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Alain Finkielkraut: "une victoire déplorable"

Envoyé par Gérard Rogemi 
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Pour ceux qui l'aiment une conférence d'Alain Finkielkraut à la Procure. Il y parle de son dernier livre.

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Utilisateur anonyme
19 novembre 2009, 14:55   Re : Alain Finkielkraut: "une victoire déplorable"
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Eh oui mais je n'arrive pas à éviter ce gras comme vous pouvez le constater ici et maintenant ....
"Sauf dans le cas où il y aurait un match Algérie-France. Alors là...", observe au passage M. Elkabbach, sans se donner la peine de terminer sa phrase, ce qui, bien sûr, dit tout.

Un pays suspendu aux points du même nom.
Utilisateur anonyme
19 novembre 2009, 16:49   Re : Alain Finkielkraut: "une victoire déplorable"
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
19 novembre 2009, 17:09   Re : Alain Finkielkraut: "une victoire déplorable"
ONE, TWO, THREE ! VIVA L'ALGERIE !

Hier soir sur les Champs... :



Parait que les Champs Elysées ne sont plus ce qu'ils étaient, envahis par le lumpen des banlieux !!!!!

Et cette larve d'Elkabach qui sentencieusement rappelle que ces gens d'origine algérienne sont francais. Pauvre blaireau.
Utilisateur anonyme
19 novembre 2009, 18:49   Re : Alain Finkielkraut: "une victoire déplorable"
Allons allons Rogemi, ne faites "pas d'amalgame", vous aussi...
Utilisateur anonyme
19 novembre 2009, 18:52   Le grand retour de Vaulx-en-Velin.
Un millier de supporteurs algériens à Lyon, un supermarché pillé
AFP 19.11.09 | 01h34




Plus d'un millier de supporteurs ont célébré la qualification de l'Algérie à la Coupe du monde de football mercredi soir à Lyon, où l'on fêtait aussi le Beaujolais nouveau, mais un supermarché a été pillé et une vingtaine de véhicules incendiés après le match, a indiqué la préfecture. Une bonne vingtaine de véhicules ont été incendiés selon les pompiers. De nombreux incendies ont aussi été allumés sur la voie publique, et des pompiers ont été la cible de projectiles, selon la même source. A Vaulx-en-Velin, où plusieurs centaines de supporteurs s'étaient rassemblés, un supermarché Casino a été pillé, notamment les rayons téléphonie et hi-fi, a rapporté la préfecture. Une voiture a été incendiée sur les voies du tramway. A Lyon, environ 1.200 personnes ont déambulé toute la soirée dans le désordre au coeur de la ville, pour beaucoup avec le drapeau algérien autour du cou. Ils ont lancé des fumigènes et des feux d'artifice, et bloqué la circulation entre Rhône et Saône, a constaté l'AFP. Trois vitrines de magasins ont été brisées. Au total, au moins 10 personnes ont été interpellées, a fait savoir la préfecture, précisant qu'il n'y avait pas de blessé. Quelques supporters se sont joints aux amateurs de vin venus fêter à une centaine de mètres de là l'arrivée du Beaujolais nouveau à minuit, malgré l'odeur des gaz lacrymogène flottant encore dans l'air. A Villefranche-sur-Saône (Rhône), où plusieurs centaines de supporteurs étaient aussi rassemblés, 15 véhicules ont été endommagés. A Grenoble, les policiers, qui ont aussi dû faire usage de lacrymogènes, ont indiqué avoir interpellé 24 personnes après des incidents qui ont duré jusqu'à minuit, au cours desquels des vitrines ont été brisées et des poubelles incendiées. Pompiers et policiers ont été caillassés, et plusieurs véhicules d'intervention ont été endommagés, ont-ils indiqué.
« J'espère que la main de Thierry échappera toujours à la vigilance du seul arbitre sur le terrain comme échappera toujours le petit voleur au policier du coin de la rue : le football est un sport et le sport n'est pas là pour être juste. Ce n'est pas toujours le meilleur qui gagne et encore moins le plus éthique. Il y des erreurs d'arbitrage, de coaching (Raymond en est le spécialiste). Il y en a qui se dopent et d'autres qui trichent. Et alors, est-ce si grave ? » Vikash Dhorasoo, ancien footballeur international français.
19 novembre 2009, 20:53   Coquinerie du sport
Bien cher Eric, c'est ce que le regretté Jacques Fouroux nommait "la coquinerie du sport", c'est à dire la faute faite en rugby lorsque l'arbitre ne la voit pas (spécialité anglaise).

