Le site du parti de l'In-nocence

A suivre ?

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
10 mars 2010, 12:51   A suivre ?
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Utilisateur anonyme
10 mars 2010, 13:00   Re : A propos du dernier livre de Eric Zemmour
Un véritable renversement est possible : oui, le jour où l'UMP acceptera de faire l'union de la droite, à défaut, nous reculerons de trois cases avec le retour de la gauche au pouvoir. Autant dire que c'est impossible tant que Sarkozy sera là.
Utilisateur anonyme
10 mars 2010, 13:06   Re : A propos du dernier livre de Eric Zemmour
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
10 mars 2010, 13:12   Re : A propos du dernier livre de Eric Zemmour
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Je suis en train de lire La Mélancolie Francaise d'Eric Zemmour et je conseille à tous les liseurs de ce forum de l'acheter d'urgence car ce livre est de loin le meilleur qu'il ait jamais écrit.

Dans un souffle épique il passe en revue l'histoire de la France et de l'Europe depuis "800 ans" et même si je ne suis pas d'accord sur toutes ses vues et idées je dois reconnaitre que cet ouvrage est remarquable dans sa tentative, à mon sens réussi, de brosser un tableau de l'histoire de France et de l'Europe dans un contexte de longue-durée.

Il y a quelques années Jean Raspail, dans un entretien, avait prédit qu'un jour pas si éloigné un livre paraitra qui résumera clairement et à la hauteur des enjeux la croisée des chemins historique à laquelle l'Europe et la France sont confrontées.

Ce livre nous l'avons il faut le lire !
Très belle critique du travail et de l'action de Zemmour par Jean Sevillia


Feu sur les idées reçues

PAR JEAN SÉVILLIA
26/02/2010

On le lit dans nos colonnes, on le voit à la télévision, on l'entend à la radio. Mais Eric Zemmour est aussi écrivain. Le nouveau livre * de ce polémiste est un hymne d'amour à la France.

Son bureau, au Figaro, se situe à l'étage au-dessus, mais trouver un moment pour parler avec lui n'est pas facile : Eric Zemmour est toujours entre deux rendez-vous, et, quand il n'est pas en rendez-vous, il téléphone. Puisqu'il doit être photographié aux Invalides, autant l'accompagner. Un soleil d'hiver éclaire l'esplanade : «Austerlitz!» s'écrie-t-il. Dans la cour, il caresse le bronze des canons et, rêveur, contemple la statue de Napoléon : «Ah, l'Empereur...»

Alors que la France sort d'un débat tumultueux, Zemmour, hussard «gaullo-bonapartiste», publie Mélancolie française, livre qui tranche sur les propos réduisant l'identité nationale à un catalogue de bons sentiments. L'ouvrage est le fruit d'innombrables lectures et de beaucoup de travail, loin des papiers troussés en une heure ou des reparties lâchées à l'emporte-pièce dans un micro.

L'auteur, néanmoins, reste journaliste. On lit Zemmour dans Le Figaro, Le Figaro Magazine et dans d'estimables revues. On le regarde à la télévision, le samedi matin sur i-Télé, dans l'émission « Ça se dispute », où il est opposé à Nicolas Domenach, journaliste à Marianne, et le samedi soir sur France 2, au cours de l'émission de Laurent Ruquier, « On n'est pas couché », où il forme un duo célèbre avec l'écrivain Eric Naulleau. Il participe par ailleurs à l'émission « L'Hebdo » sur Tempo (RFO), chaîne destinée à l'Outre-Mer, et au « Grand débat », un magazine animé par Michel Field sur la chaîne Histoire. Depuis le 4 janvier dernier, on l'entend de plus à la radio, à RTL, du lundi au vendredi à 7 h 15, pour une chronique qui réveille.

Eric Zemmour n'est pas né (en 1958) avec une cuiller d'argent dans la bouche. Il est issu d'une famille de juifs séfarades qui ont quitté l'Algérie au début des années 50, avant le déclenchement de la guerre qui aboutira à l'indépendance, afin de fuir la pauvreté. Milieu modeste, enfance à Drancy et dans le XVIIIe arrondissement. Le jeune Eric, cependant, promettait. Admirateur précoce des Trois Mousquetaires, boulimique de littérature française et de culture historique, passionné de la chose publique, il poussera ses études jusqu'à Sciences-Po. L'ENA s'étant par deux fois dérobée à lui, il n'entrera pas au service de l'Etat. Après un détour par la publicité («un mauvais souvenir»), il choisit le journalisme. En 1986, il entre au Quotidien de Paris. En 1994, quand le journal de Philippe Tesson ferme ses portes, il devient éditorialiste à Info-Matin, éphémère entreprise. En 1996, enfin, il est engagé au Figaro.

Journaliste politique, Zemmour pratique alors toutes les ficelles du métier. Fréquentant les hommes politiques, il publie des livres politiques - notamment des portraits de Balladur ou de Chirac. Et puis un jour, cet inconnu du grand public a changé de dimension : il est devenu celui que les gens reconnaissent dans la rue. «Oui, c'est bien Eric Zemmour», faut-il répondre à l'employée des Invalides qui scrute la silhouette en train de se faire photographier et qui, tout excitée, va chercher sa collègue. Si l'intéressé n'apprécie qu'à moitié sa marionnette des « Guignols de l'info », sa notoriété lui plaît visiblement.

Il bouscule le politiquement correct

Comment passe-t-on du statut de simple observateur de l'actualité à celui de témoin engagé de son temps ? «Cela s'est fait progressivement, analyse-t-il. Le journalisme politique se prêtant de moins en moins aux comparaisons historiques et aux références littéraires, j'ai voulu m'échapper par l'essai et le roman. En2006, je publie Le Premier Sexe, où je dénonce la féminisation de notre société, la perte des valeurs viriles. Je ne soupçonnais pas la violence que l'ouvrage provoquerait chez mes contradicteurs. Mais je me suis défendu, et c'est après cette polémique que Ruquier m'a demandé de participer à son émission.»

Le scénario se renouvelle en 2008, quand il fait paraître Petit frère, roman où il raconte l'assassinat d'un jeune juif par l'un de ses amis beurs, et où il met en accusation l'«angélisme antiraciste». Nouvelle polémique, et tombereau d'insultes pour l'auteur, qui réplique de plus en plus fort. Dès lors, Eric Zemmour endosse le rôle de celui qui prend la parole pour s'exprimer à rebours de l'air du temps, vilipendant le politiquement correct et ne craignant pas de violer les tabous. Et c'est ainsi qu'à la télévision, et maintenant à la radio, vif et mordant, mais toujours souriant, il fustige, pêle-mêle, l'esprit soixante-huitard, la mentalité bobo, le féminisme, le multiculturalisme, le droit-de-l'hommisme, l'immigrationnisme, le consumérisme libéral-libertaire, l'antifascisme de commande et la politique réduite à la « com' ».

