Le site du parti de l'In-nocence

Vive le révolutionnaire Fidel Castro

Envoyé par Gérard Rogemi 
30 ans après, je me souviens de ce port de la liberté pour 130 000 cubains près de la Havane

21 avril 2010

Pour ceux qui croient encore à la félicité qu’apporte le régime castriste aux Cubains, je livre ici mon témoignage sur Mariel, ce port à l’Ouest de La Havane d’où près de 130.000 Cubains ont pu gagner les USA entre avril et juin 1980 avec l’accord de Fidel Castro.

J’étais alors directeur de l’AFP à Cuba. Depuis 1979, date de mon arrivée, l’île connaissait une fièvre libératrice sans précédent. Sous la présidence de Jimmy Carter, les familles cubaines exilées aux USA avaient été autorisées à rendre visite à leurs proches à Cuba.

Les charters se succédaient à l’aéroport José Marti pour déverser leurs passagers aux valises pleines de jeans, bas de soie, parfums, savonnettes et autres gadgets de la société de consommation « impérialiste ».

A l’époque, les adeptes du marché noir à Cuba revendaient sur le champ un Levis 51 au prix de 100 dollars, soit une plus-value de près de 80%, en pesos.

Jusque là coupés du monde en l’absence totale d’accès aux informations indépendantes, les Cubains comprirent vite combien avait grandi le fossé entre l’abstinence communiste et les facilités du régime capitaliste.

Les rares contestataires avaient alors décidé de se réfugier par la force à bord d’autobus (« guagua ») dans des ambassades d’Amérique Latine après en avoir violé l’entrée. Ils espéraient bénéficier du statut de réfugié politique dans l’espoir de pouvoir un jour sortir du pays pour gagner les USA.

Cette succession d’incidents finit par excéder le lider maximo quand un agent de la police cubaine, le 3 avril 1980, fut tué par le ricochet d’une des balles tirées par son AK-47 contre un bus qui venait de fracasser le portail de l’ambassade du Pérou à La Havane pour permettre à ses occupants de s’y réfugier.

Pour le bonheur de près de 130.000 Cubains, Castro perdit son calme et décida alors de retirer sa police de l’ambassade. En 24 heures, je pus voir comment une poignée de Cubains devint une foule de 10.800 personnes entassées dans les jardins de l’ambassade péruvienne.

Quinze jours plus tard, après avoir vécu dans une atmosphère dantesque, sans autre ressource que des mictions ou défécations sur place, les réfugiés avaient alors été autorisés à quitter Cuba pour gagner le Pérou par avion pour une centaine d’entre eux, puis les USA par bateau par milliers.

Quand les premiers réfugiés purent s’envoler pour Lima, j’assistai à l’horreur de leur départ. Les comités de la révolution les attendaient à l’entrée de l’aéroport, pour leur lancer à la figure crachats, mégots encore allumés, et une bordée d’insultes accompagnées de coups violents. A l’intérieur de l’aéroport, hommes et femmes faisaient l’objet de touchers anaux ou vaginaux pour y retirer les éventuels bijoux de famille cachés dans ces lieux intimes.

A Mariel, ce port situé à l’ouest de La Havane, où je fus également présent, j’ai pu voir les bateaux américains emmener vers la liberté des réfugiés de l’ambassade péruvienne, puis tous ceux qui n’acceptaient pas le régime castriste. Plus de 125.000 Cubains, en deux mois, profitèrent de ce qui restera comme une faiblesse de Fidel Castro.

Si le lider maximo n’avait pas mis fin à cet exode à la fin juin 1980, tous les Cubains auraient pris la fuite pour les USA…
Utilisateur anonyme
23 avril 2010, 22:51   Re : Vive le révolutionnaire Fidel Castro
À propos de Cuba, je me demande ce qui justifie aujourd'hui le maintien de l'embargo par le président Obama ?
Les cubains n'ont-ils pas suffisamment souffert depuis 1962 ?
Citation
Les cubains n'ont-ils pas suffisamment souffert depuis 1962 ?

Connaissez-vous le droit que les grecs pronait qui était celui d'assassiner le tyran ?
Utilisateur anonyme
24 avril 2010, 11:56   Re : Vive le révolutionnaire Fidel Castro
Je pense que l'embargo ennemi a soudé les cubains derrière leur leader et qu'il lui a paradoxalement offert les conditions de son maintien au pouvoir toute sa vie durant.
Citation
PhiX
Je pense que l'embargo ennemi a soudé les cubains derrière leur leader et qu'il lui a paradoxalement offert les conditions de son maintien au pouvoir toute sa vie durant.
Permettez-moi de trouver votre avis un brin naïf. Ce qui maintient les dictateurs au pouvoir sont les mécanismes inhérents à toute dictature, à savoir la répression systématique, le maintient des peuples dans l'ignorance et l'endoctrinement, le noyautage des institutions par les membres du parti, etc. Le soutien aux dirigeants ne l'est que de façade.
Utilisateur anonyme
24 avril 2010, 20:40   Re : Vive le révolutionnaire Fidel Castro
En l'occurrence, la naïveté serait de ne pas écouter de témoignages de la population réelle et de se contenter de ce qu'en disent les officines droits-de-l'hommesques sponsorisées par la National Endowment for Democracy.
Je suis persuadé que sans un soutien réel de la population à son leader maximo, ce dernier n'aurait pas pu gouverner Cuba aussi longtemps ni comme il l'a fait - avec des résultats surprenants en matière de santé et de niveau d'éducation -, dans les conditions difficiles imposées par les USA.
Phix vous êtes désolant. Ci-dessous un texte très éclairant !


