Pour le droit à la retraite à 60 ans ...

Trouvé sur le blog Fromageplus

Le prochain gauchiste qui me dit qu’il vomit les drapeaux et les cohortes qui marchent au pas en chantant, je lui fous une claque dans la gueule.

Excellent !!!

Le Rêve passe...

Quels connards ! quels gueulards !

Par pitié, messieurs, maîtrisez vos pulsions ; vous donnez une bien piètre image de l'in-nocence.
Il y a sans doute des personnes condamnables chez les manifestants, mais tous ne sont pas conformes à l'image caricaturale que vous vous en faites. — Et quand bien même ce serait le cas, votre réaction vous place à leur niveau.

En effard !

Merci à Julien Fleury pour son mot.

Eric Brunet, dans l'enregistrement proposé par Rogemi plus bas (ou plus haut) parle du "territoire émotionnel" qui le distingue d'un homme de gauche et fait qu'il est incapable d'éprouver les mêmes indignations, les mêmes révoltes.

Je crois qu'il faudra dépasser les clivages politiques en mettant cette notion "au coeur du débat". Les antagonismes politiques sont presque toujours des incompatibilités de nature, de tempérament. Quand on sait cela, à quoi bon insulter la partie adverse ? Les gueulards et les connards qui défilent sont souvent des hommes de la même trempe : des sentimentaux, des bourrus au grand coeur, bons pères de familles, bons collègues et bon vivants. En d'autres circonstances ils pourraient vous rendre de grands services.

Toutes les sensibilités, tous les territoires émotionnels sont légitimes et doivent être pris en considération. Même corrompus par une idéologie fausse ou rétrograde, ils représentent un aspect de l'humanité.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

toutafé Didier.

Je parle de cette façon de manifester, de protester sans arrêt, d'exiger, de lancer des fumigènes, de brailler, de faire sonner les vuvuzelas. On n'a que des droits, et aucun devoir.

On a le droit de manifester mais ... en silence ?

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Rappel :

Cette réforme est certes amère, mais les raisons qui la rendent indispensable, inévitable, étant patentes, les obstacles qui lui sont mis ne sont que du temps et de l'argent perdus, et le seraient davantage encore si par malheur ils la faisaient échouer. Ils témoignent, au regard de la situation générale de la patrie contre-colonisée, une singulière immaturité politique, économique et morale.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Ces gens-là se trompent sans doute, ou sont trompés, mais ils n'insultent ni ne dépouillent les passants, ne brûlent pas les voitures, ne brisent pas les vitrines, ne répandent pas la terreur sur leur passage : ils ne sont pas nocents, et les traiter de "connards" est absurde. Ou il faudrait inscrire au programme du P.I. l'interdiction de manifester - et pourquoi pas la théorie du parti unique ?

Je n'irais pas jusqu'à affirmer que "ces gens-là", comme vous le dites, cher Kiran Wilson, " ne sont pas nocents" - certes, ils n'exercent pas (en général) de violence patente, tangible, effrayante, etc. Néanmoins, comme il est bien dit (et poliment dit, et in-nocemment dit) dans l'extrait de communiqué que je citais ci-dessus, la nocence qu'ils exercent est bien réelle, elle, et, quel que soit le qualificatif qu'on entende lui appliquer (et je suis heureux à ce sujet de constater que Jean-Marc peut se payer un coup de sang de temps à autre...), le fond est là. Connard est certes un peu débraillé en ces parages, mais gueulard ne me paraît pas si mal venu, en tout cas ; on ne peut nier qu'il fasse ici quasiment office de compendium !...

Florentin, c'est cela même.