Cela a toujours existé et existera toujours. Dans le cas d'espèce, la faute est évidente, mais commise fort professionnellement.

L'arbitre fait, comme on dit, partie du jeu.
Vous avez sans doute raison, cher Jean-Marc, mais je suis plus simple que vous et continue à ne pas comprendre en quoi une tricherie de professionnel serait admirable quand serait répréhensible la tricherie du potache qui admire le professionnel.
19 novembre 2009, 21:08   Dans le jeu
C'est ce qu'on appelle une faute "dans le jeu", elle est admise par tous car tous feraient pareil.

A l'inverse, la faute de Zidane (coup de boule) est inexcusable.
Cher ami, nous sommes bien d'accord sur le coup de boule de Zidane.
Permettez-moi de trouver l'argument « tous feraient pareil » non seulement fallacieux mais lourd de conséquences. 
19 novembre 2009, 21:26   Sport
Bien cher Eric,


C'est une évidence, même en sport amateur : c'est pour cela qu'il y a un arbitre central et deux arbitres assistants.

En fait, le joueur "joue le jeu" : il commet une faute qui est vénielle (coup-franc direct) et qui ne justifierait en rien un avertissement, par exemple. Il exploite alors la situation due à l'erreur de l'arbitre.

Dans le cas d'espèce, ce qui choque le non-pratiquant, c'est la visibilité de la faute; si, par exemple, le joueur était parti "hors jeu"; la faute aurait été aussi grave, mais personne n'aurait rien dit, car la faute est moins visible pour le profane.
« ce qui choque le non-pratiquant, c'est la visibilité de la faute » vous commencez à m'ébranler, je vous reconnais bien là, cher JeanMarc. Moi, mon truc, c'est le tennis (et les histoires d'Agassi-pharmacie, pour si peu étonnantes qu'elle soient, contribuent à la bonne image de l'éducation sportive). Néanmoins, je résiste : les deux fautes dont vous faites le rapprochement n'ont pas, pour moi, la même gravité et la responsabilité du fautif n'est pas mêmement impliquée.
Le détail qui rend le geste d'Henry particulièrement moche, c'est quand même le double contact. Le premier réflexe pourquoi pas, admettons. Mais le deuxième petit geste là, quand il se ramène vraiment la balle, c'est terrible.
Il s'ensuit que l'équipe de France s'est qualifiée non pas sur une erreur d'arbitrage, mais sur une tricherie de son capitaine, auteur d'une main particulièrement vilaine à regarder. Un précédent dans l'histoire de l'équipe de France à ce niveau d'enjeu, qui interrogera la (mauvaise) conscience de tous. Moi, je n'ai pas aimé.
20 novembre 2009, 01:19   Re : Coquinerie du sport
"Le détail qui rend le geste d'Henry particulièrement moche, c'est quand même le double contact."

C'est un double contact que seule la technique du ralenti rend possible à observer. On voit bien ce qui s'est passé mais c'est tout de même irréel. Le ralenti est une main de justice impitoyable qui est incapable de rendre le "feu de l'action". Je suis nettement de l'avis de Jmarc, quant au jeu en train de se jouer.

La faute des joueurs et des entraîneurs est de faire comme si l'arbitrage électronique n'existait pas de fait, par retransmission planétaire interposée. Ils font comme si on était encore au bon vieux temps des coups en douce, des faute "dans le jeu". Ils sont incapables de se gouverner et d'adopter un code moral adapté à la sur-vision par tous de leurs actes sur le terrain. Cette attitude finira par imposer l'arbitrage électronique, que chacun s'accorde à trouver plus juste, c'est le mot qui revient sans cesse. Faute de fair-play, on a la caméra de surveillance.
20 novembre 2009, 09:14   Re : Coquinerie du sport
Citation
Cette attitude finira par imposer l'arbitrage électronique, que chacun s'accorde à trouver plus juste, c'est le mot qui revient sans cesse. Faute de fair-play, on a la caméra de surveillance.

Vrai et c'est triste mais logique car le fair-play a été, entre autres, systématiquement piétiné par des arbitres "imbéciles" qui dépassés par la vitesse du jeu ont ces derniéres décennies accumulé les bourdes d'arbitrage qui font que les équipes qui en bénéficient estiment que ce n'est que justice.
Peu me chaut la balle-au-pied, mais une réflexion d'Alain Finkielkraut m'a intéressé. Il dit, dans son intervention, qu'il faudra bien que l'on en arrive à la preuve matérielle par la caméra. Et ce, dit-il, pour rendre son prestige à l'arbitre.