Je suis arrivé à Cuba en mai 2001. Je vais y passer 3 ans jusqu’en 2004.

Je suis arrivé de nuit, et en entrant à La Havane avec le taxi qui me conduisait à l’hôtel, ma première impression fut d’entrer dans une ville récemment bombardée. Une ruine. Ce qui était il y a 50 ans une merveilleuse ville du continent américain, était réduite à une misérable ruine. Je n’oublierais jamais l’énorme désolation de ces rues, la sensation que quelque chose de terrible avait du se passer ici.
Le lendemain matin je sors de l’hôtel, me voilà devant el Parque Central. Autour de moi, tout avait les formes et les habits des années 50, les voitures, les façades, les êtres humains, jusqu’à l’air que je respirais. Cette ville semblait être tombée dans un trou noir spatio-temporel qui l’aurait complètement gélifiée. La différence avec les vraies années 50 apparaissaient immédiatement : ces voitures étaient une ruine décrépite dont on ne pouvait qu’imaginer le chromes rutilants d’antan ; ces maisons tombaient en ruines, on ne pouvait que deviner leur splendeur passée ; ces êtres humains sentaient la résignation, on ne pouvait que pressentir leur ancienne joie de vivre hispanique, américaine, africaine.
Ruine, voilà le seul mot qui m’a sauté aux yeux immédiatement.

On voyait qu’une destruction avait été entamée, et qu’elle s’était abattue sur tout ce qui m’entourait, pierres et vivants. Mais non pas une destruction pour raser, non une destruction commencée avec des moyens techniques classiques, bombes, bulldozers, pioches ou marteaux, mais une destruction qui avait dû se faire uniquement et justement en ne faisant rien. L’immobilité, la paralysie, la stagnation, c’était cela qui avait détruit cette ville, c’est cela que j’ai pensé dés les premières minutes. Pas besoin de démolir une maison pour la détruire, il suffit de l’abandonner à son sort, lentement mais sûrement elle s’écroulera. On peut faire exactement la même chose avec les humains. Et des mois après, c’est cela qui m’apparut dans toute son horreur, ce système n’avait pas besoin de tuer en masse ces opposants, il suffisait de les abandonner, de les écarter de la vie, de les rejeter dans une non-vie pour qu’ils meurent bien lentement, bien sûrement et bien à l’abri des regards réprobateurs. Une maison qui tombe en ruines, abandonnée, et un être qui tombe à petit feu, abandonné, meurent tous deux de leur belle mort, sans que rien ni personne ne puisse être accusé ou en porter la responsabilité. Voilà un crime qui passe inaperçu. Un crime parfait. Supprimez à un individu toute vie sociale, travail, maison, amitiés, relations, éloignez de lui jusqu’à sa propre famille, maintenez-le dans un isolement complet, avec interdiction de sortir de ce trou qu’on a creusé pour lui, même de se déplacer sans autorisation jusqu’à la ville voisine, avec les pires difficultés pour qu’il puisse se faire soigner ou pour donner à ses enfants une éducation scolaire ou universitaire, enlevez lui jusqu’à sa maison sous prétexte que tout appartient à l’Etat- et vous aurez réussi à tuer un être humain au compte gouttes mais aussi efficacement que si vous lui aviez mis une balle dans la tête, avec cet avantage que personne ne saura que vous l’avez tué. Il sera mort tout seul.

Jacques Derrida nous avait prévenus : « laisser mourir est parfois tout aussi grave, voire plus grave, que tuer. » Dans cette île on laisse mourir. Avec l’exemple hitlérien et stalinien, le perfectionnement de l’assassinat était inévitable, car on ne pouvait plus prendre le risque de se voir assimilé à une telle barbarie. Le crime devait être dissimulé. Inutile de passer au lance-flammes toute l’île pour créer un homme et une pierre nouvelles, il suffit d’attendre qu’ils meurent, de les laisser mourir. Combien sont morts de cette mort lente à Cuba ? Des centaines de milliers depuis 40 ans. Destruction systématique, patiente, planifiée d’un peuple et d’une culture. Absolue et totale extermination de toute parole différente, marginale, dissemblable par la méthode « douce ». Contre les plus récalcitrants ou les plus révoltés, la prison. Encore une fois, non l’exécution pure et simple, mais la prison pendant 10, 20 ans. Sans aucune espérance d’en sortir avant la date fixée par les tribunaux populaires. Les geôles cubaines ne peuvent être visitées par aucune organisation internationale, on se doute bien pourquoi. Une mort lente encore une fois. Si vous en réchappez, si vous sortez de l’enfer d’une geôle cubaine, vous n’entrez pas dans la liberté, vous mettez le pied dans une autre geôle, plus grande c’est tout, l’île elle-même. L’île est un immense camp de concentration d’où vous n’avez aucune chance d’en sortir sinon avec une patera, une embarcation de fortune direction là ou vous mèneront les vents du large. Combien sont morts pour avoir voulu fuir une vie en ruines ?


