Le site du parti de l'In-nocence

Communique n° 634 : Sur les régularisations de masse au cas par cas

Le parti de l'In-nocence s'indigne de l'opération en cours qui, par un grossier jeu sur les mots relevant de la plus pure dérision et de la farce, récuse officiellement les "régularisations de masse" tout en annonçant des régularisations "au cas par cas" en nombre suffisant pour mettre fin aux actuelles grèves de "sans-papiers" et pour donner satisfaction aux associations patronales qui les soutiennent de fait et réclament tantôt vingt-cinq mille tantôt cinquante mille régularisations.

Le parti de l'In-nocence constate une fois de plus à l'occasion de la crise actuelle, dont il n'est que trop à craindre qu'elle se dénoue comme les précédentes par une capitulation du gouvernement face au double lobby médiatico-immigrationniste d'une part, patronal d'autre part, que l'identité de la France et les intérêts supérieurs de l'harmonie sociale, pour ne rien dire des promesses présidentielles, sont de peu de poids face aux exigences de la limonade, en l'occurence ; laquelle s'est pourtant accommodée des siècles et des décennies durant d'absence ou de quasi-absence de toute immigration, en des temps où la grande déculturation n'avait pas encore universalisé le baccalauréat, produit par millions des diplomés de tout et de n'importe quoi, et empêché que des fonctions indispensables à toute société soient remplies par les autochtones, que leur qualification supposée n'a pour effet que de rendre inaptes à la satisfaction des vrais besoins.
J'apprécie particulièrement la fin du communiqué, la notion de diplômés de tout et n'importe quoi, qui est à mon avis une source majeure de nos maux, et la mise en perspective des prétendues qualifications et des besoins de la Nation.
[fr.news.yahoo.com]

Travailleurs sans-papiers: Hortefeux n'envisage pas de régularistation massive

Par Anne-Marie LADOUES AFP - (AFP) -

Le ministre de l'Immigration Brice Hortefeux n'envisage "en aucun cas" de procéder à une régularisation massive de sans-papiers, affirme-t-il dans un entretien au Figaro de jeudi.

"J'indique sans ambiguïté qu'il n'y aura aucune opération de régularisation massive", déclare-t-il dans les colonnes du quotidien. "Il ne peut y avoir qu'un examen au cas par cas en fonction de la réalité d'un contrat de travail, de la situation de l'emploi dans un secteur en tension ou d'un département. Il n'y a là ni improvisation, ni débordement", dit-il.

"La loi que j'ai fait voter prévoit d'ailleurs de permettre à titre exceptionnel de régulariser au cas par cas dans des secteurs connaissant de graves pénuries de main d'oeuvre. La loi s'applique donc", précise le ministre.

De nombreuses voix se sont élevées à gauche et à droite pour réclamer une clarification voire une révision des critères de régularisation des dizaines de milliers de salariés sans papiers en France, après la grève de 600 d'entre-eux menée depuis une semaine en Ile-de-France.

Si le processus de régularisation de ces quelque 600 travailleurs sans papiers en grève depuis le 15 avril paraît en bonne voie, la question reste entière pour tous les autres dont on ignore le nombre exact Mercredi soir, plusieurs sources, syndicale et préfectorale, faisaient état de plusieurs dizaines (Seine-saint-Denis) voire centaines (Val-de-Marne) de dossiers déposés en préfecture, sans qu'on puisse établir de chiffre précis côté ministériel. D'autres dossiers en vue d'une régularisation devaient être déposés dans les prochains jours, a-t-on confirmé de mêmes sources.

Le credo du ministre de l'Immigration Brice Hortefeux, "pas de régularisation massive", seulement "du cas par cas" au niveau des préfectures, est battu en brèche au sein même de sa majorité.

Pour le député UMP Etienne Pinte, interviewé mercredi dans Le Parisien, les déclarations gouvernementales expliquant que les dossiers seront examinés au "cas par cas" sont "une posture pour éviter d'être accusé de vouloir régulariser en nombre". "La plupart de ces gens seront effectivement régularisés, ça me paraît évident", ajoute-t-il. M. Pinte estime qu'"il faut régulariser ceux qui sont là depuis de nombreuses années et qui ont des attaches très fortes avec notre pays".


Le député PS Jean-Louis Bianco remarque aussi que l'examen au cas par cas "est une position en trompe l'oeil". "S'il n'y a pas de critères, cas par cas veut dire arbitraire (...) Au lieu de faire du chiffre, il faut au contraire afficher des critères précis: un travail régulier, un logement, une ancienneté et une bonne intégration", explique-t-il dans Le Parisien. Le bureau national du PS a demandé mardi soir au gouvernement, outre la "régularisation des salariés", le rétablissement de "critères dans la politique d'immigration dont le contrat de travail est un élément essentiel".

Le président de la Cimade, Patrick Peugeot, a lui aussi réclamé mercredi une clarification des critères de régularisation pour éviter toute "iniquité" de traitement. "Cette formule passe-partout du +cas par cas+, a-t-il dit sur France Inter, c'est la porte ouverte à beaucoup d'aléas dans les décisions". "Nous, qui sommes dans tous les départements, nous voyons bien des décisions complètement différentes dans un sens ou dans l'autre", a-t-il ajouté. Pour cette clarification des critères de régularisation, Patrick Peugeot a réclamé un "Matignon des travailleurs sans papiers".

Dans l'entourage du ministre de l'Immigration, où l'on dit faire preuve d'"un esprit positif", on souligne qu'il faut se garder de "toute idéologie" en matière de politique d'immigration. Le directeur de cabinet de Brice Hortefeux, Thierry Coudert, avait rappelé mardi après une rencontre avec la CGT consacrée à la grève des 600 salariés sans papiers que l'"on est dans un processus qui est l'application stricte des textes", c'est-à-dire l'article 40 de la dernière loi sur l'immigration de novembre 2007 et la circulaire du 7 janvier.

Ces deux dispositions, qui affirment viser un nombre "très limité" de bénéficiaires, autorisent les préfets à régulariser les étrangers en situation irrégulière, à la condition qu'ils aient un "engagement ferme de l'employeur" et qu'ils exercent des métiers manquant de main d'oeuvre. La CGT devait déposer ce mercredi dans 5 préfectures d'Ile de France les dossiers des salariés sans papiers en vue de leur régularisation.
Utilisateur anonyme
24 avril 2008, 12:28   Question toute bête.
"Hortefeux n'envisage pas de régularistation massive "


A partir de combien, ça devient massif ?
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