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Bourrage de crâne dès 9 ans.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
01 décembre 2009, 14:49   Bourrage de crâne dès 9 ans.
01 décembre 2009, 15:39   Quelle adorable connerie !
Mais cette vision étroite de l’amour est bouleversée par Félix, qui tombe amoureux de Léon, un poisson-lune, comme par la lune,amoureuse du soleil : deux amours impossibles, pour « la vieille Agathe ».
Pourtant, en voyant ces couples s’aimer, librement et heureux, le regard de la chatte change et s’ouvre à celui des autres. C’est ainsi qu’elle quitte son château d’illusion et se donne enfin, la possibilité d’une rencontre…


Pauvre couille... comme si l'ahmûür, avait quelque chose de "libre et heureux" ici bas. Pauvres gosses.

"Quitter son château d'illusion": ceux qui, grand-mères arriérées ou vieux castrats d'une époque abrutie, croiraient encore en l'impossible et indispensable amour entre prince d'un soir ou de toujours et princesse construite pour un soir ou pour toujours, doivent se réformer, se repenser, se raboter leurs rêves, se rectifier: leurs désirs n'étaient qu'une putain d'illusion. J'adoooooore les gai(e)s de propagande. Ils sont simples, ils sont bruts, ils sont directs. Comme Pol Pot.
01 décembre 2009, 15:51   Re : Bourrage de crâne dès 9 ans.
Excellent, évidemment, cher Francis, merci.
01 décembre 2009, 15:58   Yeah yeah yeah
01 décembre 2009, 16:55   Re : Yeah yeah yeah
Ma petite fille qui a cet âge vient d'"apprendre" , à l'école, comme une affaire entendue que la civilisation européenne doit son développement à partir de la fin du moyen-âge aux Arabes. Pas un mot sur ce que ces mêmes Arabes doivent aux Grecs.
Utilisateur anonyme
01 décembre 2009, 17:04   Re : Bourrage de crâne dès 9 ans.
Bienvenue gtg !
Good To Go ?
Got to go ?
Groupement tactique de Gendarmerie ?
Groupe Total Gaz ?
Gold thioglucose ?
Grand Théâtre de Genève ?
Groupe Total Gaz ???? Ah non, j'espère ! Ils ne vont pas me harceler jusqu'ici !
01 décembre 2009, 17:42   Re : Bourrage de crâne dès 9 ans.
Raisonnez un peu, cher Agrippa. Ce personnage intervient en dénonçant un bourrage de crâne dès neuf ans. A l'évidence, et avec tout le respect que je dois à ce cher inconnu, il s'agit de Gâteux Totalement Givré. Élémentaire.
Je crois en la possibilité de Global Travel Group, mais Government to Government n'est pas à exclure, de même que Gas Turbine Generator (encore un pote à Renaud Camus), puis viennent les moins probables mais tout aussi désirables, au premier rang desquels je situerais Get the Girl ! Glory to God, puis viendraient les plus ternes, ce qui nous ramèneraient au sujet: Girl to Girl en est un, ou Guy To Guy, et, à mon sens, le pire, mais qui aurait tout pour plaire à certains ici: Genuine Tough Guy.
02 décembre 2009, 00:29   Re : Quelle adorable connerie !
» leurs désirs n'étaient qu'une putain d'illusion

Mon cher Francis, vous avez raison.
Permettez-moi cependant de vous citer cet aphorisme de Valéry : « La vie n'est pas une solution au problème de l'homme. »
Ce qui veut dire que personne n'est en réalité tenu d'accorder ses aspirations ou ses rêves au lit de Procuste de ce que peut lui proposer la réalité.
En fait, même, il ne manquerait vraiment plus que ça !
Je verrais bien aussi "Georges, ta gueule !" en ce moment, ma version personnelle, "gratuite et vaine", de "Tais-toi je t'en prie"...
02 décembre 2009, 08:56   Re : Bourrage de crâne dès 9 ans.
« La vie n'est pas une solution au problème de l'homme. »
Ce qui veut dire que personne n'est en réalité tenu d'accorder ses aspirations ou ses rêves au lit de Procuste de ce que peut lui proposer la réalité.


