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Communiqué n° 655, samedi 17 mai 2008 : Sur les "harragas"

Le parti de l'In-nocence estime que la multiplication des "harragas", ces jeunes gens du Maghreb décidés à courir les risques les plus graves pour immigrer vers l'Europe, reflète autant la déréliction de l'état politique et le mauvais gouvernement qui en résulte dans les pays de la rive sud de la Méditerranée, tout spécialement l'Algérie, que l'attrait spécifique des pays de la rive nord.

Le parti de l'In-nocence juge évidemment que l'Europe et en particulier la France n'ont pas a subir indéfiniment les conséquences de la corruption, de l'incurie, du désordre endémique et du déni de liberté qui affligent des États tels que l'Algérie. Il considère que les "harragas", s'ils veulent véritablement devenir des sujets de l'histoire et des acteurs de leur propre existence, doivent lutter pour l'établissement d'un état de droit, de justice et de développement économique au sein de leur propre nation et non pas venir s'agréger à une autre histoire dans des pays où, par leur nombre, ils ne feront fatalement que reconstituer les conditions de société qui chez eux ont créé les difficultés d'existence dont ils sont les victimes.
Utilisateur anonyme
17 mai 2008, 20:06   Re : Communiqué n° 655, samedi 17 mai 2008 : Sur les "harragas"
"les "harragas", s'ils veulent véritablement devenir des sujets de l'histoire et des acteurs de leur propre existence, doivent lutter pour l'établissement d'un état de droit, de justice et de développement économique au sein de leur propre nation"



Extrait qui, à lui seul, et en un tournemain, dégonfle moult lieux-communs. Il serait grand temps, mais c'est rêver, que les Français cessent enfin de se laisser prendre aux grimaces des "Autres".
Après les fellagas, les harragas donc.
Je note une contradiction dans la seconde partie du communiqué.
On ne peut pas dire en effet que la situation en Algérie est liée à la dictature militaire qui y règne, ce qui est vrai, et appeler les jeunes Algériens, à la recherche d'une vie meilleure, à la lutte pour la démocratie et, dans un second temps, détruire la première affirmation en sous-entendant que de toute façon le désastre en vigueur est liée in fine à la population elle-même, à ses moeurs, à sa culture. Si c'est le cas, la situation est insoluble.
Cher Petit-Détour, il y a des situations insolubles. Cela existe. La vie en fait partie: situation qui évolue sans solution autre que dans son terme définitif.
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