Communiqué n° 1022 : Sur l'intervention du F.M.I dans les problèmes de la Grèce

Communiqué n° 1022, vendredi 26 mars 2010
Sur l'intervention du F.M.I dans les problèmes de la Grèce

Le parti de l'In-nocence, tout en se réjouissant que l'Union européenne ait décidé, comme c'était indispensable, de venir au secours de la Grèce dans la passe financière très difficile qu'elle traverse, regrette vivement que sous la pression de l'Allemagne cette aide soit assortie d'un recours au F.M. I., l'Europe reconnaissant par cette combinaison complexe son incapacité à régler par elle-même ses propres affaires et celle de ses pays membres.

Le parti de l'In-nocence comprend bien que le recours au F.M.I. est perçu comme une garantie de sérieux et même de sévérité dans les contrôles à mettre en place et les contraintes à imposer à la Grèce, mais, tout en jugeant ce sérieux et cette sévérité très nécessaires, il déplore que l'Union européenne estime nécessaire d'aller en chercher la garantie en dehors d'elle-même, étalant de la sorte aux yeux du monde les courtes limites de sa puissance économique, financière et d'abord politique.

Je me permets de trouver que ces deux derniers communiqués ont quelque chose de bancal, comme une paille dans leur résonance. Peut-être cela tient-il au seul fait d'employer de façon indifférenciée le terme d'Europe aussi bien dans la noble conception que s'en fait le parti que dans l'utilisation honteuse qu'en fait le marché unique. Il suffirait que j'entende Occident et Euroland pour que ces communiqués retrouvent, pour moi, leur clarté et leur plein sens.

Bien cher Eric,

A ma connaissance, l'occident ne se limite pas à l'Europe...

Vous avez bien sûr raison, cher Jean-Marc, et je vous remercie de votre rappel. Vous aviez compris que je voulais surtout dire que cette Europe-là, telle qu'elle fonctionne aujourd'hui, n'est pas l'Europe que je j'appelle de mes vœux. Des concours se déroulent fort utilement par ailleurs pour trouver le mot qui, par son utilisation, dénoncerait la novlangue. Je m'étonne qu'on laisse l'Euroland se parer du beau nom d'Europe, entretenant par là une certaine confusion.

Emprunter à 6% quand on risque d'avoir un taux de croissance de...-6% est tout simplement impossible. Qui sortira le premier de l'Euro l'Allemagne ou la Grèce?

Citation
Qui sortira le premier de l'Euro l'Allemagne ou la Grèce?

Le peuple allemand sortirait bien tout de suite de l'Euro mais son industrie et ses capitaines eux ne renonceront pas à cette monnaie qui leur a permis de prendre le large dans l'UE.