Comme c'est bien dit ! Pour autant, la réalité reste une référence, si ce n'est la référence, n'est-ce pas cher Alain ? Sans quoi c'est la grande déconnante, non ?
A ce propos, lorsque vous aurez le temps tous les deux, essayez, cher Alain, d'amorcer un débat avec Francis sur le réel et la réalité. Je sens bien que les deux termes apparentés ne se recouvrent pas et que nous les employons un peu trop facilement sans leur faire rendre tout ce qu'ils supposent.
02 décembre 2009, 21:18   Re : Bourrage de crâne dès 9 ans.
Francis, quelle mouche vous pique ?
02 décembre 2009, 21:40   Re : Bourrage de crâne dès 9 ans.
Cher Éric, référence ou pas, je préfèrerai toujours ce retournement leopardien des choses à une servile prosternation devant le réel tel qu'il se présente, et pardon pour cette citation supplémentaire :

« Il semble absurde et pourtant il est exactement vrai d'affirmer que, tout le réel étant un néant, il n'est rien de réel et de substantiel au monde que les illusions. »

Entre réel et réalité, je ne sais... Je crois que je les emploie indifféremment ou presque l'un pour l'autre, le choix s'opérant uniquement par commodité stylistique,, si j'ose dire.
Quelle différence de sens y voyez-vous ?
02 décembre 2009, 22:12   Re : Bourrage de crâne dès 9 ans.
Simplement, cher Alain, j'emploie le mot réalité pour la part plus spécifiquement anthropologique ou même sociale du réel qui lui, pour moi, comprend tout et que je ne perçois ou n'imagine que dans ce ballet qu'il danse consubstantiellement avec le temps et la vérité. Malheureusement, ce sont de ces choses que j'éprouve sans avoir les moyens de les clarifier ni donc de les dire plus avant.
La substantivation massive d'adjectifs remplaçant des substantifs existants est selon moi un des signes de dégradation de la langue.
Utilisateur anonyme
02 décembre 2009, 23:52   Re : Bourrage de crâne dès 9 ans.
Absolument. Ça me rappelle ce que Jean-Claude Michéa a écrit à propos de l'abominable substantif « citoyen », lorsqu'il est adjectivé :

« Quand la classe dominante prend la peine d’inventer un mot (« citoyen ») employé comme adjectif), et d’imposer son usage, alors même qu’il existe, dans le langage courant, un terme parfaitement synonyme (civique) et dont le sens est tout à fait clair, quiconque a lu Orwell comprend immédiatement que le mot nouveau devra, dans la pratique, signifier l’exact contraire du précédent. Par exemple, aider une vieille dame à traverser la rue était, jusqu’ici, un acte civique élémentaire. Il se pourrait, à présent, que le fait de la frapper pour lui voler son sac représente avant tout (avec, il est vrai, un peu de bonne volonté sociologique) une forme, encore un peu naïve, de protestation contre l’exclusion et l’injustice sociale, et constitue, à ce titre, l’amorce d’un geste citoyen. »

Jean-Claude Michéa, L’enseignement de l’ignorance
Je pense que vous vouliez dire l'inverse : le substantif "citoyen" lorsqu'il est utilisé comme adjectif.
Utilisateur anonyme
03 décembre 2009, 00:44   Re : Bourrage de crâne dès 9 ans.
Oui, merci pour la correction.
J'ai modifié mon message.
Substantivation immédiate et sans conditions de tous les adjectifs !
Question en passant : le verbe "adjectiver" existe-t-il ?
adjectiver [adFDktive] v. tr.
ÉTYM. 1801, Mercier; de adjectif.
v

¨ Ling., gramm. Employer comme adjectif. | Adjectiver un participe présent. — Au p. p. | Un participe adjectivé.
v

