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Le Pen.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
25 avril 2008, 17:05   Le Pen.
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Reuters - 25/04/08 à 16:13


Le Pen récidive sur les chambres à gaz, "détail" de l'Histoire

- Jean-Marie Le Pen a demandé en vain au magazine "Bretons" de ne pas publier une interview dans laquelle le dirigeant d'extrême-droite réitère ses propos, condamnés par la justice, sur les chambres à gaz.

Le président du Front national l'a lui-même annoncé vendredi dans un communiqué : "Non seulement je n'ai pas autorisé 'Bretons' à publier cette interview mais je le lui ai interdit expressément par lettre recommandée il y a déjà 15 jours."

Il ne dément cependant pas les propos rapportés par le mensuel, qui est paru vendredi matin.

"J'ai dit que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire de la Seconde guerre mondiale : ça me paraît tellement évident. Si ce n'est pas un détail, c'est l'ensemble. C'est toute la guerre mondiale, alors", peut-on lire.

A un journaliste qui souligne que le problème n'est pas le nombre de morts mais la manière dont ces personnes ont été tuées dans le cadre d'un programme de destruction humaine, le président du FN répond : "Vous voulez dire que c'était des juifs. Cela aurait été des Bretons, des Basques, des Allemands, des Autrichiens..."

En septembre 1987, le dirigeant d'extrême-droite avait déclaré au Grand Jury RTL-Le Monde, à propos de la contestation, par des négationnistes de l'utilisation par les nazis de chambres à gaz pour exterminer les juifs : "Je n'ai pas étudié spécialement la question mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la Deuxième guerre mondiale."

Il avait été condamné pour ces propos à de fortes amendes en mars 1991 par la cour d'appel de Versailles, pour "banalisation de crimes contre l'humanité" et "consentement à l'horrible."

Jean-Marie Le Pen avait réitéré ses propos en 1997 à Munich, ce qui lui avait valu une nouvelle condamnation.

Gérard Bon
25 avril 2008, 17:37   Re : Le Pen.
Le destin du Tibet est un détail de l'Histoire humaine.
Utilisateur anonyme
26 avril 2008, 02:35   Re : Le Pen.
Pourquoi tu mets ça Wagner ? On ne l'a pas assez lu et entendu ?

L'article sur Grigny dans Le Monde est bien mieux, extrait :

"“Le problème, c’est qu’à la Grande-Borne, la jeunesse déborde. Avant d’être la ville des émeutes, Grigny est la ville des poussettes. Près de 800 naissances par an, soit un millième du total des naissances en France pour une commune de 25 000 habitants. Le taux de natalité de la ville se situe exactement entre la moyenne française (13 naissances pour 1 000 habitants) et la moyenne du continent africain (38 pour 1 000). Des gamins partout, dans les crèches, les écoles, le collège, au bas des immeubles, dans les halls, sur les places, au gymnase, sur les stades : 28 % de la population ont moins de 14 ans, 23 % ont entre 15 et 29 ans. “On doit être la ville la plus jeune de France”, relève Omar Dawsoné”

Il dit aussi :

"Il explique qu'il n'est «pas sûr» que la France existera encore dans 50 ans, affirmant que «sur le papier» elle sera «à majorité musulmane», comme c'est le cas aujourd'hui selon lui à «Roubaix», «Marseille», ou dans la «banlieue parisienne, ou en sortant du métro vous vous trouvez à Tombouctou ou Casablanca». «La population musulmane qui s'implante à Quimper ne met pas la coiffe. Elle met le voile. Et la Bretonne qui habite ce quartier de Quimper, elle met aussi le voile pour ne pas avoir de problèmes»
Utilisateur anonyme
26 avril 2008, 07:56   Re : Le Pen.
"Pourquoi tu mets ça Wagner ?"


Toute la beauté du tutoiement...
Utilisateur anonyme
26 avril 2008, 08:57   Re : Bretonne voilée
Il dit aussi :

"Il explique qu'il n'est «pas sûr» que la France existera encore dans 50 ans, affirmant que «sur le papier» elle sera «à majorité musulmane», comme c'est le cas aujourd'hui selon lui à «Roubaix», «Marseille», ou dans la «banlieue parisienne, ou en sortant du métro vous vous trouvez à Tombouctou ou Casablanca». «La population musulmane qui s'implante à Quimper ne met pas la coiffe. Elle met le voile. Et la Bretonne qui habite ce quartier de Quimper, elle met aussi le voile pour ne pas avoir de problèmes»


