19 juin 2010, 18:15 Cheval de Troie moderne |
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Un cheval de Troie moderne: la doctrine islamique de l'immigration.
Au cours des dernières décennies, les mosquées se sont multipliées dans les villes américaines ou européennes (ndlr. canadiennes). Les écoles coraniques et de nombreuses autres organisations musulmanes sont devenues omniprésentes en Occident. Les Américains et les Européens ne cessent d'accepter des accommodements aux demandes des musulmans: notamment l'abolition de la mixité dans les gymnases ou les piscines à certaines heures, des salles de prières dans les lieux de travail. On a modifié des émissions de télévision ou des films dont le contenu offensait des musulmans.. On a même accepté le retrait d'affiches montrant des porcs. Tout cela dans le but de respecter les croyances et les pratiques religieuses des musulmans.
De nombreux citoyens des démocraties occidentales ne voient dans ces accommodements que des compromis sans conséquence, des marques de civilités et d'ouverture aux besoins d'une religion de plus en plus présente: une religion qu'on veut voir comme un apport positif à notre tradition d'ouverture multiculturelle. De nombreux occidentaux se félicitent de leur esprit de tolérance et d'ouverture.
Bien peu savent que ces demandes d'accommodements s'inscrivent dans un projet insidieux, vieux de 1 400 ans: un projet de conquête et de domination fondé sur les injonctions du Coran et de la Sunna (l'ensemble des paroles et actions attribuées au prophète Mahomet). C'est l'Hégire ou la doctrine de l'immigration qui s'inspire de la manière dont Mahomet s'est enfui de la Mecque pour se rendre à Médine et pour conquérir la Mecque. Cette immigration-là ne doit pas être confondue avec l'arrivée d'immigrants de différentes cultures à la recherche d'une vie meilleure et désireux de faire profiter le pays d'accueil de leurs talents. Il s'agit en fait d'une immigration au service de l'impérialisme arabe. Elle mise sur la ségrégation ethnique pour obtenir privilèges et statut spécial dans les pays d'accueil. L'Hégire c'est une immigration conçue pour dominer les sociétés non-musulmanes et paver la voie à leur totale islamisation.
Dans un livre fascinant intitulé Un cheval de Troie moderne: la doctrine islamique de l'immigration, Sam Solomon, ancien professeur de droit musulman qui s'est converti au christianisme, et Elias Al Maqdisi, un spécialiste de l'islam, expliquent comment fonctionne cette stratégie de conquête vieille de plusieurs siècles, comment s'effectue la migration des musulmans dans les territoires non musulmans: territoires que la doctrine musulmane définit comme «territoires de la guerre». Ils précisent chacune des étapes de cette immigration stratégique dont l'objectif fondamental est de répandre l'islam et de préparer le djihad. Ce petit livre sur l'Hégire montre clairement que la conquête militaire est au cœur de l'expansion musulmane.
Et l'arme principale de cette stratégie de conquête est le mensonge et la désinformation. L'objectif est de transformer la culture hôte de façon progressive et insidieuse et d'y imposer la charia. La première étape de l'islamisation consiste à faire accepter des activités caractéristiques de l'islam et à établir sa présence physique et visible: par exemple des lieux de prière, la fondation d'écoles coraniques, de bibliothèques et de centres de recherches, l'enseignement de l'arabe - autant d'activités qui semblent de prime abord raisonnables pour établir l'infrastructure nécessaire au soutien d'une foi. À cette étape-ci, les musulmans peuvent accomplir des actions qui leur sont généralement interdites, car l'objectif majeur est d'établir et de fortifier les communautés musulmanes. L'injonction coranique interdisant de former des liens avec les infidèles est suspendue pendant qu'on s'affaire à mettre en place les instruments de l'islamisation. À cette étape initiale, l'Hégire peut tromper la vigilance des Occidentaux portés à croire que les musulmans qui émigrent, le font essentiellement pour des raisons économiques - pour améliorer leur sort.
Solomon et Maqdisi montrent le caractère stratégique de l'établissement de larges communautés musulmanes fonctionnant en autarcie. La mosquée devient un centre de pouvoir, le centre de toutes les activités de la communauté. À cette étape embryonnaire, l'une des priorités est d'aider les nouveaux arrivants afin de resserrer et fortifier la communauté musulmane. Les leaders de la communauté leur offriront soutien et conseils dans le choix des écoles, du logement, des marchés halal et autres services afin de bien se faire voir des nouveaux arrivants et les rattacher à la communauté locale. Des agents des mosquées, toujours à la recherche de nouveaux arrivants et de convertis potentiels, sont impliqués dans de subtiles formes d'endoctrinement et de surveillance des musulmans.
