Le site du parti de l'In-nocence

Communiqué n° 963 : Sur l'appel pontifical à l'accueil des immigrés

Le parti de l'In-nocence prend bonne note de l'appel du pape en faveur de l'accueil de ceux qui émigrent "poussés au loin par la faim, par l’intolérance ou par la dégradation environnementale" et souligne à cette occasion qu'on ne saurait sans malhonnêteté intellectuelle faire entrer dans cette catégorie les populations qui se livrent à la contre-colonisation actuellement en cours dans notre pays. Face au Grand Remplacement qui est à la fois le moyen et la fin de cette contre-colonisation, il faut déplorer que l'Église catholique témoigne du même aveuglement que d'autres avant elles, encourageant trop souvent un mouvement dont ils devaient être et dont ils sont les premières victimes.

Le parti de l'In-nocence considère que le christianisme et en son sein la religion catholique, qu'ils soient pratiqués avec foi ou qu'ils constituent seulement l'un des arrière-fonds essentiels des cultures individuelles et collectives, représentent une des composantes fondamentales de ce que sont et l'Europe et la France. Il regrette d'autant plus le délaissement qu'il observe à l'œuvre de la part des autorités ecclésiastiques, lesquelles apparemment voient sur d'autres continents leur planche de salut. Et il s'étonne de la contradiction entre le vœu, de la part du souverain pontife, d'un maintien de l'identité catholique de l'Amérique latine et son indifférence affichée à l'identité de l'Europe et de notre pays.
Si le pape a dit, à propos de l'Amérique latine :

« Dans toute l’Amérique Latine, le « nous » de l’Église est facteur identitaire, plénitude de vérité et de charité qu’aucune idéologie ne peut remplacer, appel au respect des droits inaliénables de toute personne et à son développement intégral, annonce de justice et de fraternité, source d’unité. »

c'est parce que le continent est en proie à de fortes turbulences politiques (appelons cela le bolivarisme, pour faire simple) et qu'il apparaît urgent de faire contre-feu. En l'absence de turbulences semblables en Europe, la bénédiction urbi et orbi ne fait pas mention des "racines chrétiennes de l'Europe".

Ceci dit, la position du pape sur lesdites racines chrétiennes n'a jamais bougé. On le lui a assez reproché. Conclure à « son indifférence affichée à l'identité de l'Europe et de notre pays », sur la base d'une phrase qu'il n'a pas prononcée, me semble donc pour le moins hasardeux.
En l'absence de turbulences semblables en Europe, la bénédiction urbi et orbi ne fait pas mention des "racines chrétiennes de l'Europe

A parce que selon vous la situation historique dans laquelle un peuple ou une civilisation voient leur substrat ethnique perdre toute homogénéité du fait d'une contre-colonisation massive ça n'a pas grand chose à voir avec une forte "turbulence" ? La société multi-raciale, est-il besoin de le répéter (?), n'aboutit pas, comme on l'observe déjà, sur la prospérité marchande, l'individualisme harmonieux, la cohabitation républicaine, mais sur le chaos social et politique. Comme le dit très justement Obi sur un autre fil : "Il me semble impossible que le pape ne réalise pas que ses paroles soient interprétées comme une invitation à venir en Europe chrétienne et qu'il ne voie pas quelles en seraient des désastreuses conséquences."
Zendji, personne ne songe à nier les dangers de l'islamisation, le pape moins que quiconque. Mais comment voulez-vous qu'il réagisse ? En appelant à la neuvième croisade ? Et encore une fois, l'inférence que fait le communiqué à partir du silence papal me paraît discutable. Le pape est profondément attaché à l'identité chrétienne de l'Europe.
"Le pape est profondément attaché à l'identité chrétienne de l'Europe."
C'est tellement évident que je ne comprends pas qu'on puisse revenir là-dessus.
28 décembre 2009, 03:07   Identité de l'Europe
Le fait que le pape s'occupe de l'identité catholique de l'Europe, c'est une évidence, dire qu'il ne le fait pas me semble relever d'une étonnante logique ou d'un manque d'information.

