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Communiqué n° 1098 : Sur l'affaire de la circulaire visant les Roms

Communiqué n° 1098, lundi 14 septembre 2010
Sur l'affaire de la circulaire visant les Roms

Le parti de l'In-nocence voit dans l'actuelle agitation politique et médiatique autour d'une circulaire ministérielle destinée aux préfets et désignant explicitement des Roms et leurs campements un bon exemple de l'impuissance totale de la vision dogmatiquement antiraciste du monde, et du langage qu'elle impose, et de celui qu'elle interdit, à rendre compte de la réalité et à apporter des réponses à ses situations concrètes. Un texte administratif suscite une tempête d'indignation parce que, pour se faire comprendre, il a nommé ce et ceux qui ne devaient pas l'être. Rien ne peut plus clairement expliquer le divorce croissant, et sans précédent, entre les échanges médiatiques, la parole autorisée, les discours officiels, d'une part, et d'autre part ce qui survient, voué au silence à mesure de son énormité même (dont les malheureux Roms ne sont qu'une part infime).
Mais encore ? Ce communiqué me paraît sibyllin.
«[...] l'impuissance totale [...] à rendre compte de la réalité [...]»
Ce communiqué me paraît très clair, fondamental et bien venu. Merci aux rédacteurs.
Bien chers amis, j'ai l'impression que les communiqués sont d'un style de plus en plus soutenu, et qu'ils nécessitent, à vrai dire, une lecture extrêmement attentive.
Je me demande si cela ne nuit pas à leur diffusion, et s'il ne serait pas possible de les simplifier un peu. Par exemple, je ne vois pas bien de quoi les Roms sont une partie infime.
Est-ce une simple lubie de ma part, ou ce point de vue est-il partagé ?
Exactly... Sur ce communiqué j'ai un peu l'impression que la question n'est pas abordée nettement et je m'interroge : La forme est-elle seule en cause ? N'y aurait-il pas une difficulté dans la prise de position ?
Cachez ce Rom que je ne saurais voir ! Cela dit quand les faits deviennent aveuglants même les sociologues postbourdieusiens ne peuvent plus les nier. J'en veux pour preuve l'article, paru dans Le Monde daté d'aujourd'hui, sur l'étude, à paraître prochainement aux éditions du Seuil, et réalisée par Hughes Lagrange sur les facteurs culturels liés à la délinquance. Après quelques années d'enquête, cet homme de gauche arrive à la conclusion que le taux de délinquance est de deux à quatre fois plus élevés chez les Maghrébins et les Subsahariens que chez les autochtones et que l'explication ne réside pas fondamentalement dans la stigmatisation ou l'exclusion sociale mais bel et bien dans une inadaptation aux valeurs du pays d'accueil du fait de moeurs antagoniques (polygamie notamment) au système de valeurs (encore) dominant. C'est peu dire que Muchielli n'est pas content.
Quoi qu'il en soit ne rêvons pas amis in-nocents car selon Lagrange, tout cela c'est la faute à la France, qui accueille mal et... ne respecte pas assez les spécificités culturelles des immigrés !
Il en va de la question de la délinquance comme de la question de l'immigration. Comme les faits sont impossibles à nier, les amants du désastre adoptent une nouvelle ligne de défense. Avant-hier, on nous serinait : "il n'y a pas plus d'immigrés qu'en 1937" ; aujourd'hui on nous dit : "Désormais la France est multiraciale, multiculturelle, diverse et c'est comme ça, faut s'adapter ou ce sera la guerre civile (dixit le gros Yazid)" ; sur la délinquance ça donne : hier : " à condition de vie égale, la délinquance n'est pas plus élévée chez les arables et les Noirs que chez les Souchiens" ; aujourd'hui c'est "la délinquance est quatre fois plus élévée chez les blacks parce que la France est pas gentille, stigmatisante, irrespectueuse, blablabla."
Voilà c'est comme ça. En tout cas Zemmour doit bien rire.
Cette histoire de Roms est un cache-misère sarkozien. Il fallait s'en prendre à la délinquance, non aux citoyens européens, et arrêter la vraie immigration inassimilable, ce dont il n'est même pas question... J'ai dit !
L'article du Monde est fort intéressant (avec les réserves que Petit-Détour formule) car il met enfin en évidence ce dont tout le monde se doute :

- il y a une délinquance des "classes dangereuses" prises en général, qu'il est vain de nier ;

- il y a une "surdélinquance" des maghrébins et des subsahariens, qu'il est aussi vain de nier.
"le taux de délinquance est de deux à quatre fois plus élevés chez les Maghrébins et les Subsahariens que chez les autochtones"

Que chez les autochtones habitant les mêmes quartiers, dit même le socilologue : la précision est importante, me semble-t-il.
Entièrement d'accord avec Petit-Détour et Bernard Lombard.
C'est cela, l'essentiel est de montrer la surdélinquance à conditions socio-économiques et démographiques égales.
Vous n'êtes pas assez pervers cher Bernard: renvoyer des Européens chez eux présente cet avantage que la plaie qu'ils causent se renouvelle sans frais ni complication; le sub-saharien, le maghrébin délinquants, s'ils veulent revenir en France suite à une expulsion, et remplir à nouveau leur rôle de parasite-tortionnaire et de nocent efficient dans la métropole de tous les masochismes, doivent sauter des clôtures, payer des passeurs, c'est compliqué, c'est aléatoire, c'est imprévisible. On ne peut franchement compter dessus. Le Rom, lui, revient comme un ressort, prévisible, libre de ses mouvements, européen et la plaie qu'il entretient dans le flanc du peuple historique est ainsi viable, domestique, sans surprise. Le Rom n'est pas du tout un cache-misère. Il est l'instrument d'une démonstration, celle du théorème du siècle (qui est aussi le théorème de la fin de la politique en même temps que la devise et l'antienne de la barbarie et de la fin des temps): on ne peut rien y faire; il n'y a pas d'alternative.
Le théorème du siècle : on ne peut rien y faire ; il n'y a pas d'alternative.

Tout à fait d'accord : il faut, bien davantage que cela est fait, dénoncer ce fatalisme stupide, mortifère et, pour tout dire, typiquement musulman.
Non cher Francis, le Rom est un cache-misère. Je pense même, quoi qu'en disent les indignés professionels résistants, qu'il existe une complicité objective entre les Roms et Sarkozy voire même peut-être une secrète connivence. L'intérêt de l'existence du Rom en France c'est qu'on peut l'expluser facilement ce qui fait que le gouvernement peut faire croire au bon peuple qu'il existe dans ce pays une politique de régulation des flux migratoires (sur les 30 000 expulsions une grosse moitiè doit être composée de Roms ; le reste provenant de Guyane ou de Mayotte). En échange de leur bonne volonté, les braves Roms acceptent un petit chèque et un billet d'avion au frais de la princesse avant de revenir quelques mois plus tard. C'est la version roumaine de l'éternel retour. Tout le monde est content. Le gouvernement qui fait croire qu'il existe une politique de l'immigration ; les Roms qui touchent quelques euros au passage ; et les bonnes âmes, qui hurlent au fascisme et passent pour des résistants.
"la version roumaine de l'éternel retour" ! Grande formule, cher Petit-Détour ! Eliade en Sarkoland.
Merci cher Bruno. Cher Marcel, savez-vous comment la gauche travailliste surnommait Margaret Thatcher ? TINA : there is no alternative.
Non, mon cher point amer Michel, j'ignorais, ou j'avais oublié. C'est assez drôle de voir des gens de gauche, censément volontaristes et prêts à changer la société, l'homme, le monde lui-même par un prométhéen processus piloté par des ingénieurs sociaux d'avant-garde verser dans la philosophie du mektoub : collabos par fatalisme en somme.
"Que chez les autochtones habitant les mêmes quartiers, dit même le socilologue : la précision est importante, me semble-t-il"
Entièrement d'accord. Il aurait fallu ajouter que les autochtones habitant les mêmes quartiers et aussi défavorisés que les populations issues d'Afrique, sont les premiers à être agressés par ces populations alors qu'eux ne les agressent jamais.
De plus n'oublions pas que ce qu'il est convenu d'appeler la "quart monde" est essentiellement représenté par des Français "de souche" .De toutes façons, quand la France essaie de faire en sorte d'intégrer ces populations, on l'accuse de néo-colonialisme et quand elle y renonce par respect pour leurs "différences", on l'accuse de les laisser à l'abandon. Chez moi on a un nom pour ce genre de personnes. Il y est question d'un bâton dont on ne sait par quel bout le prendre, mais par respect pour les membres de ce forum, je le garderai pour moi

A propos des roms : jusqu'à présent, faute de pouvoir taper sur les Arabes, on se défoulait sur les Corses. Aujourd'hui les roms prennent le relai. Chacun son tour à servir de dérivatif . Qui seront les prochaines têtes de turcs, si j'ose dire, les Chinois ?
Moi je trouve que le gouvernement français n'avait pas à stigmatiser les Roms. J'ai trouvé cela scandaleux et maladroit. La mise en cause de camps illégaux suffisait amplement.
Je suis de l"avis de Bernard Lombart. Mais c'est ce que je me dis a posteriori car j'avais imaginé que c'était un premier pas vers la mise au pas d'autres délinquants.
Je partage l'avis de Bernard et d'Ostinato, j'étais pour ces actions au départ, mais je trouve intolérable qu'on s'acharne sur eux alors que tant de malfaisants de haut vol sont dans une quiétude totale.
Voici un commentaire de Roberd Ménard, un journaliste considéré, je crois, comme relativement courageux, sur la publication par Le Monde de l'article rendant compte du livre de Lagrange.

Il y qualifie de nauséabonde l'idée qu'il faudrait moins d'immigration. Voilà où nous en sommes : réclamer une limitation de l'immigration, c'est nauséabond. Nous savons tous bien sûr que ce mot fait partie des termes codés de l'idéologie officielle imposée par la cacocratie régnante. Et nous avons en mémoire le mot de Nietzsche « encore un siècle de journalisme et tous les mots pueront ». Il n'empêche : qui aurait pu penser, il y a seulement vingt ans, que nous atteindrions un jour un tel totalitarisme candide ?




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