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Communiqué n° 1116 : Sur l'Union européenne et les congés de maternité

Communiqué n° 1116, mercredi 20 octobre 2010
Sur l'Union européenne et les congés de maternité

Le parti de l'In-nocence exprime son désaccord total à la fois avec le motif donné pour la décision de l'Union européenne d'allonger les congés de maternité — lutter contre le prétendu "déclin" démographique — et avec la manière dont le pouvoir médiatique, en annonçant cette nouvelle, continue d'assumer comme allant sans dire qu'il faut à l'Europe davantage de naissances : or le natalisme n'est qu'une opinion, rien d'autre, et qui pis est une opinion gravement erronée, fatale aux exigences de survie de la planète et de maintien de la civilisation.

Le parti de l'In-nocence rappelle que jamais au cours de son histoire l'Europe n'a été si peuplée, ni les Français si nombreux. Il considère que l'accroissement démographique perpétuel est une calamité, dont les suites désastreuses sont déjà clairement visibles dans l'épuisement des ressources, la dégradation de l'environnement et la banlocalisation générale du territoire. Au XXIe siècle, ni la puissance ni la prospérité ne sont une affaire de nombre mais d'intelligence, de détermination et de civilisation. Les peuples européens ont instinctivement compris les premiers que c'était folie de croître et multiplier encore. Mais les heureux résultats virtuels de leur sagesse sont annihilés par l'immigration de masse, de la part de peuples qui, eux, ne sont pas encore arrivés à une conscience aussi développée des limites des possibilités du globe. L'Europe n'a pas à payer les conséquences de leur irresponsabilité conquérante. Or les mesures natalistes ne font qu'accroître la force d'attraction du continent.
D'après la secrétaire d'État à la Famille, la "réflexion" que souhaite mener le gouvernement, "c'est de mieux répartir les congés maternité et paternité entre le papa et la maman, parce qu'il y a une volonté des papas de s'impliquer un peu plus".

[www.lepoint.fr]
Faudrait voir à pas oublier les mémés, les pépés, les tatas et les tontons onvadir.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
La folie devient raison et la raison folie. On disjoncte.
Une fois n'est pas coutume, je suis en désaccord avec ce communiqué, au moins partiellement.

En effet, il me semble que l'allongement du congé maternité peut être tout à fait souhaitable, y compris et peut-être surtout dans l'idée d'une politique antinataliste...

Je pense aux mères dites "allaitantes" notamment : rien de plus complexe et fastidieux pour nombre d'entre elles que de pouvoir continuer à allaiter aussi longtemps qu'elles le souhaiteraient en devant reprendre le travail dix semaines après l'accouchement, et ce, quand bien même la loi semble avoir tout prévu (dans les faits, la réalité est tout autre...)

(Au risque de faire hurler certain(e)s, je rappelle qu'en France, les mentalités sont en décalage absolu par rapport à ce qui devrait constituer une norme, concernant l'allaitement -entre autres-. Par exemple : idéalement, l'allaitement devrait être exclusif jusqu'aux environs des six mois de l'enfant...)

Que celles, désireuses de reprendre leur travail au plus vite puissent le faire, bien évidemment, mais que d'autres puissent réellement profiter un peu plus longtemps de la relation si particulière (et essentielle, mais ce n'est qu'un avis personnel) à leur jeune progéniture ne me semble pas illégitime. (D'autant plus si l'on se place dans une politique de "l'enfant rare")

Étrange tout de même, cette société qui ne cesse de vouloir rendre le nourrisson "autonome" plus rapidement que de raison, et de vouloir lui trouver une place en crèche le plus tôt possible, et qui, en parallèle, infantilise les adultes de manière consternante...
"Étrange tout de même, cette société qui ne cesse de vouloir rendre le nourrisson "autonome" plus rapidement que de raison, et de vouloir lui trouver une place en crèche le plus tôt possible, et qui, en parallèle, infantilise les adultes de manière consternante..."

Très juste.
Je serais plutôt d'accord avec Phénarète, mon petit fils a maintenant huit mois et sa mère vient de reprendre son activité de formatrice en toute sérénité.
Autant rester at home avec un RSA maternel et retrouver ainsi la fonction biologique qui est l'essentiel de La femme. Voilà qui améliorera en outre les chiffres du chômage. De plus chacun dans son rôle retrouvera qui sa féminité qui sa virilité perdue. C'en sera finie de la douloureuse déploration de cette disparition. Que des avantages. Évidemment en cas de retour à la condition salariale ce sera encore plus difficilel, mais l'important est de savoir ce qu'on veut.
Chère Ostinato,

les femmes sont également libres de ne pas avoir d'enfants. Voilà qui règle le problème, en quelque sorte.

Comme vous le dites : l'important est de savoir ce que l'on veut.
S’il est une considération sur laquelle mon esprit a évolué, c’est bien cette opinion nataliste que j’épousais sans y attacher d’importance, alors que, dès que mon attention s’y est arrêtée, il m’est vite apparu combien gisait là, dans cette fausse évidence, un point essentiel pour le devenir de l’humanité et la source de tant de nos maux qui semblaient à priori sans rapport avec elle.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Point besoin d'être grand clerc, (sans vouloir minimiser vos mérites de prévisionniste, cher Didier). fastoche !
(Message supprimé à la demande de son auteur)
C'est que dame Ostinato et moi-même ne partageons décidément pas la même idée du féminisme.

Tandis qu'Ostinato cherche en priorité à gagner l'improbable conquête d'une stricte égalité entre les sexes (je vous prie de me corriger si je me trompe), je pense a contrario qu'il faut d'abord considérer la différence originelle, essentielle et irréductible existant entre hommes et femmes.

Partant de ce constat, il apparaît clairement qu'il ne saurait être question d'égalité, ou devrais-je dire plus exactement :  d'égalitisme (ce dernier doit être forcené, l'époque le veut...) puisque l'on ne peut rendre égal ce qui est différent par nature. (Sauf évidemment à changer de... nature, justement ! Dans ce cas, effectivement, la question d'homo festivus festivus et de l'éradication de toute différenciation sexuelle érigée en incontestable progrès fait son entrée en scène.)

Le féminisme que je défends est celui de la revendication des atouts et des prérogatives intrinsèquement féminines. Au premier chef d'entre elles figure donc naturellement tout ce qui touche à la périnatalité.

À ce sujet, je voudrais ajouter un mot encore : je ne comprends pas bien que l'on ne considère pas comme un véritable travail le fait de souhaiter s'occuper à temps plein de son ou de ses enfants (lorsque cela est possible).

J'ai l'impression, peut-être fausse, chère Ostinato, que cette tâche ne vous paraisse d'un autre âge, et qu'elle ne s'en trouve tout à fait dévalorisée, à vos yeux...

Ceci rejoint en partie le questionnement posé sur un autre fil à propos de ce qui fait œuvre, et travail. Je considère pour ma part qu'une mère au foyer participe pleinement à la dimension "œuvrante" d'une société. J'irais même jusqu'à penser qu'élever les adultes de demain représente une très lourde responsabilité...
Citation
je pense a contrario qu'il faut d'abord considérer la différence originelle, essentielle et irréductible existant entre hommes et femmes.

Les bras m'en tombent chère Phénarète. Vous devriez faire attention en sortant de chez vous car vous pourriez vous retrouver à tout moment face à une expédition punitive de féministes déchainées.

Une écrivain(e) allemande qui défendait des positions proches des vôtres en a fait l'amère expérience il y a quelques années.
Je suis tout à fait d'accord avec vous pour ce qui concerne "la différence originelle, essentielle et irréductible existant entre hommes et femmes" (à condition de laisser tout de même, au moins chez ceux qui le désirent, s'exprimer, se vivre, voire se revendiquer ce qu'il peut y avoir en soi de l'autre sexe — jusqu'à prendre le pas parfois sur la nature biologique).

« Partant de ce constat, il apparaît clairement qu'il ne saurait être question d'égalité, ou devrais-je dire plus exactement : d'égalitisme puisque l'on ne peut rendre égal ce qui est différent par nature. »
Plutôt que d'égalité il vaudrait mieux parler ici d'identité. L'égalité en droits civils et politiques entre les sexes, récemment conquise, ne me paraît pas devoir être remis en question. j'imagine que vous le pensez aussi, c'est pourquoi mieux vaut distinguer égalité (des droits) et identité (des êtres, des rôles).
Je suis tout à fait d'accord avec vous cher Marcel, je vous remercie d'avoir précisé ma pensée.

Ces notions très importantes jouent sur un fil ténu et ne sont pas sans relations entre elles, d'où la complexité du débat...
Ma mère a sacrifié sa vie à l'éducation de ses trois garçons. Ses journées commençaient à six heures du matin pour s'achever aux environs de neuf heures du soir, et elle s'octroyait une heure ou deux de télévision ou de lecture dans l'après-midi. Je l'ai toujours vue occupée. Elle a beaucoup souffert de ne pas voir son travail reconnu, tandis que s'instaurait le culte de la femme active et libérée des traditions. Il est vrai que la "femme au foyer" ne travaillait pas, elle était "sans profession"; mais elle oeuvrait à la santé et à l'épanouissement des êtres dont elle était responsable - ce qui d'ailleurs voulait dire qu'elle était à la fois nourrice, éducatrice, aide-soignante, psychologue, tutrice, femme de ménage, etc. Quand je pense qu'elle enviait n'importe quelle femme qui avait un emploi ! Quelques heures de ménage hebdomadaires ont suffi à lui redonner un sentiment d'utilité, d'identité sociale. Toute son oeuvre de patience, de don de soi et d'amour avait été parfaitement déconsidérée. Comme c'est dommage !
En effet, et injuste, inéquitable, et bête.
Je suis moi aussi, d'accord avec Phénarète, Marcel et Olivier. Mais qui oserait, les intéressées les premières, dire qu' être mère de famille et maïtresse de maison, est un "métier" ? Ne serait-ce pas dénaturer complètement leur beau travail , justement ? Or l'époque refuse de voir du travail là où il n'y a pas "métier" . Peut-être faudrait-il songer à un bac + quatre de "materning " et de "domesting" pour qu'il soit pris au sérieux ?
Excellente idée. Et l'on ouvrirait des instituts qui inventeraient une méthode globale pour faire la vaisselle et des référentiels bondissants pour faire faire les rots.
Il est gênant, pour le dire vite, que "l'oeuvre d'une mère" soit généralement respectée, qu'elle appelle considération, soit valorisée, louée, par ses bénéficiaires (le plus souvent bénéficiaires directs, repus de bienfaits) cependant qu'elle l'est beaucoup plus rarement par la dispensatrice de ces bontés. Les tâches de puéricultrice ou d'éducatrice au foyer ne sont pas si particulièrement passionnantes et valorisantes pour celui ou celle (après tout, soyons moderne et gendreux, il y a aussi des hommes qui portent le tablier -- les anglo-saxons les désignent du terme tendre, ridicule et hyper-correct de househusband) qui s'y adonne plus ou moins de bon gré.

S'occuper d'enfants, tenir son foyer, rend seul, est étourdissant, abrutissant; à exercer son règne et sa bonté de père ou mère pélican sur un univers rétréci et particulier, oint des louanges de vos dépendants, que l'on soit homme ou femme -- et les bénéficiaires de vos soins ont beau vous trouver merveilleux/merveilleuse de donner tant -- , l'intéressé(e) ne s'en trouve pas moins, objectivement, diminué(e), frustré(e), irrémédiablement seul(e) et d'une impuissance sur le reste du monde absolument insondable.

Bref, en dépit de l'immense sympathie que j'éprouve pour Phénarète, je vote Ostinato.
"S'occuper d'enfants, tenir son foyer, rend seul, est étourdissant, abrutissant; à exercer son règne et sa bonté de père ou mère pélican sur un univers rétréci et particulier, oint des louanges de vos dépendants, que l'on soit homme ou femme -- et les bénéficiaires de vos soins ont beau vous trouver merveilleux/merveilleuse de donner tant -- , l'intéressé(e) ne s'en trouve pas moins, objectivement, diminué(e), frustré(e), irrémédiablement seul(e) et d'une impuissance sur le reste du monde absolument insondable. "

Ne croyez-vous pas, cher Francis, qu'on pourrait dire la même chose de beaucoup de métiers ?
27 octobre 2010, 05:49   Maternité-esclavage
Chère Cassandre, si vous êtes comme je le suis allergique au sentiment quand celui-ci déborde et nous coule sur les chaussures, vous admettrez avec une salutaire froideur que lorsque la louange émane en abondance des bénéficiaires directs de l'oeuvre louée, nous tenons l'indice qu'il y a, à coup sûr, exploitation. Certaines allergies ont du bon.
Cher Francis, je dois avouer que votre aversion allergie envers toute femme qui se transforme en mère m'échappe un peu...

Voyez-vous, je ne conçois pas le rôle maternel comme débordant d'un sentimentalisme écœurant.

De plus je ne suis pas non plus certaine de partager votre avis lorsque vous dites : "[...]et les bénéficiaires de vos soins ont beau vous trouver merveilleux/merveilleuse de donner tant [...]". Les mères sont souvent en première ligne lorsqu'il s'agit d'essuyer les reproches de leur progéniture...
Citation
Cassandre
Je suis moi aussi, d'accord avec Phénarète, Marcel et Olivier. Mais qui oserait, les intéressées les premières, dire qu' être mère de famille et maïtresse de maison, est un "métier" ? Ne serait-ce pas dénaturer complètement leur beau travail , justement ? Or l'époque refuse de voir du travail là où il n'y a pas "métier" . Peut-être faudrait-il songer à un bac + quatre de "materning " et de "domesting" pour qu'il soit pris au sérieux ?

Chère Cassandre, merci de votre intervention.

En effet, mère de famille n'est pas une profession, ne doit sans doute pas le devenir, et le fait que l'époque refuse de voir du travail là où il n'y a pas "métier" ne facilite en rien la vie des mères au foyer. (Il faudrait peut-être reconsidérer l'étymologie et le sens de "métier" ?)

Il y a un autre aspect inquiétant à cette tournure des choses, dont je voulais vous faire part : j'ai déjà entendu plusieurs témoignages provenant de Françaises "de souche" s'étant converties à l'islam ou étant proche de le faire, pour les raisons dont nous débattons ici.

Il leur semble en effet que le rôle de mère au foyer soit "reconnu" dans cette religion, et qu'elles puissent enfin y trouver leur "place", là où tout leur semble compliqué, voire méprisé, dans la société moderne telle qu'elle existe actuellement.

C'est sans doute un épiphénomène, et le nombre ne porte sûrement pas à conséquence, mais je l'ai lu et entendu, et c'est un désastre.

Bien entendu, la dure réalité de la religion islamique apparaîtra probablement un jour ou l'autre à ces bisounours égarées, et le plus tôt serait le mieux...mais tout de même : quel constat désolant !
Marions Ostinato et Francis et faisons-les se reproduire. A partir de quel "âge" (en mois) déposent-ils leur progéniture dans quelque garderie collectiviste ?

Plus sérieusement (si on veut), quelle tristesse pour l'espèce que soit si répandue, en effet, une perception déprimante des soins à donner aux nouveaux-nés, qui fait que n'importe quel quidam ou quidamesse se sent exister devant la machine à café à bavasser entre "collègues" et rabaissé en se penchant devant son propre enfant ! (Sentiment qui a d'aileurs pour pendant le rejet symétrique des soins à porter aux vieillards. Tout se passe comme si les débuts et la fin de la vie étaient les bouts merdeux de l'existence, que personne ne songerait à vouloir saisir.)
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Oui, c'est vrai, chère Phénarète, c'est parti pris de ma part. J'appartiens au camp désespérant et un peu damné des "si n'aurais su j'aurais pas reproduit". Mais je crois ce camp héréditaire; c'est un mal qui se transmet de parents à enfants.

Le plus fort et le plus révoltant est que mes progénitures sont émerveillantes en tout point, meilleures que moi dans tous les domaines qui me font envie.

à Orimont: je connais "le bout merdeux" de l'existence à ses débuts. Je l'ai pratiqué plus que ma part. Je n'en serai jamais fier. C'est un boulot de cocu.
J'espère ne pas avoir donné dans un sentimentalisme excessif qui eût pu choquer les durs penseurs et les froids philosophes du forum. Je n'exprimais pas une gratitude larmoyante : pour moi le sort de la femme au foyer a quelque chose de terrible, et je garderai au fond de moi, avant tout, le souvenir de la conscience malheureuse de ma mère.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Cher Didier, merci de votre réponse, je ne faisais qu'une allusion au message de Francis ("salutaire froideur"), mais ça n'était pas à prendre au premier degré. Du tout.

(Cela dit, il est vrai que je suis parfois trop sentimental).
Citation
Olivier
J'espère ne pas avoir donné dans un sentimentalisme excessif qui eût pu choquer les durs penseurs et les froids philosophes du forum. Je n'exprimais pas une gratitude larmoyante : pour moi le sort de la femme au foyer a quelque chose de terrible, et je garderai au fond de moi, avant tout, le souvenir de la conscience malheureuse de ma mère.

Cher Olivier, je n'ai trouvé nul sentimentalisme excessif ni larmoiement dans le témoignage que vous nous avez fait l'honneur de partager sur ce fil !

Au contraire, je l'ai beaucoup apprécié. Je voulais d'ailleurs vous en remercier chaleureusement (j'ai été un peu prise de court, les contributions s'enchainant a un rythme relativement soutenu, il m'arrive régulièrement d'avoir quelques difficultés à répondre rapidement.)

J'en profite donc pour vous dire ce qui m'a frappée dès la première phrase de votre intervention : le mot "sacrifié", ce dernier correspondant parfaitement à ce que vous nous dites maintenant du "sort terrible de la femme au foyer".

Le sacrifice n'est plus très à la mode, vous noterez.

Cela dit, même si j'imagine aisément que toutes les femmes ne peuvent s'épanouir indéfiniment dans le cadre de leur foyer (en n'omettant pas non plus qu'à une époque pas si lointaine, les femmes n'avaient guère le choix, et que de nombreux "sacrifices" furent consentis sans le moindre bonheur, sinon peut-être celui du devoir accompli), il me plaît à penser qu'une femme peut aussi se découvrir à travers l'expérience tumultueuse de la maternité, qu'elle s'y révèle, et que dès lors, il ne soit plus tellement question de sacrifice, mais de choix. Et dans certains cas, de choix renouvelés.

Je me souviendrai toujours d'un reportage diffusé il y a quelques années à propos de la Bartoli, dans lequel se trouvait une interview de la mère de celle-ci. La dernière question du journaliste pour elle fut : "Ne regrettez-vous pas d'avoir arrêté votre carrière de cantatrice pour élever vos enfants ?"

Madame Bartoli mère répondit : "Non... Oh, non. Et comment le pourrais-je ?" Puis de regarder en direction de sa fille, les yeux brillants de fierté.

Certes, toutes les mères ne peuvent se targuer d'avoir un Wolfgang Amadeus pour fils ou une Cecilia pour fille, mais tout de même...



I
Citation
Didier Bourjon
"Tout se passe comme si les débuts et la fin de la vie étaient les bouts merdeux de l'existence, que personne ne songerait à vouloir saisir." Bien vu, cher Orimont.

Je plussoie des deux mains !
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