "déplu" par mes commentaires ici ou là signés de mon nom et visibles dans tout l'univers d'un clic de souris. C'est ce type d'inconvénient que Renaud Camus ne connaîtra jamais en signant ses interventions de son nom, ce dont on devrait, au fond, le féliciter.

Pourtant, je le rejoins sur le fond, quand il dit qu'il en va d'un certain courage à se désigner l'auteur de ce que l'on avance, à s'exposer ainsi, et que le courage est indivisible; il n'y a pas plusieurs formes de courage mais le courage indistinct, auquel l'histoire, immanquablement, imposera à certains de puiser profondément et à foison quand elle le décidera.
L'intervention de Francis réveille un souvenir personnel, qui date du début des années 2000. Je venais de participer à la conférence de rédaction d'une revue. Je vais dîner avec deux ou trois des membres du comité de rédaction. Il y a là une dame professeur des universités, un monsieur qui a été directeur d'un musée, et nous avons tous écrit livres et articles, qui ont eu leur modeste notoriété. Deux des nôtres sont très amateurs de Renaud Camus et nous racontent avec moults détails ce qu'on a appelé depuis l'Affaire Renaud Camus. Et j'avoue que nous sommes restés tous un peu bêtes, le nez dans nos pizzas, parce que nous nous sommes rendus compte en parlant que cela pouvait très bien nous arriver à nous, que la meute pouvait très bien se déchaîner contre la dame professeur des universités, ou le monsieur du musée, ou moi-même.

Avancer masqués, dans un tel contexte, si nous avons la possibilité d'être utiles, si cela peut nous rendre plus efficaces, est-ce que cela manque tellement « de dignité » ?
Il suffit de faire l'expérience de passer une fois pour toutes, tout le temps et partout du pseudo à son nom propre pour sentir qu'il se passe quelque chose qui renseigne sur soi-même. Une légère appréhension à la pensée d'être découvert différent par des proches, une application à la mesure de la responsabilité mais surtout un renforcement de la détermination. Parler de risques ou de courage n'étant, bien entendu, pas de mon registre.
Utilisateur anonyme
02 novembre 2009, 23:27   Re : "Débat" sur l'identité nationale : le point de vue du CRAN.
Oui Francis, c'est en effet une grande différence d'occuper une position marginale, c.a.d. "politiquement incorrecte", dans le domaine intellectuel ou littéraire, puisque pour un artiste il n'y a jamais rien de déshonorant à être marginal (ou marginalisé), l'indépendance d'esprit étant une qualité, et le conformisme un défaut, ce qui n'est évidemment pas le cas pour certaines professions. Faire un tel constat c'est simplement marquer la frontière qui existe entre différents métiers. Cela fait déjà quelques années que je navigue sur Internet mais il ne m'a pas fallu longtemps pour comprendre que ce que l'on nous avait présenté comme un espace de "liberté" sans égal, est aussi, voire avant tout, un système de surveillance totale et de flicage généralisé. En clair ma profession (qui n'intéresse personne) ne me permet pas d'intervenir ici autrement que par le truchement d'un pseudo. C'est regrettable mais c'est ainsi.

J'ajoute que certains forumeurs, avec lesquels il m'arrive parfois de correspondre, connaissent ma véritable identité.
A vrai dire je ne pensais pas tant à ce forum-ci — je comprends les raisons personnelles que peuvent avoir les uns ou les autres (encore que Francis Marche s'abuse un peu sur la sécurité dont je jouirais) — qu'au forum national sur l'identité. N'est-il pas horrible que pratiquement personne n'ose écrire quoi que ce soit de signé ? Et il faudrait parler aussi des "pseudos" eux-mêmes. La Toile, dans ce monde si grossier et qui le reste, à introduit une gnangnanerie infantile dont témoignent tous ces faux noms de jardin d'enfants qu'adoptent les uns et les autres, comme en une énorme régression à l'échelle d'une peuple (ou d'une planète).
Utilisateur anonyme
02 novembre 2009, 23:55   Re : "Débat" sur l'identité nationale : le point de vue du CRAN.
Cela n'est pas tant gênant dès l'instant où la source du pouvoir, le suffrage, s'exprime dans le même secret. On peut, à travers les opinions exprimées sous le couvert du pseudo, avoir une idée plus juste des ressorts qui se détendent sous le couvert de l'isoloir.
Utilisateur anonyme
03 novembre 2009, 00:09   Re : "Débat" sur l'identité nationale : le point de vue du CRAN.
Bien sûr Agrippa, mais "N'est-il pas horrible que pratiquement personne n'ose écrire quoi que ce soit de signé ?" - Je pense que oui.
Utilisateur anonyme
03 novembre 2009, 00:17   Re : "Débat" sur l'identité nationale : le point de vue du CRAN.
Non, ce qui est beaucoup plus horrible, c'est de signer de son vrai nom mille messages sur les forums et que personne ne vous en parle jamais.
Quand je suis intervenu ici pour la première fois, il y a trois ou quatre ans je crois, j'ai utilisé un pseudonyme dont le souvenir me fait rougir de honte ("Tonton"), d'une niaiserie à pleurer qui illustre parfaitement la gnangnanerie infantile dont témoignent tous ces faux noms de jardin d'enfants qu'adoptent les uns et les autres, comme en une énorme régression à l'échelle d'une peuple (ou d'une planète) dont parle Renaud camus ci-dessus.

On n'imagine pas le soulagement que j'ai ressenti lorsque, quelques jours plus tard, je me suis réinscrit sous mon vrai nom.
Pour ma part,


Je ne me pose pas la question en ces termes.

Cela fait fort longtemps que j'interviens sur ce forum, et à l'époque j'intervenais en même temps sur le forum des lecteurs, sous mon vrai nom.

J'avais choisi pour le forum du Parti un pseudonyme transparent (le lien était évident) car je pensais que la pratique de ce forum-ci était celle du pseudonyme et qu'il était convenable de ne pas mélanger les genres (Cassandre faisait comme moi, je pense).

Il se trouve que je n'interviens plus sur "l'autre forum" pour diverses raisons (en particulier une longue panne et certains échanges dont j'ai été le témoin et non l'acteur, et qui ne m'ont pas plu).

Pour le reste, Renaud Camus soulève une question très importante. Le fait que le suffrage universel soit secret est récent (au fond, pourquoi ne pas dire pour qui on vote ?).
03 novembre 2009, 11:32   Re : Forum, suffrage et anonymat
En ce qui me concerne, ceux qui participent depuis le début à ce forum savent que j'y ai ferraillé sous mon vrai nom à une époque où bien des participants étaient loin d'être convaincus du danger islamique. C'est la raison pour laquelle m'est venue l'idée de prendre le pseudo de "Cassandre" . Ce ne fut pas par précaution mais parce que je me reconnaissais dans ce personnage qui avait reçu des dieux le don de voir la vérité mais, en même temps, la malédiction de ne pas être crue.

Toutefois,cher Renaud Camus, si vous y tenez , je suis prête à signer de nouveau de mon vrai nom.
03 novembre 2009, 11:53   Des diverses raisons
Bien chère Fanny,

Je me souvenais avoir eu avec vous des échanges avec vous sur l'autre forum et cela en utilisant nos noms respectifs... j'y repasse parfois lire les messages, et je ne vous y vois plus...

Par ailleurs, et sur ce forum-ci (du moins sa version antérieure) je me souviens du patient travail que vous aviez mené à propos de l'islam... était-ce il y a six, sept, huit ans ?
Ces derniers messages à propos d'« un phénomène, marginal, mais capital » sont bien intéressants. Chacun a ses raisons suivant sa situation différente de celle de l'autre. Tous semblent reconnaître qu'il vaudrait mieux signer leurs interventions de leur propre identité. Cela en dit long de l'Internet et de l'air du temps.
Basho faisait un peu mieux disant culturel que Tonton mais c'est ce dernier qui m'a convaincu de reprendre mon identité véritable. Soulagement, en effet, cher Marcel.
Utilisateur anonyme
04 novembre 2009, 11:01   Re : "Débat" sur l'identité nationale : le point de vue du CRAN.
Ce n'est pas la première fois cher Marcel Meyer que vous introduisez la notion de temps, d'évolution et c’est sur cela que je voudrais insister, tout en admettant que votre remarque est si fondamentale, Renaud Camus, qu’elle ne devrait être suivie d’aucune discussion. Chacun pénètre dans ce forum avec son histoire, et bien que je l'ai lu pendant de nombreux mois avant d'oser m'y mêler un peu, il m'a fallu encore une bonne année pour comprendre dans quel lieu je me trouvais. Le pseudonyme d'Obi Wan, chevalier inventé de temps futurs, luttant courageusement contre la face obscure du Mal me correspondait assez bien au mental, et assez mal au physique pour me plaire dans l'humour. J'ai vite compris qu'il faisait tache ici et me sens donc particulièrement interpellé. Cependant, comme un meuble laid qu'on trouve beau parce qu'on l'a depuis longtemps, je m'y habituai et pensai que les autres également quand, me témoignant (très rarement) leur affection (!) ils me donnèrent du cher Obi. D'autre part, ce forum m'a changé (quelle surprise de constater que d’autres ont également beaucoup changés), j'ai très nettement évolué dans mes opinions, et si beaucoup s'en sont trouvées raffermies, d'autres sont encore en gestation, je le sens, je n'ai pas fini d'en faire le tour. Dans cette logique on devrait donc pouvoir changer aussi souvent de pseudonyme que nécessaire pour être en harmonie avec sa nouvelle "peau" ! Quel est l'intérêt de savoir que je m'appelle Antoine Culot ou Gérard Duprès ou encore Omer Van Piperzeel ? D'autant plus que cela me "fixerait" en quelque sorte, ce que je ne veux pas, bien au contraire de l’intergalactique Obi.... Quant au courage de parler en son propre nom, je ne doute pas un seul instant que ce qui tient lieu de RG divers connaissent mon identité depuis longtemps et je m'en fous (Salut !). Mes contacts en privé se font toujours sous mon propre nom bien sûr, et mon opinion est signée par ma qualité de membre. D’ailleurs, qu’est-ce qui vaut mieux, dire son nom ou s’engager par une affiliation ?
Par contre, et à tout prendre, pourquoi courir le risque (à mon niveau d'importance, c'est-à-dire proche de zéro) que je devienne chez moi la victime de quelque violent crétin fanatique ?
Il y a aussi le jeu, qui fait partie intégrante de la discussion la plus noble entre humains, et pour laquelle l'utilisation de pseudonymes, un peu comme celle de masques au carnaval, donne la liberté, la distance, la magie nécessaires à l'audace, à l'aventure de l'expression des idées…. Et comme de plus en plus j’ai l’impression d’être la minuscule souris d’un énorme cirque en folie, cela cadre plutôt bien.
Il y a donc aussi des qualités à l’usage du pseudonyme et pas seulement des défauts.
Voilà quelques raisons, bien que je sois prêt à intervenir sous mon propre nom si vous me le demandez, en comprenant très bien les vôtres chers Renaud Camus et Marcel Meyer, qui me retiennent de le faire. Voyez-vous je pense aussi à d’autres Obi Wan qui zigzagueraient sur le même chemin que moi et à qui la présence de mon genre de pseudonyme donneraient la confiance suffisante pour entrer en contact (une nouvelle arrivée me réjouissant toujours).
Cher Obi, soyez sûr de mon affection !
Omer Van Piperzeel ! J'en étais sûr ! Vous pensez bien que je vous avais reconnu depuis longtemps, Mon Cher Omer !

