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Passion d'exclure

Envoyé par Marcel Meyer 
11 novembre 2010, 08:48   Passion d'exclure
J'ai procédé à la fusion des deux fils consacrés à l'incident mais me suis trompé d'ordre : les cinq nouveaux messages apparaissent comme les plus anciens... Désolé.
Utilisateur anonyme
10 novembre 2010, 21:57   Quatorze fauves du 9-3 lâchés à Craon (Mayenne)
[www.fdesouche.com]

premier titre du JT 13h, relayé par le 20h: la réalité dépasse la fiction
* ils sont quatorze, encadrés par huit adultes
* cinq s'échappent (13-15 ans)! Que font-ils? Immédiatement ils vont chercher noise
* débordement: il faut appeler la gendarmerie
* en moins de 24h crispation générale
* et l'inévitable cellule de soutien psychologique!

La plupart des commentaires soulignent le manque de réaction pathologique des petits provinciaux.

La guerre des boutons décrit entre collégiens de 1913 des rapports de force confinant la torture.
Il s'est produit quelque chose pour nous aussi...
Je me demande pourquoi on ne prend pas une mesure simple : exclusion des collèges et inscription d'office au CNED (ou bien ce qui en tient lieu). Après, s'ils n'étudient pas, c'est leur problème, pas le nôtre.

D'autre part, je crois que nous gagnerions tous à ne pas animaliser les gens, le mot "fauves" est, de mon point de vue, excessif.
Entièrement d'accord avec Jmarc. De même, dans un autre fil, l'expression "langue de dromadaire" m'a paru malvenue.
C'est juste, le raccourci n'était pas du meilleur goût.
10 novembre 2010, 11:38   Passion d'exclure
Il ne fait décidément pas bon d'être Arabe ou Noir dans la France nauséabonde d'aujourd'hui. C'est aujourd'hui Craon qui est touchée par la passion d'exclure. Et puis onze adultes pour encadrer neuf "jeunes", c'est notoirement insuffisant. C'est un scandale. ERS SS !

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ÉDUCATION
Violences : cinq jeunes du 93 exclus de l'internat de réinsertion de Craon SÉBASTIEN THOMAS (AVEC AFP) | 10.11.2010, 07h00 L’expérience aura tourné court pour cinq jeunes de Seine-Saint-Denis. Intégrés, avec neuf autres élèves du département dans un établissement de réinsertion scolaire (ERS) ouvert lundi dans un collège en Mayenne, ils viennent d’être exclus, après s’être battus hier matin avec des collégiens de l’établissement, révèle ce mercredi «le Parisien».

Les professeurs réclament la fermeture de l'ERS

C’est en urgence que l’inspection académique du 93 a décidé de renvoyer dans leurs familles les cinq jeunes de 13 ans à 15 ans après des violences survenues dans la cour du collège Volney, à Craon. A la suite d’une erreur d’organisation, ils ont croisé d’autres collégiens qui se rendaient à la cantine. C’est alors qu’ils ont « distribué des coups et des claques sans raison apparente, raconte Zélia Malhaire, une enseignante. Les collégiens ont dû se réfugier dans les bureaux de l’administration ».

Les professeurs ont aussitôt décidé d’exercer leur droit de retrait et affirment ne pas vouloir reprendre le travail tant que l’ERS ne sera pas fermé. Les gendarmes ont interpellé les fauteurs de troubles. L’affaire a vite pris des proportions importantes puisque quelques heures après, des parents d’élèves de Craon sont venus retirer leurs enfants de l’établissement. Eux aussi réclament la fin de l’expérimentation.

Les parents seront reçus par l’inspecteur d’académie

Les enseignants s’étaient mis en grève en octobre dernier car ils estimaient que les moyens n’étaient pas suffisants pour encadrer les élèves « décrocheurs » et ils réclamaient notamment l’embauche d’un principal adjoint. « Nous avions prévenu que les conditions n’étaient pas remplies pour accueillir sereinement ces enfants », martèle Zélia Malhaire.

De son côté, Daniel Auverlot, inspecteur d’académie en Seine-Saint-Denis, estime avoir pris les mesures suffisantes après les incidents. « Ces jeunes ont eu un comportement inacceptable, ils ont été immédiatement exclus, souligne-t-il. Nous avons actuellement huit adultes pour encadrer ceux qui restent et nous allons envoyer trois volontaires au service civique en plus. Au total, il y aura donc onze adultes pour neuf jeunes. » Il n’y a donc pour lui aucune raison de fermer l’ERS. Les familles des exclus seront reçues la semaine prochaine à l’inspection académique, à Bobigny.

Depuis lundi, outre l’internat dans le collège de Mayenne, un autre ERS a ouvert à Portbail, dans la Manche, qui accueille dix jeunes du 93 pour huit encadrants. La création des ERS avait été annoncée en avril par le ministère de l’Education nationale. Ils sont destinés à accueillir « des collégiens en difficulté scolaire et sociale, dont le comportement nécessite un éloignement ».

Pour intégrer ce type de structure durant un an, les élèves doivent être âgés de 13 ans à 15 ans, volontaires et exclus du système scolaire. En revanche, ils ne doivent pas avoir eu affaire à la justice. Le but est de les remettre à niveau et de leur apprendre le respect des règles de vie en société.




