Le site du parti de l'In-nocence

Communiqué n° 1089, samedi 21 août 2010 : Sur les prochaines manifestations prévues par "Résistance Républicaine"

Communiqué n° 1089, samedi 21 août 2010
Sur les prochaines manifestations prévues par "Résistance Républicaine"

Le parti de l’In-nocence apporte son soutien à l'initiative de l'organisation "Résistance Républicaine" visant à organiser dans toutes les grandes villes de France où cela s'avèrera possible des "apéritifs républicains" dans la prolongation de la manifestation de la place de l'Étoile du 18 juin dernier.

Le parti de l’In-nocence appelle ses sympathisants à participer à ces manifestations car il ne peut qu'en partager les principales motivations, c'est-à-dire « la volonté que la loi républicaine élaborée par tous demeure au-dessus de toute autre loi, religieuse ou coutumière », « la dissolution de tous les partis, associations et organismes qui promeuvent la charia » en France et l'exigence de voir le Conseil Français du Culte musulman et toutes ses composantes condamner sans ambiguïté et sans réserves la charia, ainsi que tout ce qui peut y mener.
Oui, la charia est à l'opposé de toutes les valeurs qui fondent l'Occident, la démocratie et l'héritage spirituel chrétien. Toute personne qui prétend s'y référer, ou pire l'appliquer, est un transfuge, un étranger axiologique, un ennemi potentiel.
Ce communiqué me pose problème.

En effet, ce qu'on entend par charia recouvre plusieurs champs :

- le domaine strictement religieux (façon de prier, de jeûner...) ;

- le domaine du droit civil ;

- le domaine du droit pénal.

Qu'on "exige" (cela est du langage syndical, il me semble) que des personnes, sur notre sol, respectent notre droit civil et notre droit pénal, cela ressort de l'évidence. En revanche, pour ce qui est de leur pratique proprement religieuse, il n'y a rien à exiger de ces gens.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Bien cher Didier,

Pourquoi ne pas utiliser une formule plus claire en précisant "l'application de la charia dans les domaines civils et pénaux" ?

Allez voir le site suivant, de l'Islamic Sharia Council anglais :


[www.islamic-sharia.org]


Il y a des obligations qui sont du domaine strictement privé.

Ne faisons pas ce que nous leur reprochons de faire : pour eux, la charia régit tout ; pour nous, les lois s'arrêtent au domaine privé.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
C'est un sujet vraiment difficile : comment empêcher cette religion de s'étendre à notre sphère publique tout en respectant notre principe qui est de ne pas faire interférer la sphère publique avec la sphère privée...
Mais, tout de même, cher Jean-Marc, coupe-t-on autant les cheveux en quatre en ce qui concerne les sectes ? Considère-t-on, par exemple, le refus de la transfusion sanguine, professée par je ne sais plus quel groupe, comme une affaire privée ? Pourtant, c'en est bien une. Pour un musulman pieux, quel sens peut avoir l'application de la "charia" à titre privé ? Aucun monothéisme ne s'est jamais considéré comme un "hobby", hormis quand le nombre de ses pratiquants diminue.
Je n'ai pas le temps de visiter ce site islamique dont vous donnez le lien, mais je vous en prie, en deux mots, comment la charia peut bien être "affaire privée" ou ressortir à la sphère privée ? Je ne comprends plus rien.
Exactement, cher Didier, comme du reste Bernard, qui a lu les tacticiens chinois, nous dirait "qu'il ne faut pas entrer dans la logique de l'ennemi".
Francis,

Anne-Marie Delcambre l'explique.

[www.clio.fr]

La charia régit toute la vie du musulman, c'est un fait. C'est elle qui lui dit, par exemple, ce qu'il est licite de manger, et illicite. Elle lui dit comment procéder à ses ablutions, quand jeûner, etc...

En ce sens, elle est à la fois Code pénal, Code civil, manuel pratique de vie quotidienne et catéchisme.