Les non-musulmans ne perçoivent pas le danger de cette première étape qui consiste à faire de la mosquée le centre de la vie communautaire. Pour eux, les mosquées ne sont que des lieux de culte. Ils se trompent, car le véritable objectif de cette première étape est de décourager l'intégration des musulmans afin de promouvoir l'islamisation de la société d'accueil en l'incitant à toujours plus d'accommodements aux particularismes des musulmans.
Lorsque la communauté s'est consolidée et est devenue assez puissante, commence alors la lutte pour obtenir un statut spécial et l'application de la charia. Dictée par le Coran et la Sunna, la séparation d'avec les non-musulmans est la conséquence naturelle du progrès de l'immigration de conquête.
Avec l'augmentation du poids démographique des musulmans, les changements au code vestimentaire deviennent de plus en plus visibles. On passe du port de l'hidjab au port du niqap dans les lieux publics, puis à l'abolition de la mixité entre hommes et femmes musulmanes, et finalement à la séparation des musulmanes et des non-musulmanes. Petit à petit, la population d'accueil finit par s'habituer à ce qu'elle croit être des exigences de la piété. Elle s'habitue aux demandes de séparation dans les lieux publics, dans les lieux de travail, dans les écoles et les universités, ainsi qu'aux demandes de repas halal et de respect de la charia, à l'ajout de fêtes musulmanes au calendrier. Or toutes ces demandes contribuent à donner un statut spécial à la communauté musulmane, la rendant de plus en plus séparée et distincte.
Au début, ces demandes sont présentées comme des accommodements bénins aux exigences religieuses de musulmans dévots. Toute tentative pour les empêcher sera qualifiée de discriminatoire. C'est ainsi qu'aux États-Unis, des musulmans ont commencé à demander l'abolition de la mixité hommes femmes à certaines heures dans les piscines et les salles de gymnastique, à demander qu'on n'oblige pas les femmes à dévoiler leur visage pour faire prendre des photos de permis de conduire, à refuser de manipuler ou transporter des produits contenant du porc, à exiger que les employés portent des vêtements jugés plus modestes. A cette étape, les représentants de la communauté musulmane travaillent main dans la main avec le gouvernement du pays d'accueil pour implanter ces changements. Comme l'expliquent Solomon et Maqdisi, le but est d'habituer la société d'accueil aux particularismes des musulmans, leurs coutumes, leurs fêtes, leur code vestimentaire, leur nourriture,leurs bâtiments. Les nouveaux arrivants sont encouragés par les leaders musulmans à voter, à se porter candidats à des élections pour augmenter l'influence politique de la communauté musulmane, l'oumma. Au niveau universitaire, on endoctrine les étudiants pour en faire des défenseurs de l'islam, pour participer à des activités interreligieuses et de conversion ou pour les entraîner au djihad. Les professeurs non-musulmans sont incités par des dons en argent à présenter l'islam sous un jour favorable et à en faire la promotion dans leurs écrits ou lorsqu'ils prennent la parole. Le prince saoudien Al-waleed bin Talal de l'Arabie a fait un don de 20 millions de dollarsà chacun des centres d'étude islamique des universités de Harvard et Georgetown pour s'assurer que leurs recherches et publications soient favorables à l'islam.
Dans leur livre Modern Day Troyan Horse Solomon et Maqdisi constatent que l'identité musulmane se durcit au fur et à mesure que les musulmans gagnent du pouvoir grâce à leur poids démographique. Les mosquées, les écoles, les clubs, leurs médias et leurs organisations se multiplient. La doctrine de la ‘taquiya' ou du mensonge ou de la dissimulation stratégique prend de plus en plus d'importance. Les musulmans cachent leurs objectifs de conquête en les faisant passer pour des exigences religieuses. Petit à petit, ils en arrivent à modifier culture des non-musulmans. À cette étape plus avancée, on tentera de faire taire les opposants ou on cherchera à obtenir leurs bonnes grâces. L'octroi judicieux de dons en argent amène la classe politique, les médias et autres organisations à avoir une image plus positive de l'islam et des musulmans. Cela explique qu'au cours des deux dernières années, les mots ‘djihad' et ‘islamo-fascisme' sont disparus du vocabulaire officiel des gouvernements. Et les mots ‘terrorisme' et ‘islamique' sont rarement accolés. En Europe (ndlr et au Canada), où l'islamisation est déjà avancée, un tournant décisif s'est produit avec l'assassinat du cinéaste Theo Van Gogh qui a réalisé un film sur la maltraitance des femmes musulmanes en Europe. Des menaces de mort sont proférées contre des parlementaires comme Geert Wilder, un vigoureux critique de l'islam aux Pays-Bas.
Au fur et à mesure que progresse l'islamisation des pays d'accueil, progresse également l'incitation à s'entraîner au djihad. Les jeunes djihadistes occidentaux se rendent dans leur pays d'origine pour se former aux techniques du djihad. On a commencé à voir ce phénomène dans les communautés somaliennes au Minnesota et au Tennessee. De jeunes musulmans sont partis pour la Somalie où ils avaient rendez-vous avec Al Shabaab, un groupe terroriste lié à al-Qaïda.
Lorsque la croissance des communautés musulmanes augmente leur poids politique, on multiplie les pressions sur les députés pour qu'ils autorisent les tribunaux islamiques en échange de votes. C'est ce qui s'est passé en Angleterre où coexistent maintenant deux systèmes de jurisprudence. Une fois que la charia est autorisée, les musulmans occidentaux sont soumis à des pressions pour se conformer aux prescriptions de la charia au lieu des lois en vigueur dans les pays d'accueil. Des juges européens non-musulmans ont rendu plusieurs décisions tenant compte de la charia dans la condamnation de musulmans.
Et puis on constate une augmentation des ghettos, des quartiers, ou secteur réservés aux musulmans. Les infidèles qui osent s'y aventurer, risquent d'être attaqués. De telles zones existent déjà en Europe. À l'opposé, les musulmans peuvent circuler partout dans le pays d'accueil. Pour eux, il n'y a pas de restrictions. Ils sont chez eux partout. Comme le montrent Solomon et Maqdisi, la doctrine de l'hégire doit être comprise comme une stratégie politique globale pour miner les cultures et les valeurs des pays non-musulmans et les remplacer par les valeurs de l'islam et de la charia. C'est une immigration insidieuse qui a pour objectif la transformation des comportements, des coutumes et des lois des sociétés d'accueil en vue d'y établir État islamique. On peut déjà constater l'islamisationà divers degrés des sociétés occidentales. Ironiquement, c'est l'ouverture de nos sociétés et les droits constitutionnels à la liberté d'expression, de religion et d'assemblée qui facilitent la disparition de nos valeurs et nos modes de vie.
Modern Day Trojan Horse doit devenir une lecture obligatoire pour tous les citoyens des démocraties occidentales, car il est urgent qu'ils comprennent la menace que représente une certaine immigration musulmane. Le livre invite à évaluer prudemment ce qui peut apparaître comme des pratiques religieuses inoffensives, mais qui, en réalité, s'inscrivent dans un projet sinistre de transformation et de conquête de nos sociétés.
19 juin 2010, 22:30 Re : Cheval de Troie moderne |
21 juin 2010, 01:52 Re : Cheval de Troie moderne |
21 juin 2010, 17:49 Re : Cheval de Troie moderne |
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Néo-islamistes - Stratégies pour noyauter la République
Par Jean-Marie Amat, Yves Benoit
Un réseau déjà bien implanté dans plusieurs grandes villes de France cherche à peser sur les lieux de pouvoir, des universités à l'UMP. L'Express s'est procuré son manuel de lobbying, dissimulé dans un cédérom pirate du disque.... de Carla Bruni. Ultrasecret, ce mode d'emploi de l'entrisme est délivré aux cadres du réseau, une soixantaine d'initiés présents dans la mouvance des Étudiants musulmans de France (EMF) ou de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) - laquelle, par ailleurs, vient de réaliser un score significatif aux élections du Conseil français du culte musulman. Ce document, malgré sa ferveur et son triomphalisme, est intéressant par la froideur tactique, la volonté de puissance, l'habileté politique et la philosophie opportuniste qu'il affiche. Rien ne dit que ce prosélytisme religieux ait de l'avenir. Mais il faut savoir qu'il existe.
La délicieuse Carla Bruni est devenue, sans le savoir, la messagère des consignes clandestines d'une avant-garde néo-islamiste réunie sous le nom de code « Veni, vidi, vici ». Un réseau de croyants purs et durs répartis entre Lille, Strasbourg, Lyon, Marseille, Montpellier, Toulouse et Bordeaux. Tous passés par l'université, ils sont jeunes, intelligents et cyniques, bien placés à l'UOIF (Union des organisations islamiques de France) et souvent à l'association des Étudiants musulmans de France (EMF).
Au nom d'Allah, cette petite phalange influente et rompue aux jeux politiques a décidé d'investir les centres d'influence et de pouvoir de l'Hexagone. Un combat mené dans le plus grand secret. Avec le concours d'informaticiens de haut vol, leurs recommandations stratégiques et tactiques ont été camouflées à l'intérieur de copies pirates, sur mini-cédéroms numérotés, a priori insoupçonnables, du disque de Carla Bruni, Quelqu'un m'a dit. Il s'agit de 70 fiches ultraconfidentielles qui déclinent un à un les axes du combat. Seuls les militants les plus sûrs y ont accès. Au préalable, lors de discrets rendez-vous, on leur a confié les clefs du décryptage, dont huit mots à retrouver dans l'édition Folio de Paris, d'Emile Zola. L'Express a pu se les procurer, remonter le jeu de piste et accéder à la stratégie secrète des néo-islamistes.
Dès le préambule, la petite équipe affiche sa conviction d'avoir le vent en poupe : « Cette année 2002 fut, grâce à Allah, et grâce à vous, une année riche pour nous tous. » Elle s'attribue de nombreux succès. Il s'agit de l'entrée, par la grande porte, de l'UOIF au Conseil français du culte musulman, de l' « explosion » sur la scène universitaire des Étudiants musulmans de France, qui se targuent d'avoir déjà 39 élus dans les conseils d'université et de résidence, et de l'élection, grâce à la mobilisation d'associations islamistes, d'une dizaine de députés UMP. Le « didacticiel de formation » secrètement inséré dans le disque de Carla Bruni se veut un « recueil d'expériences » destiné à aider les militants « dans cette guerre de mouvement que nous engageons face à nos adversaires multiples ».
La détermination de ces jeunes gens se veut sans faille : « Toute défaite peut être une victoire et toute victoire une défaite potentielle. Restez humbles et discrets et nous atteindrons nos objectifs. » La réalité impose la modestie : « Malgré les bons résultats obtenus dans une dizaine de circonscriptions où nous sommes responsables directement de l'élection de l'UMP, nous sommes encore dans une phase d'introduction dans le jeu politique en face de musulmans laïques mieux installés que nous. » Mais l'évolution du rapport de forces politique s'annonce favorable. Lors de l'élection présidentielle, le petit groupe se vante d'avoir « participé au retournement d'une partie de l'opinion musulmane » : « Si nous avons réussi à l'influencer, c'est que cette dernière a enfin compris son poids politique après des années de tromperie, de manipulation et de racisme de la part des notables du PS. » Selon cette analyse, les néo-islamistes devraient leur poids politique « à la ghettoïsation et à la fin de la mixité sociale dans les années 1980 en raison de la politique locale d'élus de gauche ».
L'une des fiches des néo-islamistes décortique l'exemple, à suivre, d'un « communautarisme réussi » : le communautarisme juif. Sont ainsi mis en avant le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), auprès duquel « se rend, tous les ans, le chef du gouvernement », l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), qui a « longtemps influencé la politique de l'Unef », le B'nai Brith (orthographié Ben Brit), « association juive mondiale, ayant des structures locales, regroupant essentiellement des décideurs économiques qui financent du lobbying au sein d'institutions locales, nationales, voire transnationales », Radio J, Proche-Orient Info et d'autres médias « dont l'influence n'est plus à démontrer » - « À nous de nous inspirer de ces exemples pour réussir. Nous avons pour nous la discrétion ».
Le Parti musulman de France, de Mohammed Latrèche, groupuscule islamiste violent, antisémite et négationniste, sur lequel les médias se sont un moment focalisés, est l'exemple à fuir : « Soyons consensuels, et, dans le climat d'ethnisme actuel, personne ne fera attention à nous. Médiatiquement, nous n'aurions pas assez d'attrait. D'ailleurs, qui s'intéresse aux intégrés ? »
« Comment nous inscrire dans le jeu ? » Plusieurs fiches détaillent la réponse à cette question lancinante. D'abord, cibler « le candidat ou le parti que la situation locale rend demandeur de soutiens face à un adversaire très proche ». Mais attention ! « Notre but n'est pas, dans un premier temps, de donner une victoire trop large au candidat soutenu, mais de lui donner la victoire la plus inconfortable possible au niveau de l'avance en voix. » La raison ? « En se retrouvant dans une situation de dépendance vis-à-vis de nous, nous pourrions obtenir de lui un certain nombre de choses, lui-même se rendant compte que sa survie politique est entre nos mains. » L'avantage de se rendre « incontournables » est de négocier des postes de chargés de mission. Un bon moyen de « renforcer notre présence en tant qu'acteurs de terrain » : « Des acteurs qui auront suffisamment d'aura pour attirer à nous les éléments prometteurs et pour appliquer nos points de vue avec le moins de résistance possible dans la communauté musulmane. »
Or, se félicitent les stratèges de Veni, vidi, vici, le jeu politique s'ouvre : « Aujourd'hui, nous sommes en position d'arbitres dans un certain nombre d'endroits, entre gauche et droite. Il nous semble évident que la gauche n'est pas un choix valable au moment où une partie de la communauté musulmane bascule à droite. Compte tenu des relais dont nous disposons dans les banlieues et de l'affaiblissement idéologique de la gauche, nous sommes en position d'imposer le candidat de notre choix. » À l'égard de la gauche, deux griefs sont formulés : « D'une part, l'incapacité de donner un signal crédible d'écoute, de respect et de refondation sociale et culturelle ; d'autre part, l'inaptitude à équilibrer sa politique par rapport au lobbying juif et d'intégrer en vingt ans une élite musulmane de seconde génération. » Dès lors, tout accord local avec la gauche est d'avance « décrédibilisé vis-à-vis de la communauté musulmane ».
La carte à jouer est la réislamisation
À l'opposé, « la droite, donc l'UMP aujourd'hui, malgré un certain nombre de mesures nuisibles à la communauté musulmane, a beaucoup mieux géré son équilibre par rapport au lobbying juif. Et la politique pro-arabe de la droite est vécue comme un premier pas et une marque de respect de la culture musulmane [...]. Dès maintenant, en jouant sur les luttes de pouvoir internes à l'UMP (qui favorisent les groupes communautaires), il faut faire adhérer un maximum de musulmans que nous encadrerons avec nos jeunes cadres ».
Les « théâtres d'opération prioritaires » sont désignés : « La région et la ville de Bordeaux, où nous sommes bien implantés, où, via les associations dans lesquelles nous sommes présents, nous avons d'excellentes relations avec le maire, Alain Juppé ; la ville de Toulouse, où nous avons pu nous installer et influencer certains scrutins lors des législatives ; la région Languedoc-Roussillon, où des contacts au plus haut niveau ont été pris avec l'UMP, qui nous doit sa victoire la plus médiatique [Jacques Domergue, face au socialiste Georges Frêche] ; la région de Marseille, où la gauche et le FN sont en position, l'un comme l'autre, de remporter d'importantes victoires face à l'UMP ; la région Nord où, sur Lille, nous sommes responsables de certaines défaites importantes de la gauche [Martine Aubry] ; enfin la région parisienne, où nous sommes bien implantés dans certaines banlieues sans avoir encore réellement capitalisé sur nos relais dans la communauté musulmane. »
La carte à jouer est la réislamisation : « En redonnant une pratique religieuse orthodoxe, donc en réislamisant les quartiers, notamment chez les jeunes, nous augmentons notre poids politique. » Avantage collatéral : « Ce faisant, nous marginalisons les laïques, qui cessent d'être des acteurs de premier plan pour les politiques. » Ces laïques sont en effet leurs bêtes noires, parce qu'ils s'intègrent - et donc « s'acculturent » - et parce qu'ils cantonnent leur religion à la sphère privée, ne voient aucun inconvénient à épouser une chrétienne, ne rechignent pas devant un verre de vin. Il y aurait donc urgence : « Observez autour de vous le nombre de non-pratiquants et de pratiquants ne respectant pas l'intégralité des préceptes. Le taux de pratique le plus élevé - moins de 50 % - est observé chez les Marocains, mais ce sont eux qui sont le plus laïques et les moins rigoureux. Les Algériens, qui ont subi une acculturation importante lors de la colonisation, ont un faible taux de pratique. Mais les pratiquants algériens sont plus rigoristes, donc potentiellement plus sensibles à nos vues. » La réislamisation présente également l'intérêt de faire obstacle à « une politique dite d'intégration, pour nous d'acculturation ». Les néo-islamistes se félicitent de la médiatisation du combat religieux à travers les « différentes affaires de voile », du ressentiment créé « à l'égard d'institutions acculturantes telle l'école ».
La tactique des néo-islamistes ? Faire apparaître l'État comme une « institution discriminatoire » : « Pourquoi les musulmanes ne peuvent pas porter le voile, alors que l'on tolère la kippa dans un certain nombre d'établissements publics ? » Dès lors qu'elle génère « un sentiment d'incompréhension et de lynchage ciblé uniquement vers les musulmans », la « laïcité discriminatoire » doit être dénoncée comme une « atteinte à l'intégrité morale de la personne ». Il convient également d'aiguiser « les contradictions de la République qui nous permettront d'avoir un enseignement religieux à l'école, comme en Alsace, de porter le foulard, etc. » : « En nous présentant en défenseurs de l'équité et des musulmans oppressés par un État raciste, nous augmentons notre crédit dans la communauté. Il est envisageable, à terme, qu'une révision majeure de la loi de 1905 fasse une place à la religion musulmane. Si nous savons nous y prendre, nous pourrons profiter de la situation. Les chrétiens souhaitent aussi une telle révision, ce qui nous aide, puisque ces derniers font du lobbying dans les antichambres des ministères et autres lieux de pouvoir. »
Le milieu étudiant semble être particulièrement convoité
Les néo-islamistes sont des réalistes : « Comme tous les combats, le nôtre nécessite des moyens pour nous équiper et financer notre propagande. » Le cédérom insiste sur « nos » atouts : « L'important tissu de PME détenues par des musulmans et qui génèrent de forts revenus dans les banlieues. Ces commerçants, dont la clientèle est communautaire, ne peuvent se permettre de paraître moins pieux que leurs clients, au risque de voir leur chiffre d'affaires baisser, suite à de mauvaises rumeurs... Ainsi, la collecte de la zakat [l'impôt religieux] se voit grandement facilitée chez les entrepreneurs. Et cela nous permet d'avoir un financement communautaire aussi efficace que celui de la communauté juive et de financer notre lobbying au même titre que le B'nai Brith. » Une fiche fait l'inventaire des types de PME les plus rentables : les kebabs, les épiceries de nuit, les téléboutiques. Leur avantage est de « générer énormément de revenus en espèces, donc plus facilement utilisables par nous ». L'avant-garde néo-islamiste peut même rendre des services : « Pour certaines activités, nous pouvons mettre en place une double comptabilité informatique, moyennant évidemment un pourcentage sur la différence non déclarée. »
Le milieu étudiant semble être particulièrement convoité: "L'année 2002 a vu une érosion de l'importance de l'Unef, la principale force universitaire. Partout où nous sommes présents avec les Etudiants musulmans de France, nous avons fait basculer la situation grâce à des coalitions regroupant les associations corporatistes membres de la Fage et l'UNI, le syndicat de droite [...]. Aujourd'hui, via nos alliances avec l'UNI et la Fage, nous sommes en mesure de faire contrepoids à l'Unef [...]. Nous devons laisser à l'UNI un espace à occuper, même si cela doit être à notre détriment, car nous n'avons pas encore la masse critique pour affronter l'Unef sur un terrain national, alors que l'UNI la possède. L'UNI peut faire diversion et focaliser l'attention de l'Unef et nous permettre de nous installer. »
Comment contrer l'influence des « réseaux relationnels » de l'Union des étudiants juifs de France, qui peuvent causer des « préjudices importants » ? En jouant sur son soutien public au sionisme et à la politique israélienne, « très impopulaires chez les étudiants de gauche » : « Cela créera un amalgame suffisant pour obliger l'Unef à prendre une attitude distante... Sinon l'Unef se coupera davantage de son électorat et renforcera le vote non musulman, dont nous bénéficions, émanant d'étudiants de gauche et d'extrême gauche. Ce qui permettra du coup de relativiser notre positionnement communautaire, ce qui est impossible à l'UEJF. » Autre observation : « À chaque accusation d'antisémitisme, nous renforçons notre électorat non musulman. L'utilisation abusive de l'accusation d'antisémitisme le banalise et le dépénalise chez les non-musulmans. »
Les « néo-islamistes de Carla Bruni » attribuent à leur lobbying le succès qu'a représenté pour eux le vote à l'université Paris VI de la motion de rupture de la coopération avec les universités israéliennes. C'était « la première action de ce genre » : « Nous essaierons d'appliquer la même tactique sur d'autres campus. »
Le petit groupe tente enfin d'examiner lucidement ses forces et ses faiblesses : « Nous souffrons d'un manque chronique de cadres ayant une formation universitaire de haut niveau. Cette carence réduit notre influence potentielle au sein de la communauté musulmane, alors que nous nous retrouvons dans une conjonction d'événements qui nous sont étonnamment favorables. » Autre faiblesse : « Nos profils manquent de variété. Nous sommes essentiellement des scientifiques. Nous avons peu de littéraires et d'économistes et pratiquement pas de médecins. Cette trop grande spécialisation peut nous être préjudiciable: nous manquons de points de vue venant de gens ayant des formations fondamentalement différentes de la majorité d'entre nous. » Un recrutement plus varié permettrait en outre d'avoir des appuis dans les administrations importantes, notamment « en cadres de catégories B et C, en contact avec du matériel sensible ». Mais un avantage existe : « Nous avons énormément de cadres convertis à l'islam depuis quelque temps et ayant gardé leur nom chrétien aptes à s'intégrer en tant que fonctionnaires de catégorie B et C. De plus, des rumeurs de cinquième colonne dans l'administration conduiraient à une possible épuration des postes sensibles de l'administration de ces cadres maghrébins, facilitant l'embauche de nos cadres convertis. » Pour le moment, la phalange néo-islamiste ne compte pas sur les fonctionnaires de catégorie A : « Leur haut niveau d'études et de culture générale induisent des personnalités trêmement critiques, conduisant à une laïcité féroce empêchant un recrutement de musulmans maghrébins ou non. » Le remède, à long terme : « Endoctriner suffisamment tôt des jeunes que nous orienterons. »
Autres objectifs : « des agents dormants dans les services de sécurité, fidèles à notre combat » ; « une formation militaire poussée - ce qui donnerait de la rigueur à certaines de nos formations, tout en permettant le recrutement de militants dans les hommes de troupe ». La clef de l'influence dans la société française ? « Des personnes à nous, en prise directe avec les institutions aptes à diriger les décideurs ou, à défaut, leur inculquer une vision favorable à notre cause. » Le programme est en marche.
22 juin 2010, 10:25 Re : Cheval de Troie moderne |
24 juin 2010, 10:23 Re : Cheval de Troie moderne |
25 juin 2010, 09:15 Re : Cheval de Troie moderne |
25 juin 2010, 20:44 Re : Cheval de Troie moderne |
25 juin 2010, 22:52 Re : Cheval de Troie moderne |
26 juin 2010, 11:29 Re : Cheval de Troie moderne |
26 juin 2010, 14:05 Re : Cheval de Troie moderne |
28 juin 2010, 12:10 Re : Cheval de Troie moderne |
29 juin 2010, 19:09 Re : Cheval de Troie moderne |
01 juillet 2010, 22:00 Re : Cheval de Troie moderne |
25 juillet 2010, 18:36 Re : Cheval de Troie moderne |
28 juillet 2010, 01:03 Re : Cheval de Troie moderne |
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28 juillet 2010, 08:01
Re : Cheval de Troie moderne
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28 juillet 2010, 12:10
Re : Cheval de Troie moderne
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28 juillet 2010, 12:24 Re : Cheval de Troie moderne |
28 juillet 2010, 13:05 Re : Cheval de Troie moderne |
28 juillet 2010, 13:27 Re : Cheval de Troie moderne |
Utilisateur anonyme
28 juillet 2010, 13:55
Re : Cheval de Troie moderne
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Citation
Didier Bourjon
Qu'en pensez-vous ?