Le Parisien
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10 novembre 2010, 11:48   Re : Passion d'exclure
Les faits parlent d'eux-mêmes. A un moment il faudra choisir, et les perdants seront ceux qui feront preuve de compassion et de tolérance, malheureusement.
10 novembre 2010, 11:49   Re : Passion d'exclure
Pourquoi toujours stigmatiser le 9-3 ? Ne suffirait-il pas, tout simplement, de ne pas parler de telles affaires ?
10 novembre 2010, 12:00   Re : Passion d'exclure
Tenez encore un autre fait divers hallucinant témoignant du harcèlement dont fait l'objet notre jeunesse. J'espère que le chauffeur de bus sera sévèrement condamné suite à la plainte légitime de ces jeunes. Leur confiance dans notre justice est réconfortante et mérite entout cas d'être confortée.

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Un chauffeur de bus frappé à Rambouillet
AFP
31/10/2010
Un chauffeur de bus de 43 ans a été roué de coups ce soir à Rambouillet (Yvelines) par trois adolescents âgés de 13 à 15 ans qui lui ont brisé l'épaule, selon une source policière.

Les trois adolescents ont refusé de valider leurs tickets alors qu'ils embarquaient vers 20 heures dans le bus stationné à la gare routière. Quand le chauffeur leur a indiqué qu'il allait "appeler la police", les trois jeunes l'ont roué de coups. La victime, qui s'est recroquevillée sur elle-même, a eu l'épaule fracturée et des côtes cassées.

L'un des jeunes a été interpellé dans le bus par les force de l'ordre prévenues par un témoin. Les deux autres agresseurs se sont présentés une heure plus tard au commissariat de la ville avec leurs parents. Connus des policiers pour des "incivilités", ils ont été placés en garde à vue et devaient être remis en liberté dimanche soir avant leur convocation ultérieure devant la police.

Devant les enquêteurs, les adolescents ont reconnu "avoir été dans le bus" mais ils ont nié avoir "donné des coups". Hospitalisé, le chauffeur a précisé de son côté qu'il n'avait pas voulu "répondre aux coups qui lui étaient portés".


.
10 novembre 2010, 12:00   Re : Passion d'exclure
C'est vrai ça : il faut dénoncer Le Parisien à la Halde, du moins à son service juridique.
10 novembre 2010, 12:09   Re : Passion d'exclure
Pourquoi comparer, au début de l'article, l'âge des protagonistes ? N'est-ce pas une sorte de discrimination symbolique et cela ne revient-il pas à faire le procès de la jeunesse des quartiers ? "Quand le chauffeur leur a indiqué qu'il allait "appeler la police", les trois jeunes l'ont roué de coups" : mais c'est du délit de faciès pur et simple ! Alors, parce que des jeunes entrent la nuit dans un bus et refusent d'acheter un bout de carton qui vaut la peau des f... (la RATP sait-elle que dans les quartiers populaires on tire le diable par la queue ?), le chauffeur ne trouve rien de mieux à faire que d'attirer l'attention sur eux pour demander une ratonnade en règle ?
10 novembre 2010, 12:11   Re : Passion d'exclure
Mais ces problèmes seront totalement réglés dans 5 ans, si tout continue dans l'état.

Je n'ai pu m'empêcher d'hurler lorsque j'ai lu la propagande éhontée contre l'homme occidental, pratiquée par l'enseignante sur le cahier d'histoire de ma fille. Mes enfants fréquentent une école française à l'étranger (Europe), qui nous coûtent assez cher... mais là aussi on commence à évoquer les fêtes de l'Aiid.

Je suis écoeurée.
10 novembre 2010, 12:12   Re : Passion d'exclure
Zut ! j'ai oublié le mot "défavorisé".
10 novembre 2010, 12:16   Re : Passion d'exclure
Oui chers amis. Je me rends compte que j'ai oublié de copier le passage où les trois militants des droits civiques, sûrs de leur bon droit, se rendent fièrement au commissariat, probablement accompagnés de leurs mamans -des-quartiers, pour porter plainte :

"C’est un témoin de la scène qui a mis un terme à l’agression. «L’un des jeunes, tellement sûr de son bon droit, est resté dans le bus», indique une source proche de l'enquête. Il a été interpellé quelques instants plus tard et placé en garde à vue. Les deux autres ont pris la fuite, avant de se présenter une heure plus tard au commissariat pour déposer plainte contre le chauffeur.» Ils ne présentaient aucune blessure, ni hématome. Le chauffeur a précisé, de son côté, qu'il n'avait pas voulu «répondre aux coups qui lui étaient portés».
Connus des policiers pour des «incivilités», les trois adolescents ont été placés en garde à vue et devaient être remis en liberté dimanche soir avant leur convocation ultérieure devant la police."
10 novembre 2010, 12:22   Re : Passion d'exclure
Ah oui ! c'est le passage le plus intéressant : les agresseurs portent plainte, pensant ainsi devancer le chauffeur...
Utilisateur anonyme
10 novembre 2010, 15:15   Re : Passion d'exclure
Dans l' affaire de l' ERS de Craon j' ai particulièrement apprécié le passage suivant : " A la suite d'une erreur d'organisation, ils ont croisé d' autres collégiens qui se rendaient à la cantine ".
Outre qu'il faille 11 adultes pour encadrer 9 trublions ( c'est normal , dans le 9/3 on aime le 11/09... ) ) , il faut en plus "organiser" leurs déplacements ! Combien nous coûtent ces fantaisies ?
10 novembre 2010, 15:45   Re : Passion d'exclure
11 adultes face à 9 voyous! mais ce n'est pas à armes égales: la violence des voyous est tolérée, excusée par nos brillants sociologues. Mais si un responsable administratif bouscule seulement un de ses voyous , il sera traité de raciste et il y aura toujours un procureur bien pensant formé à l'école du parti de la bienpensance judiciaire de Bordeaux pour le placer en garde à vue. Alors 11 face à 9 c'est un peu faible!
Utilisateur anonyme
10 novembre 2010, 15:52   Re : Passion d'exclure
Citation
JJSC
Dans l' affaire de l' ERS de Craon j' ai particulièrement apprécié le passage suivant : " A la suite d'une erreur d'organisation, ils ont croisé d' autres collégiens qui se rendaient à la cantine ".
Outre qu'il faille 11 adultes pour encadrer 9 trublions ( c'est normal , dans le 9/3 on aime le 11/09... ) ) , il faut en plus "organiser" leurs déplacements ! Combien nous coûtent ces fantaisies ?