Faire du débat d'idées le samedi soir, entouré de figures du show-biz, cela ne lui paraît-il pas antinomique ? «Au contraire, car je suis au cœur de la fabrication de l'idéologie dominante. Autrefois, c'étaient les intellectuels qui produisaient des idées. Dans les années70, ils ont été détrônés par les journalistes. Aujourd'hui, ce sont les acteurs et les chanteurs qui donnent le ton. Alors, rigole-t-il, je leur rentre dedans.»

Face aux caméras, une injonction lui revient en boucle : «Sur le service public, vous n'avez pas le droit de dire ça.» En réalité, ceux qui lui jettent l'anathème sont hérissés par la parole libre qu'il fait entendre, justement parce que, jusqu'alors, celle-ci n'avait pas droit de cité dans les grands médias. «Les Français qui réagissent comme moi, commente Zemmour, un brin narcissique, avaient le sentiment de n'être pas représentés sur le petit écran ou sur les ondes. Aujourd'hui, je suis leur porte-voix.»

Il y a un an, il a dû porter plainte contre un rappeur dont une chanson, mise en ligne, contenait cette menace : «J'mets un billet sur la tête de celui qui fera taire ce con d'Eric Zemmour.» Et, le mois dernier, on lisait ce jugement dans Les Inrocks, hebdomadaire culturel très à gauche : «Zemmour n'est pas seulement un clown, comme Ruquier tente de le faire croire dans son émission, il est aussi un pur idéologue réactionnaire que des patrons de médias français cautionnent pour des motifs cyniques (son impact sur l'audience) et sinistres (son impact sur le débat d'idées).» C'est sûr : Eric Zemmour dérange.

Son nouveau livre, Mélancolie française (le titre est de lui), est un miroir : la mélancolie dont il est ici question, c'est aussi la sienne, lui qui se sent saisi par une angoisse existentielle devant la destinée de son pays. L'ouvrage s'ouvre par une métaphore filée jusqu'à nos jours. La France, argumente Zemmour, a aspiré, dès l'origine, à être la nouvelle Rome. Au cours de son histoire, elle a trouvé sur son chemin Carthage (l'Angleterre) ou un empire (germanique) qui lui a disputé la prééminence. Au XXe siècle, la République états-unienne prétendant régenter la planète et la guerre s'éloignant du continent, la France a remis son sort entre les mains de l'Europe. Au XXIe siècle, sa démographie s'anémiant, la nation comble les vides de sa population en laissant s'installer des habitants porteurs d'une autre culture. Chute de Rome et retour de la guerre ?

Le dernier chapitre de Zemmour prend le contre-pied du discours vantant les charmes de la diversité et les bienfaits du métissage. Ces pages courageuses, il faut s'y attendre, feront scandale. Le livre est dédié à sa femme, mais la conclusion, à la teneur grave, a été rédigée par l'auteur en pensant à ses enfants. «Parce que je suis inquiet pour leur avenir, et parce que je ne voudrais pas qu'ils me reprochent, plus tard, de leur avoir caché la vérité.»

Une dernière question, dans le café où l'on s'est réfugié pour l'interviewer («J'ai une demi-heure...»). Peut-on contester la pensée médiatique en étant soi-même un élément de ce système ? «C'est une contradiction, mais je n'ai pas la solution. Pour me protéger, je continue de lire les grands écrivains et des ouvrages d'histoire. Mes propres livres, au demeurant, ne sont pas des livres de vedette télé.»

Il est midi et demi. On se quitte en s'engouffrant dans le métro, chacun dans une direction opposée. Sur le quai d'en face, Eric Zemmour a sorti son portable : l'homme pressé écoute ses messages.

La source
Éric Zemmour : "Je suis mélancolique d'une France qui était dominatrice"
Éric Zemmour était l'invité "fil rouge" de RTL Soir mardi 9 mars, à l'occasion de la sortie de son livre "Mélancolie française", chez Fayard. Allez écouter cet entretien en cliquant ci-dessous:

Journal de 18 h du 09 mars 2010
La polémique Zemmour sur les "noirs et les arabes"

Après les déclarations d'Eric Zemmour sur les "trafiquants noirs et arabes", le journaliste et humoriste d'extrême-gauche Didier Porte a qualifié ce matin sur France Inter, le journaliste du Figaro de "facho de service".

“C’est une analyse racialiste [...] j’ai l’habitude de l’entendre dire des bétises” a même déclaré la Secrétaire d’Etat aux Sports Rama Yade au sujet des propos tenus par le polémiste de droite.

Pour sa part, le groupuscule gauchiste MRAP, considère le discours d'Eric Zemmour comme étant "xénophobe et raciste." Un discours qui entretient "un populisme xénophobe" et alimente "les thèses du Front national". Demandant même au CSA de sévir.

Pour mémoire, lors de l’émission "Salut les Terriens" de Thierry Ardisson diffusée sur Canal + samedi dernier, Eric Zemmour a déclaré, en réponse à une question sur les contrôles plus fréquents des immigrés par la police: "C'est parce que la plupart des trafiquants sont Noirs et Arabes, c'est un fait".

La suite i c i
Les policiers, dans leur langage fleuri, parlent de pneus et de chambres à air...
Zemmour reviens sur la polemique


Utilisateur anonyme
10 mars 2010, 09:29   Re : A propos du dernier livre de Eric Zemmour
Ce Didier Porte de France-Inter aurait fait une belle carrière à Radio-Paris.
J'écoute souvent Didier Porte sur France-Inter : c'est un triste individu qui profite de sa chronique pour dénigrer, salir et faire de la propagande gauchiste à tous crins.
Voici une vidéo d'Alain Finkielkraut à propos de Didier Porte.




Je viens d'écouter la chronique de Didier Porte qui a rapporté la rumeur suivante : Mme Carla-Bruni filerait le parfait amour en Thailande avec Benjamin Biolay, et le Président aurait pris une de ses ministres comme amante.
Je ne sais pas si c'est vrai, mais j'espère que non. Il paraît que c'est à la une du " Daily Telegraph ".
On peut quand même remarquer que pendant quatorze longues années, aucun journaliste, excepté Jean-Edern Hallier, n'a osé briser l'omerta à propos de la double vie de François Mitterand.
La différence d'attitude des médias à l'égard de François Mitterand et de notre président actuel, est énorme !
Encore une éclatante démonstration du divorce entre la presse, ici La Libre Belgique, et ses lecteurs.
Les journalistes rivalisent d'ignominie !
Un grand merci, Rogemi, pour nous donner envie de lire ce livre.
Je trouve M. Zemmour fort pertinent dans ses discours, et j'apprécie particulièrement ses thèses relatives au droit-de-l'hommisme et au "droit d'ingérence".

