Entretiens de Plieux V, troisième partie

Cher amis In-nocents, voici la troisième (et avant-dernière) partie de l'entretien V. Il faut avoir à l'esprit toute la fin de la deuxième partie, dont la dernière phrase se prolonge au tout début de cette nouvelle séquence, pour bien suivre l'enchaînement des idées. A l'occasion vous pourrez constater quelques évolutions techniques dans notre production, dont nous espérons qu'elles augmenteront votre plaisir. La dernière partie, ainsi qu'un court épilogue, seront publiés très bientôt.

Le cadrage de la deuxième caméra confirme ce que je disais -- en toute amitié -- à propos de l'entretien avec Cassandre:

"Je préfère ce cadrage classique au dernier cadrage de Renaud Camus qui me paraît éclaté, déséquilibré. Je suis peut-être vieux-jeu mais quelqu'un qui est près du cadre et qui regarde hors du cadre m'angoisse."

J'ajoute que la belle statuette de droite se tourne aussi vers l'extérieur mais si cela ne gêne que moi, ne changez rien.

Le chassé-croisé des caméras est du meilleur effet.

Le discours de Renaud Camus est riche d'une philosophie générale de la vie en société et voilà en quoi cet entretien de 6 minutes mériterait une large diffusion médiatique.

Merci encore une fois pour l'excellence de votre pensée.

Quelle tristesse de voir les parents muets devant leurs enfants qui n'en font qu'à leur tête et qui pifrent au lieu de manger . C'est le caprice démocratique pratiqué par la grande masse de nos concitoyens.

Bel entretien d'une grande prestance aristocratique.

J'espère que cet entretien aura un succès extraordinaire.

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Citation
Le chassé-croisé des caméras est du meilleur effet.

Je ne trouve pas que tous les changements de plans soient justifiés. Certains arrivent on ne sait pourquoi, au milieu d'une phrase. Un changement par question me paraîtrait plus judicieux. Ou un changement lors et le temps de la question.

De plus, je commence à ressentir le "syndrome Florentin". Pourquoi ne pas alterner avec un plan centré ?

Voilà pour les petites critiques, le reste est, comme pour les précédentes vidéos, admirable.

Le terme "Mal de Florence" serait joli, par allusion au "Mal de Naples"...

!

Admirez la composition ( Filippino Lippi)

[Renaud Camus est un grand simple, il est un grand simple parce qu'il est un grand pur]

Héla, trois fois hélas, je suis obligée de reconnaître que ma petite-fille, si aimable qu'elle soit, ne correspond que trop à ces enfants auxquels on n'enseigne plus les moindres manières de table !
Le problème est que j'entends beaucoup de personnes éduquées à l'ancienne, se demander, la mort dans l'âme, si, aujourd'hui, la politesse et la bonne éducation ne constituent pas un handicap dans la vie !

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Pour ma part, faisant parti du courant minoritaire qui accorde au fond une grande importance, je trouve que c'est très bien, et que la forme est fort correcte.

Moi aussi !

Et moi, sans dénigrer le moins du monde le travail accompli, bien au contraire, j'aime à rappeler que la radio, ce n'est pas mal non plus, bien plus légère et plus facile à manipuler, plus concentrée, aussi...

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Bien cher Bernard,


Vous connaissez mon côté terre à terre.

L'essentiel est que la pensée de Renaud Camus puisse être connue dans ses développements.

Je trouve que l'occasion offerte par François de Souche est bonne à prendre : Renaud Camus est d'un style très spécifique, et les commentaires sur le site de FdS sont encourageants. Renaud Camus n'est pas un bateleur, c'est un fait, et il y a, dans ces vidéos, une certaine austérité qui est bien en accord avec le message et celui qui le prononce.

On peut rêver d'une vidéo parfaite, je le conçois, mais celles-ci sont de qualité, sans esbroufe.

La chaîne PI peut intéresser bien du monde, avec en prime les messages de Cassandre.

Un bon indicateur sera d'analyser les commentaires : ici, nous sommes entre nous, nous nous écrivons depuis des années, nous avons certaines exigences. Je crois ce niveau d'exigence très supérieur à celui de la population en général, vous reconnaitrez là ma propension à voir le verre à moitié plein.

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Il me semble que les manières de table dépendent par-dessus tout de ce que contiennent les assiettes et que la filière gracieusement dite "agro-alimentaire" ne saurait en inspirer beaucoup.

Ah bon ? Alors le respect des manières dépend du contexte (hors adaptation polie, s'entend) ???

Bien cher Goldmund,

En fait, du moins pour la société française que j'ai connue, les bonnes manières étaient relatives, c'est à dire qu'elles n'étaient pas les mêmes suivant les circonstances, alors que les personnes pouvaient être les mêmes.

