"J'entends constamment des Algériens formuler des requêtes, décocher des reproches à l'endroit de l'Etat et du peuple français. Je n'ai jamais entendu une seule voix algérienne adresser je ne dis pas des remerciements pour tout ce que la France n'a cessé de faire en faveur de l'Algérie et de ses ressortissants, mais pour reconnaître au moins que les Algériens bénéficient d'avantages dont, par exemple, aucun Français ne risque de profiter en Algérie... Or, non seulement il n'y a pas l'ombre d'une reconnaissance de ce type mais au contraire on manifeste de la haine à notre égard, quand l'occasion se présente. J'étais, le 6 octobre 2001, au Stade de France, devenu pour un triste soir "Stade d'Algérie", et j'y ai vécu les scènes d'hystérie collective violemment anti-française et anti-occidentale, parmi un public à 95 % algérien (sur de lui et dominateur - mais pas d'élite...). Rien ne peut excuser cette énorme gifle appliquée au pays-hôte mais rien non plus ne peut plus excuser les Français qui ne veulent pas voir que plus on fait de bien aux Algériens, plus ils vous veulent du mal. Peut-être est-ce une façon paradoxale de cacher le fait capital qu'ils n'ont aucune légitimité à s'incruster chez nous ?
Psychanalytiquement, cette aversion anti-française peut s'expliquer peut-être par le Fait que les Algériens, encensés naguère pour leur "victoire" sur la puissance coloniale française, se sont crus plus forts que les plus forts et ont pensé qu'ils allaient figurer comme l'un des premiers peuples de l'Univers.
Or, tout au contraire, et alors que la France restait en maints domaines au pinacle du succès et de la prospérité, l'Algérie, au lieu de devenir un modèle pour le Tiers Monde, se muait en son repoussoir : faillite agricole et industrielle, anarchie politique sanglante, etc. Songez seulement que la production de blé qui était le seul point fort algérien en 1850 et qui, avec les progrès de l'agriculture coloniale, atteignit le chiffre record de 24 millions de quintaux en 1954. n'est plus aujourd'hui, péniblement, que de 16 à 17 millions de quintaux par an... Et le seul pays à encore tendre la main aux Algériens dans la déche, ce fut la France. Dure humiliation pour la rive Sud île la Méditerranée où on croyait nous avoir enterrés !
En très peu d'années, la France était redevenue le paradis tandis que l'Algérie s'enfonçait un peu plus chaque jour dans les décombres de l'enfer qu'elle avait su si vite installer chez elle à coups de socialisme et d’islamisme... Y compris la discrimination religieuse puisque dès 1963 fut légalement instituée dans l’Algérie nouvelle une nationalité à deux étages : la supérieure, irrévocable, réservée aux mahométans de souche, l'inférieure, la révocable, attribuée aux non-musulmans...
Quant au comportement systématiquement anti-français des jeunes générations algériennes en France, on en a accusé l'Ecole française alors que les seuls vrais responsables de cette situation de guerre civile larvée dont on peut évaluer les égâts au nombre de voitures brûlées chaque samedi soir, les seuls vrais responsables sont les parents de ces jeunes gens.
Oui, ces braves ouvriers ces silencieuses femmes de ménages n'ont pas élevé leurs enfants dans le respect du peuple d'accueil comme l'ont fait les Polonais, Arméniens. Portugais, Vietnamiens et autres Serbes, mais dans le mépris des "Gaulois". Impurs, incirconcis, mange-cochon, fromages, yaourt, gaouri, kafir, roumi. j'en passe et de pires, tels sont les termes péjoratifs utilisés couramment dans ces familles pour parler des Français.
Eux, les Algériens sont des musulmans, « la meilleure des communautés » selon le Coran, et cela les autorisent à se croire supérieurs au reste de la Terre, non musuman. Avec ça, comment vouliez-vous que l'école, l'administration, le travail intègrent, en les francisant, des jeunes à qui l’idée seule d’être Français fait horreur ? Je ne parle évidemment pas ici des exceptions, des cas particuliers qui existent mais ne changent: hélas ! rien à la donne générale.
Je ne pense pas que les Algériens d'ici ou d'outre-mer vont changer. La situation actuelle est trop bonne pour eux. Mais la France peut-être changera et ce ne sera pas sans conséquence pour ses commensaux et partenaires abusifs. En attendant, en ouvrant un journal francophone algérois « Le Monde Aujourd'hui », daté du 3 septembre 2001, j'y lis, sur six colonnes : " La dette de la France envers l’Algérie " et plus bas : " C'est avec l'argent de l'Algérie, que l’état français a réussi à arracher la société française à une situation économique et sociale moyenâgeuse " (sic).
Tant que de pareilles inepties auront cours outre-Méditerranée, tant qu'en France, des petits Algériens de douze ans graffiteront dans les cages d'escaliers : « On a niqué (vaincu) les Français en Algérie, on va maintenant les niquer (vaincre) en France »; tant que dans les banlieues françaises, on continuera à apprendre aux petits musulmans que leurs camarades non mahométans sont « impurs » et « inférieurs » et que, d'ordre divin dans le Coran, il ne faut pas prendre pour amis juifs et chrétiens, sinon on devient comme eux, les relations entre Français et Algériens resteront marquées au double sceau du tragique de l'impossible."