Le site du parti de l'In-nocence

Communiqué n° 1086 : Sur l'ordre public en France

Communiqué n° 1086, lundi 19 juillet 2010
Sur l'ordre public en France

Le parti de l’In-nocence constate avec inquiétude, mais sans surprise, que s'accumulent les "faits divers" révélant les grandes difficultés de la puissance publique à maintenir l'ordre le plus élémentaire en les points les plus variés du territoire national, de la grande ville en ses quartiers jusqu'à la petite commune de campagne. Sauver les apparences ne s'accomplit qu'au prix d'un refus d'affronter le réel, comme ces gendarmes de Saint-Aignan, dans le Loir-et-Cher, qui ont préféré se claquemurer au cœur de leur gendarmerie pendant l'assaut qu'elle a subie de la part d'un groupe furieux, puis ont laissé faire le saccage du village et des environs. Les autorités s'en remettent jour a près jour à l'espoir d'une auto-extinction des incendies locaux, qu'elles sanctionnent chaque fois par de nouvelles concessions et par de nouvelles faveurs à l'endroit des communautés, tribus et clans qui sapent notre société. Quelques arrestations ponctuelles, quelques démonstrations de force sans vraies conséquences, ne sauraient faire illusion.

Le parti de l’In-nocence estime que la diversité des populations en cause dans les derniers événements prouve que la question de fond n'est raciale en aucune acception biologico-physique du terme, mais tout entière culturelle au contraire, aggravée par le mimétisme et par la constatation, de la part des populations concernées, d'une faible volonté de maintenir l'ordre, du côté du pouvoir : c'est-à-dire de la lâcheté organisée et politiquement voulue, au sein des instances mêmes qui devraient veiller à la sérénité de la vie quotidienne.

Le parti de l'In-nocence en appelle à une réforme profonde de l'appareil de justice de notre pays, miné de l'intérieur par l'idéologie au détriment de l'application du droit positif ; et à une volonté déterminée d'employer sans faiblesse les forces de l'ordre afin de recréer les conditions indispensables à la paix civile.
Utilisateur anonyme
19 juillet 2010, 23:51   Re : Communiqué n° 1086 : Sur l'ordre public en France
la question de fond n'est raciale en aucune acception biologico-physique du terme, mais tout entière culturelle au contraire,

C'est aller un peu vite : quel rapport entre la culture arabo-musulmane et la culture des gens du voyage (tous chrétiens, et souvent très pratiquants) ? De quelle culture parle-t-on ? Il me semble que ces communautés sont assez différentes pour ne pas les rassembler sous un même vocable (la culture et/ou le culturel).
Bien cher Monsieur Z,


Je constate avec joie que nous sommes enfin à nouveau en désaccord : il s'agit de la culture nomade de la prédation.
Le problème pour la force publique est qu'elle est toujours soupçonnée, accusée, montrée du doigt par une partie de la population et par (presque) tous les medias. Il faut dire que la police, depuis qu'elle bâcle les enquêtes de moralité (depuis les années 1980 où on décida que la police devait "ressembler" à la population physiquement, si bien qu'elle en vint surtout à lui ressembler moralement), s'est souvent trouvée mise en cause à juste titre.
Les gendarmes sont très rarement mis en cause : ce sont des militaires qui sont soumis à une enquête sévère avant, à une discipline très stricte pendant leur service. Contrairement aux policiers, ils ont le droit de tirer sur les suspects sans tir de sommation, d'où sans doute l'extrême soin mis à les former.
Il faudrait évidemment donner plus de pouvoir (y compris de violence) et de confiance à la police, mais cela suppose une police irréprochable et douée d'un discernement plus important que chez les autres citoyens.
La police doit faire peur, sinon elle cesse d'être une force, publique ou non. Elle devient un pompier armé ! En Angleterre, le policier n'est pas armé, mais il fait peur, car on sait qu'il n'hésitera pas à user de violence, en toute légalité !
Il me semble avoir lu que le principe de non-armement de la police britannique souffre à présent de nombreuses exceptions. Quelqu'un a-t-il des lumières à ce sujet ?
Utilisateur anonyme
20 juillet 2010, 10:46   Re : Communiqué n° 1086 : Sur l'ordre public en France
il s'agit de la culture nomade de la prédation.