DÉR. Adjectivable, adjectivation.
© Le Robert / SEJER - Tous droits réservés
Bien cher Marcel,

Votre remarque à propos des adjectifs m'étonne, si elle s'applique à "réel". Il me semble qu'en français classique cette pratique de former un substantif à partir d'un adjectif est traditionnelle. Voyez par exemple "Joindre l'utile à l'agréable".
Je ne voudrais pas répondre à la place de Marcel Meyer, mais il me semble que sa remarque ne s'appliquait qu'à certaines nominalisations (notamment celles qui sont inutiles, du fait de l'existence de substantifs parfaitement adéquats).
03 décembre 2009, 14:55   Re : Le normal et le pathologique
Oui, bien sûr, la pratiques est ancienne. C'est sa généralisation que je mets en cause. Voyez du reste les deux exemples cités par Jean-Marc : ni l'utile ni l'agréable ne remplacent des substantifs existants, comme le réel qui remplace très inutilement me semble-t-il la réalité (ou les politiques à la place des politiciens ou hommes politiques ou, mieux, le politique à la place de la politique). Il y a pire : le foncier pour le sol, la terre, etc.
03 décembre 2009, 15:02   Réel
Bien cher Marcel,

Littré donne pourtant du nom "réel" bien des exemples classiques :


Ce qui est réel.
"Il faut de l'agréable et du réel ; mais il faut que cet agréable soit lui-même pris du vrai". [Pascal, Pensées] "Le précis, l'absolu, l'abstrait, qui se présentent si souvent à notre esprit, ne peuvent se trouver dans le réel, parce que tout y est relatif". [Buffon, Quadrupèdes] "Le réel ne sera jamais produit par l'abstrait". [Buffon, Animaux, ch. 5]

L'opposé de l'idéal.
"C'est le réel de la vie qui vient flétrir et repousser les voeux des âmes généreuses". [Staël, Corinne, ou l'Italie] "Le réel est étroit, le possible est immense". [Lamartine, Méditations poétiques]

Dans le réel, effectivement.
"Nous avons démontré que cette force qui nous paraît attractive n'est, dans le réel, qu'une force impulsive". [Buffon, Minéralogie]
03 décembre 2009, 15:05   Politique et foncier
Pour le foncier, je suis d'accord avec vous.

En revanche, Littré a bien une entrée "le politique" et trouve "politicien" américain...
03 décembre 2009, 15:06   Re : Réel
Oui, certes, pourquoi pas, surtout dans l'exemple "Il faut de l'agréable et du réel". Et quid des cas du type "le foncier" ?
03 décembre 2009, 15:07   Messages croisés
Nos messages se sont croisés...
03 décembre 2009, 15:14   L'anagramme l'emporte.
La réalité offre l'avantage sur le réel de contenir un bel atelier (sans tenir compte des accents bien sûr.)
Utilisateur anonyme
03 décembre 2009, 15:18   Re : Bourrage de crâne dès 9 ans.
Il me semble que le sujet est : "On veut inculquer à nos enfants de 9-10 la doctrine de l'indifférenciation sexuelle."


Titre et résumé du film :

Le baiser de la lune

Un court-métrage d'animation poétique pour aborder les relations amoureuses entre personnes du même sexe à l'intention des enfants de CM1/CM2.
"le foncier" est d'usage ancien, il permet de traduire l'anglais "land tenure" ou "tenure".

Tenure remains an issue in most land-development projects in West Africa: le foncier demeure un problème dans la plupart des projets d'aménagement du territoire en Afrique de l'Ouest.

Il est possible de rendre tenure par "les régimes fonciers", mais cela restreint le champ sémantique de tenure en le particularisant.

