Juste une pensée

Comme le rappelait récemment le conseiller du Président de la République, Henri Guaino, ce sont les Capétiens qui ont fait la France: l'occasion en ce 21 janvier d'avoir une pensée pour le bienheureux Louis XVI.

Le bienheureux ou le bienfaisant ?

Je sais, j'anticipe sur sa béatification.

Comme chaque fois, cravate noire de rigueur...

... et une bonne tête de veau.

Ceci me rappelle le jour où, un 21 janvier justement, je suis arrivé en cours avec un brassard noir. Ceux qui connaissent la réputation de la faculté de Rennes II comprendront que ce n'est pas passé inaperçu...

Rodolphe Braud

Nous avons aussi une pensée pour Vladimir Oulianov... mort aussi un 21 janvier.

Cher Rodolphe, quelle fac à Rennes, quelle époque? Souvenirs...

Rennes II, nous étions quelques « scientifiques » perdus au milieu des « littéraires ». Deug de « Mathématiques Appliquées aux Sciences Sociales » (M.A.S.S.). Je ne suis pas resté très longtemps, déjà à l'époque il m'était assez difficile de supporter une certaine faune... J'ai toujours encouragé mes amis - et les autres - à militer, pour un bord ou pour un autre, car je pensais peut-être naïvement que le principal était que les jeunes s'intéressent à la vie politique - et non à la vie des hommes et femmes politiques. Hélas l'UNEFID pas encore redevenue UNEF occupait le terrain et il était assez difficile de discuter avec eux ! Ça devait être en 91 ou 92 il me semble. En tout cas au milieu de ces militants de l'UNEFID le brassard noir du 21 janvier a produit son petit effet - sur ceux qui, un petit peu plus évolués que les autres, savaient de quoi il en retournait -, à mon grand plaisir je l'avoue.

Rodolphe

Quelle frénésie commémorative!
Louis XVI, soit!
Puis-je me permettre, avec un peu d'avance, de proposer à chacun quelques instants de recueillement le 26 janvier au matin, à la mémoire de Gérard de Nerval, trouvé pendu rue de la Vieille-Lanterne, dans la nuit du 25 au 26 janvier 1855?

Cher Rodolphe, vous avez l'âge d'être un roi de l'informatique. Vos parents s'étaient-ils seulement rencontrés, avaient-ils seulement songé à la bonne bouille que pourraient donner leurs chromosomes, à l'époque du vrai baston politique de Villejean à la place sainte Anne ?

Cher Eric, toutes mes excuses pour mon relativement jeune âge - tout dépend du référentiel - car je n'y suis pour rien. Les luttes n'étaient déjà plus les mêmes je suppose, mais Villejean reste quand même une des dernières réserves naturelles pour certains !

Mon cher ami, ne vous excusez pas de votre âge, c'est une maladie dont on guérit plus vite que ne pourrait le croire. Et si vous en croisez certains qui voudraient vous faire croire (pour s'en persuader eux-mêmes) que la sénescence vaut mieux, dites vous que ce ne sont rien que des gros menteurs. Encore bravo et merci pour votre travail.

En effet : tous mes remerciements et mes compliments à moi aussi pour votre magnifique travail aux côtés de Didier Bourjon.

Je trouve le rafraîchissement du forum des plus réussis même si la nouvelle maquette nécessite un temps "certain" d'adaptation.

Bravo à tous les deux !

Je me joins à tous ces compliments si mérités.

Bravo, merci.

Merci à vous pour vos compliments. N'hésitez-pas à nous contacter en cas de problème ou si vous souhaitez que nous apportions certaines améliorations.

Rodolphe Braud

Oui, un vrai changement, merci !, et la suite risque d'être vraiment passionnante "puisque que tout changement va d'un quelque chose vers un quelque chose" (ek tinos - eis ti), comme le dit si justement Aristote...

Fleur cueillie...
(Il est mort l’ami Lénine)
chant des peuplades Khor

Fleur cueillie sur la colline
Ton parfum s’envole au vent.
Il est mort l’ami Lénine,
Mais son nom reste vivant, (bis)
An, quel regret!
Il est mort l’ami Lénine,
Mais son nom reste vivant.

Tout doucement, ami Lénine,
Tout doucement, tu t’en allas,
Le pays va vers les cimes.
Mais Lénine n’est plus là,
Ah quel regret!
Le pays va vers les cimes.
Mais Lénine n’est plus là.

Dans la guerre et la famine,
Il conquit notre bonheur,
Il est mort, ‘ami Lénine,
Mais il vit dans notre cœur.
Ah, quel regret!
Il est mort, l’ami Lénine,
Mais il vit dans notre cœur.

Merci, cher Petit Détour,
Ma remarque était évidemment ironique !
Comme le remarquait très bien voici quelques années Mona Ozouf, la grande question, en France, fut toujours celle de l'unité - Zemmour rappelle à juste titre que notre pays connut souvent et longtemps la guerre civile active ou latente. Or, les Révolutionnaires qui se posaient cette question commencèrent pas supprimer le seul principe d'unité disponible. Depuis, nous n'avons plus jamais eu de principe d'unité, puisqu'il y a depuis les Républicains vs. les monarchistes, la droite et la gauche, etc. La France, c'était la personne du roi. Désormais, c'est un corps de principes dont le nombre et la nature change avec le temps, permettant plus ou moins de s'y identifier.
Le 21 janvier, ce que nous pleurons, c'est tout simplement l'unité perdue de la France, qu'on fût royaliste ou non. Les républicains n'ont jamais proposé un principe auquel pussent se rallier les non-républicains.

L'institutrice demande au petit Vovotchka pourquoi il se permet de venir en classe avec des pantalons tous froissés : "C'est que hier soir nous avons branché la radio et nous avons entendu "l'oeuvre de Lénine est vivante". Ensuite nous avons branché la télévision et nous avons entendu "l'oeuvre de Lénine est vivante". Alors ce matin nous avons eu peur de brancher le fer à repasser.