Pouvons-nous ouvrir un pareil chantier ici, en comptant sur la collaboration de tous ceux qui le voudront ?
Citation
Cassandre
Je suis d'accord mais il faudrait essayer de trouver un angle d'approche - ou d'attaque- un peu original car il existe déjà des sites consacrés à la dénonciation de l'islam.
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28 juillet 2010, 18:07
Re : Cheval de Troie moderne
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28 juillet 2010, 18:22 Re : Cheval de Troie moderne |
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28 juillet 2010, 18:29
Re : Cheval de Troie moderne
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28 juillet 2010, 19:13 Re : Cheval de Troie moderne |
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28 juillet 2010, 19:17
Re : Cheval de Troie moderne
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29 juillet 2010, 01:02 Re : Cheval de Troie moderne |
29 juillet 2010, 01:06 Re : Cheval de Troie moderne |
29 juillet 2010, 05:12 Re : Cheval de Troie moderne |
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29 juillet 2010, 09:04
Re : Cheval de Troie moderne
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29 juillet 2010, 09:17 Re : Cheval de Troie moderne |
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29 juillet 2010, 09:22
Re : Cheval de Troie moderne
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29 juillet 2010, 10:23 Re : Cheval de Troie moderne |
29 juillet 2010, 10:27 Re : Cheval de Troie moderne |
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29 juillet 2010, 11:35
Re : Cheval de Troie moderne
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29 juillet 2010, 11:41 Re : Cheval de Troie moderne |
29 juillet 2010, 11:57 Re : Cheval de Troie moderne |
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29 juillet 2010, 11:59
Re : Cheval de Troie moderne
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29 juillet 2010, 12:02 Re : Cheval de Troie moderne |
29 juillet 2010, 12:04 Re : Cheval de Troie moderne |
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29 juillet 2010, 12:59
Re : Cheval de Troie moderne
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29 juillet 2010, 15:57 Re : Cheval de Troie moderne |
29 juillet 2010, 21:21 Re : Cheval de Troie moderne |
Utilisateur anonyme
29 juillet 2010, 21:40
Re : Cheval de Troie moderne
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Utilisateur anonyme
29 juillet 2010, 21:43
Re : Cheval de Troie moderne
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29 juillet 2010, 22:29 Re : Cheval de Troie moderne |
29 juillet 2010, 23:10 Re : Cheval de Troie moderne |
30 juillet 2010, 00:05 Re : Cheval de Troie moderne |
Utilisateur anonyme
30 juillet 2010, 02:23
Re : Cheval de Troie moderne
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30 juillet 2010, 08:32 Re : Cheval de Troie moderne |
Utilisateur anonyme
30 juillet 2010, 09:45
Re : Cheval de Troie moderne
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30 juillet 2010, 10:18 Re : Cheval de Troie moderne |
30 juillet 2010, 10:36 Re : Cheval de Troie moderne |
Citation
Cassandre
Je trouve que ce forum a jusqu'à présent magnifiquement réussi à donner la parole à cet "honnête homme" qui y parle fort bien souvent brillamment et avec esprit et qu'il devrait continuer dans cette voie (...)
Utilisateur anonyme
30 juillet 2010, 11:01
Re : Cheval de Troie moderne
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30 juillet 2010, 11:37 Re : Cheval de Troie moderne |
Utilisateur anonyme
30 juillet 2010, 11:57
Re : Cheval de Troie moderne
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Utilisateur anonyme
30 juillet 2010, 19:14
Re : Cheval de Troie moderne
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30 juillet 2010, 19:57 Re : Cheval de Troie moderne |
Utilisateur anonyme
30 juillet 2010, 21:37
Re : Feu vert
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Utilisateur anonyme
30 juillet 2010, 22:55
Re : Avanti !
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Utilisateur anonyme
31 juillet 2010, 08:17
Re : Avanti !
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Utilisateur anonyme
01 août 2010, 09:19
Re : Avanti !
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01 août 2010, 09:46 Re : Avanti ! |
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01 août 2010, 10:08
Re : Avanti !
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01 août 2010, 10:39 Re : Avanti ! |
01 août 2010, 11:25 Re : Avanti ! |
Utilisateur anonyme
01 août 2010, 12:27
Re : Avanti !
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01 août 2010, 16:41 Re : Glose non islamiquement correcte (suite ) |