Si vous supprimez "le foncier" vous verrez partout fleurir des "la tenure" comme c'est déjà le cas sous la plume des rapporteurs africains qui ne s'encombrent plus de purisme.
03 décembre 2009, 16:04   Re : Le normal et le pathologique
Tenure est un vieux mot français encore très couramment utilisé par les historiens :

tenure [tBnyY] n. f.
ÉTYM. 1156, teneüre; de tenir.
v

1 Féod. et dr. anc. Mode de concession d'une terre; cette terre elle-même. è Possession (supra cit. 6). | Tenure noble, féodale, concédée par un seigneur à un autre (è Fief). | Tenure roturière, servile. — Relation de dépendance d'un fief par rapport à un autre. è Mouvance (I.). | « Cette terre était dans la tenure, de la tenure de tel comté, de tel duché » (Académie).
0 La tenure est caractérisée par le fait que les attributs de la propriété sont partagés entre deux personnes, le concédant et le tenancier.
P.-C. Timbal, Histoire des institutions, 2e année, p. 45.
2 (1839). Techn. Trou qu'on pratique dans un bloc d'ardoise en vue d'y introduire un coin.
v

CONTR. Alleu.


D'autre part, il me semble, mais là je suis moins sûr, que dans la phrase anglaise que vous citez, le mot est employé dans le sens "régime de la propriété foncière" ou encore "mode d'exploitation" (ou de faire-valoir). Le substantif "foncier" n'existe pas en français classique et, en français contemporain courant, il est en général employé pour "terrain" ou "terre" quand on parle de propriété ou de prix de la terre (Dans le huitième arrondissement, le foncier est hors de prix) .

Ainsi, je ne comprends pas la phrase « Le foncier demeure un problème dans la plupart des projets d'aménagement du territoire en Afrique de l'Ouest. » que vous citez en exemple. Parle-t-on d'un manque de terres disponibles ? Du prix trop élevé des terres disponibles ? De problèmes liés au régime de la propriété foncière ? Ou liés aux mode d'exploitation ou de faire-valoir (fermage, métayage) ?
Merci pour la définition Cher Marcel.
La problématique foncière, à laquelle on se heurte en Afrique lorsqu'il s'agit par exemple de confier la gestion des terres forestières à des communautés (ou "collectivités", groupements, etc.), provient du fait que les terres ne peuvent appartenir aux femmes de plein droit, mais aussi au fait qu'on ne sait au juste qui en est le nu-propriétaire, si ce n'est, par principe, l'Etat, situation qui se complique de l'application d'un droit d'aînesse par endroit sur les terres dites "de souche". On distingue le domaine forestier permanent du domaine rural, et c'est ce dernier qui pose problème, le domaine forestier permanent étant censé être propriété exclusive de l'Etat. Cette problématique existe aussi au Brésil où les titres de propriété, pour être cédés dans le cadre de régularisations foncières, doivent être d'abord établis et identifiés.

Pour faire vite, disons que "le foncier" désigne souvent elliptiquement "la question foncière". C'est dans ce sens, cet usage et ce débat que l'anglais emploie tenure issues (pour land tenure issues); toutefois ce terme ("le foncier") peut aussi désigner le registre foncier (le cadastre rural), voire le parcellaire. Je m'en refère à l'usage et n'invente rien.

Pour vous éclairer sur la complexité de ces questions voyez ce glossaire français ici: I C I

Je crois que de manière générale il faut parfois se sortir le nez des dictionnaires et envisager les faits de langue et leurs équivalences entre sphères linguistiques, notamment lorsque celles-ci sont imbriquées, comme c'est le cas en Afrique de l'Ouest (Ghana, Nigeria anglophones entourés de pays francophones). Un séminaire a eu lieu l'an dernier au Ghana sur cette question, et à cause du nom respect de cette équivalence (foncier/tenure), ce fut Babel (les experts francophones parlant de "tenure" quand il aurait fallu parler l'usufruit foncier, etc.), bref je doute que l'on se soit compris sur l'essentiel.
Extrait du glossaire de la FAO mis en ligne ci-dessus:


