Sur la déchéance de la nationalité française

Il serait bon que le Parti s'interrogeât sur la situation du particulier Thomas Michel, dit Houellebecq, résidant à l'étranger et exerçant la profession de marchand de textes, qui a déclaré sur les ondes :

«Je ne suis pas un citoyen et je ne veux pas le devenir. Le devoir par rapport à son pays ça n’existe pas, il faut le dire aux gens, aucun. On est des individus. Je ne me sens aucun devoir à l'égard de la France. Pour moi, elle est un hôtel, rien de plus.»

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Ce pays se renie tous les jours, tous les jours il méprise, rabaisse ses habitants-de-souche, je ne vois donc pas comment, et au nom de quoi, appartenir à ce "conglomérat" peut impliquer de "se sentir citoyen" ? D'accord avec M. H.

La dénégation de houellebecq est me semble-t-il de principe, une France dans toute sa grandeur ne lui eût pas convenu davantage, autrement que comme chambre d'hôtel un peu plus luxueuse...

C'est un peu une littérature-bidet.

M.H. devrait faire attention, l'hôtel est en train de perdre ses étoiles.

Bah... Il perd peut-être ses étoiles mais il décerne encore de sacrés bons prix au lieu de présenter l'addition. Hôtel de moeurs singulières d'ailleurs : qui y est le mieux reçu doit le marquer en crachant dans la soupe, aux applaudissements du maître queue.

Tout à l'heure sur France Inter le maire adjoint de Marseille était interrogé sur la fusillade qui vient d'avoir lieu dans les quartiers Nord de Marseille (un jeune homme de 16 ans abattu et un jeune garçon de onze ans gravement blessé) : il réclamait plus de moyens,et le renforcement des pouvoirs coercitifs de la police. L'argument (de mémoire) : "Marseille est une ville à part, une ville de brassage, etc."

Métaphore possible:

"Pour moi, elle est un hôtel, rien de plus." Plutot un hopital . La France pour beaucoup de français, c'est la sécu...maladie ; chomage ; retraite. "En attendant le cimetière"
"Européen décadent, conscient de ma mort prochaine, et ayant pleinement accédé à l’égoïsme, je ne voyais aucune raison de m’en priver. J’étais cependant conscient qu’une telle situation n’était guère tenable, que des gens comme moi étaient incapables d’assurer la survie d’une société, voire tout simplement indigne de vivre."

"Jusqu’au bout je resterai un enfant de l’Europe, du souci et de la honte; je n’ai aucun message d’espérance à délivrer. Pour l’Occident je n’éprouve pas de haine, tout au plus un immense mépris. Je sais seulement que, tous autant que nous sommes, nous puons l’égoïsme, le masochisme et la mort. Nous avons créer un système dans lequel il est devenu simplement impossible de vivre; et, de plus, nous continuons à l’exporter."
L'Europe c'était l'héritage; grec, romain , chrétien, les lumières... L'occident c'est un éternel présent sans passé, sans avenir, avec comme seul horizon, la consommation de cochonneries fabriquées par des esclaves chinois, sans souci et sans honte...hélas!

M. Houellebecq n'aime pas la France, mais il aime bien empalmer l'argent que les Français consacrent à l'achat de son livre.