Tout est dit. Peut-être mettre en garde à vue le responsable qui a ouvert la cage et provoqué ces mineurs innocents à l'agressivité ?
10 novembre 2010, 16:07   Re : Passion d'exclure
Mais comme toujours, c'est la langue qui tout : ces neuf garçons lourdement encadré, dont on prévoyait, grâce à une organisation méticuleuse mais hélas pas infaillible, qu'ils ne croiseraient pas les autres collégiens, sont en séjour de réinsertion. L'homme de Gros-Mignon, Modernœud pour les intimes, parle par antiphrases. Une fois qu'on a compris ça, son discours devient limpide et très réaliste.
Utilisateur anonyme
10 novembre 2010, 16:16   Re : Passion d'exclure
"Mais comme toujours, c'est la langue qui tout : ces neuf garçons lourdement encadré, dont on prévoyait, grâce à une organisation méticuleuse mais hélas pas infaillible, qu'ils ne croiseraient pas les autres collégiens, sont en séjour de réinsertion."

Mais comment peuvent-ils se 'réinsérer' si ils cassent la gueule de tout ce qui ne leur ressemble pas ? Et qu'est-ce qui aurait pu leur donner envie de le faire ? Certainement pas les enjeux où les sanctions encourues au cas où ils ne feraient pas les efforts attendus.
11 novembre 2010, 08:50   Re : Passion d'exclure
Voir tout en haut les nouveaux messages...
11 novembre 2010, 09:17   Re : Passion d'exclure
Cette affaire va continuer à faire parler d'elle. ou plutôt ces jeunes vont faire parler d'eux. J'attends la suite avec la même impatience que l'amateur de télévision moyen attends le prochain épisode de son feuilleton hebdomadaire.
A quand le coup de couteau qui fera reculer les inspecteurs? Il est tout de même désolant de finir par croire que rien de moins ne les fera revenir sur leur sainte idée.
11 novembre 2010, 10:36   Re : Passion d'exclure
Non, c'est malheureux à dire, mais cette affaire disparaîtra aussi vite que les précédentes, sans avoir été constitué le point d'appui de décisions concrètes en la matière. On s'attend toujours à ce que l'énormité de tels événements soit l'occasion d'un réveil salutaire des personnes concernées, mais nous sommes de doux rêveurs...
11 novembre 2010, 10:48   Re : Passion d'exclure
On pouvait voir fin octobre une émission de Public Sénat (25/10/10), reprise ici ou là, au cours de laquelle Xavier Lemoine, maire UMP de Montfermeil, était opposé à un certain Philippe Bataille, directeur d'études à l'EHESS. Ce dernier interrompait Xavier Lemoine : "200 000 personnes qui arrivent chaque année, c'est rien ... c'est bien heureux pour la France." (Je cite approximativement, de mémoire, mais je ne crois pas trahir les propos exacts de ce spécialiste éclairé.) Et comme Xavier Lemoine faisait remarquer que cela n'était pas sans poser quelques problèmes aux maires de banlieue, Philippe Bataille donnait son verdict : "Que tout le monde vienne au même endroit, c'est autre chose ... ".
Ne faut-il pas voir, dans cette expérience pédagogique mayennaise, consciemment ou non, comme un avatar de la volonté d'accélérer la disparition de la France d'avant, volonté que manifestent aussi les programmes HLM à destination de la diversité, dans les sous-préfectures et les chefs-lieux de canton, et dont parle Malika Sorel sur son blog ?
Utilisateur anonyme
11 novembre 2010, 10:57   Re : Passion d'exclure
Citation
S. Bily
Non, c'est malheureux à dire, mais cette affaire disparaîtra aussi vite que les précédentes, sans avoir été constitué le point d'appui de décisions concrètes en la matière. On s'attend toujours à ce que l'énormité de tels événements soit l'occasion d'un réveil salutaire des personnes concernées, mais nous sommes de doux rêveurs...


L'UMP aussi bête que le PS : Luc Chatel a d'ailleurs confirmé qu'il n'était pas question de remettre en question le dispositif. - Combien ça coûte ? Et combien d'autres "expériences" de ce type-là ? Quelqu'un pourrait-il m'en dire un peu plus ?
Utilisateur anonyme
11 novembre 2010, 10:58   Re : Passion d'exclure
(Message supprimé à la demande de son auteur)
11 novembre 2010, 11:02   Re : Passion d'exclure
Oui, la grande question pour les personnes qu'intéressent les causes des événements qui surviennent est celle de savoir si un peuple peut sciemment décider de disparaître ; il semble qu'un tel désir d'extinction soit inédit dans l'histoire des peuples.