Tenure

Formellement, le terme de tenure fait référence à ce qu'un agriculteur tient: d'abord une dépendance, un bien concédé en exploitation contre redevance, en particulier un bien foncier à usage agricole (BRUNET R. et al., 1993). On parle aussi de mode de tenure qui signifie le mode de concession d'une terre, c'est-à-dire la manière dont une terre est accordée. Ce sens rejoint celui de faire-valoir (Tenure system), c'est-à-dire le régime juridique de l'exploitation agricole réglant les relations entre l'usager et le propriétaire. En effet, le terme tenure désigne initialement une terre détenue dans une relation de vassalité et plus spécialement s’exerçant sur le domaine utile d’une seigneurie dans le cadre d’un rapport foncier lié au paiement d’une redevance: le cens. Classiquement, on distingue le mode de faire-valoir direct (Owner occupancy), qui est l'exploitation par le propriétaire lui-même, et le mode de faire-valoir indirect (Tenant farming ou Share-farming) tel le fermage ou le métayage (CUBRILO M., 1996).

«En droit féodal, les droits sur le fonds de terre étaient partagés entre le seigneur et le tenancier. Le premier détenait le droit éminent et le second avait la tenure du domaine utile. À la limite cela signifie que le cultivateur n’a que la jouissance du bien-fonds qu’il exploite. Une jouissance perpétuelle certes, mais garantie seulement par le versement des redevances exigées et par la réalisation des corvées y afférentes si corvées il y a. [...] si l’on néglige les serfs mainmortables de l’est de la France, le paysan se comporte bel et bien comme un propriétaire. Il y a longtemps qu’il transmet sa tenure librement. Il peut la louer, la léguer, la donner et même la vendre, sous réserve, le cas échéant d’acquitter les droits de mutation, type lods et ventes dus au seigneur. Bien mieux, les successions en ligne directe sont fréquemment exonérées de ces taxes» (BEAUR G., 1989).

«En Afrique actuelle, l’idée de tenure foncière exprime l’existence d’un rapport juridique s’exerçant en relation avec un faisceau d’autres droits, impliquant la reconnaissance d’un droit originel dont les droits d’usage sont dérivés, mais sans induire entre les détenteurs de droits une relation de type féodal» (LE ROY E., 1998).

Toutefois, la notion de tenure (ou mode de tenure) acquiert, dans la littérature actuelle sur le foncier (et de manière générale sur les ressources naturelles), un sens plus englobant, moins juridique et plus socio-institutionnel.

Le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA, 1995) définit la tenure comme étant les conditions qui déterminent la détention et l'usage des terres et des ressources naturelles qu'elles supportent. P. MATHIEU (1998) souligne la dimension sociale, c'est-à-dire les rapports entre les individus, de la notion de tenure: les modes de tenure foncière (ou régimes fonciers, Land tenure regimes) «incluent les règles et les modes de régulation relatifs à l'utilisation de la terre et des ressources, de même que les institutions et les relations qui déterminent l'application effective de ces règles». Ils comprennent donc «toutes les relations entre les individus ou les groupes qui gouvernent l'appropriation, l'usage, l'accès et le contrôle de la terre et des ressources naturelles qui lui sont liées (eau, arbres, fourrages...)».

Cette conception souligne l'intérêt d'adopter une approche de la question foncière qui privilégie le point de vue des acteurs et des groupes d'acteurs concrets. L'approche par les pratiques des acteurs s'intéresse en effet d'abord aux relations des hommes et des groupes à propos de l'accès à la terre et de son usage et de manière seulement secondaire, sans pourtant les ignorer, aux relations entre les différents modes d'accès et d'usage de la terre (angle d'approche juridique) et aux relations entre les différents modes d'accès et d'usages constatés et ceux qui devraient prévaloir pour atteindre un objectif donné (angle d'approche normatif) (CHAUVEAU J.-P., 1996).

Les régimes fonciers ou tenures constituent donc des arrangements entre individus et entre groupes, arrangements qui comprennent bien entendu des droits et des devoirs (Property rights).