Le nomadisme serait donc lié - intrinsèquement, dirons-nous - à la prédation (pour aller très vite) ? Pas très "correct" ça.
Ce n'est peut-être pas correct, mais cela a toujours été observé.
Bien cher Marcel,

Quand on évoque la police britannique non armée, on pense toujours aux Bobbies qui patrouillent de façon paisible.

Les sergents et la police en civil ont toujours été armés (au milieu du XIXème siècle ils disposaient du pistolet flintlock modèle 1829 : [wapedia.mobi]), ainsi que certaines patrouilles de nuit à partir de 1884 (le revolver était de type Webley : [wapedia.mobi]).

Le premier usage léthal d'un revolver par un policier britannique autre qu'un sergent eut lieu le18 février 1887 par le policier du rang Henry Owen.
Je pense que Jean Marc a raison : la culture nomade de la prédation et de la violence a été élevée , sur un véritable coup de génie, au rang d'injonction divine par l'islam que l'on doit à Mahomet , si bien qu'en se répandant dans les civilisations sédentaires, l'islam y a introduit les moeurs des nomades. Quant au aux romainichels et autres gitans, ils n'ont pas besoin de l'islam puisque , eux, sont restés nomades.
Citation
Monsieur K.
il s'agit de la culture nomade de la prédation.

Le nomadisme serait donc lié - intrinsèquement, dirons-nous - à la prédation (pour aller très vite) ? Pas très "correct" ça.

Au nomadisme prédateur, celui du chasseur-cueilleur, s'oppose la sédentarisation, c'est-à-dire l'installation dans un territoire délimité, dont les frontières sont des lieux de passages vers l'Autre, vers le voisin, avec lequel un contrat de non agression et d'échange est conclu, contrat qui permettra d'unir nos forces, nos récoltes et nos familles si nécessaires. En un mot, la sédentarisation est politique.

La méfiance ancestrale des sédentaires à l'égard des nomades vient, je crois, du constat que ces derniers n'acceptent pas de faire partie de la Cité, et menacent les règles et la quiétude difficilement acquise de celle-ci.
Ce n'est pas une menace théorique : depuis dix à douze mille ans qu'il existe des civilisations sédentaires leur histoire a été rythmée par les invasions de peuples nomades que leur prospérité attirait et qui ravageaient systématiquement ce qui avait pris des siècles à construire.
C'est donc une loi de l'Histoire. Que faire contre les lois ?
LES ARABES N'ÉTABLISSENT LEUR DOMINATION QUE SUR DES PAYS DE PLAINES.

Ibn Khaldoun

Ils sont en effet, en raison de leur naturel farouche, gens de pilleries et de brigandage : tout ce dont ils peuvent se saisir sans lutte et sans danger, ils l'enlèvent, puis ils s'enfuient vers leurs pâturages du désert. Ils n'attaquent point ouvertement, ni ne combattent en bataille rangée, à moins d'y être contraints pour leur propre défense : aussi, s'ils se heurtent à une forteresse ou à un endroit qui leur réserve des difficultés, ils les laissent de côté, sans les attaquer, et se tournent vers quelque objet de conquête facile. Les tribus qui se retranchent contre eux dans les rochers des montagnes sont à l'abri de leurs rapines et de leurs violences, car ils n'escaladent point les hauteurs, ni ne s'engagent dans des terrains difficiles, ni ne s'exposent à des dangers pour les atteindre. Quant aux plaines, s'ils peuvent s'en emparer du fait qu'elles sont mal gardées ou que le pouvoir gouvernemental manque de force, elles deviennent leur butin et la proie qu'ils dévorent : ils y multiplient leurs incursions, leurs pilleries et leurs violences, en raison de la facilité qu'elles leur offrent, si bien que leurs habitants finissent par tomber sous leur domination; puis ils se les passent les uns aux autres, et le désordre aboutit à la ruine de leur civilisation : Dieu a puissance sur ses créatures; il est l'Unique, le Coerciteur, et il n'est point d'autre Seigneur que Lui.