Prenez le cas de l'Espagne, et du combat très dur mené contre les tenants de l'avortement. Voici un petit exemple :

[manifiestoporlavida.wordpress.com]

De même, le Vatican combat la sinistre euthanasie (dans le sens où, si on ouvre la porte, ce ne sera pas une euthanasie des cas extrêmes, mais la suppression des inutiles). Savez-vous que, maintenant, les seuls "anormaux" naissent en Europe dans les familles catholiques, parce qu'elles seules acceptent les enfants anormaux (j'écris anormaux et non différents, au diable le politiquement correct) ?

J'avoue ne pas très bien comprendre ce qu'on demande à l'Eglise : l'Europe la ridiculise, l'Europe place sur les marches du podium les matérialistes, les faiseuses d'anges et les "suppresseurs de petits vieux", et elle voudrait encore que le Vatican lui fît des courbettes ?

Un esprit éclairé pourrait-il me donner la recette pour préparer l'appétissant ragoût dont les ingrédients seraient "identité chrétienne", "parce que je le veux et parce que je le vaux bien", "avortement" et "euthanasie" ?
Utilisateur anonyme
28 décembre 2009, 08:07   Re : Identité de l'Europe
J'avoue ne pas très bien comprendre ce qu'on demande à l'Eglise


Qu'elle s'occupe davantage de ses prêtres pédophiles et qu'elle cesse une fois pour toutes de s'acoquiner avec l'idéologie sans-papiériste !, par exemple. Enfin moi, j'aimerais surtout qu'elle se taise un peu.
Utilisateur anonyme
28 décembre 2009, 08:15   Re :Pas rassurant tout de même.
Piqûre de rappel (source Wikipédia) :

Les premières affaires déclarées de pédocriminalité dans l'Église éclatent aux États-Unis à la fin des années 1980. Des procès retentissants, comme celui, en 1993, d'Edward Pipala - un prêtre poursuivi pour des viols commis sur une dizaine de jeunes garçons - font sortir du silence des centaines de victimes.

Ces premières affaires agissent comme un révélateur. Elles incitent les victimes à sortir du silence, permettent une meilleure appréhension de l'étendue du problème, et conduisent la hiérarchie de l'Église à prendre des sanctions et adopter une position ferme sur le sujet.

Étendue du problème

La connaissance de la pédophilie dans l'Église est à présent un sujet d'enquête non tabou, et son ampleur dans le monde peut être mieux évaluée. En 2004, une étude du John Jay College of Criminal Justice de New York établit à 4 400 le nombre de prêtres pédophiles aux États-Unis entre 1950 et 2002 et, à 11 000 celui des enfants victimes.
Au Canada, des milliers d'Amérindiens ayant séjourné dans des pensionnats religieux attaquent l'Église Catholique en justice pour « abus sexuels », maltraitance physique et « génocide culturel ». Pour la période 1880-1984, figurent aussi au banc des accusés le Gouvernement du Canada et les Églises Anglicane, Unie et Presbytérienne, celui-là ayant donné pour mission à celles-ci l'assimilation des Indiens (Église Catholique = 60 pour cent des pensionnats). Les parents autochtones étaient tenus d'envoyer leurs enfants dans ces pensionnats (residential schools) sous peine d'emprisonnement. Dans certaines écoles, les mauvaises conditions et la surpopulation ont causé des décès par tuberculose allant jusqu'à 69 pour cent des élèves. En raison d'allégations de meurtres en grand nombre ainsi que d'expériences médicales, certains emploient l'expression « Holocauste canadien ». En février 2000, on compte plus de 10 000 poursuites intentées contre le Gouvernement du Canada et les Églises. Au total, les dédommagements atteindront 1 milliard de dollars canadiens.

En Irlande, près de 3 000 adultes affirment avoir subi des sévices sexuels de la part de membres de leur Église.

En Espagne, plus d'une centaine de cas d'abus sexuels de la part de prêtres ont été recensés.