À la suite de D. BROMLEY et M. CERNEA (1989), il est maintenant courant de distinguer quatre grands types de régimes fonciers: (1) les régimes de droit d’appropriation étatique (State property regimes) dans lesquels l'appropriation, la gestion et le contrôle de la terre et des ressources naturelles sont réalisés par l'État; (2) les régimes de la propriété privée (Private property regimes), où ces droits reviennent à un «propriétaire» individuel (la forme la plus complète de droit d’appropriation privé comprend le droit d'aliénation); (3), les régimes de propriété commune (on dit aussi collective) (Common property regimes, en abrégé CPRs), dans lesquels les droits d’accès et de contrôle appartiennent à une communauté ou une collectivité qui possède un droit d’exclusion et est capable de l'appliquer; et (4) le régime d'accès libre (Open access regime) dans lequel aucun droit d’appropriation, et en particulier aucun droit d’exclusion, n'est reconnu à une quelconque autorité, ou est très difficile à appliquer.

Généralement, plusieurs de ces systèmes fonciers se combinent dans des proportions variables au sein d'un système foncier
04 décembre 2009, 06:32   Le désespoir de gtg
Je le comprends.
04 décembre 2009, 10:49   Re : Le désespoir de gtg
Bref, si je comprends bien, on peut employer, au choix, les termes suivants : la tenure, le système foncier, le régime foncier, le foncier. Vous me permettrez je pense de préférer les trois premiers au dernier dont l'existence, pour l'instant "illégale", me paraît à la fois inutile et source de confusion du fait de son imprécision.

Ah oui, la propagande en faveur de l'indifférenciation sexuelle menée à l'école. Certes, mais il faut les comprendre, ces pauvres profs des écoles : depuis qu'ils ont à peu près renoncé à enseigner le calcul, la grammaire, la poésie, l'histoire et la géographie, ils doivent bien occuper leur temps car en dépit de l'extraordinaire inefficacité des méthodes modernes d'apprentissage de la lecture et de l'écriture, celui-ci est d'autant moins capable d'occuper tout l'emploi du temps qu'il n'est plus question de vouloir le mener jusqu'à son terme normal.
Il semblerait que l'on commence à s'émouvoir, notamment du coté de l'inspection académique d'Ille-et-Vilaine.
Le Monde toujours en première ligne pour le bourrage de crâne, publie un article édifiant.
[www.lemonde.fr]
Extrait

6. Il n'est pas nécessaire de demander une autorisation aux parents d'élèves pour aborder ces sujets en classe. Il est toutefois possible de les informer qu'ils le seront au cours de l'année scolaire. Des parents ne sauraient soustraire leur enfant aux enseignements obligatoires : la lutte contre les discriminations racistes, antisémites, sexistes et homophobes fait partie des missions de l'école républicaine au même titre que l'apprentissage de la lecture et du calcul.

L'Empire du Bien étend ses tentacules.
14 février 2010, 19:41   Re : Bourrage de crâne dès 9 ans.
Les parents ont encore le droit de copuler, bientôt il faudra un ordre de mission !
Utilisateur anonyme
14 février 2010, 20:55   Re : Bourrage de crâne dès 9 ans.
Dans le même genre, il y a ce cahier de découverte, version modernolâtre du Tour de France par deux enfants : « Anne et Malek, voyagent en bateau sur la mer Méditerranée et visitent 24 pays. »

[www.education.gouv.fr]
Utilisateur anonyme
14 février 2010, 21:52   Re : Bourrage de crâne dès 9 ans.
"Les élèves sont sensibilisés à l’ouverture culturelle, à la découverte de l’autre, à l’apprentissage du respect et de la tolérance."

La pauvre Augustine Fouillée (née Tuillerie) doit se retourner dans sa tombe. Si son livre avait été rédigé dans le même esprit, nous n'aurions jamais repris l'Alsace et la Lorraine.
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