Communiqué n° 1035, lundi 12 avril 2010
Sur des attaques publiques de M. Sylvain Bourmeau
Le parti de l'In-nocence relève que le journaliste spécialisé, M. Sylvain Bourmeau, qui se vante publiquement et expressément d'être à l'origine de l'ignominieuse "affaire Camus", notable dans les annales de la désinformation et de l'emballement mimétique haineux, semble résolu à faire de la station de service public France Culture on ne sait quel nouveau Radio-Paris de la tyrannie médiatique antiracististe, métissolâtre et immigrationniste ; et à utiliser l'émission dont il dispose sur cette chaîne comme une tribune de dénonciation au service de la contre-colonisation, du Grand Remplacement et de leurs collaborateurs patentés.
Le parti de l'In-nocence note toutefois une différence majeure et capitale entre la dite "affaire Camus" et la nouvelle affaire dont M. Sylvain Bourmeau, fidèle à sa vocation, et pour ajouter à sa gloire dans sa spécialité, aspire à être de nouveau l'instrument déclencheur. Alors que la dite "affaire Camus" était construite tout entière sur un malentendu créé de toute pièce, à savoir des accusations d'antisémitisme totalement sans fondement — Renaud Camus n'ayant jamais, contrairement à ce que prétend M. Bourmeau, déploré le nombre de journalistes juifs à France Culture, mais seulement la transformation insidieuse, au vu de ses programmes, d'une émission particulière, officiellement généraliste, en émission communautariste, et déploré surtout de ne pouvoir le déplorer (ce dont la preuve fut amplement administrée) —, cette fois, en revanche, les allégations de M. Bourmeau, dans la mesure du moins où il cite intégralement un précédent communiqué, sont parfaitement fondées du point de vue qui est le sien. Ce n'est que des conclusions qu'il en tire qu'il faut lui laisser la responsabilité : elles sont conformes à ses convictions, à ses idéaux et à ses tropismes.
Le parti de l'In-nocence estime donc en ces conditions qu'il n'a pas à réclamer à France Culture un quelconque "droit de réponse", dont l'observance volontaire n'est pas, de toute façon, dans les habitudes de la station ni des autres organes de l'idéologie remplaciste et "française d'après" qu'elle propage majoritairement. Il ne souhaite rien d'autre que tendre à M. Sylvain Bourmeau un exact miroir de ses actions et de sa personnalité. Et il regrette seulement que ce journaliste, par une manœuvre biaisée bien coutumière à son milieu intellectuel et moral, puisse tenter de nuire, en faisant état du soutien que lui, parti de l'In-nocence, leur apporte, à MM. Alain Finkielkraut et Éric Zemmour, personnalités très différentes qu'il admire et respecte en effet, à des titres divers, mais qu'il n'assimile en rien l'une à l'autre et qu'il n'a en rien consultées avant de leur exprimer sa sympathie.