En France, plusieurs scandales ont éclaté, et des prêtres ont été condamnés, jusqu'à 18 ans de réclusion criminelle.
« Enfin moi, j'aimerais surtout qu'elle se taise un peu. »

provocateur : ] Vous voulez dire : quelle disparaisse ?
28 décembre 2009, 11:53   Tribalat se fâche
Le 4 décembre dernier, Le Monde a consacré un dossier sur la question de l'immigration en France. L'article constituait une sorte de curiosité idéologique dans la mesure où coexistaient, de manière contradictoire, deux approches : l'approche dénégationniste bien connue "les étrangers sont pas plus nombreux qu'il y a vingt ans, trente ans, cinquante ans, etc. etc." ; et l'approche métissolâtre célébrant la diversité - mon ami Gérard Noiriel, rompant avec son anti-américanisme de jeunesse, allant jusqu'à célébrer la France devenue, je cite, l'Amérique de l'Europe (après tout au XVIIe la France n'était-elle pas la Chine du continent ?). Dans un très bon article, disponible sur le site de Marianne, Michelle Tribalat nous explique ce qu'il faut penser des tripatouillages statistiques du Monde. En revanche , elle ne se prononce pas sur notre avenir divers et radieux. C'est ici :
[www.marianne2.fr];
Utilisateur anonyme
28 décembre 2009, 13:59   Re : Tribalat se fâche
deux approches : l'approche dénégationniste bien connue "les étrangers sont pas plus nombreux qu'il y a vingt ans, trente ans, cinquante ans, etc. etc." ; et l'approche métissolâtre célébrant la diversité

Merci cher Petit-Détour, c'est parfaitement résumé. Ces 2 approches, qui sont comme des doctrines, ne risquent hélas pas d'être discréditées par leurs échecs. Elles seront discréditées (si elles le sont un jour) lorsque ces échecs induiront une réflexion critiques sur leurs propres postulats. Mais une telle réflexion n'est pas nécessairement produite par les échecs eux-mêmes. Elle doit avoir une autre cause, laquelle ne peut apparaître que dans un climat radicalement modifié. Pour l'instant, ces 2 approches n'en finissent pas d'être autoproductrices de leurs propres illusions.
28 décembre 2009, 14:18   Pédophiles
Je crois que cela va remplacer le "Point G..." relatif au nazisme...

Bien entendu, il y a eu des scandales liés aux prêtre pédophiles.

Je note par ailleurs, bien Zendji, que vous êtes quelque peu atteint par les façons de faire de nos ennemis : ce que vous demandez à l'église c'est une sorte de repentance.

Pour ce qui est des prêtres pédophiles, je remarque que toute profession en contact avec la jeunesse est "à risque" dans ce domaine. J'ai toujours trouvé suspect que des hommes aiment à s'occuper d'enfants ou de très jeunes adolescents quand ce ne sont pas les leurs : c'est, pour moi, une affaire de femmes. Un éducateur qui amène ses "éduqués" chez lui, voici qui me paraît louche. Pour le reste, il y a des professions liées à l'enfance et qui sont davantage encadrées : un pédiatre (il n'y a pas trop de pédiatres pédophiles), un instituteur (il y en a des pédophiles) disent "basta" une fois la journée finie, et laissent les jeunes âmes en paix.



Etant célibataire et sans enfant, je ne puis être très sûr, mais je vais vous dire ceci : un gamin de dix ans est adorable, dix minutes ; ensuite, il me fatigue souvent. Alors, qu'on passe des journées entières avec eux, je n'arrive pas à le concevoir.
« Alors, qu'on passe des journées entières avec eux, je n'arrive pas à le concevoir »

Peut-être manquez-vous, simplement, cher Jean-Marc, d'imagination pour ce qui ne vous concerne pas.
Citation
En Irlande, près de 3 000 adultes affirment avoir subi des sévices sexuels de la part de membres de leur Église.


Tous ces chiffres sont de pures inventions et ressemblent à ceux que nous fournissent les sociétés de vertu féministes sur le nombre de femmes battues ou assassinées par leur conjoint cad gonflés à l'infini en dehors de toute base reélle et sérieuse.
"(...) gonflés à l'infini en dehors de toute base reélle et sérieuse."

Qui ça, les conjoints ?
Je suis persuadé que l'Église catholique est l'institution où il y a le moins de pédocriminalité.
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