« N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres » (entretien avec Houria Boutelja, par Christelle Hamel et Christine Delphy, juin 2005).
Utilisateur anonyme
11 novembre 2010, 11:13   Re : Passion d'exclure
la grande question pour les personnes qu'intéressent les causes des événements qui surviennent est celle de savoir si un peuple peut sciemment décider de disparaître


Sciemment peut-être pas, mais inconsciemment certainement (quand on sait toute la force de l'inconscient...).

"Nul ne diminue sa mémoire sans saccager aussi sa conscience" (Gilbert Comte, in Le Monde, 17 sept. 1983).
11 novembre 2010, 13:16   Re : Passion d'exclure
Hier soir, le journal de France 2 a consacré un reportage à ce micro choc de civilisations. On y voyait la révollte de cette France périurbaine et rurale, que décrit si bien Giuilly dans Fractures françaises, et le lumpen ethnique qu'on veut lui imposer dans ses collèges. La grande réaction viendra de là. En attendant je demande que lon implante les ERS à Louis-le-Grand et Henri-IV pour commencer...
A noter, la dernière livraison de La Nouvelle Revue d'Histoire, avec notamment un bel éditorial de Venner sur le dit choc en France et en Europe, un entretien avec Bernard Lugan sur l'Afrique, lequel cite et reprend l'expression de Renaud Camus, le grand remplacement, et un article sur la persistance, en Angleterre, au XIXe siècle de la civilisation des landlords, qui ne devrait pas déplaire à Plieux.
Utilisateur anonyme
11 novembre 2010, 15:21   Re : Passion d'exclure
Jean Arthuis appelle à la “tolérance”
Le président du Conseil général de la Mayenne, Jean Arthuis (Alliance centriste), a appelé mercredi le collège de Craon à la “tolérance”, au lendemain de violences ayant conduit à l’expulsion de cinq jeunes de Seine-Saint-Denis qui venaient d’y être accueillis.

"Ces jeunes ne sont pas des délinquants, ils sont en difficulté scolaire et sociale et leur avenir ne peut nous laisser indifférents”

FdeSouche.com
11 novembre 2010, 15:23   Re : Passion d'exclure
Vive Craon ! A bas le CRAN !
Utilisateur anonyme
11 novembre 2010, 15:36   Re : Passion d'exclure
... et leur avenir ne peut nous laisser indifférents


Ah bon ? Et pourquoi ça ? Moi, je revendique le droit d'y être absolument indifférent !
11 novembre 2010, 15:45   Re : Passion d'exclure
A Petit-Détour
c'est fait depuis cette année. A HenriIV et Louis le Grand on a refusé de très bons élèves de Paris intra muros pour en prendre dans la diversité . Tout ceci est bien sur imposé par un ministre dit de droite Mr Chatel et par son chef Sarkozy
Bientot les quotas
11 novembre 2010, 16:02   Re : Passion d'exclure
On importerait des cannibales africain ns chez nous, que ces gens trouveraient encore le moyen de s'étonner que l'on découvre des cas d'anthropophagie en Seine -saint- Denis. Ils ne manqueraient pas de les mettre sur le compte du "social" et de l"échec scolaire".
11 novembre 2010, 16:28   Re : Passion d'exclure
Non cher Bellini. La diversité d'Henri-IV a été sélectionnée sur la base de ses résultats scolaires. Il s'agit donc des meilleurs élèves de banlieue. Ce n'est qu'aux petits-blancs de Mayenne que l'on envoie le rebut dont plus personne ne veut. Avisez-vous de vouloir créer un quelconque ERS dans le Ve arrondissement et ce sera une insurrection à faire pâlir d'envie Julien Coupat.
11 novembre 2010, 17:22   Re : Passion d'exclure
Il n'empèche que ces soit disant bons élèves de banlieues ont été préférés à de véritables bons élèves de Paris au nom de la diversité et que ce n'est qu'un début...
11 novembre 2010, 18:03   Re : Passion d'exclure
Je suis d'accord avec Petit-Détour. Le lycée Saint-Louis, qui est l'héritier du collège d'Harcourt, accueillait traditionnellement les meilleurs élèves des départements français d'Amérique, avant que les classes préparatoires n'apparussent à Fort-de-France. Dans la logique développée par Bellini, les susdits prenaient la place des élèves locaux.
11 novembre 2010, 18:27   Re : Passion d'exclure
Il s'agit de mettre en place une discrimination positive sans le dire:
"Valérie Pécresse a annoncé que plus de 13 000 boursiers sont attendus en première année de classe préparatoire, ce qui représente 30 % des effectifs de ces classes, contre 23 % l'année dernière.
L’objectif présidentiel de 25 %, affirmé lors du lancement de la Dynamique Espoir banlieues, sera donc dès cette année largement dépassé."
Ce qui veut dire en fait qu'on va vers des quotas dans les grandes écoles. Le dernier des "boursiers" recruté est moins bon que le premier non boursier refusé.
L'ouverture à l'autre fait fi de l'égalité
11 novembre 2010, 18:34   Re : Passion d'exclure
Bellini,

Où voyez-vous un quota lors du concours ?