UN PAYS CONQUIS PAR LES ARABES EST BIENTÔT RUINÉ

C'est là, en effet, un peuple farouche, chez lequel la rudesse de moeurs s'est ancrée au point de devenir leur tempérament propre et leur naturel; et ils s'y complaisent, parce qu'elle leur permet d'échapper à l'emprise de l'autorité et à la sujétion à un gouvernement. Un tel naturel est incompatible avec la civilisation, et leur interdit de se développer, car errer et être les plus forts sont les seuls buts que leur assigne leur manière de vivre, ce qui interdit la vie sédentaire, de laquelle dépend la civilisation, et est incompatible avec elle. Si, par exemple, ils ont besoin de pierres pour caler leurs marmites, ils en arrachent aux constructions, les ruinant pour en avoir; de même, s'ils ont besoin de bois pour faire des poteaux ou des piquets pour leurs tentes, ils démolissent des toitures pour en avoir : la nature de leur existence est donc incompatible avec l'art de construire, qui est la base de la civilisation. Voilà comment il en va d'eux en général.

En outre, leur naturel est d'arracher aux autres ce qu'ils possèdent : leurs moyens d'existence sont à la pointe de leurs lances, et ils ne connaissent, pour ce qui est de prendre le bien d'autrui, aucune limite à laquelle ils se tiennent; au contraire, chaque fois que leurs yeux tombent sur un troupeau, un objet, un ustensile, ils se l'approprient de force. Si, ayant pris le dessus et s'étant adjugé l'autorité souveraine, ils ont toute latitude de se comporter ainsi, il n'est plus aucun moyen administratif de protection de la propriété, et la civilisation est ruinée.

Également, ils obligent les artisans et les corps de métier à des travaux sans leur en verser le salaire et le juste prix. Or le travail est, comme je l'exposerai, la véritable source de la richesse; si donc le travail est vicié, du fait qu'il n'est pas plus profitable, l'espoir en la richesse s'évanouit, les bras cessent le travail, l'ordre établit se dérange, et la civilisation se corrompt.

De plus, ils n'ont aucun souci de gouverner, d'empêcher les gens de mal faire et de les protéger les uns des autres : la seule chose dont ils se préoccupent, c'est ce qu'ils arrachent aux autres, soit par le pillage, soit par des extorsions. Parvenus à ce but, ils ne voient pas loin : nulle préoccupation d'améliorer la situation de la population, de veiller à ses intérêts, d'empêcher certains de mal faire. Souvent, il est vrai, ils infligent des amendes pécuniaires, espérant en tirer profit, en exigent des sommes considérables, comme ils s'y entendent, mais cela ne suffit pas pour empêcher de mal faire et arrêter ceux qui ont de mauvais desseins. Au contraire, car en la matière une amende pécuniaire pèse en regard de la réalisation des desseins.

C'est pourquoi leurs sujets restent, sous leur domination, comme privés de gouvernement, sans personne pour les régir, et l'absence de gouvernement est la perte de l'humanité et la ruine de la civilisation, en vertu de ce que j'ai exposé, à savoir que l'existence de l'autorité souveraine convient particulièrement à l'homme, et lui est naturelle, et qu'il ne peut avoir en dehors d'elle d'existence et de vie sociale.

En outre, tous parmi eux aspirent à commander : il est extrêmement rare que l'un d'eux consente à abandonner l'autorité à un autre, fût-il son père, son frère, ou le principal de sa famille, et encore n'agit-il ainsi qu'à contre-coeur et par respect humain. Si bien qu'un grand nombre d'entre eux sont pourvus d'autorité et de pouvoir, qui pressurent et tyrannisent concurremment leurs sujets, et c'est la ruine et la fin de la civilisation.