Prenons le baron d'empire Sosthène Jeanney-Desbelles, fabricant à Lyon et chef d'escadrons de réserve (notez qu'un chef d'escadrons a sous ses ordres plusieurs chefs d'escadron).

Le baron Sosthène, dans son cadre social, reste sur son quant-à-soi.

Au restaurant, par exemple, il ne causera jamais avec les serveurs ni ne mettra, ô sacrilège, la serviette au cou. En revanche, s'il se rend dans son bouchon habituel (ou chez sa Mère (au sens lyonnais) qui cuisine si bien, telle Léa ou la Brazier) avec ses amis et collègues, alors il interpellera les voisins, riera avec le serveur Jules (qui est le soupirant de la Mère) et saucera les plats. Pourquoi ? car tel est l'usage.

Lors de la remise des prix du Couvent des oiseaux, il siègera noblement avec à son côté sa fille et à la place d'honneur le révérend Truc. La conversation sera des plus élevées, et en tout cas, vous l'imaginerez, fort différente de celle du banquet de l'amicale des anciens officiers du 9ème Dragons qu'il présidera la semaine suivante.

Pour ce qui est des cousins éloignés, il tient loin de sa table (enfin, aussi loin que la décence le permet) le cousin de sa femme, Tugdual, célèbre pour ses lestes propos et son intempérance. Cela étant dit, Tugdual peut donner libre cours à sa verve en fin de banquet de mariage de ses nombreux cousins et cousines, ses brillantes saillies étant alors jugées d'un grand à propos.

Citation

or si nous ne diffusions que des bandes "son" (...)

Mais oui, cher Didier, j'en suis bien conscient. Mais comment faire pour écouter, par exemple, l'émission dans la voiture ou sur un baladeur, si l'on n'a pas le temps de la voir sur son écran ? C'est possible en deux ou trois clics, avec un fichier mp3. Je puis extraire le son des bandes vidéo, bien entendu, mais c'est beaucoup plus long, et ce n'est pas vraiment dans les cordes de tout le monde. Je suggère que l'on place déjà les fichiers mp3 de ces émissions, beaucoup plus légers que les vidéogrammes, évidemment, sur le site in-nocence.org. Mais j'aime la radio : le style est très différent, les interventions sont souvent moins apprêtées mais plus approfondies. Vive la baladodiffusion !

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J'éprouve pour ma part le plus grand plaisir à regarder et écouter Renaud Camus sur mon baladeur Touch à la terrasse d'un café hiérosolymitain, par ces nuits de grande touffeur, l'effet en est franchement rafraîchissant.
Je trouve du reste ces entretiens remarquables, et si les sympathisants de l'In-nocence sont déjà assez familiers des thèmes abordés, il ne faut pas oublier qu'il y a là quelque chose d'absolument original, tant par la forme que le fond, et qu'il ne se fait rien d'approchant, et de loin, dans aucune autre formation, politique ou associative.

Je trouve que ce serait bien. Il y aurait un autre avantage : on ne serait pas tenu de hacher les émissions comme à présent pour se plier aux exigences des serveurs de vidéos (et en économisant un peu Rameau)...

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Je suis en plein accord avec Alain. Cela étant, la proposition de Bernard est séduisante : on a tout sur le même support. Donc, celle-ci en plus, s'il ne faut pas trop de travail, mais non celle-là en moins.

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Viendez, viendez...

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Bien cher Didier,

Vous avez commis un crime inexpiable. Vous avez travaillé des heures mais, dans la balance d'Anubis, tous ces efforts ne pèseront pas plus que la plume de Mâat, car de l'autre côté vous aurez le poids de "conséquent" employé au sens d'important, avec la circonstance aggravante qu'il est suivi ou précédé de "concaténation" (n'est-ce pas, JJSC ?).

Vous serez dès lors exécuté par mousquetade dans les fossés de Plieux. Cela étant, la poudre ne sera pas disponible, car la facture précédente n'a pas été payée, et de toute façon les livreurs de balle se sont trompés de calibre, confondant poids et diamètre (voir "Kota Kinabalu", Journal 2034).

Génial. Oserais-je encore une toute petite remarque personnelle, cher Didier, en voyant votre beau travail ? La gavotte et ses doubles (que j'ai joués dans ma jeunesse) vont finir par nous... lasser. Comme les fichiers mp3 sont assez petits (moins de 10 Mo), et que la contrainte de minutage par vidéogramme n'est plus d'actualité, une concaténation au moins par entretien, sans musique intercalaire, ou avec interlude réduit, ou plus varié, me semblerait judicieux.

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Bien cher Didier,

J'espère qu'il ne vous est pas arrivé la même mésaventure qu'à moi à Rennes, alors que je me trouvais avec des collègues dans une crêperie et qu'un serveur, approcha de la seule dame présente en lui disant :
"C'est vous, la complète andouille "?".

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