Il y a une part qui nous concerne : la relation du musulman à nous, et une part qui ne nous concerne pas, celle du comportement du musulman dans sa vie personnelle hors de notre cadre social.
J'avance en terrain miné et assez mal balisé par une connaissance personnelle du sujet cruellement déficiente, mais enfin, si vous le permettez cher Jean-Marc, n'y a-t-il pas lieu d'observer ici que dès lors que le "Code pénal" et "Code civil", selon vos termes, englobent, contiennent les règlements ressortissant à la sphère privée, ces deux dimensions, de droit pénal et de droit civil, qui emportent la dimension privée, devraient elles seules nous intéresser ? A savoir que si les musulmans, dans leur système de piété qui fait corps à leur canon juridique, ne distinguent pas ces deux dimensions, en quoi, si ce n'est par une projection "européocentristes" et "universalistes" sur le phénomène singulier qu'est l'islam, sommes nous bien avisés de les séparer ? Et qu'est-ce qui devrait, en droit, nous retenir d'envisager la Charia comme Code juridique (pénal et civil) duquel rien de justifie d'en extraire la sphère privée qu'il enserre pour ceux qui la pratiquent, souhaitent la pratiquer pleinement et voudraient nous l'imposer ?
Francis,

La charia a aussi un aspect catéchisme. Voici une fatwa issue du site que je citais :

Question: What is the proper way of performing Wudu?

Answer: As all Muslims know that there is no prayer expect with ablution. Hence, it becomes mandatory on all Muslims to learn how to perform wudu correctly and understand its importance and study its different issues which they need to know.

Wudu consists of Obligatory actions and recommended actions. The best and most complete way of performing wudu is:

1- Intention: Before performing any act of worship, one has to make intention based upon the tradition of Prophet of Allah (peace be upon him) related by Omar bin Al-Khattab;

"Every action is based upon intention and every man shall get what he has intended for" [Agreed upon]

notice: The intention is formed in the heart because this is where it is based. Thus, there is no need to pronounce the intention verbally and such act is counted as invoation in Islam which has no reward, rather it is a sin. Also, because Allah Knows all the secrets of the heart so there is no need to say it loudly.

2- Saying Bismillah: Based upon the hadith transmitted by Abu Hurairah;

"There is no prayer for the one who has no ablution and there is no ablution for the one does not utters Bismillah upon it" [Abu Dawud, Ibn Maja, tirmidhi & Ahmed]

3- Washing the hands three times: based upon ahadith reported by Abdullah bin Zayd and Humran from Uthmaan.

4- Gargling and sniffing: the water from right hand with one scoup and then existing them with left hand, doing that thrice with three separate scoups of water. Based upon the hadith related by Abdullah bin Zayd.
He should try to make the water reach far end of the nose except in the state of fasting. It is not recommended to do that whilst fasting rather, he should just sniff the water as normal.

5- Washing the face: from one ear to the other ear and from where the hair grows on the forehead all the way down to his chin and whatever hangs of his beard. If the beard is thick then he has to just wash the outside and if the hair are thin, exposing the skin of the face underneath then he has to wash both the beard and skin together.

6- Washing the left & right arm: including the elbows. Many people when they reach this part, because their hands are already wet, they wash the arms upto the elbows and leave out the hands. This wudu is unacceptable and will be counted as void. Washing the hands in the begining is only a sunnah, but washing them with arm is obligatory. The hand makesup the arm so both needs to be washed properly at this stage - even if the hands are already wet.

7- Wiping over the head: once by weting the fingers and spreading them across the head, covering the entire or most of the area. It begins from the front and goes to the back and then back to the front again. There is no evidence of wiping the neck and scholars deemed that as inovation.
Then, with the same water wipe the inner part of the ear with index finger and outside of the ear with thumbs.

8- Washing the feet: starting with right upto the ankels. It is also recommended to wash between the toe fingers.

9- Pronouncing the Dua: after completing the ablution, the perosn should make the Dua:

Ash Hadu an laa ilaha illAllahu wahdahu laa shari kalahu wa ash hadu anna muhammed ab-duhu wa rasooluhu...Allahumma ijalni mina ta'wabeen waja alni minal muta-tah-hireen

I bear witness that there is no one worthy to be worshipped except Allah, who is alone without any partners and i further bear witness that muhammed is His slave and messenger. O Allah make me amongst those who make repentence and make me amongst those who purify themselves.



Cela ressort du cadre strictement privé, un peu comme les modalités de la communion ressortent du cadre privé.
Exactement. Spécifier les domaines d'application de la loi qui sont évidents pour nous (et d'ailleurs spécifiés de façon générale dans la constitution) serait entrer dans leur jeu, c'est-à-dire le renforcer et nous affaiblir.
Cher Jean-Marc,

Il me semble que tout est dit quand vous écrivez : "La charia régit toute la vie du musulman, c'est un fait."

Si "toute la vie" il y a, cela conduit nécessairement tout musulman prêt à vivre sous le régime de la charia à considèrer que notre "cadre social" ne fait pas partie de "la vie" puisqu'il ignore la charia, que notre "cadre social" est une "non-vie", ou, au mieux, une "sous-vie" de "chien d'infidèle".

Ce que vous nommez "catéchisme" n'est pas niable, évidemment, mais, c'est à mon avis une composante qui vient après, précisément, l'instauration de la loi islamique, sur l'air "maintenant que les choses sont bien établies, que notre loi l'emporte sur n'importe quel "cadre social de chien d'infidèle", libres à nous d'épiloguer sur la manière de prier, de procéder aux ablutions rituelles et de décider quelle taille peut atteindre le poil pubien quand il repousse avant de devenir une souillure." Ce catéchisme, c'est une affaire "entre nous", quand il n'y a plus que nous.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Appliquer des distinguos, des critères nôtres (vie publique v.s. vie privée, etc.), une certain bienséance du droit, à l'Islam dont les fondements sont tout autres, dont il n'a que fiche, revient à retomber dans cette asymétrie que l'on évoquait récemment -- accorder à l'Islam un traitement qu'il nous refuse -- et ainsi, reculer, reculer, reculer face à lui. L'islam devrait être traité comme lui même se considère: une exception.
La seule solution : créer une hérésie, qui serait une adaptation-transformation de l'Islam... Il doit bien y avoir des musulmans qui ne souhaitent pas vivre selon la charia.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Vous m'étonnez, Francis. Il ne faut justement pas considérer l'islam comme lui-même se (ou même nous) considère, ce qui ne serait que lui donner raison... Que l'islam se moque de nos critères ne doit pas nous intimider : c'est notre façon de le mettre hors jeu.
Je crois que vous avez raison, Didier. Vive la philologie ! Difficile, sans doute, pour les partisans d'un coran "incréé"...
(Message supprimé à la demande de son auteur)
L'universalité généreuse et égalitariste des Lumières a trouvé ses limites dans la confrontation avec l'Islam du fait même que lui se pose en universalité concurrente. Ce qu'il est, est infrangible, irréductible à nos lois et à notre pensée du droit (public/privé, etc.). Sa prétention à l'universalité dépasse la nôtre (la Bible n'a pas, que je sache, prétention à être incréée). Face à cela, que faire ? L'inviter à user de nos lois pour qu'il s'assoit dessus quand sa domination absolue s'en trouvera menacée ? La bonne stratégie face lui est celle qu'il convenait d'adopter face au communisme: l'interdire de nous interdire -- le non-hallal, la non régulation des prières, la liberté en bref, de croire et d'user de son temps et de son être comme nous l'entendons ou comme nos traditions nous autorisent à l'entendre. Il n'y a pas lieu d'appliquer un traitement égal à vos amis et à ceux qui se vouent à votre destruction. C'est là question de survie. Il y a un nerf de l'Occident, qui doit se trouver, au-delà du consentement généreux à se laisser marcher sur les pieds.
Oui au "langage syndical", à la position syndicale face à l'islamisation -- forte, simple et dominatrice, la position syndicale est à la stratégie politique ce que la position du missionnaire est à l'art amoureux: tous unis dans la défense des avantages acquis (sur deux millénaires) et surtout ne nous laissons pas facilement niveler par le bas !
Bien cher Didier,

Je suis désolé de revenir à la charge, mais je suis habité non par Satan mais par mon souci de la précision.

Par exemple, vous me dites que les diptères auraient à craindre certaines, comment dire, privautés, de ma part.

C'est à la fois vrai et faux. C'est faux en ce sens que les moustiques et les taons n'ont rien à redouter de moi. Je conçois, en revanche, que les muscomorphes soient davantage concernés.


Bien chers amis,


Un des problèmes avec la charia est qu'on la confond avec le fiqh. La charia en elle-même n'est pas normative, elle est virtuelle. C'est son application jurisprudentielle aux domaines qui nous concerne qui pose problème.

Sur la différence entre la charia et le fiqh, voir ce que dit Anne-Marie Delcambre, que je vous engage à lire :

La foi est perçue avant tout comme obéissance et soumission à des prescriptions de Dieu ou du Prophète et elle exige l'accomplissement d'un ensemble de paroles et de gestes qui font intervenir le corps. L'application pratique et les actes sont essentiels. La foi ne se conçoit pas sans les actes et ceux-ci doivent être conformes à la norme, véritable « orthopraxie ». Mais le respect et l'application des normes supposent la connaissance des qualifications juridico-morales : ce qui est permis – licite –, recommandé, toléré, haï ou au contraire interdit. De là le rôle fondamental du droit musulman ou fiqh. Les deux termes fiqh et charia sont malheureusement souvent confondus et utilisés l'un pour l'autre. La charia représente la norme virtuelle, idéale, théorique, abstraite.

Les sources jurisprudentielles de la norme

Le fiqh est la jurisprudence appliquée, tirée de la charia par le raisonnement de grands jurisconsultes de Bagdad, entre le VIIIe et le IXe siècle, à travers quatre écoles juridiques : l'école hanéfite, l'école malékite, l'école chaféite, l'école hanbalite. Or, cette construction jurisprudentielle qu'est le fiqh repose sur cinq sources : le Coran, la sunna, l'ijmâ ou consensus des savants, qiyâs ou le raisonnement par analogie, et ra'y ou l'opinion personnelle du juge. Deux d'entre elles sont fondamentales et acceptées par tous, partisans ou non de la raison : d'abord le Coran et ensuite la sunna, ou tradition. La sunna qui relate le comportement du Prophète n'est pas, contrairement au Coran, contemporaine de Mahomet. Elle a été rédigée comme les traités de fiqh à l'époque des califes abbassides, plus d'un siècle et demi après la mort du Prophète, par des convertis, souvent persans. Elle se propose, à travers les hadîths, courts récits censés remonter à l'époque du Prophète, de rapporter la vie réputée exemplaire de ce dernier. Des versets coraniques révélés tardivement à Médine recommandent aux croyants l'imitation de Mahomet « Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera et vous pardonnera vos péchés » (sourate 3, v. 31), « Vous avez, dans le Prophète de Dieu, un bel exemple » (sourate 33, v. 21), et à propos du butin « Prenez ce que le Messager vous donne ; et ce qu'il vous interdit, abstenez-vous en » (sourate 59, v 7).

Comment cette norme s'est constituée autour du Prophète

Mais la doctrine musulmane de l'époque abbasside a dénaturé le sens de ces versets en attribuant au prophète des qualités particulières de perfection, une incapacité de commettre le mal et même des pouvoirs magiques. Une sorte d'hyperdulie concernant la personne de Mahomet en a résulté, véhiculée dans les récits oraux mis par écrit que sont les hadîths. Les compagnons du Prophète avaient transmis ces récits à la seconde génération des croyants, celle des « Suivants », qui les avaient fait passer aux « Suivants des Suivants ». Au IXe siècle, des « traditionnistes » récoltèrent ces traditions. Des différences, des contradictions, des inventions, apparaissaient dans cette masse de hadîths. Finalement seuls certains traités furent considérés comme fiables. C'est le cas du Sahîh de Bukhârî (ms. 870) et du Sahîh de Muslim (ms. 875), des livres de Tirmidhî (ms. 892), d'Abû Dawud (ms. 888), d'Ibn Hanbal (ms. 855), d'Ibn Madjâ (ms. 886) et de Nasâ'î (ms. 915). Tous ces auteurs ont classé les hadîths par matières, lesquelles forment des chapitres. Ibn Hanbal seul a pris pour ordre celui des noms des rapporteurs de traditions. Son ouvrage intitulé le Musnad rassemble plus de quatre-vingt mille hadîths. Le fondateur de l'école hanbalite n'a cessé d'insister sur l'importance de la Sunna et des hadîths qui la constituent. On rapporte qu'il ne mangea jamais de pastèque parce qu'il n'avait eu connaissance d'aucun précédent du Prophète à ce sujet. Pour lui, la foi ne consiste pas seulement en actes du cœur ou de la langue mais en actes des membres. Tout le corps doit faire preuve d'obéissance et se plier à la règle, à la « loi ». Mohammed Benkheira parle « d'amour de la loi » pour expliquer l'islam : « En portant le voile ou la barbe, le sujet musulman « « enlace le corps imaginaire de la loi ».



