Ce qui est tout de même inouï dans cette affaire, c'est qu'un type avec un tel palmarès ait encore pu être en liberté. Résumé, pris dans
Le Figaro :
Né en avril 1957 à Épernay (Marne), Bruno Cholet a pour la première fois été condamné à une peine de prison ferme alors qu'il avait quinze ans à peine, pour un vol à main armée. Trois ans plus tard, en 1976, il «tombe» pour l'enlèvement et le viol d'une femme de 22 ans à Senlis (Oise) ainsi que pour un vol, qui lui valent six ans de prison.
Libéré en 1981, l'homme passe deux ans sans faire parler de lui puis replonge, fin 1983, pour le rapt et le viol d'une fillette de 12 ans. Le 7 décembre en fin de journée, Cholet, sans emploi et domicilié à Franconville (Val-d'Oise), a en effet enlevé la petite Virginie dans une rue de Senlis alors qu'elle rentrait chez elle après son cours de tennis. Sous la menace d'un revolver, il l'a forcée à monter dans sa voiture puis l'a conduite dans une forêt voisine pour abuser d'elle. Au moment de la ramener à son domicile, il a été repéré par le père qui l'a pris en chasse mais est parvenu à s'échapper avant de déposer sa proie devant l'hôpital d'Eaubonne. Deux jours plus tard, c'est finalement par hasard qu'il a été interpellé.
Résolument muet devant les policiers, Cholet finit par reconnaître les faits, de même qu'il admet avoir violé en 1983 une auto-stoppeuse de 21 ans qu'il a abandonnée, nue et ligotée, en forêt de Rambouillet. (...)
Condamné à dix-huit ans de réclusion criminelle, Bruno est sorti de prison en 1999 mais il a depuis lors été condamné pour divers délits. En 2000, il a ainsi comparu devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir déclenché une fausse alerte à la bombe alors qu'il venait de manquer le train qui devait l'emmener chez ses parents, dans le Gers. Manque de chance : le ministre de l'Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, se trouvait à bord de la rame arrêtée si bien que la police antiterroriste a mis un soin tout particulier à trouver le plaisantin. En 2006, il a été condamné à trois ans de prison à Versailles pour un braquage commis l'année précédente.
Le 24 août dernier, enfin, Bruno Cholet a été condamné à huit mois de prison dont six avec sursis pour exercice illégal du métier de taxi.
Source.