Je suis escrimeur, et même fleurettiste. J'aime le fleuret car, au contraire de l'épée (où la touche est mécanique et comptabilisée électriquement), l'arbitre est nécessaire au jugement, et la touche matérielle ne suffit pas. Pourquoi ? Parce que pour porter une touche valable à son adversaire, il faut avoir le droit de le toucher. Il faut, comme on dit, avoir la "priorité". Et je n'ai la priorité qu'après avoir paré le coup de mon adversaire. Toute l'autorité de l'arbitre repose sur le jugement porté sur le geste de l'escrimeur, sur le geste humain. Ainsi, l'autorité de l'arbitre est assurée, et pour des raisons exactement inverses à celles invoquées par Alain Finkielkraut... Il est vrai que ce n'est pas un sport de masse, et que les forces aveugles décrites par Gustave Le Bon n'y sont pas prédominantes...
Personne pour remarquer que l'épisode est surtout saisi comme une parfaite occasion de french bashing, pour le monde entier — sans en excepter les Français?

Bien sûr, cette faute n'est pas glorieuse mais elle est parfaitement conforme à l'esprit du sport tel qu'il se pratique aujourd'hui partout et à tous les niveaux. Je pratique le ping-pong (le ping-pong!), à un niveau de fin fond de division départementale; les joueurs y font très souvent, comme si leur vie en dépendait, preuve de toute la mesquinerie, la mauvaise foi, et l'esprit de triche qu'on peut observer au plus haut niveau des sports les plus médiatisés.

Mais je crois qu'en plus le foot a une place à part, et qu'il est si populaire parce qu'il refuse absolument d'éduquer le joueur à un quelconque fair play, ou même à une maîtrise de soi minimale. C'est évident si on le compare au handball ou au rugby notamment, par exemple, du point de vue du respect des décisions de l'arbitre ou des sanctions pour les fautes d'anti-jeu.
Tout cela ne montre qu'une chose en fin de compte : l'avancement du processus de décivilisation. Pensez qu'il n'y a guère, on disait "il est sport" de quelqu'un qui, dans la vie courante, était loyal et sans rancune...
Ce que vous dites de l'escrime, cher Bernard, me rappelle monsieur mon père qui pratiquait et se désolait de l'apparition du cordon électrique. Pour lui le plus beau moment était celui où les arbitres demandaient de décomposer l'attaque pour voir si elle avait porté.
Utilisateur anonyme
20 novembre 2009, 10:37   Re : Alain Finkielkraut: "une victoire déplorable"
Toute l'autorité de l'arbitre repose sur le jugement porté sur le geste de l'escrimeur, sur le geste humain.
Souvent, toute la frustration du tireur y repose aussi, cher Bernard.
Certains tempéraments se retrouvent mieux dans le caractère sans appel de la touche à l'épée. Et comme les touches au pied, au gant, au masque peuvent être jouissives ! Se sentir vulnérable dans toutes ses parties face à la lame de l'adversaire stimule immensément la perception de l'espace.

Cher Éric, je crois l'impartialité du cordon a du bon ! Son introduction rend la confrontation plus pure en supprimant la palabre (il ne faut pas se leurrer par nostalgie, dans le cadre de la compétition contestation véhémente et mauvaise foi n'en seraient que plus ordinaires). Et lorsque l'on tire entre amis, on peut toujours se débrancher.
Cher Éric, je suis assez du sentiment de votre père, et j'aime tirer sans fil et même sans arbitre : nous sommes alors deux arbitres, nous accordant sur l'analyse et le point. Et si l'on n'est pas d'accord, qu'est-ce que cela peut faire ? Les deux analyses sont souvent justifiées (quoi de plus humain, encore une fois), et le point se perd sportivement dans l'indétermination quantique, où un chat peut être à la fois vivant et mort.

Cher Guillaume, il ne s'agit en aucun cas pour moi de dénigrer l'épée, bien au contraire, mais de donner mes raison d'aimer le fleuret. Quant au tireur frustré, il a toujours le recours de faire du yoga, n'est-ce pas ?

L'escrime est l'un des rares sports où la « professionnalisation » n'existe pas, c'est ce qui explique sans doute une ambiance très différente des autres disciplines.
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