Je n'ai pas trouvé ce passage dans l'article de Luc Bronner que vous citez, pourriez-vous nous indiquer votre source ?
26 avril 2008, 11:42   Re : Le Pen.
Et pour cause, c'est une citation de l'entretien avec J.-M. Le Pen.
26 avril 2008, 14:29   Re : Le Pen.
Mardi soir, dans le documentaire (partisan : une sorte de plaidoyer pour les "vichystes-résistants" !!!) consacré aux engagements de Mitterrand à Vichy, la doxa suivante a été énoncée : ce qui condamne à jamais le régime de Vichy, ce qui fait son ignominie, ce sont les lois anti-juives - ce qui a permis à Moati de mettre aussi en cause De Gaulle, qui n'aurait pas évoqué, sinon de façon allusive, dans ses Mémoires de guerre ces lois.

Des "historiens" ont apporté leur caution à ce documentaire : aucun d'eux n'a relevé l'incongruïté de ces analyses; aucun d'eux ne les a nuancées. Bien entendu, les "lois" anti-juives ont été ignobles, mais ce n'est pas, pour cette raison, que le régime de Vichy est une tache dans notre histoire : il est d'autres régimes qui ont voté des lois de la même farine; les socialistes ont voté des lois qui seront peut-être ressenties dans un demi-siècle comme ignobles, etc. Ce qui a discrédité ce régime, c'est la demande d'armistice, la rupture unilatérale des engagements internationaux pris par la France pendant vingt ans, l'acceptation de placer la France sous la tutelle d'un pays qui avait pour but de la démanteler et de la dépecer.

Autrement dit, une autre histoire de la deuxième guerre mondiale s'écrit et continue à s'écrire, s'enseigne aussi, dont le coeur, le foyer, l'événement central, est la politique d'extermination décidée par le Troisième Reich. Moralement, politiquement, humainement, etc. cette politique a été ignoble et les responsables - sinon tous, du moins une partie d'entre eux - ont été poursuivis, condamnés, emprisonnés ou même exécutés. La justice est passée. Mais Clio n'est pas Némésis. On ne peut pas réduire la deuxième guerre mondiale à ces seules horreurs : c'est s'exposer à ne rien y comprendre, ni à la guerre, ni aux horreurs; c'est occulter les vraies raisons (les ambitions impériales du Reich, etc.) de la guerre; c'est aussi oublier les trente ou quarante millions de morts, les vies brisées, les destructions, etc.

Or, cette question, qui n'est pas rien, qui a un lien avec la Vérité, ne peut plus être abordée sereinement, objectivement, sans passion, etc. parce qu'un homme politique en fait, par provocation ou pour tout autre raison, son fonds de commerce, la réduisant à quelques gesticulations devant les journalistes, qui n'en demandent pas tant et qui n'attendent que ça pour l'asticoter. Le résultat obtenu est à l'opposé de celui qui était recherché (si tant est que M. Le Pen en ait eu un) : le débat historique soixante-dix ans après les faits est impossible. Il n'y a plus qu'une vérité. Chacun est sommé de s'y plier. Voilà à quel désastre conduisent les provocations de M. Le Pen.
Utilisateur anonyme
26 avril 2008, 14:58   Re : Le Pen.
Oui, cher Jgl, et que penser de ces honteux procédés journalistiques consistant à reposer infatigablement, et au même responsable politique, cette sempiternelle question : "Pour vous, les chambres à gaz, c'est vrai ou c'est du bidon ?"
26 avril 2008, 15:22   Re : Le Pen.
Pour le coup, les journalistes ne sont pas responsables : ils font ce à quoi Le Pen prête le flanc.
26 avril 2008, 15:58   Re : Le Pen.
Et si cet ultime "dérapage" n'était qu'un coup de pouce stratégique du vieux briscard à sa fille Marine, qui a gagné aussitôt ses galons de respectabilité en se détachant publiquement de l'opinion de son père, ce qu'elle n'avait à ma connaissance jamais fait auparavant (en des termes aussi nets)?
26 avril 2008, 17:30   Re : Le Pen.
Pour ma part, je trouve ce commentaire de M. Le Pen d'une grande stupidité : il savait quelles réactions cela avait provoqué, quel besoin avait-il d'insister ?
Utilisateur anonyme
27 avril 2008, 21:39   Re : Le Pen.
"Et si cet ultime "dérapage" n'était qu'un coup de pouce stratégique du vieux briscard à sa fille Marine, qui a gagné aussitôt ses galons de respectabilité en se détachant publiquement de l'opinion de son père, ce qu'elle n'avait à ma connaissance jamais fait auparavant (en des termes aussi nets)?"


Un peu tordu, non ?
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