Verriez-vous une objection à ce qu'on suive mon idée et que, plutôt que de charia, on parle de fiqh ?
Jean-Marc, je vous en prie, cessez d'essayer de nous niveler par le bas!
Didier,

J'espère que le long extrait de Mme Delcambre que j'ai recopié vous montre le piège : en fait, le fiqh n'a jamais prétendu être incréé. On peut à mon avis jouer sur les divergences entre les écoles, et démontrer facilement que telle règle existe ici et telle règle existe là, et ainsi semer la confusion.
Verriez-vous une objection à ce qu'on suive mon idée et que, plutôt que de charia, on parle de fiqh ?

Ooooh fiqh off with that, will you ?
J'ai bien compris le message, et pour essayer de construire par le haut, je vous fais une autre proposition.

De mon point de vue, ce qui fait l'originalité de la pensée et des modes de vie européens, ce sont les racines chrétiennes de l'Europe. Ne peut-on pas les proclamer, le fait d'avoir des racines chrétiennes ne supposant pas forcément qu'on soit chrétien (on peut être athée en Europe justement parce que le type de réflexion du christianisme permet aux plus grands chrétiens de douter de Dieu, voir Jean de la Croix, ou Thérèse) ?

Dès lors, vous établissez une différence nette entre l'islam, qui interdit l'interrogation, et nous, qui pouvons réfléchir (et même pinailler) sans être lapidés.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Didier,


Je suis en total accord avec le texte que vous avez reproduit ci-dessus (je peux ergoter sur quelques points à mon habitude, mais je n'ai pas de divergences).

Je trouve cela détaillé, clair et pertinent, et posant bien le problème, dans sa globalité. C'est un texte qui explique, alors que l'évocation d'une sorte de répudiation de la charia par le Conseil qu'on sait ressemble, pardonnez-moi l'expression, à un effet de burqa.
Qu'il soit grec, c'est vrai.

Que des grecs de l'antiquité aient, par la seule force de leur réflexion, entrevu les lumières que le christianisme allait apporter quelques siècles ou années plus tard, c'est vrai aussi.

Pour ma part, à l'exception d'Héraclite, Epicure et quelques autres, je considère que les philosophes grecs et la religion chrétienne ont de larges points communs.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Didier,


Il ne faudrait pas que l'évocation des Grecs vous conduise à vous exprimer comme la Pythie (vous noterez que je ne vous traite pas de Sibylle) :

"C'est un texte qui explique..." : je veux bien qu'on m'aide un peu, pour l'heure je ne me sens pas très nombreux à moi tout seul...

Que voulez-vous dire ?
Didier, je conçois que disserter sur le Phèdre et le Timée nous amènerait loin, en tout cas au-delà des limites de ma compétence.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
De manière simple et politique cher Bernard: le consentement à des accommodements raisonnables à l'endroit d'une religion (un système) qui est déraisonnable, ne peut à terme aboutir qu'à une situation où la structure, le mécanisme dispensateur des accommodements raisonnables aura cessé d'exister, ce qui sera certes un gain, une victoire pour l'Islam mais une perte pour l'ensemble de la cité et de la Nation, soit encore pour l'ensemble de la société démocratique. Voilà comment, en bref, il ne saurait être question de nourrir son ténia comme on le fait de ses autres animaux de compagnie.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
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