Un Arabe venu en députation auprès de `Abdalmalik, comme celui-ci s'informait auprès de lui d'al-Hajjaj, lui répondait (et dans son esprit c'était là faire l'éloge de la manière dont il gouvernait et rendait prospère sa province) : « Quand je l'ai quitté, il ne faisait de tort qu'a lui-même».

Aussi, considère tous les pays qu'ils ont conquis et assujettis depuis la Création : tu verras combien leur civilisation est disloquée, leurs habitations appauvris; leur terre elle-même est transformée. Au Yamen, tous les établissements sédentaires sont ruinés, à l'exception de quelques villes. Dans l'Irak Arabe il en va de même : la civilisation que les Perses y avaient développé est ruinée pour sa plus grande part. En Syrie, de nos jours, il en va de même. En Ifriquiya et au Maghreb, depuis que les Banou-Hilal et les Banou-Soulaïm y sont passés, au début du Ve siècle, et se sont acharnés sur ces pays pendant 350ans, toutes les plaines sont ruinées, alors qu'autrefois su Soudan jusqu'à la Méditerranée tout était cultivé, comme l'attestent les vestiges qui s'y trouvent : monuments, constructions, traces de fermes et de villages. Dieu recevra en héritage la terre et ceux qu'elle porte :«Il est le meilleur des héritiers» (Coran, 21, 89).


DE TOUT LES PEUPLES LES ARABES SONT LE PLUS INCAPABLE DE GOUVERNER.

La cause en est qu'ils sont le plus bédouin de tous les peuples, celui qui erre le plus profondément à l'intérieur des déserts, celui qui sait le mieux se passer des objets de première nécessaire et des grains des régions cultivées, tant ils sont accoutumés à une vie dure et grossière, si bien qu'ils se suffisent à eux-mêmes. Leur goût et la rudesse de leurs moeurs font qu'ils n'acceptent que difficilement d'être soumis les uns aux autres; lorsque leur chef fait appel à eux, c'est le plus souvent à cause de l'esprit de corps qui les pousse à assurer leur commune défense, et il est obligé de n'exercer son autorité qu'en les ménageant et se garder de les contrarier, de peur de voir cet esprit de corps lui manquer, ce qui serait sa perte et la leur : or l'art de gouverner un empire ou un royaume exige que celui qui gouverne contienne par la force ses sujets dans leur devoirs, sinon il ne gouvernera pas correctement. En outre, il est du naturel des Arabes, comme je l'ai déjà dit, d'arracher aux autres ce qu'ils possèdent en propre, et ils ne s'occupent de rien d'autres. Si donc ils deviennent les maîtres d'un peuple quelconque, le but qu'ils assignent à leur domination est d'en profiter pour lui prendre ce qu'il possède, et ils négligent tout autre souci gouvernemental. Souvent ils remplacent par des amendes pécuniaires les châtiments corporels destinés à punir les mauvaises actions, se proposant d'augmenter par là leurs revenus et de profiter d'avantage : pareille pratique est incapable de contenir les hommes dans leur devoir, et souvent même elle pousse au mal, car celui qui a dessein de mal faire considère ce qu'il doit débourser de la sorte comme de peu d'importance en regard de ce que lui assure la réalisation de son dessein; en ****équence, les crimes se multiplient, ce qui amène la ruine de la civilisation. Un tel peuple reste donc comme s'il était dépourvu de gouvernement, chacun cherche à voler le voisin, la civilisation ne peut plus se développer correctement et est rapidement ruinée par l'anarchie, comme j'ai déjà dit.

Pour tous ces motifs, le naturel des Arabes les rend donc incapables de gouverner un empire : ils n'y peuvent parvenir qu'après avoir modifié leur caractère sous l'influence d'une religion qui efface d'eux tous ces défauts, leur fasse trouver un frein dans leur propre conscience, et les pousse à protéger les hommes les uns contre les autres, comme j'ai déjà dit.

A titre d'exemple, considère ce qu'il en fut de leur pouvoir lorsque, devenus musulmans, la religion leur offrit une base ferme de gouvernement dans la Loi et celles de ses stipulations qui sauvegardent, aussi bien d'une manière externe que d'une manière interne, les intérêts de la civilisation : les califes d'alors appliquant les uns après les autres ces prescriptions, leur empire devint considérable et leur pouvoir très fort. Lorsqu'il vit les musulmans se rassembler pour la prière, Roustem s'écria :«'Omar me ronge le coeur : il enseigne aux chiens la bonne éducation!» Par la suite, des tribus cessèrent de prêter leur appui au pouvoir et négligèrent les préceptes de la religion, si bien qu'elles désapprirent l'art de gouverner et revinrent à leurs déserts, oubliant à la longue, du fait qu'elles n'étaient plus soumises à qui que ce fût et ignoraient les devoirs gouvernementaux, qu'elles aient jamais fait cause commune avec les représentants de l'autorité gouvernementale : elles retournèrent ainsi aux moeurs grossières qui avaient été les leurs auparavant, et le mot «empire» n'évoqua plus pour elles autre chose que leur communauté d'origine et de race avec les califes. Lorsque la puissance du califat disparut sans laisser de traces, les Arabes perdirent toute autorité au profit exclusif des races étrangères : ils demeurèrent alors dans les solitudes de leurs déserts, ne sachant plus ce que c'est qu'un empire et l'art de le gouverner, ignorant même, pour leur plus grand nombre, qu'ils avaient autrefois possédé un empire, quand aucun peuple au monde n'eut jamais empire comme celui que détinrent leurs tributs, témoins les dynasties de `Ad, de Thamoud, des Amalécites, de Himyar, et des tobba' du Yemen, puis au sein de l'Islam la dynastie modarite : Omayyades et Abbassides. Ils sont devenus incapables de gouverner lorsque, oubliant les préceptes de la religion, ils sont revenus à leur bédouinisme originel : il peut arriver parfois qu'ils s'assujettissent des États faibles, comme c'est aujourd'hui le cas au Maghreb, mais ils n'aboutissent alors qu'à ruiner la civilisation des pays dont ils se sont emparés, comme nous l'avons dit : Dieu donne à qui il veut Sa puissance souveraine.
Entendu récemment sur Arte la publicité pour une émission documentaire sur je ne sais quelle peuplade nord-africaine, et ses "admirables tribus guerrières"... Arte a parfois un réel génie pour cristalliser la bêtise !...
Je crois qu'Arte en tient une sacrée couche. Et puis, de temps en temps, un bon film pour se dédouaner.
« Et puis, de temps en temps, un bon film pour se dédouaner » ...

... mais, patatras ! souvent en version française.
... ou allemande, sur l'autre canal !
Alors que la norme d'émission permet autant de canaux audio que l'on veut (exemple : Euronews, un canal vidéo, neuf canaux audio !)



Élisabeth Lévy en colère
Elle n'est pas la seule : nos gentils petits Gaulois commencent à trouver que ça suffit comme ça.
Tout cela me paraît aller dans le bon sens, et me confirme dans l'idée que l'opinion publique change à grande vitesse de point de vue, malgré les efforts désespérés de la bienpensance.
Oui, mais d'abord la lutte contre le SIDA



Utilisateur anonyme
20 juillet 2010, 21:54   Re : Communiqué n° 1086 : Sur l'ordre public en France
l'opinion publique change à grande vitesse

Tant que les Français seront trop pleutres, trop "délicats" (mouhhh les dérapages, mouhhh les méchants mots, mouhhh les vilaines grimaces de JMLP !!!) pour voter FN il ne se passera rien ! - C'est comme ça, inutile de pleurnicher plus longtemps (ça vote UMPS et ça réclame l'armée dans les cités... so ridiculous)! L'originalité - la tristre originalité - de notre temps réside dans le fait que, pour la première fois, l'homme européen recule devant les implications de ce que seraient son désir et sa volonté de résoudre la crise. Pour la première fois les Européens (et les Français en particulier) croient que ces problèmes les dépassent. Et ils les dépassent effectivement dans la mesure où ils le croient.
Ah, mais c'est que les so-called Indigènes de la république, eux aussi, trouvent que ça suffit comme ça, cher Marcel !