Charbonnier doit être maître chez lui, ne laissons pas l'étranger nous dire ce qu'on doit faire chez nous, et ne nous occupons pas des affaires intérieures de l'étranger si nos intérêts ne sont pas menacés.
10 mars 2010, 13:06   Qui commence ?
Je pense qu'avant tout la partie minoritaire de la droite devrait accepter l'UMP.
10 mars 2010, 13:24   Lunettes
Bien cher Didier,


A mon sens, mieux vaut avoir des lunettes roses qui déforment un peu la réalité que des oeillères qui font qu'on ne voit que ce qu'on veut voir. Au surplus, il n'est pas obligatoire de soutenir une idée par la mise en cause de la personne qui soutient l'idée contraire.

Si vous avez une solution qui permet de gouverner la France à droite en se passant de l'UMP, faites-la nous connaître.
Si l'on a envie de donner des gifles aux deux "journalistes", Birembaum et Schneidermann, ici présents, est-on méchant, injuste, colérique, agressif, partisan, irrécupérable politiquement ? Je m'interroge. Ces deux-là provoquent immédiatement chez moi une pulsion pugilistique qui m'inquiète...
10 mars 2010, 13:33   Pulsion
Bien cher Antoine,


C'est le genre moderne. Il faut faire avec.
Utilisateur anonyme
10 mars 2010, 13:35   Re : Lunettes
(Message supprimé à la demande de son auteur)
10 mars 2010, 13:36   Concentration du tir
Bien cher Antoine,

On ne peut pas partir en guerre contre la terre entière. Il faut concentrer le tir sur l'essentiel. C'est pourquoi je m'attache à combattre le gauchisme et l'islamisme, je n'ai pas de temps à perdre avec les autres sujets.
Il y a tellement de têtes à claques qu'avec deux mains on se sent infirme. Voilà pourquoi je regarde de moins en moins la télévision.
Jean-Marc, je vous laisse la terre entière plus les gauchistes, moi je reste concentré sur Birembaum & Schneidermann.
10 mars 2010, 14:06   En réponse
Je vois ce que vous voulez dire, bien cher Didier, et j'en suis conscient.

Il se trouve que le message sur lequel nous dissertons est relatif à Eric Zemmour. Or, si Eric Zemmour n'hésite pas à critiquer le président de la République et l'UMP quand il en est besoin, il est plus souvent opposé au gauchisme sous ses formes multiples. C'est cet équilibre dans la critique que je regrette de ne pas trouver plus souvent.

Si vous étudiez les interventions de Zemmour en détail, vous serez surpris de voir son pragmatisme. Fermeté et pragmatisme, voila ce qu'il faut, à mes yeux. Des personnes comme Oskar Freysinger ou Geert Wilders me semblent assez bien correspondre à ce type d'attitude, c'est ce genre que j'aimerais voir en France. Si vous lisez leurs textes, vous serez là encore surpris par le pragmatisme et l'absence de théorisation qui risquerait d'être fumeuse.
Cela me fait penser, entre autres malfaisants, à la sorte de comptine relative à Haldeman & Ehrlichman.


We're Haldeman, Ehrlichman, Mitchell and Dean
The way we've been treated is really obscene
To think that a bug worth hardly a shrug
Could end up by getting us tossed in the jug

We all got the gate for no reason or rhyme
You'd think we'd committed some horrible crime
Our minds may be dirty, but our hands are clean
We're Haldeman, Ehrlichman, Mitchell and Dean

We're Haldeman, Ehrlichman, Mitchell and Dean
Our job was to see that the White House stayed green
We might have had flaws, like bending the laws
But God only knows it was for a good cause

There's no power shortage where we were concerned
And what little profit resulted, we earned
For lovlier fellows you never have seen
Than Haldeman, Ehrlichman, Mitchell and Dean

We're Haldeman, Ehrlichman, Mitchell and Dean
Our past has been fat, but the future looks lean
With backs to the wall, we're taking the fall
But dammit, we only robbed Pete to pay Paul

Just when we getting to be well-to-do
The Watergate turned into our Waterloo
And now everybody is out to demean
Poor Haldeman, Ehrlichman, Mitchell and Dean

Yes, we're Haldeman, Ehrlichman, Mitchell and Dean
We're perfectly willing to spill every bean
We've nothing to hide, with God on our side
He knows we were only along for the ride

But so it won't come as terrible blow
There's one little thing that we think you should know
Whatever we say isn't quite what we mean
We're Haldeman, Ehrlichman, Mitchell and Dean

Oh yes, we're Haldeman, Ehrlichman, Mitchell and Dean
Things won't be the same when we're gone from the scene
But people will still recall with a thrill
Our sell-out performance on Capitol Hill

It just isn't fair to take all of the blame
When all we were doing was playing the game
Now all of Washington's caught in between
Haldeman, Ehrlichman, Mitchell and Dean
Citation
Ces deux-là provoquent immédiatement chez moi une pulsion pugilistique qui m'inquiète...

Votre réaction croyez-moi, Antoine, est saine et légitime. Alain Finkielkraut est systématiquement appréhendé dans certaines émissions comme un demeuré proférant des allégations démentes. Que ce soit chez FOG ou chez Durand ou à France-Culure le matin ou ...

La grande différence entre Zemmour et Finkielkraut est que Zemmour fait de l'audience et est, par exemple, absolument indispensable à la bonne marche de l'émission de Ruquier qui sans lui serait une grosse bassine de sucre indigeste. Ce n'est pas pour rien que RTL l'a embauché comme chroniqueur. Alors au mépris se mêle l'admiration. Pour Finkielkraut le mépris se mêle presque toujours de haine.

Par ailleurs Schneidermann est une vraie déception.
Utilisateur anonyme
10 mars 2010, 14:20   Re : Birembaum & Schneidermann
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
10 mars 2010, 14:37   Re : Birembaum & Schneidermann
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Politiquement, Zemmour est un hussard «gaullo-bonapartiste», comme le relève Jean Sévilla.

Cela me convient d'autant plus que le courant gaullo-bonapartiste est mon courant politique (courant démocratique, mais pour lequel la démocratie passe par un président élu et non par une volée de parlementaires jacassants au niveau national, et par des maires élus qui dirigent au niveau local et non par un soviet de conseillers).

Je crois en un Etat fort, mais qui s'occupe de ce dont il a à s'occuper, et non par exemple des détails d'intendance locale.

Pour ce qui est de la notion de bonapartisme, la définition est celle de René Rémond.
Utilisateur anonyme
10 mars 2010, 14:47   Re : Birembaum & Schneidermann
(Message supprimé à la demande de son auteur)
10 mars 2010, 14:49   Le sens
Le meilleur des sens, en cette matière, est le sens commun, c'est ce sens qui est justement commun à Zemmour et aux deux messieurs que je citais.