Je suis là seulement depuis 4 ou 5 jours, je me trouve dans une sorte de bar et une jeune fille de 15, 16 ans vient s’asseoir avec moi. En parlant avec elle je comprends qu’elle a faim. Le plus curieux c’est que pour trouver à manger dans la ville c’est très difficile, pas de restaurants ou très peu, aucun bar ou cafe pour prendre ne serait-ce qu’un sandwich, le touriste n’a que son hôtel pour se nourrir, en dehors ce seront les pires difficultés. Il reste un centre-ville à La Havane, parfaitement réhabilité pour le touriste, propret, une caricature de la vie de Hemingway avec sa bodeguita del medio, son hotel floridita et autres places de la cathédrale ou le visiteur est concentré, prié de ne pas en sortir, quadrillé à chaque croisement de rue par un policier. Autour de ce minuscule centre historique, une immense désolation. J’y ai passé des heures, des journées entières dans ces périphéries tellement misérables que personne ou presque ne s’y aventure. Cette jeune fille attend anxieuse que je lui offre à manger quelque chose. Je commande un poulet frit, qui est une pure infection, sans doute les poulets industriels écœurants, dioxinés, que vend Gérard Bourgoin à son ami Castro. Gérard Bourgoin, appelé le roi du poulet, président de la Ligue nationale de football entre juillet 2000 et avril 2002, grand ami de Castro, s’est associé avec Gérard Depardieu dans une société, Pebercan, créée en 1993 pour explorer les sols cubains à la recherche de pétrole. Bourgoin finira devant le tribunal correctionnel pour des mouvements de fonds suspects entre la société pétroliére et ses propres comptes, ruiné. Elle mange, heureuse, elle me dit qu’il y a très longtemps qu’elle ne mangeait plus de poulet. Elle aimerait quelque chose, qu’elle n’a jamais gouté, elle voudrait savoir comment c’est. Je lui dis quoi, des pommes, elle a vu des pommes dans une boutique à coté, on n’en voit jamais, elle voudrait en gouter une. On va en acheter, elle n’a pas mangé tout le poulet, elle en emmène pour sa famille. C’est la première fois que cette jeune fille cubaine mange une pomme dans sa vie. Je ne peux pas vous parler de ce que j’ai ressenti, ni elle non plus. Ce jour-là, cette minute-là j’ai juste compris enfin.

Un cubain gagne en salaire moyen 10 dollars par mois. J’ai acheté la pomme un dollar. Le litre de lait coute 2 dollars. A ce compte tout le monde vit de trafics nombreux et variés pour pouvoir survivre. L’île est une énorme entreprise de contrebande, trafics, marché noir de toutes sortes. Le cubain n’a plus même le sentiment de voler, de fait, personne ne vole personne puisque tout le monde vole. Mais autrement tu meurs de faim. Une société entièrement construite sur le pillage et le vol, unique façon de survivre dans un pays ou l’Etat est incapable de subvenir aux besoins élémentaires de la population. Le soir à 2 heures du matin à La Havane, vous pouvez voir devant un local qui ressemble à une boucherie et qui n’a pas ouvert de la semaine, des femmes qui se disputent quelques morceaux de viande dont on ne sait même pas de quel animal, qui viennent d’être mis en vente inopinément en pleine nuit. Dernière chance avant la prochaine, Dieu seul sait quand. La bagarre se termine en quelques minutes, l’attroupement se disperse, quelques uns ont réussi à emmener des morceaux de viande informes. Morceaux de la vie quotidienne.

J’ai honte. J’écoute le discours d’Ignacio Ramonet à la télévision cubaine… Honte qu’un vulgaire dictateur, propriétaire de 11 millions d’êtres humains se glorifie de la venue du directeur du Monde Diplomatique à Cuba, et que celui-ci lui cède les droits d’auteur de son livre « Propagandes silencieuses ». Un livre où l’auteur nous parle d’endoctrinement, de réduction de liberté, de manipulation, de propagandes insidieuses et qu’il vient présenter dans une des dernières dictatures totalitaires, qui justement se gave de tout ce qu’il dénonce ! Ce serait à mourir de rire si cela ne tuait, vite ou lentement, des hommes des femmes et des enfants. J’avais vu, un peu avant, un artiste français en mal de sensations fortes ou de reconnaissance révolutionnaire, laisser en cadeau quelques drapeaux de son cru au tyran. J’ai bien ri une fois encore, sachant combien ce pays est gangréné par le nationalisme le plus bête et le plus répugnant, en voyant notre artiste( Jean Pierre Raynaud) se fendre d’une coquette œuvre…de drapeaux glorieusement et patriotiquement cubains ! Sara Montiel, actrice espagnole vieillie, aussi est passée à Cuba, presque en même temps que notre directeur diplomatique, pour dire à la télévision cubaine, le plus sérieusement du monde, qu’avec Franco le cinéma espagnol avait une autre tenue. Sous Franco c’était tout de même autre chose que tous ces déshabillages postérieurs…Venir vanter le régime franquiste à Cuba, et sous les applaudissements des journalistes officiels cubains !Rions, rions. D’autres viendront se faire enrubanner par la Révolutionnnne ! Ils repartent sanctifiés par le Révolutionnaire en chef et chargés de répandre la bonne nouvelle : Cuba est un paradis sous les étoiles et il faut détruire le Capitalisme ! Prenez un verre de rhum 20 ans d’âge et un cigare avant de quitter vôtre hôtel 5 étoiles, monsieur le directeur, monsieur l’artiste d’art contemporain…


J’ai honte. Honte. Une honte tellement profonde…Quoi penser d’un individu qui vient donner des leçons de morale, parler de l’exploitation impérialiste, de propagandes silencieuses, etc. etc. devant le lucide créateur d’un monde en cage, de crimes forcenés, dans une île compressée dans un étau idéologique infâme ? Car nous connaissons l’interne composition des idées de ces régimes. Qui ne sait, aujourd’hui, ce que furent les « démocraties populaires » ? Se souvient-on encore de Derrida emprisonné en Tchécoslovaquie ? De Deleuze, parlant d’une révolution sans bureaucratie, rappelant qu’il n’y a pas de bonne destruction sans amour ? De Foucault, luttant contre l’oubli des résistants polonais, prononçant cette phrase : « On s’imagine souvent que les pays socialistes fonctionnent à la peur, à la terreur et à la répression. Mais ce sont aussi des pays qui marchent à la combine, au passe-droit, et à la récompense. » Pauvre et ridicule Ignace, sais-tu au moins qu’on te récompense ?

Insupportables réalités. Celle-ci, par exemple, entre tant et tant : les artistes sont condamnés à la censure la plus absolue. Impossible comme artiste-plasticien de réaliser un travail librement, je dois rendre compte d’abord au président local de l’UNEAC, l’organisation du Parti qui surveille et contrôle toutes les productions des écrivains ou des artistes-peintres. Il s’agissait de quoi ? D’aller réaliser un travail photographique dans les quartiers « marginaux », terme employé par la dictature pour qualifier les quartiers pauvres, immenses périphéries des villes. Interdiction donc d’aller, ne serait-ce que de se promener dans ces coins de misère et d’indigence. Ne pas montrer ces abcès surtout, le régime tient à ce que la population les ignore et avec elle le reste du monde. Interdiction me fut faite d’aller photographier et même de m’y rendre, mais ce n’est pas le président de l’UNEAC lui même qui me le dit, mais un artiste qui me le déconseilla…Il ajouta qu’il valait mieux ne pas insister. Je n’ai pu voler quelques images que parce que je pouvais prendre comme prétexte la visite d’amis, et en cachant l’appareil.

A Cuba il est interdit de vendre des ordinateurs, imprimantes, scanners, etc. aux particuliers. Ceux qui en possèdent un, rarissimes, c’est par un hasard de circonstances dues au marché noir et clandestin. Ou bien parce qu’ils sont les affiliés du régime, membres du Parti, d’organisations, bref les privilégiés que le régime ne craint pas, les récompensés. Même pour avoir un téléphone il faut montrer patte blanche, et soumission. D’ailleurs, toute personne étrangère qui entre dans le pays doit déclarer son ordinateur à l’entrée et en sortir avec lui. Au cas ou cet ordinateur resterait clandestinement entre les mains d’un cubain. Quand à Internet, contrôle absolu, total. Tout est filtré dans les courriers électroniques, le cubain devant attendre avant de lire son courrier que d’autres l’aient lu avant lui, la police. Expérience vécue.

Autre exemple de la surveillance systématique de la population. Un touriste qui prend une chambre chez l’habitant est automatiquement surveillé et contrôlé par le propre logeur. Le cas d’un touriste allemand qui a vu sa chambre retournée sens dessus dessous par la police parce que suspecté à cause de son ordinateur portable, est banal. Le logeur s’est empressé de le dénoncer à la police et le touriste est reparti sans se douter un seul instant qu’on avait fouillé ses valises de fond en comble en son absence. Les individus participent avec zèle à la délation, car la menace est constamment au dessus de leurs têtes : interdiction de louer, maisons confisquées, emprisonnement, contraventions exorbitantes, perte de tout emploi…Ainsi, ça n’est même plus la police qui s’occupe de la surveillance et du contrôle de tout et de tous…ce sont les cubains eux-mêmes. Régime parfait dans sa répression et qui pourra durer encore 40 ans allégrement. Et durera grâce, aussi, à ces imbéciles dangereux venus repus, gras et gavés de démocratie, serrer la main d’un misérable vieux despote barbu.

Combien de fois l’ai-je vu commencer un discours à 20 heures et le terminer à 1 heure du matin ! Et pour dire quoi ? Un salmigondis de stupidités sur « la victoire coooolooossale » remportée sur un moustique, de lieux communs, bavardage obsessionnel, étrange rabâchage, inquiétante impossibilité à abandonner son discours, rivé à l’écoute de ses propres paroles, n’arrêtant son flot qu’à contrecœur et abandonnant son perchoir avec un regret immense. Que nous dirait de tout cela un psychanalyste ? Pendant ce temps le cubain rigole ou regarde une cassette vidéo, marché noir florissant. Les loueurs de cassettes vidéos, ces gens qui dévient le peuple des discours du comandante, finirent par énerver le régime.et furent un temps pourchassés par la police, peine perdue.

Mais certains jours une rage vous prenait. Arrivé sur l’île après un court séjour à Paris, j’attends de rencontrer un de mes amis artiste-peintre. On m’annonce qu’il est mort d’une crise cardiaque. 34 ans. Jamais souffert de la moindre pathologie. Les amis me précisent d’un air entendu qu’il venait d’être arrêté par la police et qu’il est mort en prison. Mort de mort naturelle, crise cardiaque. Je me rappelle alors qu’avant que je parte il était venu me voir pour que je l’aide à obtenir le papier officiel lui permettant de quitter l’île. Il savait comme moi que c’était pratiquement impossible mais il voulait voyager, voir autre chose me dit-il, il espérait. En fait, il se savait traqué. Arrêté pour avoir soi-disant détourné l’argent de la société de décoration qu’il gérait depuis des années, en fait parce qu’il avait des activités dissidentes, il est mort tout naturellement d’une crise cardiaque à 34 ans après son arrestation.

Et mon ami A. intérrogé pendant des semaines dans la prison de la sécurité d’Etat de La Havane à Villa Maristas. Membre d’organisations clandestines et interdites il fut systématiquement torturé. Aucune trace de sévices, les méthodes sont bien au point. Il n’a pas pu ni voulu tout me dire de ce qu’il avait vécu là-bas. Quand je le vis, il était anéanti. Il pleurait sur mes épaules en se rappelant ce qui lui avait été fait. Je n’oublie pas. Relâché parce que personnage compromettant et qu’il leur fut impossible de trouver la moindre preuve, il me disait qu’il pouvait à tout moment être assassiné dans la rue et faire passer ça pour un simple crime crapuleux d’un voleur ou d’un ivrogne. Il arrivait chez lui certains jours et sa porte d’entrée était fracassée. Ils étaient venus tout fouiller. Il ne mettait plus de serrure à sa porte, la laissait ouverte, ça lui évitait d’avoir à la changer. Visites constantes de la police, de la sécurité, menaces, intimidations. Il devait constamment se rendre à La Havane pour des contrôles et lui était interdit de quitter non pas la ville mais son quartier. Pour tout déplacement en dehors il devait demander une autorisation. Les vacances avec ses enfants à Guantanamo, ou sa femme avait de la famille, impossible, autorisation refusée. Je parle de la ville de Guantanamo, non de la base américaine, je parle d’un lieu misérable, abandonné du monde, ou survit une population indigente. Car, à côté des détenus de la base américaine il y a des détenus beaucoup plus nombreux et totalement innocents, dont leur seul crime est de demander la liberté. LA LIBERTE !!!!! POUR EUX, POUR LEURS ENFANTS !!! VOILA LEUR CRIME !!!! EXIGER LA LIBERTE !!!

Et qui leur vient en aide ?… j’ai envie de pleurer… Voilà ceux qu’on abandonne…les innocents… comme toujours. On se souvient d’eux une fois qu’ils sont morts. MORTS !!!
Mais qui les tue ? Le tyran ? Pas seulement. Ce sont les Ignace anti-mondialistes et enculeurs de mouches qui les tuent. Toute cette bien-pensante catégorie de purs sentiments, de générosité humaine, d’amour du prochain, tout ce tourbillon de débilité, cette idiotie incommunicable, ces serpillères de salon. Vous savez de quoi ils rêvent le Tyran et L’Ignace quand ils se rencontrent ? Qu’on leur rende les clefs de notre existence.

"Ce n’est pas le mensonge qui est craint, mais la vérité…La vérité fait peur."
Un autre texte pour nous enlever nos dernières illusions !

An Eye-Opening Cuban Vacation
Humberto Fontova
Thursday, Feb. 9, 2006

Please keep this in mind, friends: The following was NOT written by a "Cuban exile, hard-liner, Republican crackpot" (like me). What the Cuban exile crackpot presents here is a very crude translation of an article written on Oct. 25 in the Spanish newspaper El Mundo by a backpacking tourist from Spain named Isane Aparicio Busto, who had just returned from Cuba. Like so many "hip" European tourists to Cuba, Isane might be expected to sport Che Guevara's's face on her backpack or T-shirt. I suspect she won't now.
I say "very crude translation" because Spaniards claim that Cubans don't speak Spanish properly. Perhaps, but we at least pronounce our S's properly and without contorting our mouths to where we resemble someone trying to spit out a mustache hair. At any rate, here goes:


"We arrived in Cuba without political prejudices, without any intention of setting foot in Varadero Beach, intent on seeing the country outside the much-lauded tourist areas, recalls Spanish backpacker Isane Aparicio Busto. "The blow was shocking. We left with our perceptions about the reality of the Cuban Revolution – and even with our prior social and political principles – demolished.
"All we'd heard about from many Europeans who traveled to Cuba was the rum, the happiness, the salsa, the Caribbean party atmosphere. But they hadn't mentioned the prostitution either – so we should have known they weren't totally leveling with us. We'd traveled to Mexico City and Caracas and known the horrible slums on the outskirts of these cities. But through old Havana we found ourselves walking constantly through a miasma of pestilential odors, with morose faces looking at us from decrepit doorways. My friend and I kept looking at each other asking, 'Where in the hell have all the people traveled who kept telling us poverty doesn't exist in Revolutionary Cuba?'
"We saw police everywhere. And it soon became obvious that Cubans are the victims of the 21st century's version of apartheid. Hotels for foreign tourists, stores for foreign tourists, buses for foreign tourists – a world apart that Cubans themselves are prevented by the police from entering. So we asked a few Cubans how they felt about this system.
"And they all answered – while looking around – that it was fine, had to be done that way. That it was the proper way to protect tourists because many Cubans are scoundrels. So was this that proud nationalism of Revolutionary Cuba we'd heard about? The nation's impoverished people forced to treat foreigners with such meekness and deference – to grovel before them?
"We wanted to stay away from the hotels and tried staying at the house of a Cuban lady named Mari. On the first day there, the block chieftain for the local Committee for the Defense of the Revolution shows up and says she's out of line and either she pays her the fee we've been paying or she'll promptly report this to the police. So we leave.
"We learned that the Cuban system is nothing but misery, moral mendacity and abuse. The system simply smothers you. And yet this revolution (with its Che Guevara banners) has sold itself to the youth of the world as a paradigm of equality, liberty and national liberation. And the leaders of the government that governs my country (Spain) simply refuse to come out and call this place a dictatorship. The Cuban people's personal aspirations seemed completely mutilated. I've never felt such anguish about a nation and a people in my life. If I were a Cuban, I'd certainly be on a raft."
That "Varadero" Isane mentioned is the gorgeous beach east of Havana where millions of Cubans cavorted every weekend – at least during Cuba's stint as a racist-fascist U.S. satrapy terrorized by crooks and gangsters.
In 1959 Fidel and his vanguard of the downtrodden rose in righteous fury. Inflamed by a patriotic fervor, they ended foreign humiliation of Cubans. Of this we're assured by everyone from Charles Rangel to Noam Chomsky to Robert Redford to Jesse Jackson to Norman Mailer to any Ivy League history professor.
Now, after 47 years of this fervently nationalist revolution, the best of Varadero Beach is barricaded against Cubans by armed police and reserved for rich foreigners, their local footservants and prostitutes. Jimmy Carter, Barbara Boxer, high-rolling trade delegations from Nebraska to Louisiana to California to Maine are welcome – not to mention Isane herself. Let a non-governmental Cuban citizen try to enter and he's bludgeoned with Czech machine-gun butts.
And I suspect Isane didn't know the half of it. She probably didn't know that prior to the glorious Revolution, Cuba had a high standard of living – not only higher than the Venezuela and Mexico she'd visited, but also higher than half of Europe – and boasted almost DOUBLE her native Spain's per capita income.
Revolutionary Cuba's early Minister of Industries and Bank President Che Guevara had quite a base to work with. Yet it normally requires an earthquake, volcano, tsunami or atom bomb to match Che's industrial and economic achievements in Cuba. Indeed, Tokyo, Pompeii and Hiroshima have all recovered. Havana, richer in the 1950s than Rome or Dallas, now resembles Calcutta, Nairobi or Phnom Penh.
One place where Cuban exiles agree wholeheartedly with Castro is regarding his exalted post as a Third World leader. He and Che made Cuba into a Third World country all right.
* * * * * *
Utilisateur anonyme
24 avril 2010, 22:36   Re : Vive le révolutionnaire Fidel Castro
Tous les témoignages que j'ai lu jusqu'à présent ont en commun deux choses. La première, c'est l'absence systématique d'un élément crucial pour la compréhension de la situation singulière de Cuba, à savoir la mention du blocus qu'elle subit depuis 1962 ! Ça explique notamment les pénuries alimentaires et en biens d'équipements. La seconde, c'est que ce ne sont jamais des témoignages de cubains vivant à Cuba, mais toujours des reportages d'occidentaux.
Utilisateur anonyme
24 avril 2010, 22:55   Re : Vive le révolutionnaire Fidel Castro
Je viens de retrouver le document sonore qui est à l'origine de ma révision de jugement à propos de Cuba.
C'est une émission de webradio sur abonnement aujourd'hui disparue, Radio Vraiment Libre. L'invité était Viktor Dedaj. C'était il y a quelques années.




L'émission est découpée en neuf parties. Il faut se rendre sur la page web de Dailymotion pour avoir la suite, par exemple en double-cliquant sur la vidéo.
Vraiment Phix à quoi jouez-vous ?

Viktor Dedaj est le co-auteur d'un livre "Cuba est une ile" en faveur du régime castriste et n'est donc qu'un observateur sans aucune crédibilité. Et comme toujours ce n'est pas le dictateur assassin qui fait souffrir son peuple mais les USA avec leur embargo. Staline aussi était un gars formidable adulé par des centaines de millions de communistes à travers le monde.

Vous semblez ignorer que la plupart des grands journaux américains comme le New York Times sont outrageusement pro-castristes sans parler d'Hollywood qui l'aime d'un amour immodéré.

Vous devriez plutôt lire les livres d' Humberto Fontova sur Cuba mais il n'est qu'un exilé cubain entre-temps naturalisé américain et qui Dieu merci a la chance de ne plus avoir à parler de l'intérieur de l'enfer.

Présentation de l'éditeur
Cuba est une île. Comment l'aborder ? S'agit-il de procéder à des sondages dans ses eaux alentours de La Havane, là où gisent toujours les épaves des galions naufragés ? Ou encore, aux côtés de l'apôtre José Marti, tirerons-nous une barque sur la petite plage d'Oriente, et de là le suivrons -nous dans la guerre d'indépendance ? Alors, est-ce qu'il l'a gagnée ? C'est compliqué ! L'écriture hésite, se veut pédagogique pour exposer les conséquences de la nomenclature sucrière. L'épopée révolutionnaire des Barbudos est aussi le début d'une partie d'échecs autour des quotas sucriers et Cuba choisit le négocialisme. Mais voici le rocher salé de Guantanamo, la base nord-américaine, une zone de non-droit comme l'est l'espace marqué par la loi Helms-Burton. L'histoire s'infléchit sous le poids de l'injustice : ici on étrangle un peuple, comme on torture dans le silence général. Qui donc ? Vous vous en doutez bien ! La description se ramasse, bondit, elle devient uppercut, pose des faits, accuse et jette un défi au consensus occidental. Le lecteur va tanguer, comme Cuba depuis un demi-siècle. Nous ne vous embarquons pas dans une croisière. Nous sommes trois, notre vision dépend aussi de ce que nous sommes. Très différents les uns des autres ! Notre volonté d'éprouver de l'intérieur l'étranglement perpétré dans le silence général a crée néanmoins notre unité autour d'une conscience commune : nous n'aidons pas Cuba, mais c'est Cuba qui nous aide à comprendre, à lutter, à vivre... "
Utilisateur anonyme
25 avril 2010, 11:35   Re : Vive le révolutionnaire Fidel Castro
Je cherche seulement à démêler le vrai du faux dans cette histoire, comme dans toute autre. Et pour cela je n'ai que ma petite raison, aussi ne me faites pas grief d'en user, cher Rogemi, et veuillez voir dans mes messages davantage l'expression de mon questionnement, que celui d'une quelconque certitude. Il est tout à fait possible que votre point de vue soit le plus juste, mais je ne peux que juger par moi-même, en fonction des éléments dont je dispose.
Par exemple, je pense qu'il n'est pas sérieux d'analyser la situation cubaine en raisonnant comme si le blocus économique n'existait pas.
Il n'y a pas de blocus de Cuba, Monsieur Phix. Il y a un embargo commercial appliqué par les États-Unis, et encore d'une façon qui n'est pas absolue. Les deux principaux produits d'exportation de l'île, le sucre et les cigares, ont toujours trouvé preneurs sur le marché mondial, y compris, pour le sucre, à un prix largement supérieur à celui du marché grâce à des accords préférentiels à long terme signés par la défunte URSS ; ce qui a limité les capacités d'exportation de Cuba, c'est la faiblesse de la production, pas le manque d'acheteurs, et Cuba a toujours pu se procurer sur le marché mondial les produits dont elle a besoin - dans la mesure bien sûr où elle pouvait les payer, comme tout le monde (au-delà, en réalité, l'île ayant bénéficié d'aides importantes, et pas seulement de la part de pays communistes).

L'embargo appliqué par les États-Unis est sans doute discutable dans son principe mais en aucun cas il n'explique la faillite du pays sous le régime communiste, c'est juste un bouc émissaire commode. Et qu'est-ce que c'est que ces communistes qui se plaignent d'être pauvres parce que le pays du diable impérialiste refuse de commercer avec eux ? Quant à appeler cet embargo un blocus, cela participe du mensonge de propagande, purement et simplement.
Citation
Par exemple, je pense qu'il n'est pas sérieux d'analyser la situation cubaine en raisonnant comme si le blocus économique n'existait pas.

Bien sûr mais il n'est pas tombé du ciel ce blocus. Il n'est que le résultat d'une politique voulue par le régime castriste et que si celui-ci avait pris une autre direction cet embargo n'aurait jamais été décrété par les USA.

Je ne voudrais pas entrer dans les détails mais l'horreur de la tyrannie cubaine (sans parler de la cruauté d'un che guevara) a été amplement illustrée ces dernières décennies par les récits des nombreux rescapés du régime qui ont réussi à prendre la fuite.

De plus cette pseudo-révolution cubaine était totalement inutile car comparé à Castro Batista était un ange. Pour ma part je ne vais chercher midi à quatorze heure il me suffit de prendre en considération les gens qui soutiennent ce régime pour savoir ce qu'il vaut.
Merci cher Marcel pour ces précisions !
J'imagine, cher Rogémi, que nos messages se sont croisés.

Une question : de qui est le premier texte que vous avez posté ? Et où l'avez-vous trouvé ?
Mais cher Marcel il s'agit du blog de Jacques Thomet (il suffit de cliquer sur le lien) qui m'a été envoyé par un ami francais à qui j'avais parlé il y a quelques semaines du livre d'Humberto Fontova "Fidel Hollywood's favorite tyrant".