Par ailleurs, quand j'ai passé mon concours, il y avait une assez bonne proportion d'enfants d'ouvriers, agriculteurs et petits employés reçus à l'X, et un peu moins à l'Essec et à HEC. Or, d'après la Jaune et la Rouge elle-même, cette proportion a fortement décru, et la présence à HEC ou à l'Essec de jeunes gens qui ne sont pas issus des classes supérieures est devenue une rareté.

Je ne pense pas que les enfants d'ouvriers, de paysans ou de petits employés sont devenus brusquement stupides. Le problème tient à l'enseignement qu'on leur donne. Si vous avez une solution pratique et rapide autre que des quotas (c'est à dire produisant des résultats avant l'an 3000), donnez-la moi, je suis intéressé.
11 novembre 2010, 19:40   Re : Passion d'exclure
Si vous êtes pour la discrimination positive , en classes prépas, aux concours, il faut le dire!
Sarkozy y est évidement favorable car ce serait délégitimer définitivement l'Ecole et les princes Jean ( bac + zéro) auraient ainsi toutes les portes ouvertes devant eux . Il n'aurait plus à subir la concurrence des enfants de la vieille bourgeoisie qui garde encore un peu de culture.
Vous le voyez je défend les héritiers (comme Laurent Lafforgue), mais à condition qu'ils soient à la hauteur de l'héritage
11 novembre 2010, 20:51   Re : Passion d'exclure
Je ne suis pas pour la discrimination positive, je ne sais, tout simplement, pas quoi faire pour éviter que l'enseignement supérieur de qualité en matière scientifique soit réservé aux enfants des classes supérieures. Si je n'ai pas d'idées, je n'en suis pas pour autant aveugle, et comme je vois et comme je sais lire, je sais avec certitude que la proportion d'élèves issus des milieux populaires et "intégrant" ces écoles s'est effondrée.

Je vous demande donc quelle solution concrète vous préconisez pour remédier à cet état de fait. Un boursier peut très bien être un boursier "de souche", le fils d'un artisan, d'un employé de bureau, d'une caissière de supermarché.

Trouvez-vous normal que 75% des élèves entrant dans une grande école, en 2002, soient d'un foyer de chef d'entreprise, de cadre supérieur, de rentier ou de profession libérale ? moi, non.

Hervé Le Bras, que j'ai eu comme maître de conférence à l'X, a étudié la promotion 1975. Sur 249 élèves pris en compte, 137 appartenaient aux classes dirigeantes, 112 aux classes moyennes et populaires, soit 45%.

En trente ans, la proportion a fondu de moitié ! ce n'est pas normal !
Utilisateur anonyme
11 novembre 2010, 20:55   Re : Passion d'exclure
(Message supprimé à la demande de son auteur)
11 novembre 2010, 21:14   Re : Passion d'exclure
Tout a fait d'accord, mais je préfère l'héritier , hélas décédé , de la famille Michelin, ingénieur centralien, au prince Jean, triste fils à papa.
Pour la promotion scolaire , elle a été exceptionnelle après la guerre. Elle se faisait auparavant sur plusieurs générations. Mais Sarkozy appartient à une génération où tout doit se faire vite. La réalité résiste, alors il veut , comme la gauche, la supprimer. Marx appelait cela, l'illusion du politique..."Ensemble tout devient possible": vrai slogan de la gauche révolutionnaire.
Il y a quand mème une solution: la sélection des meilleurs des classes moyennes et pauvres mais sur critère exclusivement scolaire: faire une classe d'excellence dans chaque collège, dans chaque lycée.
Mais il y a un petit ennui: une telle politique jetterait immédiatement un million d'excités dans la rue. Notre démocratisme déraisonnable condamne en fait les pauvres à le rester. D'où le ressentiment, la haine des élites ... et c'est pour cela qu'on a Sarkozy
11 novembre 2010, 21:25   Re : Passion d'exclure
Je n'ai aucune estime pour Monsieur Jean, et je ne me suis rallié à son père que par absence d'alternative.

On peut penser ce qu'on veut de M. Chirac, mais il est petit-fils d'instituteurs, fit l'ENA et en sortir comme membre de la Cour des comptes.

L'idée de la classe d'excellence est bonne, mais pour protéger ceux qui y appartiennent, il vaudrait mieux les exfiltrer de certains milieux.
11 novembre 2010, 22:57   Re : Passion d'exclure
Voici l'article publié dans Le Monde du jour : on en apprend un peu plus. Et l'on voit que les solutions préconisées sombrent dans la farce intégrale : renforcer la ségrégation entre les "réinsérés" et les autres, faire appel à une cellule de soutien psychologique (celle-là, on se demande pourquoi on l'attend encore) et encore et toujours plus de personnel d'encadrement...


Après la bagarre de Craon, le principal estime qu'" il faut bien s'occuper de ces jeunes "
Soutenus par des parents, les enseignants du collège Volney exercent leur droit de retrait et demandent la fermeture de l'internat de réinsertion
Craon (Mayenne) Envoyé spécial

Mercredi 10 novembre, le téléphone du bureau du principal du collège Volney de Craon (Mayenne) ne fait que sonner. Toute la ville s'inquiète. Et la gendarmerie presse Bernard Pannetier de venir déposer plainte au nom de son collège. Choqué et peiné par les récents événements, le chef d'établissement se dit " surpris par la vitesse à laquelle 14 jeunes issus de villes de Seine-Saint-Denis et qui ne se connaissaient pas ont recréé un phénomène de bande, du jour au lendemain ".

Arrivés lundi 8 novembre après-midi dans leur établissement de réinsertion scolaire (ERS), hébergé dans un bâtiment du collège Volney, à Craon (Mayenne), où ils devaient être scolarisés pour une " année de rupture et de réinsertion ", les 14 jeunes ont vite fait parler d'eux. Grands " décrocheurs " scolaires mais pas délinquants, ils s'en sont pris violemment aux collégiens de l'établissement dès le lendemain de leur installation.

Résultat : cinq jeunes de région parisienne exclus et renvoyés dans leurs familles ; une ville de moins de 5 000 habitants en émoi ; des enseignants qui refusent de faire cours et exercent leur " droit de retrait " ; des parents d'élèves solidaires des professeurs et qui refusent d'envoyer leurs enfants au collège tant que l'ERS n'aura pas été fermé. Mercredi, aucun élève n'est venu en classe. A leur place, une importante délégation de parents d'élèves manifestait sa colère devant l'établissement.

Pour Daniel Auverlot, inspecteur d'académie de Seine-Saint-Denis (93), " les incidents de mardi matin ne remettent pas en cause l'existence de l'ERS de Craon. La structure est maintenue pour les 9 jeunes restants, encadrés par deux enseignants, deux éducateurs de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et quatre assistants d'éducation. Les jeunes et leurs familles avaient passé un contrat : ils savaient qu'en cas d'incident, ils seraient renvoyés dans leurs foyers. Il devrait y avoir une suite judiciaire puisque des familles ont porté plainte ".

S'il dit comprendre " l'émotion des parents et de l'équipe éducative ", M. Auverlot réfute l'utilisation du droit de retrait par les enseignants. Pour lui, " il ne peut être évoqué que lorsqu'un fonctionnaire est confronté à un péril imminent et grave pour sa vie personnelle, ce qui n'est pas le cas ".

L'ouverture d'un des premiers ERS aura rapidement fait parler d'elle. " Dès le dîner du premier soir, les jeunes s'insultaient et se bagarraient entre eux. Il y a eu des dégradations mineures de matériel. La nuit a été très dure et les surveillants n'ont pas dormi. J'ai dû intervenir ", raconte Bernard Pannetier.

Mardi, juste après le petit déjeuner, c'est l'explosion : " Alors que tout a été fait (horaires de cours et de récréations décalés) pour que les jeunes de l'ERS ne croisent pas les autres collégiens, les jeunes de banlieue ont réussi à se faufiler jusque dans la cour de récréation en empruntant des issues de secours. Là, ils ont fondu sur les élèves de Craon, qu'ils ont insultés. Certains ont distribué gifles et coups de poing ", témoigne le principal. Il n'y a pas eu de blessés graves, mais le chef d'établissement a dû appeler la gendarmerie, qui a dépêché une vingtaine de gendarmes.

Selon différents témoignages, les jeunes du 93 n'auraient fait que répondre à leur façon à des insultes venant des collégiens de Craon. " Depuis deux mois, les parents ont mis le feu en véhiculant la peur, accuse Paul Chaineau, maire centriste de Craon depuis vingt-un ans. Il n'est pas surprenant que des collégiens aient insulté les jeunes de Seine-Saint-Denis puisque depuis septembre on leur dit que des voyous et des méchants vont venir dans leur collège. "

Dès l'annonce de la création d'un ERS à Craon, en septembre, " la réaction de la majorité des enseignants et des parents d'élèves a été "pas de ça ici, pas chez nous", déplore M. Pannetier. Pourtant, il faut bien s'occuper de ces jeunes. Ici, dans un premier temps, plus que des cours, on leur réapprend les règles de vie : se lever et se laver le matin, l'autorité. Ils ont des activités citoyennes sur les droits et les devoirs... "

Les principaux syndicats enseignants, SNES de Mayenne et SGEN-CFDT, ont condamné " le manque de concertation " et la création de ce type d'internat. " Au plan général, a confié au Monde un responsable du SNES-Mayenne, envoyer dans de tels établissements des enfants en les montrant du doigt, en créant une ségrégation, n'est pas une bonne chose ". Même désaveu de la PJJ, dont le syndicat (SNPES-PJJ) assure que " de tels incidents étaient prévisibles " et appelle à la fermeture des ERS. Ce qui ne répond pas aux questions : que faire de ces grands " décrocheurs " ? A qui les confier ? Quel type de structure ? Loin de chez eux ou pas ?

A Craon, mercredi, une cellule de crise réunissant le maire, les inspecteurs d'académie de Mayenne et de Seine-Saint-Denis, le directeur départemental du Grand-Ouest de la PJJ, les responsables du collège et des représentants des enseignants et des parents d'élèves, tentait de rapprocher les positions. Cinq propositions devraient être exposées vendredi aux parents et enseignants : alterner cours et activités extérieures de l'ERS pour qu'il n'y ait jamais plus de 4 ou 5 " décrocheurs " en même temps dans le collège ; installer une cellule psychologique lors du retour des élèves au collège ; obtenir un demi-poste pour des vacations de psychologue ; renforcer l'équipe de l'ERS pour créer un mi-temps consacré à des activités sportives supplémentaires ; assurer la présence d'une personne d'équipe mobile de sécurité lors des récréations...

A l'issue de cette réunion, le maire de Craon se voulait optimiste : " Sur 14 jeunes du 93, 5 ont été exclus. Si on peut en sauver 9, c'est déjà pas mal. "

Marc Dupuis

Utilisateur anonyme
12 novembre 2010, 01:08   Re : Passion d'exclure
Heureusement que Chatel a tout prévu. Ils vont faire des réunions, "créer du lien", “expliquer aux parents”, "faire de l’information", des "réunions citoyennes", de la pédagogie, etc : "Nous expérimentons la prise en charge de sauvages dont personne ne veut, vos enfants serviront de cobayes et de punching-ball. Vous participez, que vous le vouliez ou pas, à une activité citoyenne. Maintenant, bande d'idiots, vous êtes informés, rendormez-vous et n’ayez pas peur".
12 novembre 2010, 14:46   Re : Passion d'exclure
Marcel, les enclumes sont entrées en résonance.
14 novembre 2010, 10:31   Re : Passion d'exclure
Voici les dernières nouvelles sur l'affaire :

Citation

Le comité de l'ERS avance de nouveaux moyens humains - Craon
vendredi 12 novembre 2010

Le comité de suivi de l'établissement de réinsertion scolaire (ERS) du collège Volney s'est réuni mercredi. Dans un communiqué, il « déplore et condamne les incidents qui se sont déroulés mardi au collège Volney » et appelle à la « coopération de l'ensemble des personnels et des parents d'élèves du collège ». Parmi les décisions prises, plusieurs concernent l'attribution de moyens humains.

Une cellule d'écoute sera effective dès ce vendredi, pour les élèves du collège. Elle sera composée de deux à trois personnes (infirmière, médecins, assistante sociale...). Ce vendredi toujours, un agent de l'équipe mobile de sécurité académique sera « mis à disposition de la vie scolaire pour assurer l'interface entre le collège et l'ERS afin de prévenir toute violence. »

Autre modification du projet initial : celle concernant la gestion des neuf élèves restants dans l'ERS. Ils seront répartis en « deux groupes comprenant 4 et 5 élèves et fonctionnant en parallèle : l'un sur des activités scolaires se déroulant dans les locaux de l'ERS, l'autre sur des activités d'ouverture. L'hypothèse de mettre toutes les activités des élèves en dehors de l'ERS est écartée car le projet repose sur la présence des élèves de l'ERS dans le collège, et sur la possibilité de créer progressivement des liens positifs avec les élèves du collège. » L'ERS restera géré par huit professionnels. Pourront s'y ajouter un « mi-temps d'enseignant dans une ou des matières à définir, et des vacations de psychologue » ainsi que « trois volontaires du service civique ».
Source : Ouest France

Résumons. Pour maîtriser la situation créée par les neuf adolescents "décrocheurs" scolaires mais pas délinquants en voie de réinsertion citoyenne et fraternelle, on va mobiliser :

 — les huit personnes déjà présentes, soit deux enseignants, deux éducateurs de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) chargés de protéger les bolosseurs, pas les bolossés, et quatre assistants d'éducation
— les deux ou trois personnes (infirmière, médecins, assistante sociale...) composant la cellule d'écoute qui sera mise à la disposition des collégiens indigènes
— un agent de l'équipe mobile de sécurité académique pour assurer l'interface
— un mi-temps d'enseignant et "des" vacations de psychologue ainsi que trois volontaires du service civique qui "pourront" s'ajouter aux huit professionnels déjà présents.

Soit, au total, quinze ou seize personnes, sans compter le travail supplémentaire demandé au personnel de l'établissement.
Utilisateur anonyme
14 novembre 2010, 10:43   Re : Passion d'exclure
Cerise sur le gâteau : "Je ne crois pas que ce soit un échec” (le recteur d’Académie).
14 novembre 2010, 16:43   Re : Passion d'exclure
Tout va s'expliquer. Le recteur aura raison, ce ne sera pas un échec.
Les véritables coupables sont probablement quelques élèves du collège de Craon. Les pauvres quatorze jeunes gens de Seine-Saint-Denis, pour sauver leur honneur sali, se sont vraisemblablement trouvés dans la cruelle nécessité d'intervenir.

Cf le quotidien Ouest-France page Éducation samedi 13 novembre 2010

Craon
Collège Volney de Craon (Mayenne) : une enquête pour des propos racistes
La gendarmerie de Craon (sud-Mayenne) mène actuellement une enquête concernant des insultes et des propos racistes qui auraient été proférés à l’encontre des adolescents de Seine-Saint-Denis par des élèves du collège Volney de Craon, lors de leur arrivée au sein de l’établissement de réinsertion scolaire (ERS).
14 novembre 2010, 16:48   Re : Passion d'exclure
"Soit, au total, quinze ou seize personnes, sans compter le travail supplémentaire demandé au personnel de l'établissement."

Un gisement d'empois...
Utilisateur anonyme
14 novembre 2010, 20:16   Re : Passion d'exclure
une enquête pour des propos racistes
La gendarmerie de Craon (sud-Mayenne) mène actuellement une enquête concernant des insultes et des propos racistes qui auraient été proférés à l’encontre des adolescents de Seine-Saint-Denis par des élèves du collège Volney de Craon, lors de leur arrivée au sein de l’établissement de réinsertion scolaire (ERS)



Toujours le racisme, et l'"explication antiraciste de la société"... Nos super-CPF ne sont pas des délinquants (pas encore), nous dit-on, mais ils sont déjà victimes, déjà irresponsables, déjà excusables.
14 novembre 2010, 20:22   Re : Passion d'exclure
Je suis allé sur le site ouest-france.fr pour lire de mes yeux ces propos. C'est tout de même effarant.
Utilisateur anonyme
14 novembre 2010, 20:27   Re : Passion d'exclure
Ça continue, même cause même effet à Cherbourg.

[www.fdesouche.com]

J'ai compris je ne ferai pas de comparaison avec des animaux cette fois-ci.
Utilisateur anonyme
14 novembre 2010, 21:03   Re : Passion d'exclure
15 350 EUROS PAR ELEVE !!!!

....................
15 350 euros pour scolariser un "dur-à-cuire"

Le Monde.fr (sept 2010)


Scolariser les élèves "les plus durs" coûtera à l'Etat le double de ce qu'il consacre aux autres enfants. Les tout nouveaux établissements de réinsertion scolaire (ERS) que l'Education nationale ouvre cette année pour scolariser ces collégiens très perturbateurs représentent un choix politique onéreux : 15 350 euros par élève, selon nos informations.

A titre de comparaison, en France, la dépense moyenne par élève ou étudiant est de 7 470 euros, soit la moitié moins. Un élève du premier degré ne "coûte" que 5 350 euros, un collégien 7 930 euros, un lycéen 10 490 euros, un étudiant 8 970 euros. Même un élève de classe préparatoire est plus "économique" : 13 880 euros.

"CELA COÛTE TRÈS CHER, C'EST VRAI"

Les ERS accueilleront "pour une durée d'au moins un an", de quinze à trente élèves âgés de 13 à 16 ans. Ces jeunes suivront une scolarité adaptée, feront du sport, seront familiarisés au monde du travail tout comme aux codes sociaux et bénéficieront d'un "encadrement très renforcé".

"Cela coûte très cher, c'est vrai", reconnaît Eric Ciotti, président UMP du conseil général des Alpes-Maritimes, qui ouvre aujourd'hui le premier ERS de France, à Tende, petite ville de la vallée des Merveilles dans le massif du Mercantour. D'autant qu'à ce coût de scolarisation s'ajoute celui des locaux. Celui de Tende représente un investissement de 3 millions d'euros pour le département. Mais, justifie M. Ciotti, "il s'agit de faire en sorte que la violence ne s'installe pas au cœur de l'école et de donner une seconde chance à ces élèves".

C'est en effet l'objectif de ces internats, dont la création a été annoncée en mai par Nicolas Sarkozy. Le chef de l'Etat en a promis une vingtaine d'ici la fin de l'année scolaire. L'idée est d'accueillir ces élèves qui "rendent la vie impossible" dans les collèges où ils sont scolarisés et "dont personne ne veut", selon les expressions de Nicolas Sarkozy.
Benoît Floc'h
14 novembre 2010, 21:59   Le paradis du tag
"(...) à Tende, petite ville de la vallée des Merveilles dans le massif du Mercantour."

Il reste en effet pas mal de rochers à griffer, du côté du Mont Bégo...
14 novembre 2010, 22:13   Re : Passion d'exclure
Je ne comprends pas pourquoi on ne laisse pas ces associaux à eux-même, c'est ce qu'ils veulent après tout. L'argent du contribuable n'a pas vocation à être englouti sans fin.
14 novembre 2010, 22:22   Re : Passion d'exclure
Il faut expliquer cela à Nicolas Sarkozy, Luc Chatel et l'UMP.
14 novembre 2010, 22:51   Re : Passion d'exclure
Oui, et à tous aussi. Il y a une sorte de malédiction qui veut que d'un bord à l'autre de l'éventail politique, on veuille mettre tout en oeuvre pour les "décrocheurs"...

La technostructure de l'éducation nationale doit y être pour quelque chose.
15 novembre 2010, 16:36   Re : Passion de recruter
Ces "ERS" (SS...), coûtent très cher, "mobilisent" toute sorte d'"acteurs" etc. Tout bien réfléchi, ma précédente boutade sur le "gisement d'empois" que cela représente n'en est peut-être pas une, de boutade. D'ores-et-déjà, le "travail social" est devenu un secteur "porteur", de façon directe ou indirecte, qui peut bien apparaître comme non-négligeable dans la lutte contre le chômage. A raison de 11 adultes pour 9 "jeunes", on peut affirmer qu'aucun domaine d'activité n'est aussi prometteur du point de vue du recrutement...
15 novembre 2010, 16:47   Re : Passion de recruter
À Craon j'en compte quinze ou seize.
15 novembre 2010, 16:48   Re : Passion d'exclure
"A raison de 11 adultes pour 9 "jeunes"

C'est mieux qu'à Port Royal du temps de Racine, ça devrait donner de bons résultats...
15 novembre 2010, 20:31   Re : Passion d'exclure
N'oubliez pas, Florentin, les effets de l'ARTT. Savez-vous combien il faut de salariés pour occuper un poste à temps plein, c'est à dire 24 heures sur 24 ?

Compte-tenu de notre réglementation, il en faut sept, vous avez bien lu, sept.

Autrement dit, si vous voulez avoir en permanence deux surveillants pour dix "bambins", il vous faut quatorze postes...
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