Les Français ne sont pas stupides : il ne sert à rien de les chauffer à blanc (ils ont horreur du bourrage de crâne, voir le Crapouillot), il faut bien au contraire partir de faits avérés et incontestables (qui sont assez affligeants en eux-mêmes sans qu'il faille en rajouter), et laisser l'adversaire s'enferrer dans des débats byzantins.
Citation

Votre réaction croyez-moi, Antoine, est saine et légitime. Alain Finkielkraut est systématiquement appréhendé dans certaines émissions comme un demeuré proférant des allégations démentes. Que ce soit chez FOG ou chez Durand ou à France-Culure le matin ou ...

Merci de m'absoudre. Il me semble pourtant n'avoir jamais vu autant de mépris, et de dégoût, même ! que chez ces deux là, quand ils sont en présence de Finkielkraut. Le sentiment qu'il leur inspire, apparemment, est aussi "tripal" que celui qu'ils m'inspirent à moi.
10 mars 2010, 14:50   Khmers verts
Certes, bien cher Didier, mais quand M. Sarkozy nous dit ce qu'il nous dit à propos de la dictature de l'environnement, on lui tombe dessus... alors que j'aime beaucoup qu'on s'attaque aux Khmers verts...
Utilisateur anonyme
10 mars 2010, 15:01   Re : Khmers verts
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
10 mars 2010, 15:05   Re : Khmers verts
(Message supprimé à la demande de son auteur)
10 mars 2010, 15:50   Re : Khmers verts
Citation
Le sentiment qu'il leur inspire, apparemment, est aussi "tripal" que celui qu'ils m'inspirent à moi.

Le pire moment fut le passage de Finkielkraut chez Durand il y a quelques mois avec comme contradicteur principal Emmanuel Todd.

Le mépris de Todd pour Finkielkraut était abyssal. Autour de la table il n'y avait que des adversaires et l'atmosphère était irrespirable.

Par ailleurs Zemmour se retrouve absolument seul le samedi dans onpc avec tous les invités et le public contre lui et un Ruquier qui n'en loupe pas une pour le railler et se rire de lui.
10 mars 2010, 16:00   Re : Khmers verts
Une chose est en tout cas certaine pour moi : je ne voterai plus, sous aucun prétexte, pour le parti que représente, entre autres personnages ragoutants, Éric "Y'a pas h'assez d'musulmans chez moi" Raoulleteuh.
J'en arrive à me dire, en écoutant


Anne-Marie Delcambre, que si on ne peut pas, à propos de l'islam, traiter Sarkozy d'imbécile, on se ligote l'esprit, on est condamné à ne jamais se résoudre à rien en cette matière Jean-Marc.
Bien cher Obi,


Je n'ai rien contre cela, mais je déplore que le seul angle d'attaque soit de rechercher les multiples bêtises dites par le président ou les membres de l'UMP, alors qu'il y en a de bien pires de l'autre bord.
Utilisateur anonyme
10 mars 2010, 16:39   Re : Traiter Sarkozy d'imbécile
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Voici un point de vue que je ne puis partager : si vous vous en tenez aux seuls arguments, vous ne pouvez vous référer au fait que ceux qui les développent sont, ou non, au pouvoir. Si M. Besancenot dit des énormités, je ne vois pas pourquoi vous vous interdiriez de les critiquer, et en quoi le fait qu'il ne soit pas au pouvoir lui donnerait le droit d'asséner des stupidités.

De mon point de vue, nous sommes dans la situation bien connue où l'on critique davantage ses proches que ses ennemis.
Pourquoi toujours botter en touche au lieu d'approfondir cher Jean-Marc !
10 mars 2010, 16:46   Botter en touche
Bien cher Obi,


Je ne botte pas en touche, je vous dit justement que je n'ai aucune objection à ce que, sur tel point ou tel autre, on traite M. Sarkozy d'imbécile. Il est exact qu'il prend parfois des positions qui ne me conviennent pas du tout. Cela étant dit, les autres prennent presque toujours ces positions-là, et je vois donc des degrés dans l'erreur.
Utilisateur anonyme
10 mars 2010, 16:50   Re : Botter en touche
(Message supprimé à la demande de son auteur)
En revanche, je reconnais que je suis usant, mais je n'use que ce qui peut s'user.
Utilisateur anonyme
10 mars 2010, 16:53   Re : Botter en touche
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
10 mars 2010, 16:54   Re : Botter en touche
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Comme vous dites Didier Bourjon, c'est lui le chef, c'est lui qui initie l'attitude de la France envers l'islam. Il a un double langage, on ne peut que le constater, il ménage la chèvre et le choux, l'islamisme et l'économie, la paix sociale, il lui donne des gages, il n'a jamais arrêté de le faire, il n'a jamais cessé d'être dans l'erreur et on n'a pas vu cette erreur et ses conséquences qui arrivent en cascades. Or ce qu'il faut absolument avec cette religion c'est de lui dire non, d'être ferme, être soi-même, être de culture européenne tout simplement. Le fond c'est qu'il n'a qu'une culture du pouvoir, et de l'argent, dont il pense qu'il n'a pas d'odeur.
10 mars 2010, 17:06   Discuter entre vous
Bien cher Didier,

Il serait discourtois de ma part de ne pas suivre une telle invitation, en conséquence je n'interviendrai plus sur ce fil.

Je saisis cependant l'occasion pour solliciter que "le Gouvernement" soit écrit comme l'usage le commande.
10 mars 2010, 17:08   Re : Botter en touche
" Par ailleurs Zemmour se retrouve absolument seul le samedi dans onpc avec tous les invités et le public contre lui et un Ruquier qui n'en loupe pas une pour le railler et se rire de lui. "
Vous avez raison mais c'est si contre-productif, ce déséquillibre joue tellement en sa faveur auprès de l'opinion, que je me demande parfois si ce n'est pas fait exprès, manière de faire avancer, en ayant l'air de s'en désolidariser, des idées que dans le sérail médiatique personne n'ose exprimer , mais que certains, Ruquier, en l'occurrence, approuvent peut-être. Qui sait ?
Avez-vous entendu Gaccio, l'ex patron des Guignols de l'info chez Taddéi ? Il paraît qu'il a tenu des propos assez peu politiquement corrects sur les polémiques et les procès d'intention qui se créent pour un oui, pour un non, pour la moindre blague ou le moindre mot jugé " déviants"de la Bien pensance. J'aimerais avoir un avis car j'ai un peu de mal à le croire.
Utilisateur anonyme
10 mars 2010, 17:10   Re : Discuter entre vous
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Vous êtes dans le vrai chère Cassandre, Ruquier a lui aussi des comptes à rendre, et la menace de la Grande Exclusion plane aussi sur lui, malgré l'heure tardive. Plus je le regarde, plus j'admire, sous ses airs de Kermit, l'habilité avec laquelle il huile les rapports entre ses invités, de façon à, tout en permettant l'expression des idées les plus dérangeantes, ménager la susceptibilité de chacun et guérir avec des boutades souriantes les blessures d'amour propre. Et quand il fait le gros doigt à Zemmour, qu'il le presse d'en finir, il lui donne en fait la possibilité de continuer une autre fois. Du grand art, mine de rien, tout en insufflant un dynamisme extraordinaire qu'on peut concevoir en l'imaginant être remplacé par une quelconque autre présentateur connu.
Chère Cassandre, vous avez tout à fait raison, et la vidéo suivante est une parfaite illustration de ce que vous avancez.


