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Communiqué n° 1099 : Sur l'ouvrage de M. Hugues Lagrange

Communiqué n° 1099, jeudi 16 septembre 2010
Sur l'ouvrage de M. Hugues Lagrange

Le parti de l'In-nocence est très amusé par la vive attention qui accueille la publication de l'ouvrage de M. Hugues Lagrange, "Le Déni des Cultures", objet même de l'hommage que constituent les protestations et avertissements à son égard de M. Laurent Mucchielli, lui-même champion français, depuis de longues années, du déni de réalité en matière de délinquance, et tout spécialement de surdélinquance parmi la jeunesse dite "issue de l'immigration". M. Lagrange, avec mille précautions stylistiques, méthodologiques et oratoires, lève, à la grande désapprobation de M. Mucchielli, une petite partie du voile qui recouvre ces questions-là au sein du complexe sociologico-médiatique : ce qu'accomplissant il ne fait bien sûr que révéler ce que tous les Français savent (et subissent) depuis trente ans. Ainsi achève de se ridiculiser la sociologie, assumant officiellement, dans la famille nationale, le rôle d'une petite sœur un peu demeurée découvrant toujours bonne dernière, après les avoir elle-même cachés dans les placards, des pots aux roses de plus en plus fanées.
C'est cela même. Je persiste dans mon habitude : demander l'indulgence pour ceux qui découvrent ces choses, demander de la compassion pour les soeurs un peu demeurées (ce communiqué est-il de Francis ? les termes "petite soeur" me le laissent croire) qui finissent par "comprendre".
M. Francis Marche écrit les communiqués ? C'est une bonne nouvelle. La dernière métaphore est en effet très habile, très belle, et le tout bien enlevé.
Cher S. Billy,

Vous vous rapporterez avec profit aux fils précédents.
Ah parce que vous vous figurez qu'il n'y a que F.M. à l'In-nocence pour écrire des métaphores "belles et enlevées" ? Pfffffuit. D'abord, F.M. n'a pas faculté de rédiger des communiquées de l'In-nocence, ensuite il existe une certaine inspiration qui à force de circuler n'appartient plus à personne en propre mais forme un anneau qui, en tournoyant, dispense forme, style et idées, et dont F.M n'est qu'un maillon, au mieux.
La cote de Francis ne fléchit pas.
C'est en général Renaud Camus qui écrit les communiqués. Il arrive que d'autres membres du parti en proposent. Depuis quelque temps il existe, accessible par le bouton "forums publics", un forum des propositions où tous les inscrits peuvent faire des propositions de communiqués. Nous serions ravis que Francis utilise cette possibilité. Dans tous les cas, ces projets sont discutés, parfois amendés, et adoptés sur le forum réservé aux membres du parti de l'In-nocence.
« Une certaine » sociologie, non pas « la » sociologie, tout de même, il me semble... Il reste tout de même un ou deux bons sociologues en France, ce qui sauve la discipline...
Non, en effet, la cote de M. Marche ne fléchit pas. Je ne voudrais pas embarrasser ce dernier, mais il me semble qu'il a livré depuis que je connais ce forum quelques unes des meilleures analyses des problèmes, des faits marquants qui au fil des jours et depuis le début nous assaillent sans discontinuer. Il ne se contente pas de voir juste, encore faut-il qu'il imprime son style si particulier, si aisé et, si j'ose dire, "flamboyant".
À ce propos, pourriez -vous les uns et les autres proposer quelques textes issus du forum, récents ou anciens, qu'on puisse in extremis ajouter au volume De l'In-nocence ? J'en ai remarqué un parfait de Petit-Détour, récemment. Il faudrait ouvrir un fil spécial à cet effet, au risque d'être submergé. Hélas on ne dispose que de très peu d'espace.

Zut, comme vais-je retrouver le texte de Petit-Détour qui m'avait tant plu (au début de cette semaine, il me semble) ?
Il y a celui-ci qui est très bon :

"Cachez ce Rom que je ne saurais voir ! Cela dit quand les faits deviennent aveuglants même les sociologues postbourdieusiens ne peuvent plus les nier. J'en veux pour preuve l'article, paru dans Le Monde daté d'aujourd'hui, sur l'étude, à paraître prochainement aux éditions du Seuil, et réalisée par Hughes Lagrange sur les facteurs culturels liés à la délinquance. Après quelques années d'enquête, cet homme de gauche arrive à la conclusion que le taux de délinquance est de deux à quatre fois plus élevés chez les Maghrébins et les Subsahariens que chez les autochtones et que l'explication ne réside pas fondamentalement dans la stigmatisation ou l'exclusion sociale mais bel et bien dans une inadaptation aux valeurs du pays d'accueil du fait de moeurs antagoniques (polygamie notamment) au système de valeurs (encore) dominant. C'est peu dire que Muchielli n'est pas content.
Quoi qu'il en soit ne rêvons pas amis in-nocents car selon Lagrange, tout cela c'est la faute à la France, qui accueille mal et... ne respecte pas assez les spécificités culturelles des immigrés !
Il en va de la question de la délinquance comme de la question de l'immigration. Comme les faits sont impossibles à nier, les amants du désastre adoptent une nouvelle ligne de défense. Avant-hier, on nous serinait : "il n'y a pas plus d'immigrés qu'en 1937" ; aujourd'hui on nous dit : "Désormais la France est multiraciale, multiculturelle, diverse et c'est comme ça, faut s'adapter ou ce sera la guerre civile (dixit le gros Yazid)" ; sur la délinquance ça donne : hier : " à condition de vie égale, la délinquance n'est pas plus élévée chez les arables et les Noirs que chez les Souchiens" ; aujourd'hui c'est "la délinquance est quatre fois plus élévée chez les blacks parce que la France est pas gentille, stigmatisante, irrespectueuse, blablabla."
Voilà c'est comme ça. En tout cas Zemmour doit bien rire."
Ou celui-là, du 11 août, qui avait rencontré un franc succès :

"La médiasphère a fixé la ligne : le ramadan, de plus en plus massivement pratiqué en France, est un signe d'intégration.
De Libération au Monde en passant par le JDD, Le Parisien ou France Culture, l'heure (sans qu'il y ait d'ailleurs de donneur d'ordre comme à l'époque du spectaculaire concentré ; la doxa multimachin diffuse suffit) est à l'extase. Regardez, ô crispés souschiens, comme le ramadan fait partie du paysage ! Sa banalisation procède d'une intégration feutrée annonçant le graal andalou ! Regardez comme ils rentrent massivement du bled pour célébrer la venue du Saint-Coran dans cette France qu'ils aiment ! Qu'ils aiment tellement d'ailleurs qu'ils sont avides de faire partager leur joie avec Marie, Gaston et, why not, Moshe ! (entendu ce matin sur France Culture). Tout va bien. Les émeutes de 2005 exprimaient une rage citoyenne (Edwy Plenel) ; marquaient une intégration aux valeurs d'égalité (Emmanuel Todd) ; le ramadan de l'an 2010, lui, signe le triomphe de la société multiculturelle et pacifiée, marchant au pas de l'islam chébélite. 150 000 personnes au Bourget des Frères musulmans; voiles et burkas qui fleurissent à faire pâlir d'envie les Indigènes de Pristina ; apartheid et ghettoîsation en marche ; tout cela n'est que broutilles. Et d'ailleurs plus ces phénomènes fleuriront plus le Spectacle célèbrera l'harmonie en marche ; de même que plus il y aura de mosquées en France, plus d'imams, plus de halal, plus le combat contre l'islamophobie sera jugé nécessaire. Car ce qui se sépare et se disloque dans la réalité doit être décrété uni."

Cliquez sur le nom de l'intervenant, et dans sa "fiche technique", cliquez en haut à droite sur "Voir tous les messages".
Ce ne sont pas seulement les sociologues qui sont ridiculisés par ce faux pavé dans la mare, mais aussi les journalistes. Dans le reportage qui était diffusé hier soir sur ce sujet par France 2, le commentateur annonçait des "révélations pour le moins surprenantes" ou quelquechose dans ce goût-là. C'est piquant.
Oui, grand merci, le premier texte est celui auquel je pensais. Mais le deuxième est excellent aussi. L'ennui est que nous manquons singulièrement de place. J'ouvre toute de même un fil idoine.
Bien chers amis,

Après lecture de la chose, il apparait un fait qui semble être passé inaperçu : la délinquance des populations originaires d'Afrique sub-saharienne n'est pas homogène.

On trouve un groupe à très forte sur-délinquance, et un groupe dont la délinquance n'est guère plus élevée que celle des "autochtones", à conditions socio-économiques équivalentes.

Les migrants d'origine des pays du golfe de Guinée (Congo, Côte d'Ivoire, Togo, Bénin) ont un taux de délinquance tout à fait modéré ; ceux originaires des pays du Sahel (Sénégal, Mali, Mauritanie) ont un taux très élevé.

On se reportera avec intérêt à la carte suivante :

" ... n'est guère plus élevée que celle des "autochtones", à conditions socio-économiques équivalentes."

Il s'agit de savoir si ces pourcentages sont par rapport à la population globale de la France ou par rapport à chaque communauté. Dans ce dernier cas, le nombre d'Africains délinquants venus du golfe de Guinée et de "de souche" est, en effet, sensiblement égal ; mais s'il s'agit de pourcentages par rapport à la population globale de la France alors ça change tout. Cinq pour cent par rapport aux "de souche" qui représentent 85 pour cent de la population totale alors que la communauté africaine en question ne représente que 2 pour cent de la population , cela fait une colossale différence de délinquance.
En ce qui me concerne je n'en sais strictement rien, je n'a pas eu les résultats de l'enquête sous les yeux.
Cassandre,


Il apparait, à la lecture de l'ouvrage de M. Lagrange, que, pour une population homogène au critère d'origine près (4000 adolescents et jeunes adultes de 25 "quartiers" d'Ile-de-France), si on prend comme base le taux de criminalité des jeunes "autochtones" et qu'on le place au niveau 1, alors le taux des jeunes maghrébins est de 2 et celui des jeunes sahéliens est de 4.

Ce dernier taux est énorme : en effet, le taux de délinquance des "quartiers" est traditionnellement plus fort que celui des autres zones (phénomène dit des "classes dangereuses"), mais M. Lagrange, par son étude, et pratiquement malgré lui, démontre que le facteur social n'est pas, et de loin, le seul en cause.

Les jeunes originaires du golfe de Guinée (donc de tradition chrétienne ou animiste) ont un taux inférieur à celui des maghrébins, et supérieur à celui des autochtones.
Merci, cher Jean-Marc pour cette explication. On serait arrivé à la même conclusion si on avait pu mesurer le taux de délinquance chez les Arabes chrétiens et chez les Arabes musulmans.
L'influence de la culture musulmane sur la délinquance a été montrée par le psychologue danois Nicolai Sennels : on retrouve en effet les mêmes problèmes d'intégration dans plusieurs pays d'Europe qui ont accueilli des populations musumanes (Belgique, Suède, France, Allemagne, Angleterre, etc.).

[www.bivouac-id.com]
[www.bivouac-id.com]
La seule façon de s'en sortir est de leur rendre la vie insupportable.
Cher Florentin, votre proposition me paraît bien peu conforme aux principes de l'in-nocence. On ne peut pas s'abaisser à appliquer les mêmes méthodes que celles que l'on dénonce ! Par ailleurs, on ne peut pas généraliser non plus : la majorité des musulmans vivant en France ne posent pas de problèmes, même si une minorité d'entre eux suffit à donner une très mauvaise image de l'ensemble.
Je ne parle surtout pas des mêmes méthodes mais de vérités que l'on étouffe par complaisance. Les Musulmans n'aiment pas l'histoire: il faut leur en faire bouffer.
la majorité des musulmans vivant en France ne posent pas de problèmes, même si une minorité d'entre eux suffit à donner une très mauvaise image de l'ensemble.

Certes, certes... mais c'est aussi peut-être parce que ladite majorité est désormais suffisamment nombreuse pour qu'une minorité afférente se sente autorisée à "la ramener".
Et lorsque les musulmans deviennent majoritaires, où qu'ils soient, ils font regretter aux autres de les avoir laisser devenir si nombreux. Combien de conflits en Afrique ont une forte composante inter-religieuse ? Or, cette composante est toujours un antagonisme musulman vs. chrétien, ou musulman vs. animistes, jamais animistes vs. chrétiens.
CQFD
Les hommes sont, en gros, partout les mêmes (constante anthropologique). Ce qui change, c'est la coutume, et ces hommes-là ont beau être, pris individuellement, ni plus ni moins sympathiques ou antipathiques, méchants ou aimables que d'autres, ils ont en eux une coutume, une civilisation radicalement incompatible avec la nôtre et qu'ils établissent ici partout où leur présence devient suffisamment importante pour le faire. Ce qui est en cause, cher Félix, au-delà des très lourdes nocences dont certains d'entre eux se rendent coupable, c'est qu'au lieu d'individus, nous avons affaire à des peuples, inassimilables ou en tout cas pas du tout désireux de s'assimiler et qui grignotent le territoire de notre civilisation (par ailleurs très affaiblie de l'intérieur) pour y installer les leurs : c'est ça qui justifie le terme de Grand Remplacement et qui fait que la question de savoir s'ils sont individuellement sympathiques ou pas n'a pas de pertinence.
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