Monsieur Chaouat,
Comme cela à brûle-pourpoint, sans armes, organisation, trésor de guerre, armée, bien sûr que non !
Ce serait un suicide, la prison.
Je ne suis pas fou.
Rien d'enthousiasmant dans cette perspective et j'ai peur parfois comme tout être humain avec un tantinet de raison, mais s'il faut y aller
pour mon fils, notre pays, notre futur, vous, j'irais. Bien que je sois plus idéologue que troufion.
Aurons-nous le choix un jour prochain ?
Je ne pense pas. Tout ceci ne fait que commencer et voyez cependant ce chaos, ces zones hors de notre monde en France ou chez nos voisins, comme notre vie est une altération. Même Régis Debray a compris et envisagé cette issue, tout espoir n'est donc pas vain (cf : entretien avec E Lévy dans Le Point).
Nous vivons bien plus que le sacrifice de Bossuet pour BHL, ce qui est déjà un crime.
J'ai vécu 5 ans parmi les dealers, les burkas, le St-Nicolas lapidé, le Lidl maintes fois braqués, l'école et les voitures qui brûlent, la haine du koufar, l'assistanat général dans un village Lorrain du nom d'Uckange. Ce fut une bonne sociologie pour appréhender ce que deviendront nos pays européens si nous ne sommes plus majoritaires. Les Français, Italiens, Polonais ayant grandi sur place se taisent, laissent faire, sont habitués, sont sans vie, résignés et je n'exagère rien. L'élection de Nicolas Sarkozy a exacerbé leur folie, mais la gendarmerie ne sert qu'à éviter l'émeute en regardant ailleurs, c'est donc pire.
Je sais la limite des mots devant la violence.
Je me demande parfois si des gens n'ont pas consciemment institué notre disparition.