Mais pour en revenir au débat j'espère qu'il est bien évident que je ne demande à personne, et d'ailleurs je n'aurais nul titre à le faire, de s'exprimer ici sous son vrai nom. "Casandre", d'ailleurs, n'est-ce pas pour nous son vrai nom ? Il ne s'agit pas pour moi de "faire des personnalités", comme dit je crois Saint-Simon. Je m'étonne d'un phénomène d'époque, c'est tout. Et trouve qu'il prend un aspect carrément grossier et insultant (mais je pense ici à un autre forum) quand un intervenant anonyme ou pseudonyme écrit froidement qu'il ne tient pas à ce qu'on sache qu'il intervient là, comme si...
Utilisateur anonyme
04 novembre 2009, 12:33   Re : "Débat" sur l'identité nationale : le point de vue du CRAN.
Vous avez toute ma tendresse, Chère Cassandre !
Utilisateur anonyme
04 novembre 2009, 12:45   Re : "Débat" sur l'identité nationale : le point de vue du CRAN.
Merci Cher Renaud Camus, me voici tout rasséréné.
Je changerais bien Obi Wan pour Obi, cela fait à la fois plus "class" et plus modeste.
Et c'est dans le dictionnaire !
Cher Obi Piperzeel, je vous salue très affectueusement.
Utilisateur anonyme
04 novembre 2009, 13:25   Re : "Débat" sur l'identité nationale : le point de vue du CRAN.
Bientôt je ne saurai plus où me mettre si ça continue !
Utilisateur anonyme
04 novembre 2009, 16:00   Re : "Débat" sur l'identité nationale : le point de vue du CRAN.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
04 novembre 2009, 16:10   Re : "Débat" sur l'identité nationale : le point de vue du CRAN.
Sacristi Didier Bourjon !
Voilà qui me fait un drôle d'effet, j'ai un peu l'impression d'être tout nu sans mon Wan ! Maintenant je sais ce que ressent le prince charmant transformé tout à coup par magie en simple grenouille...
Et on se sent bien seul !

Y a-t-il quelqu'un qui m'aime encore ici ce soir ?!
Bigre, il ne faut pas plaisanter avec Didier Bourjon... Moi je l'aimais bien, Wan. Et puis ça faisait plus "nom"...
Utilisateur anonyme
04 novembre 2009, 19:09   Re : "Débat" sur l'identité nationale : le point de vue du CRAN.
Damned !
Utilisateur anonyme
04 novembre 2009, 19:27   Re : "Débat" sur l'identité nationale : le point de vue du CRAN.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
04 novembre 2009, 19:43   Fée all
Non merci, c'est très bien comme ça, merci Didier Bourjon !
Utilisateur anonyme
05 novembre 2009, 10:24   Re : "Débat" sur l'identité nationale : le point de vue du CRAN.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
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