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Claude Allègre, les courbes et la démangeaison de les redessiner

Envoyé par Francis Marche 
Sinon, le modèle serait lui-même le concepteur de son propre mode de fonctionnement, et le concepteur des processus physiques ou naturels qu'il ne fait que modéliser précisément, et dont il n'est pas le créateur

Si les quelques bêtises que j'ai pu proférer ici et là vous mettent dans cet état, mon cher Francis, je vous présente mes plus plates excuses.
Allez donc mater la Vénus du Titien, cela vous fera peut-être du bien, mais attention, pas touche !!
Vous n'auriez pas, en plus, perdu un appareil photographique, Cher Francis Marche ?
Si, cher Renaud Camus, j'ai perdu l'appareil photographique qui me modélise ainsi toutes les nuits dans cette position depuis que je l'ai perdu et que je m'interroge sur cette perte.

Si vous l'avez retrouvé, veuillez avoir l'obligeance de me le confirmer par courrier en me suggérant un moyen de le récupérer. Merci.
Aïe aïe aïe comment envoie-t-on un courrier ? Mais oui, nous avons trouvé le long d'un chemin un appareil photographique, qui est à la mairie aux objets trouvés, nous n'avons pensé qu'ensuite qu'il pouvait être à vous. Il faut d'abord que nous le récupérions, puis nous vous l'enverrons. Hélas je suis absent de chez moi jusqu'au 26 avril...
Cher Renaud Camus,

je vous suis très reconnaissant d'avoir recueilli Pentax Optio 50L. Profitant d'un moment d'inattention quand je lui changeais sa laisse, il en aura profité pour s'enfuir. Ce n'est pas la première fois. Je vais écrire à la mairie de Plieux, si c'est bien à ce service des objets trouvés que vous l'avez confié, pour qu'on nous l'envoie par courrier contre remboursement accompagné d'un petit descriptif. Fort heureusement Pentax est identifiable grâce à ses plaques, et a son gros oeil cerclé de noir, qu'il plisse malicieusement pour attendrir les passants quand il est perdu ou qu'il a fait une bêtise.

En vous remerciant chaleureusement.

F. Marche
Dans son livre "Nouveau voyage au centre de la Terre", Vincent Courtillot parle longuement de l'éruption du LAKI, en 1783, en Islande.
Il dit entre autres, page 246,
"Il s'en reproduira dans les siècles qui viennent. Notons dès à présent que la prochaine éruption (car il s'en produira forcément) stoppera tout trafic aèrien et maritime sur l'ocèan Atlantique Nord, avec des conséquences économiques considérables, sans parler des effets sur la santé humaine pour des continents plus peuplés et plus sensibles aux pollutions et plus sujets aux maladies respiratoires qu'en 1783".
L'éruption de Laki dura presque un an et fut beaucoup plus importante que celle d'Eyarfjallajökulsháls. N'oublions pas que les émanations gazeuses entraînèrent alors la mort d'un quart de la population de l'île. Cette fois-ci, c'est assez limité.
La conséquence du nuage issu de Laki fut une stérilisation partielle des sols en Europe, qui entraîna de mauvaises récoltes plusieurs années de suite jusqu'à entraîner la faillite de l'Etat en France, d'où la convocation des Etats-généraux en 1788, la suite est connu. Sans cette stérilisation partielle des sols, les récoltes n'auraient pas été aussi mauvaises quatre années de suite, et nous aurions peut-être toujours un roi en France.
Pourquoi le trafic maritime ? Courtillot le précise-t-il dans son livre ? Je suppose qu'il s'agit simplement de ne pas traverser une retombée du nuage toxique, qui peut se propager très loin au niveau de la mer...

Autre question que je me pose : les avions à hélices peuvent-ils voler dans ces circonstances ? Je sais que des études très importantes sont consacrées à de nouvelles hélices...
Oui, les hélices courbes. Elles commencent d'ailleurs à équiper certains avions, comme l'Aibus A 400M de transport militaire. Elles permettent à ces appareils d'atteindre, si les moteurs sont assez puissants, des vitesses subsoniques.
Je pense, cher Marcel, que certaines hélices (les "turbopropulseurs", notamment les fameuses hélices "contrarotatives" ) sont actionnées par des turbines. Dès lors, le problème est-il radicalement différent que dans le cas des "jets" ? Peut-être les hélices permettraient-elles de voler ou non, dans ces circonstances-ci, selon la motorisation ?
Il me semble, cher Bernard, que si les turbopropulseurs seraient tout aussi sensibles aux "cendres" volcaniques que les turboréacteurs, mais je n'en suis pas plus sûr que cela.
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