Karim Boudouda n’est pas Eric Woerth. Pour pouvoir brasser de grosses sommes d’argent, il ne s’adresse pas à Liliane Bettencourt. Il va au casino d’Uriage, le braque et s’enfuit. Karim Boudouda est mort. Eric Woerth est vivant. Voilà le destin d’un arabe de Villeneuve, un quartier immense de 11000 habitants, sale mais pas loin de Grand’ Place, le centre commercial donc ça va. Il n’a pas eu la même chance que ces autres voleurs à la tête de la puissance impériale blanche : lui il s’est fait prendre.

La suite de cet ineffable articulet : [www.indigenes-republique.fr]

(A noter que ces gens se donnent pour slogan, dans une belle envolée dont on ne saurait dire la part d'auto-dérision ou celle de la candeur, "le PIR est avenir". Au moins, c'est dit...)
Utilisateur anonyme
27 juillet 2010, 18:14   Re : Communiqué n° 1086 : Sur l'ordre public en France
Atterrante illustration de la justesse de ce communiqué :

Depuis vendredi, un SMS circule sur les téléphones portables de tous les policiers de France : " Les effectifs BAC-Grenoble ont été mis en repos de force par le préfet et obligés de quitter la région avec femmes et enfants. La BAC étant impliquée dans la mort du braqueur, les bruits courent que ses amis ne vengeront sa mort que par la mort d'un BACman au lance-roquettes si nécessaire." (...)

La hantise de la Place Beauvau est d'avoir un policier au tapis, ce qui pourrait déclencher une grève générale alors que les troupes sont à cran. Ainsi le SMS conclut : "Comme l'État n'est pas capable d'assurer la protection de ses fonctionnaires, il organise leur fuite. Ne prenez plus de risques pour un État qui ne peut garantir la sécurité des premiers de ses défenseurs. Faites passer."

www.lepoint.fr
Utilisateur anonyme
28 juillet 2010, 15:05   Re : Communiqué n° 1086 : Sur l'ordre public en France
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
28 juillet 2010, 15:41   Grenoble : une ville de plus en plus sympa;
On apprend qu'à Grenoble, dans la nuit du 26 au 27 juillet, 30 voitures ont été incendiées sur le parking de la gare (Le Dauphiné Libéré).

Grenoble encore : une antenne de la mairie incendiée (Le Figaro).
On se fout de la gueule des flics
t'es muté dans un service de merde
me faire tirer comme un lapin par un crevard de cité


J'ai beau être en accord avec ce qui se dit dans cet article et compatir à la situation qu'il décrit, je trouve déplorable que, d'une façon assez largement répandue, les manières langagières des policiers rejoignent la bassesse de celles des voyous.
Vous avez raison mais il me semble que les policiers de base ont toujours été plus ou moins dans ce cas. La différence, c'est qu'aujourd'hui les personnes interrogées par des journalistes parlent leur langue de cour de récréation et les journalistes non seulement l'acceptent mais l'attendent.
Utilisateur anonyme
28 juillet 2010, 16:45   Re : Grenoble : une ville de plus en plus sympa;
les manières langagières des policiers rejoignent la bassesse de celles des voyous.




M'enfin les précautions langagières, vous savez, lorsqu'on se fait tirer comme des lapins...
les journalistes non seulement l'acceptent mais l'attendent.

Oui, c'est malheureusement vrai, et c'est semble-t-il le prix à payer pour espérer attirer la commisération des lecteurs ou des auditeurs... (de certains d'entre eux en tout cas.)
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter