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Voraces de culture
Envoyé par Ostinato
| 17 mai 2010, 20:14 Voraces de culture |
Sur France Ô ce soir : Une illustration de l'entretien N° 2 de Plieux ?
Ce qu'en dit Télérama :
Documentaire de Jean Rousselot (France, 2010). 52 mn. Inédit.
Les Voraces, c'est d'abord un refus de la fatalité. Une façon de « jeter des ponts vers l'avenir » pour des jeunes lycéens d'Aubervilliers bien décidés à tordre le cou à quelques clichés sur la banlieue. Le projet né dans la tête de leur proviseur et mené par trois professeurs enthousiastes est à la fois simple et audacieux : hors du cadre scolaire, des notes et des révisions, il s'agit d'ouvrir les portes de la culture à tous les élèves volontaires (de la première au BTS). Visites de musée, sorties au théâtre, concerts, rencontres - avec des intellectuels ou des témoins d'une page d'Histoire - nourrissent les Voraces, piquent leur curiosité, développent leur pensée critique. Oumarou, Sanaa, Balthazar, Emma et leurs camarades discutent sans tabou de la condition des femmes, de la guerre d'Algérie, de Mai 68 ; s'avouent troublés par un concert de piano classique ou une toile de maître. Et peu à peu regardent le monde d'un autre oeil...
Il y a dans cet éveil à la beauté et à la réflexion un éclat terriblement touchant, qu'a su capter la caméra de Jean Rousselot. En brisant l'enfermement invisible de ces jeunes, l'expérience des Voraces nous ramène avec humilité et sans démagogie au sens premier des mots « culture » et « éducation ». Cela fait un bien fou, comme l'exprime l'émotion retenue de cette prof de philo citant Nietzsche le jour des résultats du bac : « Tes véritables maîtres seront tes libérateurs. »
Ce qu'en dit Télérama :
Documentaire de Jean Rousselot (France, 2010). 52 mn. Inédit.
Les Voraces, c'est d'abord un refus de la fatalité. Une façon de « jeter des ponts vers l'avenir » pour des jeunes lycéens d'Aubervilliers bien décidés à tordre le cou à quelques clichés sur la banlieue. Le projet né dans la tête de leur proviseur et mené par trois professeurs enthousiastes est à la fois simple et audacieux : hors du cadre scolaire, des notes et des révisions, il s'agit d'ouvrir les portes de la culture à tous les élèves volontaires (de la première au BTS). Visites de musée, sorties au théâtre, concerts, rencontres - avec des intellectuels ou des témoins d'une page d'Histoire - nourrissent les Voraces, piquent leur curiosité, développent leur pensée critique. Oumarou, Sanaa, Balthazar, Emma et leurs camarades discutent sans tabou de la condition des femmes, de la guerre d'Algérie, de Mai 68 ; s'avouent troublés par un concert de piano classique ou une toile de maître. Et peu à peu regardent le monde d'un autre oeil...
Il y a dans cet éveil à la beauté et à la réflexion un éclat terriblement touchant, qu'a su capter la caméra de Jean Rousselot. En brisant l'enfermement invisible de ces jeunes, l'expérience des Voraces nous ramène avec humilité et sans démagogie au sens premier des mots « culture » et « éducation ». Cela fait un bien fou, comme l'exprime l'émotion retenue de cette prof de philo citant Nietzsche le jour des résultats du bac : « Tes véritables maîtres seront tes libérateurs. »
| 17 mai 2010, 20:57 Re : Voraces de culture |
Vous remarquerez qu'un des grands traits de la critique bobo, dont Télérama est un si joli emblème, consiste à s'émerveiller, à grands renforts d'expressions citoyennes et vivrensemblistes (« jeter des ponts vers l'avenir »...), dès qu'on présente une vision confortant l'idée selon laquelle les jeunes issus de la diversité présenteraient une incroyable richesse ; toute vision divergente étant, bien entendu, dénoncée en tant que « cliché ».
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