Citation
que je me demande parfois si ce n'est pas fait exprès, manière de faire avancer, en ayant l'air de s'en désolidariser, des idées que dans le sérail médiatique personne n'ose exprimer , mais que certains, Ruquier, en l'occurrence, approuvent peut-être. Qui sait ?

Chére Cassandre,

Non Ruquier n'est pas dans le même camp que Zemmour et pour s'en convaincre il suffit de l'écouter sur Europe 1 l'aprés-midi au milieu de sa cour pour savoir que c'est un Ami du Désastre et qu'il ne partage en aucun cas ses idées ou du moins qu'une partie insignifiante. Cela ne l'empêche pas d'avoir de la sympathie pour Zemmour car je crois que dans le civil notre ouistiti est quelqu'un dont le commerce est trés agréable.

Mais le plus important pour Ruquier est de louvoyer entre les invités pour éviter des altercations trop violentes car l'émission a besoin chaque semaine d'une bonne fournée d'écrivains, chanteurs, acteurs de cinéma et théatre, hommes politiques de tous les bords. Or la plupart de ces invités se révélent être, par manque évident de préparation, de sacrés empotés qui sont facilement mis en piéces par Naulleau et Zemmour.

D'où son souci de ménager les susceptibilités ce qui n'est pas toujours facile comme vous le voyez dans les divers clips.
10 mars 2010, 21:00   Tiens tiens tiens...
« E. Zemmour est décidément fidèle à lui-même, courageux (ne l'oublions pas), direct et terriblement efficace. Il nous (L'In-nocence) renvoie cruellement à notre trop grande inertie, notre manque de prise sur le cours des choses, même au plan de la bataille des idées, du discours, au coupable dilettantisme qui prévaut ici trop souvent en s'abritant derrière l'idée que le P.I. ne serait, somme toute, qu'un objet littéraire plus ou moins bien identifié, et pas résolument un parti politique à la croisée des chemins. Il montre aussi qu'un véritable renversement est possible, et même attendu si l'on en juge par les commentaires qu'on trouve un peu partout (voyez le portail d'Orange, pour changer ...). »

Ai-je raison de voir ici (« objet littéraire plus ou moins bien identifié ») une critique de l'actuelle direction du parti ? Si c'était le cas je ne la trouverai pas injustifiée. Que nous ne débouchions sur rien et échouions totalement à imprimer notre marque sur le cours des choses, c'est la stricte vérité. Est-ce ma faute ? C'est bien possible. Je ne suis pas doué pour les relations publiques, de toute évidence, et n'ai aucune idée de la façon dont nous pourrions bien nous faire connaître. Justement, je suis preneur. Et d'ailleurs ne m'accrocherai pas au "pouvoir" si se propose une nouvelle direction plus affirmative et plus médiatique.
10 mars 2010, 22:08   Re : Tiens tiens tiens...
Citation
je ne suis pas doué pour les relations publiques, de toute évidence, et n'ai aucune idée de la façon dont nous pourrions bien nous faire connaître

Je l'ai déjà dit à plusieurs reprises pour passer la rampe dans les médias il faut des qualités que peu de gens ont. Cela demande une confiance inébranlable en soi, même injustifiée, un aplomb, une capacité en quelques secondes à surenchérir de maniére agressive et surtout ne pas se laisser entrainer sur le terrain où l'adversaire veut vous voir sombrer corps et biens.

voilà ce que j'écrivais le 28 février dernier:

"Les timides, les gens réflechis, les lents, les introvertis ne passent pas la rampe.

En une seconde ils (les JF Kahn) passent de l'amabilité à l'insulte et à la vulgarité la plus détestable. Regardez la réaction d'un Cohn-Bendit quand il est mis à mal par un contradicteur"


Zemmour travaille lui dans un autre registre. Il a une technique de l'esquive consommée et il répond uniquement aux questions qui l'arrangent sans entrer dans le jeu du maitre de cérémonie malveillant et il a par ailleurs une maitrise absolue de son sujet.

En outre son aspect physique d'oiseau sympathique est un atout qu'il ne faut pas sous-estimer.
Chère Cassandre, il est possible que Gaccio ait tenu ces propos, puisqu'il a écrit un livre avec Dieudonné : Peut-on tout dire ?
Je crois plus à une meilleure exploitation d'Internet. Les fils sont assez vite référencés, les personnes mises en cause rapidement informées. Etendre le respect de la langue à la promotion d'un art de vivre, dénoncer les dérives mais proposer des réponses, surtout aux jeunes internautes qui nous lisent avec curiosité mais perplexité.

Ne pas toujours avoir l'air de ces malheureux qui ont deux mètres d'eau chez eux.
Utilisateur anonyme
11 mars 2010, 08:25   Re : A propos du dernier livre de Eric Zemmour
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Croyez, Cher Ami, que j'y suis tout à fait prêt, et tout à fait prêt aussi à reconnaître mes torts (qui sont peut-être plutôt des incapacités). Il nous faidrait des spécialistes des relations publiques.
11 mars 2010, 09:36   Un commentaire
Bien cher Didier et bien cher Maître,


Je suis fort ennuyé de revenir sur le fil alors que j'avais dit le quitter, mais le sujet que vous soulevez est d'une telle importance que je me vois mal ouvrir un autre fil.

Vous nous dites :

Que nous ne débouchions sur rien et échouions totalement à imprimer notre marque sur le cours des choses, c'est la stricte vérité

Je ne suis pas du tout de votre avis. Au contraire, comme je le lis dans votre Journal, j'ai l'impression que bien des thèses débattues ici sont reprises ailleurs, car j'y retrouve un peu plus tard les mêmes arguments et parfois les mêmes formules.

De ce point de vue là, il me semble que l'influence du courant que vous animez est réelle. Je le dis d'autant plus que je ne puis être soupçonné d'adhérer les yeux fermés à toutes les théories du Parti.

Après, il faudrait s'entendre sur la notion de Parti, et son rôle même. C'est une question à laquelle la réponse n'est pas immédiate : la tradition politique française, surtout à droite, est méfiante à l'égard des partis structurés, et la Constitution limite leur rôle d'une façon singulière.

Par ailleurs, je ne crois pas non plus que ce soit une question de relations publiques.

Vous nous écrivez que vous êtes "tout à fait prêt aussi à reconnaître (vos) torts (qui sont peut-être plutôt des incapacités)".

Permettez-moi de vous dire que vous faites preuve, en ce domaine, d'une cécité incroyable, car vous les assurez très bien, ces relations publiques : il faudrait trouver le moyen de vous faire apparaître un peu plus en première ligne (c'est à dire sur les plateaux de télévision ou dans les émissions de radio), car ce que vous dites, vous le dites fort bien, et d'une façon très originale (dans le monde actuel, cela s'entend). Je ne comprends pas pourquoi vous vous jugez aussi mal. Vous êtes par ailleurs, et c'est normal dans un fonctionnement de parti, le seul à assurer la cohérence de l'ensemble.

Je ne sais si ma contribution est d'un quelconque intérêt ; je reste en tout cas à votre disposition si vous aviez des éclaircissements à demander.
11 mars 2010, 09:44   Re : Un commentaire
Je suis tout à fait d'accord avec ce qu'a écrit là Jean-Marc.

Appliquons jusqu'au bout les résolutions prises récemment.
Utilisateur anonyme
11 mars 2010, 09:52   Re : Un commentaire
Je crois moi aussi que ce parti est en plein essor et que l'année 2010 lui sera propice à condition de procéder avec méthode et réalisme (le P.I. ne sera jamais un parti de masse).

L'essentiel (les idées) est là depuis longtemps, c'est le plus important.
11 mars 2010, 09:56   Re : Un commentaire
Citation
Vous êtes par ailleurs, et c'est normal dans un fonctionnement de parti, le seul à assurer la cohérence de l'ensemble.

Tout à fait vrai mais je pensais que cette constatation était une évidence pour tous. Par contre je ne vois pas Renaud Camus sur un plateau de télévision débattre avec des pignoufs comme Miller ou Bonnaud.

Il me semble que l'écriture de son oeuvre est déjà suffisante en elle-même et que par ricochet elle fait des vagues qui vont loin.
Mais l'existence du P.I y ajoute comme quelque chose de dur, de persistant, de point fixe qui permet à une pensée en mouvement d'être mieux connue et repérée. Cela permet de sortir aussi des approximations en "officialisant" des positions par les communiqués assez "extra-ordinaires" du P.I..
11 mars 2010, 10:27   Re : Un commentaire
" Je ne suis pas du tout de votre avis. Au contraire, comme je le lis dans votre Journal, j'ai l'impression que bien des thèses débattues ici sont reprises ailleurs, car j'y retrouve un peu plus tard les mêmes arguments et parfois les mêmes formules. "

Je suis entièrement d'accord.
Il me semble qu'une façon modeste, certes, mais non négligeable de faire connaître Renaud Camus , ses idées et ses écrits, est de les signaler systématiquement, voire de les citer, dès que l'occasion s'en présente dans le courrier des lecteurs des différents journaux et sur un site très lu comme fdesouche.
11 mars 2010, 15:47   Re : Un commentaire
Je n'ai pas d'opinion arrêté sur ce qu'avance Jean-Marc. Je doute, hélas, qu'il soit entièrement dans le vrai. Mais au fond il peut encore ne s'agir que d'une question d'optimisme. Les idées avancées par Zemmour sur les plateaux de télévision font leur chemin tout autant que les nôtres sur ce forum, mais elles butent tout autant sur les arguments que l'on voit, par exemple, Miller et son comparse leur opposer: Qu'est-ce que vous dites à ces Noirs, à ces Arabes des banlieues ? Les paroles de Zemmour ne sont pas bisounours, les nôtres non plus, et dans ce monde, cela ne passe pas; ne pas être gentil et conciliant avec les minorités hostiles, les catégories sociales qui étalent en toute impunité leur haine et leur dangerosité, voilà ce qui est condamnable à leurs yeux. La vérité ou le mensonge ne sont déjà plus que secondaires, ce qui compte, ce qui prime désormais, c'est d'apaiser... apaiser... apaiser les tensions, réduire les risques de conflits, de "flambée des banlieues", de caillassage généralisé, de désintégration du corps social. Les Miller, Begaudeau et autres dont je n'ai cure de retenir les noms sont D'ACCORD, au fond, avec nous; lorsqu'ils se démarquent des constats les plus alarmants que nous leur soumettons, c'est parce qu'ils s'épouvantent des conséquences que peut comporter la mise au clair de ces constats. En ce sens, nous devrions dire que les vrais réactionnaires apeurés, ce sont eux, qui font la chasse, non point exactement à la vérité mais à la parole qui l'énonce. Cette parole est condamnée comme dérapage, sous-entendu dérapage dangereux, sortie de route avec son risque de heurt violent ("guerre civile" disent-ils), qui, comme toute guerre qui a lieu un jour, n'aura pas lieu, concluent-ils en forme de voeu pieux.

Un dernier mot si vous le permettez, s'agissant des "relations publiques" du P.I.: le site du Forum de l'In-nocence est trop peu référencé en liens dans les sites amis (ceux notamment qu'il est convenu de désigner comme "réacosphère").
11 mars 2010, 16:07   Re : Un commentaire
Citation
le site du Forum de l'In-nocence est trop peu référencé en liens dans les sites amis (ceux notamment qu'il est convenu de désigner comme "réacosphère").

Question à Marcel Meyer: envoyez-vous les communiqués du PI à divers blogs, Revues et sites susceptibles de les référencer ?

LibertyVox
Salon Belge
Francois de souche
etc... etc..
11 mars 2010, 16:09   Re : Un commentaire
A quelques-uns depuis peu (c'est le Salon Beige, je crois, joli lapsus).
11 mars 2010, 16:14   Optimisme
Bien cher Francis,


Des choses qui n'étaient ni lisibles ni audibles il y a quelques années le deviennent maintenant. En langage journalistique de gauche, cela donne "se lâcher".

Prenez l'article du Monde relatif aux violences d'Epernay : les fauteurs de trouble sont désignés de façon non équivoque.

Dans ces conditions, je pense qu'un Renaud Camus, qui était "non invitable" ou alors "invitable parce qu'il faut le ridiculiser" peut acquérir, auprès des moyens de communication, un autre statut.

Pour faire court, ces moyens de communication sont très professionnels : si on peut douter de leur bon goût, on ne peut douter de leur professionnalisme. De quoi ont-ils besoin, pour faire une émission qui convient à leur système (ce n'est pas un jugement de valeur dans un sens ou dans l'autre, c'est une constatation) ?

Ils ont besoin d'opposition, de personnages tranchés. Un débat entre deux éminents professeurs de centre droit et de centre gauche n'intéresse personne.

Dans ce contexte-là, Renaud Camus est un homme médiatiquement du plus grand intérêt, car d'une très grande cohérence, soit pour incarner (pour certains) un monde tel qu'il devrait être, soit pour être le repoussoir absolu (pour d'autres).


Je vais essayer de détailler.

- du point de vue social, Renaud Camus appartient à la bonne bourgeoisie catholique de province, il est un "héritier", au sens culturel (et non financier, hélas pour lui). Il a des racines précises, dans la région la plus centrale du pays, son nom et son prénom sont on ne peut plus français ;

- du point de vue du mode de vie, il est esthète et grand bourgeois, roule en Audi, vit dans un château ; son oeuvre est multiple et à coup sûr intellectuelle ;

- du point de vue de l'expression, il parle un français qui peut apparaître suranné, mais qui est un excellent contre-point au français moderne ;

- physiquement, il est l'incarnation même du noble de province se lamentant sur les moeurs du temps.


J'imagine très bien le contraste entre Renaud Camus, qui peut être situé aussi bien en 1870 qu'en 1960 pour la majorité des spectateurs, c'est à dire dans une période qui soit est le paradis perdu soit le règne du mal, et qui en tout état de cause apparaît comme ce qu'a pu être une certaine France, et Phénix N'kruma-Ivanic, personnage-type de 2010.

Je suis persuadé que nous devrions pousser en ce sens.
11 mars 2010, 16:17   Communiqués
Bien cher Marcel,


Une observation à propos des communiqués : le 1003, relatif aux prix, me semble parfait, c'est un modèle de rédaction.

Typiquement, il pourrait être adressé à des sites amis.
Je viens de relire le programme du PI au sujet de l'immigration et je n'y trouve pas de quoi déclencher des émeutes. En gros on trace une ligne et on limite de l'immigration à venir. L'immigration choisie était au programme de Sarkozy, les Français ont voté pour lui. Ce que nous voulons c'est apaiser également cher Francis, puisque c'est faire en sorte que la situation ne s'envenime encore plus. C'est ce qu'il faut faire comprendre, et que Zemmour cherche à faire en tentant de montrer l'état réel des choses. Il n'y a que la suppression du droit du sol qui pourrait faire hurler une partie de la France, mais
pas plus...
11 mars 2010, 16:56   Pessimisme
Le monde n'est pas (ou devrait-on dire n'est plu) complaisant avec ce qui se présente à nos yeux comme des évidences. L'évidence à nos yeux -- les traits du personnage Renaud Camus que vous nous énumérez en dressant d'eux un bilan positif dans la perspective d'en faire un personnage médiatique -- a pris l'habitude, en gros depuis le tournant du millénaire, de mordre la poussière. Votre "lecture" du personnage Renaud Camus est bâtie sur des références qui n'ont plus cours dans la population, y compris dans celle que l'on est convenu d'appeler "de souche". Renaud Camus, pour elle, est opaque, dans le meilleur des cas; dans le pire des cas, il est un "freak"; il n'est ni sympa ni pas sympa; il est indéchiffrable et appartient à un monde, en gros celui décrit dans les livres que les gens lisaient autrefois, qui n'intéresse personne. Nous sommes, la plupart d'entre nous, des hommes du XXe siècle, nous sommes encore en lui, ce siècle passé qui a bien failli ne jamais finir, et nous conférons comme des personnages de Tchékov (la Ceriseraie) ancrés dans un XIXe siècle révolu et ne voyant pas que le siècle nouveau, non content de ne pas les comprendre, refusait même de les connaître.

Je ne vois pas d'explication autre à ce phénomène. Voyez ce qu'écrit ici Cassandre depuis des années: quoi de plus pur et transparent, évident, articulé, quels argumentaires sont plus fortement et plus souplement construits, dans une langue modeste et irréprochable, abordable à tous ? Pourtant, elle m'apparaît seule, sans écho particulier dans le brouhaha général des prises de parole publiques sur les sujets qui lui tiennent à coeur.

J'ai vu par hasard il y a quelques mois des images de ce qui ressemblait à ce que l'on appelait autrefois un meeting, en un lieu de rassemblement dans la capitale. Ce devait être à l'occasion de l'affaire des caricatures de Mahomet. On se relayait pour prendre la parole, grosso modo pour y dire ce que peut dire sur le sujet un Pat Crondell. Un homme d'âge mûr, remarquablement convaincant, improvisa un véritable discours à l'ancienne, à la Jaurès, sur le droit d'expression et notre refus de voir notre société revenir au 8e siècle - de très belles envolées, des phrases claquantes, des images fortes, des arguments, des comparaisons, des illustrations, en béton. Après lui, un jeune homme, a voulu prendre la parole, pour renchérir, et étoffer ce qui venait d'être dit, et ce jeune homme est alors apparu, à dire vrai, comme un qui manquerait de conviction; il n'avait pas suffisamment vécu en ce sens qu'il lui manquait l'expérience du monde ancien, du monde libre d'autrefois, pour ne serait-ce que prolonger ce qui avait été dit par son aîné. Son aîné avait tout dit, et il n'y aurait, après son départ, aucune relève véritable à espérer. Le meeting s'est étiolé ensuite, l'assemblée a commencé à penser à se disperser. Je n'ai pas le temps de vous en écrire davantage mais je vous fais confiance: vous m'avez compris.
Utilisateur anonyme
11 mars 2010, 16:58   Re : A propos du dernier livre de Eric Zemmour
Petit conseil : si chaque utilisateur du forum y fait référence une fois par semaine sur un autre forum ou dans les commentaires en réaction à un article, je pense que la notoriété du P.I. en sera rapidement accrue.
11 mars 2010, 17:03   Re : Un commentaire
La première chose à faire, pour le PI, est de changer de nom. Je sais qu'il est original, qu'il a du sens, etc., mais je suis persuadé qu'il est trop décalé, trop littéraire justement, et qu'il lui barre le chemin vers une plus grande popularité, une plus grande efficacité.

Voyez comme le simple et direct "Parti des libertés" des Pays-Bas rencontre un franc succès.

Un livre qui porte un mauvais titre ne se vend pas, c'est connu. Un parti politique mal nommé ne percera pas. Le Modem, dans un autre genre, ridicule, est voué à l'oubli. Trop fabriqué, trop technique.

L'In-nocence est un excellent concept, ce forum le prouve. Nous l'employons avec profit pour désigner certaines réalités sociales et psychologiques; mais elle est trop subtile pour constituer un emblême politique.
Je pense comme Francis que c'est le casse-pipe assuré Cher Renaud Camus.
Il faut trouver autre chose, ou se contenter de ce qu'on est, qui n'est déjà pas si mal !
Très vrai cher Agrippa !
Utilisateur anonyme
11 mars 2010, 17:10   Re : Un commentaire
Renaud Camus avait songé à le baptiser d'un autre nom, mais je n'arrive pas à me souvenir duquel.

Parti de l'In-nocence est abscons en effet.
Le message de Francis m'a rappelé une conversation récente avec une adolescente d'une quinzaine d'années. Parlant de tout et de rien, le sujet tombe sur ses camarades de classe et elle relève avec humour les contradictions identitaires des élèves d'origine maghrébine ou africaine, le patriotisme délirant qui les tient pour leur fameux "bled", le rejet de la France mais l'exigence d'être considérés comme aussi Français que pas un, l'habituel caprice. Là-dessus la conversation roule sur les rapports entre jeunes et, en direct du "pays réel", on est bien loin des millnerades de plateaux télé. Tout cela est dit sans le moindre complexe, en toute tranquillité, oui, la racaille, oui, évidemment, il faut faire attention etc. et j'imagine alors que les propos de cette jeune personne ressortissent à cette fameuse "libération de la parole", que cette génération-là ne s'en laisse plus compter par la crainte de passer pour raciste et, de fait, ça ne l'effleure même pas, elle ne fait que dire ce qui est. Parfait. Seulement voilà, après cette entrée en matière, voici qu'elle ajoute que, de toute façon, la France, maintenant, c'est comme ça et que ça ne va pas changer, qu'on ne reviendra plus en arrière et que ceux qui ne sont pas contents n'ont qu'à partir. "Ceux qui ne sont pas contents", on aura deviné que ce sont les habitants de la France d'avant, dont elle est pourtant la descendante mais que lui importe car elle est bien plus la descendante du "faut voir les choses en face", du "c'est clair", du "on peut pas faire autrement".

(Après coup, je me suis étonné que cette injonction à "aimer la France comme elle est oo la quitter" ne soit pas encore, à ma connaissance, utilisée à l'encontre de "ceux qui ne sont pas contents", au gré d'un de ces retournements de situation dont l'histoire a le terrible secret.
Pardon, pardon, cher Francis, je proteste énergiquement. J'ai bien dû convaincre du bien fondé de nos idées au moins trois personnes !
Ah vous me rassurez et mettez le baume au coeur! Je me disais aussi...
Citation

Renaud Camus avait songé à le baptiser d'un autre nom, mais je n'arrive pas à me souvenir duquel.

"Parti gaulois" (ou "parti des Gaulois") avait été avancé, il me semble, ou s'agissait-il du "parti de la Gaulle" ?
Détrompez-vous, cher Orimont ; j'ai entendu il y a environ un an un rapeur , un artiste ou quelque chose comme ça, d'origine africaine qui a dit exactement, lors d'une émission de télé : la France tu l'aimes ou tu la quittes, formule qui visait les "de souche". et je suis étonnée que les "divers" , les Indigènes de la République par exemple , n'en n'ait pas encore fait leur slogan, mais ça ne saurait tarder.Ceci dit, il me semble que votre adolescente de quinze ans a grandement le temps de changer.
Cher Orimont, vous mettez en plein dans le mille, si j'ose dire. J'ai également pu observer cette attitude chez de nombreux "jeunes".
Parti gaullois ? J'espère que vous plaisantez ! Mais je trouve aussi, comme Olivier, que le nom du parti, "Parti de l'In-nocence", est insortable, politiquement parlant.
11 mars 2010, 19:16   Nom de parti, le nom
Ce nom n'est pas à proprement parler "insortable", il signale une position tout à fait assumée, et très défendable, d'élitisme (et c'est bien pourquoi j'ai fait une fixation sur ces comptabilités de visiteurs qui m'ont toujours paru dénaturer, elles, la position cavalière et sans concessions au siècle, telle que la manifeste sans fard le choix du nom ce parti.)

On peut s'émerveiller qu'un parti à l'enseigne d'un nom semblable se creuse la cervelle pour trouver les moyens de se rendre "visible" au point d'attirer à lui sympathisants, militants, têtes d'affiche (électorale) et, surtout, électeurs. Il y a là dedans comme un extraordinaire aveuglement d'intellectuel ou une obstination enfantine. Ce sera l'In-nocence ou ce ne sera pas. Eh bien, si une chance existe pour que les idées de l'In-nocence deviennent populaires (à mon avis elles ont plus à gagner à agir en profondeur et, par conséquent, à ne pas changer de nom) il semble utile de désabuser tout à fait ceux qui penseraient y parvenir sous cet intitulé.

Les Italiens, bien connus pour leur capacité d'invention en politique, ont bouleversé depuis longtemps la musique des noms de partis politiques, ici l'Olivier, là Forza Italia. Il est peut-être tentant de s'en inspirer. Permettez-moi donc de suggèrer un nom de parti qui ne réponde plus à la formation habituelle. Ce serait "Tenir Parole", le parti du "Tenir parole". C'est peut-être une direction.
Oui mais il est imparable (pour ne pas dire impayable !)
11 mars 2010, 19:46   Re : Nom de parti, le nom
Vous allez rire Orimont, le parti du "Tenir Parole" existe déjà, à peu près sous ce nom, aux Etats-Unis. C'est les "Promise Keepers", qui désigne les maris fidèles ! Bref des gens qui portent haut les couleurs des family values à l'américaine. Figurez-vous qu'il existe en plus un parti de Promise Reapers, qui n'est autre que celui des épouses des Promise Keepers, vous me suivez ? Elles se désignent ainsi comme "celles qui récoltent les fruits des promesses tenues". C'est beau non ? Ce terme de reapers avait donné lieu dans le magazine l'Express, à l'époque où Mme Krouchner en était rédactrice en chef, à un épouvantable contresens de la part de leur "correspondant aux Etats-Unis", qui avait traduit ça par "les Arracheuses de promesses", c'est à dire que cet âne avait confondu "ripper" (de Jack-the-Ripper, soit Jack l'Eventreur), dérivé du verbe to rip (arracher, déchirer) avec reaper, "celui qui recueille ou récolte le fruit d'un travail", du verbe to reap (qui se prononce avec un i long à la différence de l'autre). J'avais écrit à l'Express pour lui signaler cette erreur. Trois semaines plus tard, Mme Krouchner était débarquée du journal. Il me plût d'imaginer que cela ne fût pas une coïncidence.
11 mars 2010, 20:57   La poursuite
(...) "Tenir Parole" existe déjà, à peu près sous ce nom, aux Etats-Unis. C'est les "Promise Keepers", qui désigne les maris fidèles !"

Mamma mia !
12 mars 2010, 01:53   Re : La poursuite
Citation
Didier Bourjon
E. Zemmour est décidément fidèle à lui-même, courageux (ne l'oublions pas), direct et terriblement efficace.

Je suis tout à fait d'accord avec ce jugement, mais nous ne devons pas perdre de vue que le politiquement correct tolère les propos d'Eric Zemmour parce qu'il n'est ni français de souche ni catholique.
D'ailleurs, vous pouvez imaginer les réactions de haine si Renaud Camus, par exemple, répètait à la télévision la phrase du général De Gaulle " la France est un pays de race blanche et catholique ".
Eric Zemmour reconnaît qu'il se sent libre de citer cette phrase parce qu'il est juif d'origine berbère.
Mais j'ai bien peur qu'il ait franchi la ligne jaune avec le dernier chapitre de son livre et qu'il soit traîné en justice.
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