La lecture de ce livre est vraiment accablante car il passe en revue toutes les horreurs commises par le régime depuis la prise de pouvoir. Les exécutions en masse de fidèles catholiques, l'assassinat d'anciens compagnons de guerilla, de toutes personnes intégres évoluant dans son entourage, etc.... Effrayant l

Le plus célebre des compagnons de Fidel trainé devant une cour de justice (procès bidon) et fusillé à l'aube fut Arnaldo Ochoa qui avait été un des commandants des troupes cubaines en Afrique.
Merci, cher Rogémi. Je voulais en fait parler du deuxième texte, celui qui commence par "Je suis arrivé à Cuba en mai 2001. Je vais y passer 3 ans jusqu’en 2004".
Utilisateur anonyme
25 avril 2010, 13:49   Re : Vive le révolutionnaire Fidel Castro
Tout pays soumis à un embargo, quel que soit son régime politique, présente, par définition, des pénuries de produits d'importation. Aussi la négation systématique par les commentateurs des conditions objectives imposées par l'embargo entame sérieusement leur crédibilité à mes yeux.

Qu'est-ce qui justifie, selon vous, le maintien de cet embargo qui nuit à la population autant qu'il semble profiter à son président ?
"Tout pays soumis à un embargo, quel que soit son régime politique, présente, par définition, des pénuries de produits d'importation."

Vous voulez dire qu'on ne saurait se passer de produits américains sans souffrir de pénuries ? Seules les marchandises en provenance des États-Unis sont interdites d'entrée et les Cubains peuvent parfaitement acheter des produits chinois, mexicains, français ou canadiens ou même en provenance de la Bordurie extérieure.

L'embargo n'est d'ailleurs pas total. Le volume total du commerce américano-cubain dépasse actuellement les deux milliards de dollars par an et les États-Unis sont le troisième fournisseur de Cuba. Les sociétés américaines peuvent vendre certains produits agroalimentaires et des médicaments à Cuba. La plupart des denrées agroalimentaires importées par Cuba viennent des États-Unis. Le gouvernement américain a autorisé la mise en vente aux États-Unis de deux vaccins élaborés à Cuba, devenu un grand exportateur de médicaments génériques.

D'autre part, les Cubains établis aux États-Unis envoient beaucoup d'argent et amènent avec eux toutes sortes de produits quand ils viennent dans l'île.

Quant à savoir si cet embargo est justifié et conforme à l'équité, c'est une autre histoire, mais il n'explique en rien la faillite économique du régime cubain comme de tous les pays communistes (à l'exception de la Chine qui s'est dotée d'une économie capitaliste), mais aggravée ici par les volte-face fantasques de Castro : tantôt il faut faire une récolte de canne à sucre record (la zafra de dix millions de tonnes qui a désorganisé l'économie de l'île pour des années), tantôt il faut se débarrasser de la dépendance à l'égard des exportations de sucre (et l'on cultive à la place des denrées qui rapportent deux ou trois fois moins à l'hectare), tantôt on interdit aux exilés de revenir en vacances, tantôt on essaye de les séduire, tantôt on instaure le dollar comme monnaie de fait, tantôt on l'interdit et on pourchasse ceux qui en possèdent, et je ne parle même pas des tragiques guignoleries économiques de Che Guevara, le premier ministre de l'industrie...
Utilisateur anonyme
25 avril 2010, 22:38   Re : Vive le révolutionnaire Fidel Castro
Citation
Seules les marchandises en provenance des États-Unis sont interdites d'entrée et les Cubains peuvent parfaitement acheter des produits chinois, mexicains, français ou canadiens ou même en provenance de la Bordurie extérieure.

Si cela était vrai, ça détruirait l'argument que j'ai avancé. Mais ça me parait curieux. Comment peut-on vérifier ce point ?
Vous avez ceci, et vous pouvez compléter par une recherche Google en entrant "embargo américain sur Cuba"
Citation
Je suis arrivé à Cuba en mai 2001. Je vais y passer 3 ans jusqu’en 2004".

J'avais ce texte sur mon disque dur depuis plusieurs années mais j'en ai oublié la source exacte. Une recherche sur google n'apporte aucun résultat.

Il me semble qu'il s'agissait d'une article paru dans un journal mais je n'arrive pas`à me souvenir lequel.
Citation
Si cela était vrai, ça détruirait l'argument que j'ai avancé.

Faites votre mea culpa et oubliez les propos fallacieux du désinformateur Viktor Dedaj !!!
Cher Marcel,
Je viens de retrouver le texte. Il s'agissait d'un billet paru sur le forum des Pères Fondateurs et apparemment tiré du blog Carte de Presse d'Alain Hertoghe.

Pour aller voir le texte cliquez i c i
Merci, cher Rogemi.
Ceux qui maitrisent l'anglais peuvent aller visionner sur le blog Serum de Vérité l'interview de la fille de Castro qui a pris la poudre d'escampette et qui vit maintenant aux USA. Pour voir le clip cliquez I C I
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter